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Un plaisir comme un autre

Chapitre 2

La guinguette

Erotique
L’autre lui avait dit s’appeler Marie et elle l’invita au bar pour prendre un verre. L’accordéoniste ne les lâchait pas des yeux et malgré la pénombre, elles ne pouvaient l’ignorer.
— Je crois que vous avez tapé dans l’œil de notre ami Martial. Vous ne voulez pas me dire votre prénom ?— Si, si bien sûr ! Louise ! Mais pourquoi me parlez-vous du musicien ?— Allons ! Tous autour de la piste n’ont d’yeux que pour vous ! Vous avez une silhouette que j’aimerais aussi retrouver. Alors une nouvelle qui danse divinement bien, vous pensez que vous ne passez pas inaperçue. Du reste si j’ai bien vu, vous avez été beaucoup sollicitée, cet après-midi.— Je… ça faisait bien longtemps que je n’avais pas dansé. Je reviens dans ce lieu après… un long passage à vide.— Je suis divorcée et je viens moi-même ici, chaque fois que je le peux…— J’ai eu moi aussi mon lot de mauvais jours… ils vont sans doute prendre fin maintenant.— Je vous le souhaite… vous êtes trop jolie pour rester enfermée. La vie est trop courte pour que nous nous laissions aller à pleurer sur des mecs qui n’en valaient pas la peine.— J’ai mis du temps pour arriver à la même conclusion.— Je vais devoir rentrer chez moi… vous voulez passer discuter un moment avec moi ?— Je… j’aimerais encore faire quelques tours de piste…— Je comprends… Martial…— Mais non ! Qu’allez-vous imaginer ? Je n’avais pas fait vraiment attention à lui. Et puis… il est amoureux de son instrument… ça se voit.— Peut-être… mais je dois vous avouer que… c’est quand même un… sacré bon coup !— Un bon coup ? Vous voulez dire que… lui et vous…— Oh, rassurez-vous… ça fait bien longtemps et ça n’a duré que l’espace d’une nuit, juste le temps de ne pas m’attacher trop. Plus jamais de mecs dans ma vie… mon ex a réussi à m’en dégouter. Enfin… de temps en temps… disons pour l’hygiène.— Ah… je saisis, et je crois que suis assez d’accord sur le principe. Moi… je n’y ai plus retouché depuis qu’il est parti…— Là, en revanche, vous avez tort. Ce n’est pas parce que le repas n’était pas bon qu’il faut jeuner. Tenez ! Si vous avez envie de discuter, si vous avez un coup de cafard… j’aurai toujours une oreille attentive pour vous. Entre femmes… il faut se soutenir !
Marie venait de tendre une carte de visite à Louise. Celle-ci avec un grand merci, la fit glisser entre son sein et le soutien-gorge. Ce qui fit sourire la belle blonde qui lui faisait face. Sans doute n’était elle-même pas aussi âgée que la brune. Si sa taille était légèrement empâtée, elle avait un visage attirant et sympathique. Ses yeux d’un vert étrange mangeaient une partie de celui-ci.
— Eh bien ! Voilà un endroit dans lequel beaucoup de gens de cette journée auraient voulu aller fourrager et c’est moi que vous y logez ! J’en aime l’idée…— … ! — Oui… ma carte, à cet endroit… ça me donne chaud au cœur aussi ! Vais-je vous abandonner aux vieux pervers qui vous tournent autour ? Non, je plaisante ! Mais si vous voulez mon avis… quand il aura posé son piano à bretelles… c’est vraiment un excellent amant…
— Non… merci… il y a un truc qui ne passe pas. — Les gouts et les couleurs… ma foi ! C’est vous que ça regarde… bon je file, sinon… on se fait la bise ?
Prise de court, Louise vit la blonde se relever et sa bouche vint frôler sa joue. Elle sentait bon. Une fragrance épicée et douceâtre.
