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Pierre le maître

Chapitre 8

SM / Fétichisme
Bien avant l’heure dite, je patiente dans mon salon, dans la tenue exigée. « Patiente » est un bien grand mot ! Disons que je ronge mon frein en arpentant la pièce, juchée sur mes talons.Pourtant, j’ai pris grand soin à me préparer : douche chaude, massage avec huiles essentielles de l’ensemble de mon corps, maquillage, léger mais soigné, choix d’une jupe noire assez sage, bien qu’elle volette à chaque mouvement et d’un chemisier ouvert assez largement sur ma poitrine libre d’entraves qui satisfait aux desiderata de Pierre, escarpins à talons de 8 cm resserrés autour de la cheville par une petite lanière.

À 19 heures tapantes, l’interphone a grésillé. Sans vérifier qui pouvait sonner, j’ai pressé sur le bouton d’ouverture de la porte du hall. Une minute plus tard, Pierre, accompagné de Nadia et de son mari Patrice, ses amis rencontrés chez lui.

Pierre m’embrasse, Patrice également, tandis que Nadia, la dernière à entrer, me dévore la bouche. Elle porte une tenue assez similaire à la mienne, mais un tantinet plus provocante.Pierre passe en revue ma tenue du regard, d’un air approbateur.

— Tu as respecté toutes les consignes que je t’ai transmises ?— Oui, Maître : toutes… sans exception, dis-je dans un souffle, tout en soulevant ma jupe jusqu’à dévoiler mon sexe glabre.— Parfait ! Alors ne perdons pas de temps. En route !

Dans la voiture, mon amie me donne quelques conseils pour la suite. Le chemin n’est pas très long et nous arrivons sur une aire de parking remplie de camions. J’apprends qu’ils doivent attendre une certaine heure pour avoir le droit d’emprunter l’autoroute, dixit Bison Futé. Ces monstres sont impressionnants, surtout lorsque l’on marche le long de l’étroit passage qui les sépare.

Nadia, suivie de Patrice à quelques mètres, entreprend sa quête. Il lui faut taper à plusieurs portières avant de recevoir un accord. Ils disparaissent dans la cabine.C’est à mon tour ; je n’en mène pas large. Heureusement, il fait encore jour. Pierre me suit, assez près pour me rassurer, mais assez loin pour ne pas effrayer le client potentiel.

Premiers coups sur la carrosserie. Une tête apparaît à la vitre. J’ouvre mon chemisier, exposant mes seins nus, comme me l’a montré Nadia. Le geste de la main est clair : c’est non.Le suivant, c’est une femme qui répond. Je m’excuse de la déranger. Je ne savais pas que des femmes pouvaient conduire ces monstres. Après tout, pourquoi pas ? Je suis bien militaire.
Le troisième, un homme, descend sa vitre et demande :

— Yes. Vous voulez ?

Un accent anglais à couper au couteau. J’expose ma poitrine. Il regarde, puis se tourne et semble parler à quelqu’un. Il revient.

— How much ? How much for two ? Et il reprend en français : deux ; combien ?

Je regarde Pierre pour l’interroger, mais sa réponse est immédiate. Il hoche la tête.

— Gratuit. Gratuit si mon mari monte avec moi.

L’homme ne comprend pas. Je m’essaie à mon anglais scolaire.

— Free. Free of charges. Yes, but only if my husband is coming with me.— Your husband ? But…

Et il se retourne pour parler avec son collègue. Il revient. Entre temps, Pierre s’est rapproché et l’homme peut le voir.

— Your husband ? But why ?— He likes to look at me when I have sex with men.— Sure ? Just look ?

Voilà, il suffit de le rassurer. Que l’homme qui montera avec moi sera uniquement passif. Je confirme. Il ouvre la porte et nous montons. La cabine sent le renfermé mais tout est clean. Un rideau tiré fait office de séparation entre la partie conduite et la partie repos. L’homme, d’un geste, me fait comprendre de faire tomber mes vêtements. Le peu de boutons encore attachés saute et je suis nue.

