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La Plantation

Chapitre 3

Erotique
Virginia rentra rapidement dans la pièce, referma la porte derrière elle et tira Jeanne en arrière, pour lui faire cesser son cunnilingus. Madeleine sortit de son état second dès que la langue sortit d’elle, et se releva immédiatement. Elle constata la gravité de la situation, mais elle ne paniqua pas : Jeanne était assise, jambes grandes ouvertes et semblait absolument calme. Elle savait au fond d’elle qu’elle n’avait donc aucune raison de paniquer elle-même. D’ailleurs Virginia ne semblait même pas lui accorder la moindre importance, seule Jeanne semblait être la proie de ses véhémentes remontrances.-Mme Beaubiers, comment pouvez-vous encore vous regarder dans un miroir ? A quelle genres d’impiétés vous livrez-vous ainsi, et depuis combien de temps ? Vous devriez avoir honte Jeanne !Jeanne se releva, et l’air de la pièce devint soudain âcre, comme une odeur de soufre chaud. Les cheveux roux de Jeanne semblaient flotter dans l’air, tandis qu’elle luisait désormais d’une lueur surnaturelle. Virginia se tut immédiatement, tétanisée. Elle regardait Mme Beaubiers comme une petite fille regarde sa mère sur le point de la gronder. -Ce que je fais, mon enfant, je le fais depuis bien avant ta naissance, dit Jeanne d’une voix sourde et profonde. Laisse toi donc tenter, Virginia Wiscons, joins-toi à nous.Jeanne tendit une main vers Virginia, mais la proposition lui paraissait tellement grotesque qu’elle reprit du courage pour repousser cette offre.-Avez-vous perdu l’esprit ? Qu’êtes-vous donc au juste ? La fille d’une putain de Salem ? Sorcière ! Sorcière ! Catin du Diable ! Nous aurions dû brûler toute votre engeance lors du Grand Procès !-Oui. Vous auriez dû faire ça, la coupa Jeanne.La langue de Virginia gonfla alors comme un ballon de baudruche. Son corps entier se distendait, comme gonflé de l’intérieur. Virginia regarda Jeanne, les yeux remplis d’un mélange de haine ancestral et de peur, quand une fumée épaisse sortit de ses orifices. La peau de Virginia se consuma alors de l’intérieur, la desséchant en un rien de temps. Virginia s’écroula sur le sol, momifiée, sous le regard surprit de Madeleine, et glacial de Jeanne.Jeanne fit un signe avec ses mains, et une robe se matérialisa sur son corps. Elle tendit une main vers madeleine, qui s’en saisit sans hésiter. Elles descendirent les escaliers ensembles, à l’exception près que Madeleine était toujours nue comme un vers. -Ce que je vous dis, Mr Wiscons, c’est que l’attention des femmes envers les leurs est toute naturelle, disait Mr Himmels. Je me souviens encore comment cela se passait en Allemagne avant que nous venions ici : les femmes avaient une naturelle sympathie envers elles-mêmes. C’est en ça que je pense qu’elles seraient plus à même de diriger un pays. Elles sont naturellement compatissantes. -Mon bon monsieur, répondit Hugh Beaubiers en rigolant, c’est bien parce que les femmes sont compatissantes que leur place n’est pas en politique hahaha. Dans un monde où l’homme se déchire lui-même dans des guerres stériles, il est normal d’avoir un chef d’état fort, qui n’hésitera pas à dévorer lui-même ses ennemis.-Très vrai m’sieur, très vrai, ponctuait Sata’l.Un bruit de pas se fit entendre dans le vestibule. Hugh envoya d’un geste rapide Sata’l allait regarder ce que c’était et un cri de surprise retentit. Sata’l revint dans la cuisine, les mains en l’air, un pistolet collé à l’arrière de son crâne. Jésus et ses compagnons s’avançaient derrière lui. Un vent frais passa par la porte d’entrée laissée ouverte, et vint caresser le dos des esclaves révolutionnaire. Prenant ceci comme un signe de leurs anciens dieux pour les encourager, les hommes de Jésus se virent gonfler de courage. Hugh Beaubiers et ses convives se levèrent d’un bond, mais restèrent sur place, trop abasourdie pour bouger. Les armes à feu qu’ils tenaient suffisaient pour intimer aux plus hardis de ne pas faire d’esbroufe. Jeanne et Madeleine stoppèrent leur descente quand elles entendirent des voix autres que celles des convives dans la salle à manger. Madeleine reconnut celle de son frère, et prit son amie par la manche pour lui demander d’attendre un peu. Les deux femmes s’assirent dans les escaliers et patientèrent donc, écoutant sans rien voir. Un bruit fracassant venait de se faire entendre, comme si quelque chose venait de traverser la table de la salle à manger. Des pas et des cris se firent entendre à leur tour, et très vite des coups de feu tonnèrent. Madeleine se leva, trop inquiète pour rester cachée plus longtemps, mais Jeanne la retint par le bras, puis la fit se rasseoir. -Il nous faut attendre encore un peu. N’oublie pas, pour que