— Allez ! N’hésitez pas si vous ne savez pas quoi faire…
La main de la blonde se levait déjà en signe d’au revoir. La brune regardait la robe aérienne qui filait vers la porte. À part les hanches… elle n’avait rien à envier à Louise. Les longues jambes fuselées gainées de nylon faisaient se balancer deux fesses bien faites. La belle inconnue se retourna une nouvelle fois pour regarder dans la direction de la place qu’elle venait de quitter. Sa main à nouveau monta vers sa bouche et elle envoya un bisou virtuel à celle qu’elle venait de laisser.
Louise vit ce geste sans savoir si c’était bien à elle qu’il était destiné. Inconsciemment, elle y répondit d’un même mouvement spontané. Quand elle revint sur le bord de piste, sa place était occupée par deux couples et elle parcourut la longue file de banquettes et comme un petit coin lui parut libre, elle s’y dirigea ! Son premier cavalier, avant qu’elle ait eu le temps de poser une fesse sur la moleskine, arrivait presque en courant.
— Je vous ai crue partie. Je ne vous voyais plus. — Non ! Non du tout ! Je veux encore faire quelques pas…— Vous m’accorderez bien encore une danse alors ?— Oui ! Tant que vous ne me demandez rien d’autre.— Oh ! À mon âge… avec quelques années de moins… je crois que j’aurais osé. Mais bon, il est des choses qui deviennent de plus en plus urinaires et de moins en moins génitales… C’est le tribut à payer à la vieillesse… Vous avez encore le temps d’y penser.— J’adore votre humour…— C’est tout ce qui nous reste à nous les vieux, avec nos rhumatismes et nos souvenirs ! Chaque matin l’ordre est différent, en fonction du temps.— Alors, venez ! Le foxtrot… vous savez encore ?
Ils riaient les deux alors qu’ils partageaient la piste avec d’autres. Les couples qui évoluaient tout autour d’eux ne semblaient pas s’apercevoir que ces deux-là s’entendaient à merveille pour esquisser leurs pas, au son d’une bonne musique. Louise était bercée par les accords qui coulaient du clavier agité par des doigts habiles. Machinalement ses yeux se portèrent vers celui qui les promenait sur les touches couleur crème et ébène. Et sûr, l’autre les suivait comme s’il avait encore un espoir. Pourquoi la brune lui répondit-elle par un sourire ? Sans doute qu’elle aurait été bien incapable de répondre à cette question.
Les mains qui se baladaient sur l’instrument avaient une vie propre. Elles virevoltaient comme pour remuer les tripes de la brune. Et soudain, elle eut chaud. Vraiment très chaud. Une barre naissait au creux des reins de cette trotteuse qui tournait dans les bras d’un homme pouvant être son père. Pas tout à fait, mais presque ! Il lui sembla aussi que toute la salle s’apercevait de son trouble. Qu’est-ce qui lui prenait ? Que se passait-il en elle qui puisse opérer un tel bouleversement hormonal ? Son cavalier ne la frottait pas pourtant. Il se contentait sagement de la conduire en restant éloigné de dix ou quinze bons centimètres.
À la fin de la série, elle s’esquiva vers les toilettes, pour se rafraichir. Un besoin pressant l’obligea à baisser sa culotte et celle-ci avait souffert de cette poussée soudaine d’envie. Une auréole humide tapissait le fond du triangle de satin blanc. Assise dans cet endroit solitaire, Louise eut comme une rougeur au front. Puis elle se rassura, personne n’irait voir là ! Surtout qu’elle n’avait pas l’intention de laisser qui que ce soit toucher son cache-sexe qu’elle remontait, après s’être soulagée…
Elle revint vers le vestiaire, y récupéra ses affaires ; sac à main et veste. Il lui fallait quitter ce lieu, mais elle ne savait pas vraiment ce qui motivait sa décision. Une idée se fit jour dans son esprit… elle avait peur. Pas des autres, mais bien d’elle-même. Peur de ne plus savoir retenir ses gestes, peur de ne pas arriver à refréner ces pulsions qui remontaient en vagues successives en elle. Les nerfs à fleur de peau, elle s’enfuyait plus qu’elle ne partait. Comme une voleuse, l’image lui apparut, soudain ! Oui, c’était comme cela qu’elle filait, à l’anglaise, pour ne pas affronter ses démons.
