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Le plus beau jour de ma vie

Chapitre 2

Hétéro
Le plus beau jour de ma vie - 2

Je suis réveillée par la douce odeur de café qui s’égoutte lentement dans la verseuse ; dehors, il fait à peine jour. Nous somme toujours au camping naturiste ; ce matin, nous devons faire des photos avec Jean-Mi.
— Dépêchez-vous : nous allons faire les photos au lever du soleil, nous dit Jean-Mi.— Si tôt ? Je ne suis ni lavée ni coiffée ! dis-je.— Justement, elles n’en seront que plus belles ; tu verras, me répond-il.
Nous avalons un café, et en route (en baskets pour aller plus vite, nous à dit Jean-Mi). OK ! On grimpe sur les rochers. Le ciel est rouge, le soleil est encore caché derrière les montagnes dressées vers le ciel ; le spectacle est juste grandiose !Jean-Mi nous explique :
— Je vais vous dire comment vous positionner ; il faut faire vite car cette luminosité ne va pas rester longtemps.— OK, c’est parti !
Il commande :
— Mettez-vous en haut ; oui.« Clic »— Face à face.« Clic »— Plus près.« Clic »— Encore.« Clic »
— Encore, encore !« Clic-clac »— Bisous.« Clic-clac »
Et ça continue : de profil, « la petite sirène » sur son rocher, « le penseur » et encore, et encore…La séance a duré un bon moment ; nous retournons à notre maisonnette.Maman, qui a aussi eu droit à sa séance de shooting photo, dit :
— Les enfants ! Vous allez chercher du pain et des croissants pendant que je refais du café. Chocolat pour vous ?— Oui !
Nous partons au pas de course jusqu’à la petite épicerie attenante à l’accueil ; les produits et denrées de première nécessité y sont disponibles, et le boulanger du village d’à côté fournit le pain et les viennoiseries sur commande. Anne (la patronne du camping) est là. Habituellement souriante, elle a l’air contrarié.
— Bonjour, Anne, ça va ? On vient prendre le pain.— Bonjour. Non ça ne va pas du tout ; c’est le bordel ! Le cuistot et l’employée sont malades, ou je ne sais quoi. Je n’ai plus personne, et Michel (son mari) est là-haut dans la montagne avec les bêtes. Je ne sais pas comment je vais y arriver.
Il y a de quoi être en colère ! Illumination : la bonne aubaine, on va rester. Je lui demande :
— Nous pouvons te donner un coup de main, si tu veux ?— Vous êtes gentils, mais vous partez aujourd’hui, et ils sont arrêtés pour quinze jours. Vous voyez le merdier dans lequel je suis ?— J’ai une idée, mais il faut que je demande à ma mère ; on revient.
Nous retournons au galop rejoindre maman et Jean-Mi. L’occasion est trop belle.
— Maman, Anne ne va pas bien ; ses employés sont malades et elle n’a personne.— Que veux-tu qu’on y fasse ? Nous partons aujourd’hui et il faut que l’on débute les travaux à la maison.— Maman, je pensais que Manu et moi aurions pu rester l’aider ; et pour les travaux, je ne sais pas si nous allons être bien utiles.— Bon, déjeunez ; je vais la voir.— Alice, je viens avec toi. Je vous ai mis le diaporama des photos que nous avons faites, reprend Jean-Mi.
Ils partent main dans la main en direction de l’accueil.
— Pourquoi tu fais cela ? me demande Manu.— Quinze jours de plus ici, ça ne te dis pas ? Et on va se bouger ; peut-être qu’on aura un peu d’argent.— Tu as raison, ma chérie, ce serait cool !
Nous regardons les photos. Effectivement, Jean-Mi a vu juste : elles sont extraordinaires, avec nos silhouettes prises à la limite du contre-jour, sur fond rouge. Elles sont magnifiques ! Certaines sont d’un érotisme torride ; les postures sont sensuelles, mais jamais vulgaires. Celles où l’on s’embrasse me font fondre comme de la guimauve. Sur d’autres, nous sommes en portrait avec des effets de peinture ou de dessin (une fonction de son appareil de pro). Il a aussi reproduit les floutés de David Hamilton ou les nus de Patrick Wecksteen ou d’autres photographes de renom. Jean-Mi est un champion ! Rien à voir avec les photos de nanas à poil, la moule grande ouverte, de certains calendriers, ceux qu’on trouve dans les cabines de camion.Nous nous caressons gentiment tout en détaillant les deux modèles qui défilent à l’écran.