tes souhaits se réalisent, il faut que tu paies d’une vie mon enfant.Madeleine eut soudain une peur intense en elle. Elle se leva et Jeanne ne la retint pas. Madeleine descendit les escaliers en vitesse et se rua, toujours nue, dans la salle à manger. Elle ne put que constater le carnage qui s’était produit ici. Elle chercha son frère du regard et poussa un cri de détresse quand elle le vit allonger sur le dos, les bras ouverts en crois. Madeleine se jeta à ses côtés, souleva doucement sa tête et la posa contre son sein. Tous les compagnons de Jésus étaient morts, de même que les invités. Seul Sata’l se tenait debout, un fusil à la main, protégeant son mécène de son corps. Madeleine ignora les deux hommes, ne parlant qu’à son frère, son unique famille.-On… On a réussi frangine, murmurait Jésus. On a bousculé l’ordre établit par les suprématistes…Jésus toussa et du sang sorti de sa bouche. Madeleine regarda son frère, et vit qu’il avait pris une balle dans le flan, juste sous le poumon. Sans être médecin, elle savait qu’il allait mourir et elle commença à pleurer. Jésus passa sa main dans les cheveux de sa sœur, pour la rassurer.-T’en fais pas grande sœur, dit-il faiblement. Je retourne vers nos ancêtres. Tout va bien, c’est ce que je voulais. C’est ce que je voulais…Puis Jésus mourut. Hugh se leva enfin de son coin, et attrapa le fusil des mains de Sata’l. Il s’avança vers Madeleine et la força à se relever, la traitant de catin et insultant son frère, sa famille et tous ses ancêtres. C’est à ce moment-là que Jeanne passa le seuil de la salle à manger. Hugh la regarda avec stupéfaction et au moment où il allait parler, Jeanne leva la main pour le faire taire. Et Hugh se tût.-Mon enfant, je partage ta douleur, crois-moi sur parole, dit Jeanne à Madeleine. Mais dans sa mort tu trouveras peut-être une quelconque consolation : la vie a été payée. Te voilà libre d’exercer ta juste colère.Madeleine se dégagea de la prise d’Hugh d’un geste de bras. Ignorant tous des nouvelles énergies en elle, Madeleine semblait perdue : elle regardait ses mains en reculant, tandis que des étincelles crépitaient sur son passage. Sata’l tenta de profiter de son état déstabilisé pour s’enfuir. Jeanne leva la main et une bourrasque monstrueuse le projeta au mur opposé à la porte qui menait vers le couloir. Sata’l cria de surprise et se réfugia dans un coin, tétanisé. Hugh regarda sa femme et lui jeta un regard empli d’une haine sans fin.-Depuis combien de temps pratiques-tu la sorcellerie Jeanne ? COMBIEN DE TEMPS ?!Jeanne le regarda d’un air enjoué. Elle claqua des mains et les tableaux du mur de l’escalier vinrent dans la pièce en flottant dans les airs, comme porté par des petits hommes invisibles. Les portraits semblaient animés et se moquaient de Mr Beaubiers, qui ne comprenait pas ce qu’il se passait.-Mon pauvre ami, commença Jeanne. Vous n’avez jamais vu plus loin que le bout de votre nez n’est-ce pas ? Je n’ai pas de grand-mère Uriel, ni même de grand-tante Josiane. Ces tableaux, ces portraits… Ce sont les miens. -Mais les dates, bafouilla Hugh, les dates sur les portraits ! -Aaaah les dates. Le plus ancien tableau remonte au XVIème siècle en effet. J’ai dû attendre des siècles avant de pouvoir poser pour un peintre tu sais ? Le profane à ça de bon, qu’il ne se soucie pas du genre, du moment qu’il y a l’argent. Pour te répondre franchement, je suis née en 1327 dans le sud de la France, avant que l’Inquisiteur Jean de Beaune ne me pourchasse dès mes treize ans. Je lui ai échappé pendant quatre longues années avant d’être finalement attrapée par un cureton d’un village isolé. Hugh ouvrit la bouche pour parler, mais il ne trouva rien à dire. Il ne croyait pas un mot de tout cela, mais pourtant il avait la certitude qu’elle ne lui mentait pas. Pourquoi l’aurait-elle fait ? Sata’l dans son coin, regardait d’un air préoccupé la fenêtre la plus proche de lui. Il devait quitter l’endroit au plus vite, car il sentait son temps restant sur le royaume terrestre se raccourcir de plus en plus. Madeleine écoutait attentivement Jeanne et était fascinée. Elle comprenait, ou du moins imaginait, mieux les cauchemars récurent de sa maîtresse : de combien d’horreur avait-elle été le témoin au fil des siècles ?Jeanne laissa les tableaux voltiger autour d’Hugh et s’approcha de Madeleine. Si cette dernière n’apprenait pas très vite à se servir de ses nouveaux dons, elle pourrait devenir dangereusement instable. Jeanne se plaça derrière Madeleine et prit ses bras dans ses mains. Elle posa sa tête sur l’épaule de son amie et chuchota dans son oreille des instructions, des conseils sur comment utiliser ses capacités.