Les trottoirs de la ville s’étalaient sous les escarpins de la femme qui les parcouraient lentement. Ces arcades, ces vitrines, elle les avait parcourues si souvent, mais plus depuis des années. Alors pourquoi revenait-elle ainsi aux sources, celles d’un bonheur perdu ? Dans la lumière du soir, elle marchait doucement sans se préoccuper de qui que ce soit. D’autres gens, d’autres personnes, en couple ou seules, naviguaient également devant ces magasins, s’arrêtant de-ci de-là pour en admirer les étalages colorés. Sans y prendre garde, ses pas l’avaient amené devant un bistro. Leur bar quand…
Machinalement, elle en poussa la porte et à son entrée, le type qui tenait le troquet leva les yeux. Un court moment, les deux regards se croisèrent. Louise s’avança encore un peu vers le zinc d’une longueur démesurée. Elle prit place sur un tabouret haut et l’autre, empressé vint à sa rencontre. Il la dévisageait, un peu persuadé de voir… un fantôme !
— Ça fait bien longtemps ! On ne vous voyait plus.— Oui… j’ai eu quelques déboires…— Je sais… votre mari… enfin… le monsieur qui vous accompagnait revient de temps en temps.— Ma foi ! Il est chez lui ici. Et je crois que sa nouvelle compagne est aussi originaire de cette ville.— Je ne sais pas… il est toujours tout seul !— Ah bon ! Elle n’aime pas les bars sans doute… Je peux avoir un café ?— Mais bien sûr et c’est moi qui vous l’offre… pour fêter votre venue, enfin… votre retour !— Merci ! C’est gentil et sympa de voir que l’on n’est pas tout à fait oubliée !
D’autres clients attendaient leur boisson, alors dès celle de Louise servie, l’homme se dirigea vers eux. Il s’affairait au bout de son comptoir, lavant des verres à bière, des tasses, servant ceux-ci, ou prenant la commande de ceux-là. La brune, assise sur son perchoir ne fixait que le noir de sa boisson, perdue dans de vagues souvenirs ; perdue dans un monde qui n’en finissait plus de mourir. Elle lâcha la minuscule cuillère qui chuta sur le sol. Dans une sorte d’effort pour s’extraire de son rêve, elle se remit sur ses pieds. En se baissant pour ramasser l’objet, elle vit tomber à son tour, mais de sa poitrine, un carton. Elle saisit d’une main le bristol et de l’autre le couvert métallique.
Le nom de la rue qui figurait sur la carte la surprit. Rue « Baugru » … c’était tout près ! À l’instant où elle s’apprêtait à remonter sur son siège, la porte s’ouvrit sur un nouvel entrant. Immédiatement les sangs glacés, elle se tourna vers le coin opposé du zinc. Celui qui venait d’entrer, c’était son ex-mari. Elle ne bougea pas d’un pouce alors qu’il passait dans son dos pour aller s’asseoir à une table en fond de salle. Il était seul, ses vêtements dénotaient. Comme s’il était négligé. Un détail qu’elle nota comme ça sans trop savoir pourquoi. Louise finit son café, et pour la seconde fois de la journée, elle eut la sensation de fuir à nouveau. Le passé revenait la hanter.