— Ah, tu as vu comme elle est belle ma maman aussi, Manu ?— Oui, Julie : elle est canon, ta petite maman chérie.— Tu veux que je recommence comme la fois où tu as dit ça à la maison ?— Si tu veux, mais je ne pense pas que tu y arriveras.
Il a raison : je ne ferais pas le poids. Justement, quand on parle du loup, les voilà qui reviennent. Ils discutent, puis entrent.
— Bon, vous allez rester quinze jours de plus. Ça vous va ?— C’est cool !— Dépêchez-vous, elle vous attend. Vous allez avoir du boulot : fini, les vacances ! Je vous le garantis !
Maman nous énumère les fâches que nous allons devoir accomplir ; effectivement, la liste est longue. Elle va nous déclarer, et nous aurons un salaire : ça, c’est une excellente nouvelle. Nous terminons de déjeuner rapidement, le devoir nous appelle ! Nous partons direction la douche.
— Laissez le gel douche aux sanitaires ; je le récupérerai tout à l’heure.
Eh oui, encore un avantage de ce genre d’endroit : tu peux laisser traîner tes affaires, personne ne viendra te les piquer.Nous partons en tongs main dans la main ; bisous, évidemment. L’eau est fraîche ; elle réveille les plus endormis de mes sens. Encore des bisous, et une petite voix :
— Maman, ils se font des bisous, et après ils vont faire un bébé ? Hein, maman, c’est ça qu’t’as dit ?
Cette interpellation nous stoppe dans nos bisouillages. Je regarde la petite : c’est celle d’hier.
— Excusez-nous, Madame, on n’a pas voulu la choquer.— Ne soyez pas désolés, ce n’est pas grave du tout. Au contraire, ça a été l’occasion de lui expliquer la réalité des choses ; je dirais même que c’est très bien ! me répond la maman.
Et comme hier, la petite repart en courant et en chantant « Ils font des bisous et après ils font un bébé… Ils font des bisous et… bébé…» La maman nous sourit tendrement en haussant légèrement les épaules en signe d’impuissance.Les esprits clairs et les corps propres, nous prenons la direction de l’accueil.
Anne a retrouvé son sourire. Après mille remerciements, elle nous explique quelle sera notre tâche ; en réalité, je m’aperçois rapidement que les journées vont être plus que chargées : maman avait raison !
Je vais devoir m’occuper de l’accueil, de l’épicerie, du bar avec les glaces, et du service au restaurant midi et soir, vêtue d’un minuscule tablier, qui est là par correction car la minette de la serveuse ou la zigounette du serveur dans l’assiette des clients, ce n’est pas vraiment top !Anne aura toujours un talkie-walkie avec elle au cas où ; il faut qu’elle aille inspecteur le camping.
Manu va s’occuper des sanitaires, qui en règle générale restent toujours assez propres ; leur nettoyage n’est qu’une formalité. Comme il se sent une âme de cuisinier, il s’occupera des préparations et fera des pizzas avec l’aide de la grand-mère d’Anne.Justement, des clients se présentent : c’est maman et Jean-Mi qui partent.
— Bon. Anne, on te règle et nous rentrons faire les travaux puisqu’il y en a qui préfèrent rester se faire bronzer au lieu d’aider à la maison, n’est-ce pas ? nous dit maman en m’envoyant une tape amicale sur les fesses.
Je m’occupe de leur sortie sous la surveillance d’Anne – rien de compliqué – puis ils partent en nous laissant nos affaires, et « Bisous, bonne route, soyez sages, et ci, et ça... »
— Bon courage, Anne ; s’ils ne sont pas sages, tu peux leur coller une fessée, ils aiment ça !— Mamannn ! Ça ne va pas, non ?— Allez, assez plaisanté. Nous viendrons vous rechercher ; on passera un week-end avant la rentrée. Enfin, s’il y a de la place.— Pas de souci ; et merci encore. Bonne route ! leur répond Anne.