-Avant tout tu dois te concentrer. Ce sera difficile au début, mais cela deviendra comme respiré avec le temps. Ensuite canaliser l’énergie dans tes mains… Comme ceci voilà, et ensuite penser à ce que tu veux faire, toujours avec précision. Mais avant tout concentration. Toujours de la concentration. Laisse-moi la mettre à l’épreuve.Jeanne glissa alors ses mains le long des bras de Madeleine, et les glissa sur ses hanches, avant de remonter vers sa poitrine. Elle embrassait Madeleine sur les joues, les épaules puis le cou, tandis que ses mains pinçaient doucement les tétons de son amie. Madeleine cependant ne pensait qu’à son frère. Jésus était mort par la faute des deux hommes dans la pièce. Elle avait perdu sa pureté par leur faute également. Et rien, pas même les douces caresses de Jeanne, ne la détournerait de son objectif : la vengeance. La main de Jeanne glissa vers son ventre puis son pubis, venant titiller ses lèvres verticales, avant de s’enfoncer profondément en elle, puis de faire des allers et retours frénétiques. Madeleine suait. La chaleur qui montait en elle, ainsi que la concentration dont elle faisait preuve la mettait à rude épreuve. Madeleine pointa alors ses mains vers Sata’l. Il était celui qui avait obéit aux ordres, il méritait de mourir en premier. Sata’l hurla alors de peur, tandis qu’il courut rapidement vers la fenêtre. Il sauta à travers elle avant que Madeleine ait pu réagir. Jeanne ne parut pas surprise, et garda ses mains enfouis entre les cuisses de son élève prometteuse. Hugh en revanche hurlait à son tour et déversait sa rage et sa haine envers Sata’l : il était désormais la seule cible possible de Madeleine. Cette dernière visa donc Hugh et en un instant il sentit quelque chose changer en lui.Il commença par vomir son dîner quand ses entrailles se nouèrent, de la même manière qu’il avait noué ses mains autour de la gorge de Madeleine, la nuit où elle s’était offerte à lui pour sauver son frère. Une force invisible le souleva du sol puis le projeta au plafond. Ses os craquaient les uns après les autres tandis qu’elle les lui brisait, aussi lentement que la manière dont il avait enfoncé son sexe en elle, lui dérobant sa virginité. Madeleine commençait à prendre du plaisir, autant des doigts de Jeanne que de ce qu’elle faisait. Ses yeux pétillaient d’excitation, et ceux d’Hugh pétillèrent comme si on les cuisait. Il hurlait à en perdre la raison, et Madeleine fit disparaître sa bouche d’un geste de la main. Elle commençait à prendre ses marques dans le domaine de la sorcellerie et cela lui plaisait encore plus. Un liquide sirupeux dégoulinait des narines d’Hugh, qui tressautait dans un bruit de bois qui craque. Une tache rouge violacée apparaissait sous sa chemise au fur et à mesure que ses poumons se remplissaient d’une innommable substance. Les doigts de Jeanne venaient fouiller le fond du sexe de Madeleine, qui laissa le plaisir monter en elle. Elle sentait la jouissance arriver, comme la pression qui faisait sauter les bouchons des bouteilles d’alcool. Jeanne caressait désormais son clitoris avec frénésie, et Madeleine couinait de plaisir, se mordant les lèvres pour tenter de rester concentrée. Le plaisir montait, encore et encore. Hugh, mourut suspendu dans le vide sans que personne ne le remarque, mais il continuait de tressauter car Madeleine n’avait pas lâché son emprise sur son corps. Elle expérimentait un plaisir insoupçonnable, quant au comble du plaisir elle serra les mains si fortes, que la tête d’Hugh vola en éclat. Jeanne dévia tous les morceaux de la tête de son mari avec son esprit pour ne pas être touché par ces immondices.Madeleine relâcha ses mains dès la jouissance atteinte, et le corps de Mr Beaubiers tomba au sol dans un bruit sourd. Elle se retourna pour faire face à Jeanne et l’embrassa passionnément. -Alors mon enfant, commença Jeanne, te sens-tu mieux désormais ?Madeleine réfléchis à la question avant de répondre.-Non. Je ne me sentirais mieux que lorsque j’aurai la certitude que ce que j’ai vécu, personne au monde ne pourra le vivre à nouveau. J’ai besoin de plus de pratique Jeanne. Apprend moi s’il te plait ; j’ai besoin de ta formation !Jeanne sourit et hocha la tête de droite à gauche. -Non ma chérie, tu n’as pas besoin de mon enseignement. Tu as besoin d’un voyage aux sources de ton pouvoir. Salem n’existe plus, j’ai assisté à sa fin il y a des décennies maintenant, mais ce n’était qu’un petit rassemblement des nôtres. Il existe un lieu, hors du temps, où la magie n’est pas interdite. Mais seuls les fidèles de la Déesse Mère et du Dieu Cornu peuvent y accéder. Renonceras-tu à ton « dieu unique » pour y aller Madeleine ?-Bien sûr que oui, répondit Madeleine sans hésiter cette fois. Où irons-nous Jeanne ?
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