Jean avait bien changé ! Ses tempes avaient blanchi, son allure générale lui donnait un air peu soigné. Et puis, il avait les épaules voûtées, paraissait fatigué ; rien à voir avec le fauve qui l’avait rejetée, abandonné pour une autre. Elle s’aperçut que son cœur battait la chamade. Pourquoi le fait de croiser celui qui l’avait abandonné la mettait-il dans un pareil état ? Les escarpins claquaient de nouveau sur le bitume des arcades. Cette fuite, cette trouille du passé ressurgissant du néant, elle n’arrivait pas à l’assumer…
Un instant, ébranlée par cette vision du passé, elle s’appuya contre un mur. Une chance que personne ne passait par là, personne ne remarquerait son désarroi. En relevant la tête sur l’angle des deux rues, une plaque attira son attention. La rue Baugru… c’était celle de cette femme… Alors, pourquoi ne pas l’appeler et reprendre un peu de courage chez elle, devant un autre bon café… c’était bien ce dont elle avait besoin… qu’on lui remonte le moral. Sans aucune hésitation elle composa le numéro sur son portable.
— Allo ! Je suis Louise, vous savez la danseuse de cette après-midi ! Excusez-moi, mais comme vous m’aviez donné votre carte, je suis dans votre rue et ne me sens pas très bien.— Alors, venez, nous discuterons ! Je viens à votre rencontre.
À peine raccroché le téléphone, qu’à quelques pas de là, une porte s’ouvrait sur une blonde ! Une créature à la silhouette élancée, bien que ses hanches soient un tantinet trop fortes, faisait une apparition discrète dans la rue. Au coin de la venelle, elle s’approcha de la femme qui se cramponnait au mur d’une grande résidence.
— Vous êtes souffrante ?— Non ! Je viens de renouer brutalement avec mes souvenirs et c’est du genre douloureux. — Allons venez, ne restons pas là ! J’habite à deux pas d’ici.
Instinctivement, la blonde avait tendu la main vers la femme qui toute pâle, semblait vaciller. L’autre la saisit par la main et elles se mirent en route. Le chemin n’était pas vraiment long, cinquante mètres tout au plus. La maison dans laquelle elles pénétrèrent n’avait rien de bien folichon d’apparence. Un long couloir au rez-de-chaussée, blanchi à la chaux, et enfin une porte d’entrée que la blonde ouvrit. Ensuite s’effaçant pour laisser le passage à celle qui la suivait, elle regardait cette brune qui n’allait sans nul doute pas très bien.
Louise se retrouva, soudain, dans un appartement cossu. Il dénotait totalement avec la tristesse de l’entrée.
— Vous voilà dans mon royaume ! J’ai tout remis en état lorsque j’ai acheté cet appartement. Le reste ne m’appartient pas. Mais le syndic devrait rénover aussi tout cela. Question de temps… et d’argent aussi ! Asseyez-vous et racontez-moi… vu votre mine, je pense que vous avez vu un fantôme !— Un revenant plutôt ! J’ai voulu revoir les endroits où… j’avais connu le bonheur, enfin… une certaine forme de bonheur et je suis tombée sur mon…— Ah ! J’imagine… ça vous a fait un choc ! Il était en bonne compagnie ?— Pas du tout ! Il avait l’air… vieux. Comme s’il était dans la misère. — Mais… vous en êtes toujours amoureuse ? — Non ! Je n’ai aucune explication… il ne m’a même pas vue, je me suis enfuie ou presque.— Je vais vous faire un bon café… et vous voulez un peu d’alcool fort pour passer votre angoisse ?— Je… je ne sais pas si… — Je vous accompagne ! Un bon cognac avec le jus, vous allez m’en dire des nouvelles.
La femme blonde s’affairait autour d’une machine moderne. Du reste, chez elle tout était moderne et sobre. Un style résolument tourné vers l’avenir pensa Louise. Le breuvage chaud était excellent, mais le cognac lui râpa un peu la gorge. Assises comme deux amies de longue date dans des fauteuils moelleux, les deux femmes se jaugeaient des yeux. Un court moment, la brune se demanda pourquoi elle était venue. L’image de la vision de Jean, sa sortie du bar, elle ne revoyait que cela, ça tournait en boucle dans son crâne.
— Un autre cognac ?