Il me regarde avec envie. Il n’est plus tout jeune et ce n’est pas tous les jours qu’il peut voir une femme de mon âge. Mes piercings l’attirent. Il tend ses mains et me palpe comme pour s’assurer que c’est bien vrai. Je ne peux pas retenir un frisson alors qu’il joue avec le métal et mes tétons. Ma réaction le fait rire. Il parle à son collègue encore derrière le rideau et son ton change lorsqu’il découvre le piercing vers mon capuchon. Il n’est pas nécessaire de comprendre l’anglais pour savoir qu’il jubile de sa présence, alors que tout en glissant un doigt dans ma chatte il regarde Pierre, comme pour le défier ou se moquer de ce mari qui prête sa femme. Peut-être un mari impuissant et qui ne peut pas satisfaire sa jeune épouse ?

Une main tire le rideau. Si le chauffeur a un faux air d’Astérix le Gaulois, la moustache en moins, l’homme allongé sur la couchette, d’un gabarit impressionnant, sorte de jouteur au corps de barrique de bière comme on en rencontre dans les « tournois des hommes forts » au Pays Basque ou encore en Écosse, dont les cheveux roux me font immédiatement penser à une sorte d’Obélix Grand-Breton, avec un catogan pour retenir ses cheveux longs dans son dos. Il me fixe avec un désir non dissimulé. Il semble sortir d’un somme dans son débardeur trop petit pour lui et son jean qui a vécu autant de kilomètres que son camion !

— Good girl ! fait-il en se raclant la gorge. Her husband will just take a look ? So funny, indeed !

Puis, avisant son comparse de route :

— Let’s play her, to know who of us will fuck her first.

Saisissant un dé sur le tableau de bord – la présence de cet objet incongru dans une cabine de camion me laisse à penser que ce n’est pas la première fois qu’ils doivent jouer une fille aux dés – Astérix se penche sur la couchette et lance :

— Five ! You bastard ! fait l’homme au catogan en se saisissant du dé pour le lancer à son tour.— Bloody hell !

Le dé a roulé, s’est arrêté sur 6.

— Come on, bitch, fait le rouquin en agitant son index comme une invite. Come on the couch !

Docilement, je grimpe à l’arrière sur la couchette biplace qui sert de chambre aux deux routiers. Comme dans les images d’Épinal, des pin-up sont scotchées sur les parois, cuisses écartées, seins dévoilés. Tout en finesse !Obélix pose les deux battoirs à linge qui lui servent de mains sur mes seins et se met à les malaxer tout en s’adressant à Pierre :

— Look at your bloody bitch, husband ! I’ll fuck her and she’ll appreciate !

Et il ponctue sa phrase d’un rire gras.Abandonnant un de mes seins, il déboutonne son jean et en extirpe un sexe déjà tendu, d’une dimension plus que respectable. Saisissant ma main gauche, il la pose sur ce chibre et impose un rythme de masturbation avant de me laisser continuer seule et de reprendre mon sein gauche. Je m’applique du mieux que je peux à enserrer cette colonne de chair qui forcit entre mes doigts, au point qu’ils ne parviennent plus à en faire le tour. Le gland violacé prend des proportions que je n’ai jamais croisées jusqu’à présent. Ces dimensions commencent à m’inquiéter sérieusement, mes orifices – quels qu’ils soient – n’étant pas initialement taillés pour accueillir un tel engin.

Délaissant mon sein gauche une nouvelle fois, Obélix pose sa gigantesque main sur ma nuque et exerce une pression pour amener ma bouche vers ce gland énorme. J’ouvre les lèvres à m’en décrocher la mâchoire pour avaler cette fraise transgénique tout en faisant virevolter ma langue autour, à grands renforts de salive. La main d’Obélix n’a pas relâché la pression et pousse ma tête plus loin sur son membre, que j’absorbe centimètre par centimètre, en totale apnée, jusqu’à ce que le gland monstrueux bute sur ma glotte.S’ensuit dès lors un mouvement de va-et-vient modulé par la main qui me maintient le crâne. Je salive comme jamais, tentant de reprendre mon souffle selon les opportunités qu’il me laisse.