Nous agitons les mains en signe d’au revoir. J’ai une drôle de sensation de les voir partir ; j’ai un peu la boule au ventre car Manu en moi nous retrouvons seuls, livrés à nous-mêmes. Je pense que cette expérience va être bénéfique pour nous deux.
— Allez, les amoureux, fini de rigoler : il y a du pain sur la planche ! Manu, tu vas en cuisine avec mamie. Julie, je t’explique pour les réceptions ; nous avons des Anglais qui arrivent tout à l’heure.— L’anglais, tu maîtrises ?— Normalement, cela devrait aller ; je vais vite être fixée.
Je suis un peu stressée à l’idée que je suis la première personne que les clients vont découvrir à leur arrivée. Je suis toute nue, et je me dois d’être souriante, accueillante et décontractée. Quoi qu’on en dise, c’est un rôle important : je suis la première image du camping que les clients vont voir, donc la première impression. Il faut qu’elle soit la meilleure possible.
Au bout de quelques heures nous avons pris nos marques, et tout ce passe à merveille.
Après le service du midi, Manu nous a préparé une magnifique pizza de sa création que nous dégustons tous les quatre, Anne, sa grand-mère et nous ; nous la trouvons excellente, et Anne propose de la mettre à la carte : Manu est ravi.
Arrivent nos clients anglais. Anne m’accompagne ; elle marche devant moi. Elle porte admirablement bien sa trentaine ; j’avoue quelle ne me laisse pas indifférente.
L’accueil se termine ; j’ai bien géré. Contrairement à ce que je pensais, je n’ai pas été stressée ; visiblement, mon anglais ne doit pas être trop mauvais car ils ont compris ce que je leur ai expliqué ; Anne ne m’a pas reprise. Je suis fière et contente.Nous sommes toutes les deux dans le bureau ; je la sens troublée.
— Ça ne va pas, Anne ?— Si, mais…c’est… ton Manu…
J’ai compris.
— Il te fait envie, c’est cela ?
Elle baisse la tête, rougit. Mon Manu lui fait envie ? C’est plutôt flatteur, autant pour lui que pour moi. Si une nana te dit que ton mec lui fait envie, tu fais gaffe qu’elle n’essaye pas de te le piquer. Pas de souci, je lui fais confiance, mais on ne sait jamais… et puis elle est mariée. Sauf que moi, c’est d’elle dont j’ai envie : elle m’a foutu le feu, et un câlin entre filles, c’est moins grave. Si Michel l’apprend, on dira que c’est un accident. Au pire, je dirai que c’est de ma faute.
Sans réfléchir plus longtemps, je la plaque contre le mur, l’embrasse sur la bouche avec force, la forçant à l’ouvrir, lui empoigne les seins et lui pince les tétons. Elle gémit dans ma bouche ; visiblement, elle prend goût au jeu ! Elle enfourne sa langue, cherche la mienne, nos salives se mélangent…
Je descends ma main jusqu’à son entrejambe : il est trempé ! Je lui enfonce deux doigts dans le vagin et la masturbe avec force. Elle me broie littéralement les tétons. « Pourvu qu’elle me mette des doigts à moi aussi… » je me dis. Mon vœu est exaucé : elle m’en enfile deux aussi et me masturbe aussi fort qu’elle peut. Nos cris de plaisir sont silencieux ; l’orgasme nous envahit en même temps.
Nous sortons nos mains de l’endroit qui vient de nous procurer ce plaisir intense. Je la regarde dans les yeux avec mon regard coquin et provocateur en léchant mes doigts enduits de cyprine, je me passe la langue sur les lèvres de délectation ; visiblement aussi coquine que moi, elle m’imite, puis nous concluons ce jeu indécent et imprévu par un doux baiser.
Ouf ! On a eu chaud ! Manu entre dans le bureau, nous regarde l’une après l’autre et remarque nos visages troublés comme des petites filles qui viennent de se faire prendre en train de faire une bêtise, ce qui n’est pas totalement faux.