Comme elle ne répondait pas, Marie la resservit. Qui ne disait mot consentait. Machinalement Louise but son verre d’une traite et cette fois, sa gorge s’était habituée. Comme dans un rêve, elle sentait ses forces l’abandonner. Un petit nuage de coton au-dessus duquel seul son esprit flottait et quand elle ferma les yeux, une voix douce lui parvint, lointaine mais agréable.
— Eh ! Qu’est-ce qui vous arrive ? Allongez-vous sur le canapé ! Vous voulez que j’appelle un médecin ?— Non… non ça va passer… c’est sans doute l’alcool… je n’en bois pratiquement jamais.— D’accord, mais allongez-vous là.
Là, c’était l’immense canapé qui faisait face aux fauteuils. Elle fit ce que la voix lui dictait. La chaleur qui enserrait ses chevilles était due aux mains de Marie qui lui enlevait ses escarpins. On pouvait soulager les gens sans pour autant abimer ses meubles, que diable !
— Restez bien dans cette position ! Je reviens tout de suite.
La forme dans la brume se mouvait sans bruit. La voix était loin, puis plus proche. Quelque chose de doux se posa sur le front de Louise. C’était chaud et humide à la fois. Un gant de toilette ou une serviette imbibée d’eau tiède sans doute.
— Vous êtes bien trop serrée là-dedans ! Vous devez respirer plus librement.
Le col de son chemisier se trouva dégrafé. C’était vrai que l’air soudain passait mieux. La silhouette floue qui se penchait sur elle ouvrait son corsage. La tête tournait à nouveau. Le linge humide passa une fois encore sur son front, puis courut sur son visage. Il descendait sur son cou désormais accessible. Et il y avait toujours ces sons doux qui lui couraient dans les oreilles.
— Ça va mieux ? Eh ! Vous m’avez fichu une sacrée trouille.— Euh… ! Qu’est-ce que… que m’est-il arrivé ?— Vous êtes tombée dans les pommes… Ne bougez pas ! Restez allongée, encore un moment !
La main qui tenait toujours la serviette mouillée parcourait le cou ; caressante et relaxante, un vrai délice. La blonde était sagement assise sur un coin de la banquette, avec la tête de sa visiteuse sur les genoux. Elle frôlait la brune, du cou jusqu’à la naissance des seins. Sa transpiration épongée, Louise se sentait un peu mieux, mais elle était si bien qu’elle n’avait aucune envie que ce petit bonheur s’arrête. Sa bouche légèrement pâteuse empêchait qu’elle prononce une parole. Elle se laissait dorloter par cette demi-inconnue.
Marie avait le visage de Louise sous les yeux. Comme la femme ne bronchait pas, elle reposa la serviette trempée et seule sa main continua à se mouvoir sur la peau découverte. Lentement, venu du fond d’elle, un long soupir échappa à Louise. Son corps tout entier alangui réclamait des caresses. Elle referma les yeux, mais de satisfaction cette fois ! Sa poitrine maintenant appelait d’autres effleurements, et sans doute que l’autre avait bien saisi cette attente. Les doigts soulevèrent le corps de la brune et s’infiltrèrent dans le chemisier. Deux d’entre eux pincèrent l’élastique qui fermait le soutien-gorge.
Celui-ci s’ouvrit, encore à demi caché par le vêtement de la femme. Mais lorsque le cou revint à nouveau sur les genoux, les derniers boutons du caraco ne résistèrent pas aux sollicitations des deux mains de Marie. La femme ne cherchait plus vraiment à donner de l’air à Louise. C’était les yeux brillants qu’elle naviguait sur l’épiderme de la brune. Les gestes du reste, s’ils restaient naturels, ciblaient néanmoins des points trop précis pour être honnêtes. Ces frôlements en rappelaient d’autres, oubliés depuis trop longtemps. Oubliés ? Non, mis en sommeil par la situation, seulement en hibernation !
— oooOOooo —
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