Mon esprit concentré sur ce chibre, je sens néanmoins une main fureteuse se poser sur mes fesses. Elle est un peu rugueuse : ce n’est donc pas Pierre qui s’aventure à glisser un doigt dans mon sexe désormais ruisselant d’excitation. Un deuxième doigt vient compléter l’exploration, tandis que le pouce masse maintenant ma rosette. La honte et l’excitation se mêlent dans mon esprit embrumé. Un échange que j’imagine plus que je ne le comprends entre les deux British me laisse penser que ma prestation leur plaît ! Je m’applique à coulisser sur le sexe de mon Obélix lorsque je le sens grossir dans ma bouche et déverser une énorme quantité de sperme âcre contre mes amygdales.

Ma bouche n’a pas la contenance suffisante, si bien que le trop-plein coule le long de la hampe et s’épanche sur les bourses, se faufilant dans la raie des fesses. Il me tend du Sopalin pour que je procède à une rapide toilette. Pas question que j’avale son foutre. Je sèche consciencieusement les testicules velus. Sa main me fait pencher vers les fesses pour y rattraper le reliquat. L’odeur y est plus prononcée. Il me force à me pencher encore plus pour que je lèche sa raie, mais le traitement de ma langue semble plaire à mon Obélix qui m’impose de maintenant lécher son anus.La position n’est pas pratique et j’ai la surprise de voir l’homme se déplacer pour s’installer à quatre pattes.

— Lick my ass, little frenchy slut ! (Lèche-moi le cul, petite salope française !)

C’est ce que je comprends de sa demande dans la langue de Shakespeare.C’est une première pour moi : aucun de mes amants ne m’a jamais demandé une telle caresse. Bien sûr, je sais que certains hommes aiment cela, et même que la pénétration d’un doigt peut leur procurer du plaisir. La raie poilue laisse deviner le cercle de l’anus souligné d’un disque sombre. Je crains un instant une hygiène déplorable : mais non, juste une odeur forte de transpiration. Ma langue glisse dans la raie, et lorsqu’elle atteint son but l’homme des landes lointaines lâche un cri incongru dans cette gorge de mâle.Pas de doute, il apprécie, et je m’efforce de le satisfaire.

Pendant ce temps, je sens que son copain est passé à l’attaque. La panique m’envahit. Est-il protégé ? Je veux bien tout ce que l’on veut, mais en sécurité. Un reste d’emballage que je peux entrevoir sur la couchette me rassure. De toute façon, je n’imagine pas Pierre me faire prendre le moindre risque. Rassurée je peux savourer la lente progression du membre dans ma vulve. Cela fait si longtemps qu’une vraie queue ne m’a prise, et ce ne sont pas mes masturbations solitaires qui peuvent remplacer un sexe d’homme, chaud, dur et à la fois souple, glissant dans mon fourreau.

Il commence la douce danse, aux pas simplistes mais que la cadence variable rend la plus pratiquée de par le monde. Mais mon Obélix se plaint car je l’ai abandonné un instant. J’utilise ma langue comme une petite bite qui essaie de forcer le passage du sphincter au rythme imposé par l’autre homme. Il rebande déjà, le gaillard, et maintenant je trouve l’anus assoupli et entrouvert. J’ose y porter un doigt humide, faisant le tour avant de le proposer.

— Yes. Do it.

Même un sourd comprendrait car le geste suit la parole et l’homme recule vers moi. Alors, pour la première fois de ma vie, j’encule un homme. Mon majeur entre facilement, si facilement que j’hésite à lui joindre l’index. J’ose pourtant et la seconde suivante je ramone le fion offert. Obélix confirme son plaisir par cette voix si différente de celle que j’ai entendue au début.

