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  • Histoire érotique écrite par Anonyme
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Plaisirs solitaires

Chapitre 1

Divers
I - Au soir quand le sommeil serein tarde à venir,De ton corps, montent mille flambées de désirs.Les fantasmes qui t’ont chauffés les sangs,Te tourmentent et t’attirent tout autant.Que de rêves insensés, auxquels tu résistes,Que. tu aimerais vivre; en devenir l’artiste.

Il - Embarquée, voguant déjà sur la nef des plaisirs,Comme balancée au souffle d’un léger Zéphir,Naît aux creux de tes reins, une douce chaleurQui baigne ton esprit d’une agréable torpeur.Emergeant de tes entrailles, de ta raison embuéeMontent ces espérances: tes désirs inavoués!

III - Tu caresses et parcours de tes doigts finsLe mamelon, l’aréole, le bout de tes seins.Que de picotements, sous ta main, quel régal !Tes tétons durcissent, s’érigent, te font mal.Cette main que ton esprit, d’un autre imagine,Eveille les émotions de tes belles collines.

IV - L’autre main, habile, en de nouvelles explorations,
Cherchant ce lieu divin ou naissent les explosions,Lentement vers le ventre, prend tous les cheminsPuis courre, voltige, hérisse ta peau de satinApproche de ce duvet, ou perle la première rosée,La chair palpite, frémit, attend d’être comblée.

V - Légers, tes doigts agiles survolent ta toison;Ils sont aiguilles, provoquent des frissons.Entre ces lèvres, ton bouton, dans le repli cachéArdent et fier, attend de connaître la félicité,Réclame des contacts plus directs, moins discrets;Ou coule l’oint du plaisir: au creux de ton minet.

VI - Derrière les rideaux de tes paupières closes,Se bousculent des images de luxures, en overdose,Dont tu rêves et que tu aimerais voir réalité.Une langue qui viendrait te lécher, t’embrasser,Avide, se régalerait au coeur du jardin secret,Boirait jusqu’à son saoul à ton calice douillet.

VII - Ces doigts en ton imagination, verge turgescente,Aux marches de ta grotte enchantée, impatiente,Vont et viennent, baignés dans l’huile sacrée.Timides, hésitants, n’osant encore y pénétrerEntrent, sortent, entrent encore, en cadence,Tu atteins, au firmament, le sommet des transes.

VIII - Du fond des entrailles, soudain, les premières ondes,Soubresauts, prémices du volcan en toi qui gronde,Montent en volutes légères, se diffusent dans ta tête,Délicates, tels des menuets; doux préludes de la fête,Dont ta main, agile, orchestre et guide le concert;C’est la musique suprême des rêves les plus pervers.

IX - L’autre main, rapide, au secours de la première vole,Plonge, la rejoint, qui à l’entrecuisse caracole.Caressant à son tour le bord des lèvres en fusionQui se suffisent, à défaut d’autre, de cette union.Sous cette multitude de tentacules qui l’assailleLe ventre s’avance, se tend, palpite et trésaille.

X - En ton centre la source coule, en ru, lentement;Devient ruisseau, rivière, fleuve, puis torrent.Eclairs jaillissants, myriades d’étoiles filantes,En ton cerveau fusent, éclatent, éblouissantes.Un feu d’artifice chatoyant, aux couleurs bigarrées,En ta tête explose, se disperse, pour recommencer.

XI - Le plaisir transperce ton coeur de ses dards;Tu bondis, t’agites, te tords, cries sans fard;Un étau gigantesque t’empoigne toute entière,Tu n’es plus qu’un sexe: ni chair, ni matière.Ces boules de feu, qu’en ton ventre conduisentChacune de tes fibres, te torturent, t’épuisent.

XII Ce brasier qui te brûlait, lentement s’éteint;La tempête s’éloigne, disparaît. Le calme revient.En ton âme, de ses agréables tourments soulagée,Le bien être règne et rend ton esprit plus léger.Tes sens apaisés laissent ton corps s’assoupir;Les brumes du sommeil peuvent alors t’envahir.
tintin29tintin29@hotmail.com
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