— Ça va, Julie ? Tu n’es pas bien ? Vous n’êtes pas bien toutes les deux ? Vous n’avez pas fait…
Nos joues passent du blanc au rouge ; nous rentrons la tête dans les épaules et faisons la grimace de celles qui vont se prendre le ciel sur la tête. Je suis rouge écarlate ; j’ai le sentiment de l’avoir trahi. Il faut que je fasse… enfin, je ne sais pas quoi, j’ai toujours le feu au ventre.
Je le prends par la main et l’entraîne dans la chambre (celle qu’Anne nous prête car la maisonnette que nous avions louée est à présent occupée par les Anglais). Je vais lui expliquer, me faire pardonner cette incartade impromptue, et enfin me rassasier car cet écart m’a ouvert l’appétit, et mon ventre crie famine.
— Dis-moi, Julie, tu as le feu au cul ? Ce sont les jeux avec ta mère qui te manquent ? Tu es bi, alors ? Ça ne va pas… Et son mari, tu y as pensé ?— Pardonne-moi, je… je ne sais pas ce qui m’a pris ; c’est parce qu’elle m’a dit qu’elle avait envie de toi ! — Tu n’avais qu’à me le demander : je peux lui faire sa fête, pas de souci !— J’étais certaine que tu m’aurais répondu ça, mais j’ai aussi pensé à son mari, figure-toi. C’est pour cela que je l’ai fait. — Tu t’es sacrifiée ; en quelque sorte ! Mouais, admettons…— Viens, Manu, je vais me faire pardonner.
Sans un mot, il me jette littéralement sur le lit. Je rebondis ; il me saute dessus et s’assoit sur mon ventre. J’ai les bras le long du corps, complètement immobilisée. J’ai beau essayer de me débattre, mais rien y fait : il est fort, le bougre, impossible de me dégager. Je tente une manœuvre : je lève la tête pour lui attraper le sexe et le lui mordre, sauf qu’il m’a vue arriver. Il me colle une main sur la bouche et me plaque la tête sur le lit. Une dernière tentative ; je prends appui sur le lit avec mes pieds et essaie de le soulever en m’arc-boutant sur mes jambes… Tu parles, rien à faire, il pèse une tonne ! Par contre, je me fais littéralement broyer les tétons l’un après l’autre. Je suis exténuée, alors je capitule devant mon bourreau adoré.
— Non, je ne vais pas te faire l’amour : je vais te baiser, comme on baise une petite salope comme toi ! Mais tu vas commencer par me sucer. Tiens, ouvre la bouche.
Il m’enfourne son sexe avant même que ne puisse dire quoi que ce soit. Ses mots me transpercent le ventre, mon antre me picote. Quelle est cette nouvelle sensation ? Ce sont les mots crus qu’il vient de dire qui me font mouiller ainsi. J’ai envie de lui crier dessus mais je ne peux pas, j’ai la bouche pleine. Ma gorge me serre, une larme coule le long de ma tempe.Il s’en aperçoit, se retire et vient lécher cette larme libératrice. Je me sens humiliée, mais j’ai toujours le feu au ventre.
— Pardon, ma chérie, je ne voulais pas… C’était juste pour jouer ; je t’aime.
Gêné, il me libère de mon carcan humain. Je l’étreins très fort, du plus fort que je peux.
— Viens ! Viens baiser ta petite salope. Prends-moi !
J’ouvre mes jambes le plus possible pour l’accueillir. Il entre en moi et me besogne doucement puis augmente le rythme, tel une locomotive à vapeur tirant ses wagons au départ de la gare. Il me pilonne ; ses coups de boutoir sont lents, puissants, appliqués. À chaque coup, mon intérieur me pique de plus en plus.
— Vas-y, Manu ! Baise-la, ta petite salope, vas-y ! Je ne mérite que ça !
Qu’est-ce que je viens d’entendre ? Ce n’est pas moi qui ai dit cela ! Je suis immonde ; mes paroles m’ont complètement enflammée, et j’essaie de retenir le plaisir qui arrive au galop.