Mais il bouge. Son copain aussi. Le gros recouvre sa bite d’une capote. L’autre enlève la sienne. Quel jeu jouent-ils ? On me pousse au bord de la couchette, en levrette. Le gros s’installe derrière moi, se positionne et son dard m’envahit. Si je craignais la taille de la bête, je suis rassurée car je l’accueille sans douleur. Merci pour la préparation du copain. Ils partagent tout, ces deux-là, et s’entendent comme larrons en foire. À croire que ce sont des habitués. Sans douleur, c’est peut-être vite dit. Il n’est pas encore entièrement en place car il donne des coups. Portant, je sens sa panse de buveur de bière plaquée contre mes fesses. Alors, que veut-il ?

En tournant la tête, j’ai la réponse dans le large miroir de courtoisie d’un pare-soleil abaissé. Les coups, ce n’est pas lui qui les donne. Il n’est que la courroie de transmission. C’est le petit, son copain, qui pousse et donne des coups et là, les bras m’en tombent : il l’encule ! Pas croyable… Le petit encule son compère, son compagnon de voyage, sa femme de remplacement. Pas étonnant que l’anus soit si souple s’ils s’emmanchent pendant les voyages.Et il y va de bon cœur, pendant que l’enculé me transmet les vibrations. Ce n’est pas désagréable, si ce n’est que la masse me pousse en avant et que je dois m’appuyer sur la cabine si je ne veux pas me faire fracasser le crâne contre le métal. Esclave d’un Maître n’est pas une sinécure !

Une pause, ils font une pause ; pourtant, mon baiseur enculé n’a pas joui. Il retire son mandrin. Quel nouveau jeu ont-ils inventé ? La réponse arrive aussitôt. Il revient vers moi, mais se présente à l’autre porte. Il ne pourra pas par là, je suis trop étroite. Il est trop gros. Je vais refuser mais une main se pose sur mon épaule. C’est Pierre qui s’est approché. Mon regard doit être celui d’une biche aux abois qui implore pitié au loup qui va la dévorer. Mais il ne fait que fermer les paupières, m’enjoignant d’obéir, accompagné cependant d’une expiration profonde. Oui, d’accord, j’ai compris : se décontracter, se relaxer, expirer. Je sais cela depuis ma première sodomie. C’est le B.A.-BA de l’enculée. Mais, la limite…

Quelque chose de froid coule sur mes fesses et dans ma raie. Le mandrin semble animé d’une vie propre. Il se promène, recueillant et concentrant la crème que j’espère onctueuse et grasse vers mon anus. Il s’immobilise. Je m’attends au pire, respire calmement, expire avec soin.Splash. En français ou en anglais, cela veut dire que je l’ai dans le cul. Et pas qu’un peu. Totalement. À fond. Emmanchée, je suis. La bite s’est frayé un chemin dans mes entrailles. Même pas mal, comme dirait un gamin. Et c’est vrai, même pas mal. Même que… j’ai l’impression de la sentir respirer, palpiter au rythme du sang qui se précipite dans les fameux « corps caverneux ». Pour l’instant c’est ma caverne qui est pleine. Nous ne faisons plus qu’un et je sens le sexe de son copain qui recommence à le baiser.

Mon Obélix n’est plus qu’une masse de chair exacerbée qui me transmet la moindre de ses sensations. Que préfère-t-il ? me prendre ou se faire prendre ? Moi, j’ai ma réponse. J’essaie de bouger autour de son mandrin, cherchant le contact le plus parfait. Je crois même avoir ressenti avant lui la montée de sa jouissance, le gonflement de sa verge, écartant encore plus mes parois, et les giclées de sperme qui fusent, coincées entre la verge, le latex et mes propres tissus.

Moi, je n’ai pas eu mon plaisir. Mais c’est le quotidien de la dominée, comme je l’ai entendu dire par mon Maître à ses étudiants. La jouissance ne doit être accordée qu’avec l’accord du Maître. Mais c’est à voir.

Comparés à ce premier échange, les deux autres camions qui nous ont reçus ne sont que de pâles répétitions de baises classiques.

Tard dans la nuit, ils m’ont déposée chez moi. Pierre a juste répété que je devais surveiller mes SMS et ma messagerie.
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