Les coups de Manu sont encore plus forts ; la cadence est la même, et mes seins sautent à chaque coup. Je n’en peux plus… La cavalerie déboule au grand galop, je me tords dans tous les sens tandis que Manu continue à me pilonner. Il a accéléré ; il va vite, avec force, et son pubis qui tape sur mon clitoris me transporte dans un autre monde. Mon vagin me fait mal ; il me pique, me brûle, et enfin son flot m’envahit. Malgré tout il continue ; largement lubrifié, son mandrin glisse dans mon étui. Je ne sens presque plus rien. Le feu s’éteint, sa machine s’arrête.Nos bouches se rejoignent et nos langues amoureuses se mélangent ; nos regards coquins se croisent.
— Alors, ma petite salope… tu as aimé, on dirait ?— J’ai adoré ! Tu m’as humiliée avec tes paroles, mais ça m’a terriblement excitée. Juste une chose : tu ne me le diras pas en public, s’il te plaît.— Tu n’as aucune crainte à avoir : c’est notre secret ; je t’aime trop pour te faire une chose pareille !
Un doux baiser met fin à cette petite séance d’un nouveau genre. Nous n’avons plus besoin d’aide de personne pour nous donner des idées : elles viennent toutes seules.
Remis sur pieds, nous retournons retrouver Anne. Nous voyant entrer, son visage s’assombrit. Elle vient vers nous et bafouille :
— Je… vous…— Alors, ça t’a plu ce qu’elle t’a fait, cette petite… coquine ?
Elle est rouge, ose à peine nous regarder, et baisse les yeux.
— Pardonne-moi, c’est de ma faute…— N’en parlons plus. Dis-moi, c’est Michel qui te manque ? lui demande Manu.
Un hochement de tête nous donne une réponse affirmative. Manu reprend :
— Si tu le veux, avec Julie on garde la boutique et tu vas le rejoindre trois ou quatre jours ; ça te feras du bien. Fais-nous confiance : nous allons gérer. C’est comme tu veux.
Elle relève la tête. Son visage s’éclaire, son sourire revient ; elle est de nouveau rayonnante.
Elle est partie pendant quatre jours, et nous nous sommes occupés de tout avec l’aide de sa mamie. Puis elle est rentrée, nous a raconté. Elle est heureuse ; nous aussi.
Pendant son absence, nous nous sommes mis à rêver que le camping était à nous ; cette activité nous plaît : c’est devenu notre projet d’avenir. Maman et Jean-Mi sont venus passer le dernier week-end.
Anne nous à proposé de nous embaucher pour l’été prochain ou même plus car ils veulent agrandir ; mais à deux, ce n’est pas possible. Ils voudraient trouver des associés, mais c’est compliqué. Jean-Mi répond que c’est une possibilité envisageable ; on se reverra après la saison quand le camping sera fermé.
Anne nous remet deux chèques et des bulletins de paie. La somme est rondelette ; nous sommes ravis !
Sur la route du retour, le principal sujet de conversation est le camping. Maman et Jean-Mi nous font comprendre qu’une fois le bac en poche, cela pourrait être possible ; il faut voir, on en discutera. Le bac ne sera qu’une formalité, c’est juré.
Nous sommes arrivés. Nous découvrons notre nouvelle maison : tout a été bouleversé à l’intérieur, comme prévu. En haut, un joli petit appartement décoré avec goût comme maman sait le faire : une chambre, une salle de bain avec WC, et une pièce à vivre avec un coin cuisine. En bas, nos deux chambres rassemblées forment une belle chambre avec salle de bain attenante et la cabine hammam hydromassante ; une suite parentale, nous disent-ils.
Les dés sont jetés ; l’avenir est entre nos mains, alors nous préparons la rentrée. Cette année, nous allons nous accrocher ; comme nous ne sommes pas des champions, elle va nous aider*. Nous sommes motivés !

* Au début de l’histoire, il est précisé qu’Alice est prof de maths dans leur lycée ; elle leur avait annoncé qu’elle serait leur prof principal à tous les deux, ensemble dans la même classe.
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