Ce fut Lise qui l’appela, tôt le matin, petite vengeance sans doute.... Elle était curieuse de savoir : Florence avait-elle subi une saillie de Daemon ? L’idée même la rendait toute excitée, elle qui commençait à être en manque.... Savoir que non la déçut bien sur.... Elle s’était préparée à tout se faire raconter par le menu... le comment, les sensations, les émotions, les témoins, et ce qu’ils avaient prélevé... de plaisir sur la nouvelle chienne... avant, pendant et après.... Ce sera pour une autre fois....Elle se contentera du récit de ce simulacre d’enlèvement, de viol, des émotions de Flo, peur - rage, soumission, le plaisir répété d’avoir été prise par quatre homme différents, ses orgasmes, elles ont ri aussi de l’erreur de Florence, personne ne l’a prise deux fois, et pourtant elle l’a bien cru : deux bites sosies.... et Lise ne l’avait pas remarqué....Et Pierre en a repris, plus tard, une deuxième fois, deuxième sodomie aussi, et Flo a aimé.... Cinq fois prise dans la même soirée, quatre hommes différents qui la possèdent.... oui, elle aussi devient insatiable....Florence racontera la suite, bien sûr....Elle se rendort. Et elle est réveillée une heure plus tard. Mal réveillée, se fait répéter le nom deux fois, oh... une autre vie qui revient, elle qui était partie si loin en quelques jours.... L’anniversaire de qui ? ses 19 ans.... Anne, qui l’invite ce soir... CE SOIR !!!! Tu ne donnes ton tél à personne Flo... il a fallu qu’on cherche comme des malades... toute la bande de ces trois années de lycée, une fin de promo d’après bac qui se répète quoi.... Florence se réveille, réfléchit plus vite. Oui bien sûr, elle devrait rester, « ils » l’attendent, et il y a Daemon.... Mais tout ça ne va pas disparaître si elle part le temps d’un week-end.... « C’est où ? » Bon, ça fera une heure de route... OK à ce soir.La maman de Florence n’est pas mécontente de la voir retrouver cette bande de jeunes si sympas... et de la conduire dans ce charmant petit village perdu au fond de l’Orne. Elle la trouvait un peu refermée sa Flo ces derniers jours. L’impression d’être passée par une déchirure de l’espace intertemporel.... Ancienne exploitation agricole, restaurée, transformée en quasi château... de la place pour 40 personnes, 50 en se tassant, des chambres, des mansardes, une grange aménagée, des recoins partout pour s’isoler. A deux, ou plus....Repas plus ou moins informel, rencontres, retrouvailles après un mois de séparation... musiques en différents endroits, dedans - dehors, danses improvisées, en attendant la fête du soir. Des rires, des cris, des exclamations plus ou moins forcées, toujours bruyantes. Des déplacements rapides, des mains d’hommes jeunes qui se frappent bruyamment... Quelques couples prennent un peu d’avance, à peine cachés ou s’enfoncent dans les chemins qui partent de la maison et de son jardin.... Florence met du temps à se retrouver à l’aise, et elle ne l’était jamais vraiment, mais cette fois-ci au moins il y a une question qui ne se posera pas. Si elle a envie de baiser, elle prendra le premier qui lui semblera faire l’affaire. C’est Gaëtan qui sans le savoir encore va s’y coller, il drague Florence depuis des mois, sans succès, désespère de parvenir à ses fins. Vaguement amoureux, et surtout tenté par le corps et disons..., la chute de reins qui lui parle beaucoup.... il la pense définitivement coincée. Aussi quand il l’invite à danser, qu’elle se colle contre lui, s’abandonne en deux minutes, il est surpris. Mais pas moins que de sentir qu’elle le laisse les guider vers l’ombre, n’arrête aucun de ses caresses, aucune... et que très vite .... Alors qu’il se met à bander contre elle, elle ne prend pas ses distances, au contraire... et elle le laisse la caresser, là, entre ses cuisses, il la sent frémir contre lui, elle retient ses gémissements.... quand l’orage s’est calmé elle lui murmure de la suivre dans la chambre qui lui a été allouée.... Bien avant le milieu de la nuit il l’allonge sur le lit, et entame l’exploration et la contemplation de ce corps qu’il désire depuis des mois, de face de dos. Elle s’offre sans retenue à ses yeux, à ses caresses. Il est bien décidé à en profiter sans vergogne, et elle a les mêmes intentions.Il la surprend, il lui fait l’amour, il est le premier. Il prend le temps de ses caresses, de ses baisers ... aucun de ces hommes ne l’a embrassée.... Il explore, en douceur, laisse guider ses caresses par le plaisir qu’elle en retire, et elle ne s’en abandonne que davantage. Elle commence à les lui rendre de la même façon, se retient de la faire jouir trop vite, elle veut qu’il décharge en elle, c’est trop bon.... Quand il la prend pour de bon tous les deux savent que c’est maintenant qu’ils vont aller jusqu’à l’orgasme. Il l’arrête pour prendre un préservatif, elle le retient : « j’ai ce qu’il faut il n’y a pas de souci » (en réel elle ne le retiendrait pas !!!).A l’approche de l’orgasme ils se lâchent et s’attendent, c’est bruyant, brutal et contrôlé.... les jambes autour de ses reins, elle l’encourage, va chercher son sexe et l’explosion est suffisamment bruyante pour qu’ils fassent rire le groupe de copains qui passe et les moque bruyamment.... puis entre eux les copains se disent que depuis le temps que ces deux là attendaient, c’est sûr, ils ont du plaisir à rattraper.Ils vont recommencer plusieurs fois dans la nuit, elle va le réveiller par une petite gâterie, pas très adroite, mais qui le conduira quand même au plaisir, vaguement conscient qu’elle garde son sexe dans la bouche, pompe comme une affamée, prend tout, et semble l’avaler.... Florence ? En remerciement il lui rendra la faveur, il va la manger, la lécher, la fouiller, la bouche trempée, la tête écrasée entre les cuisses de sa partenaire à mesure que son plaisir monte, presque inquiet de sentir avec quelle force elle retient sa tête entre ses cuisses au moment ou elle se met à jouir. Elle lui donne à boire... Après plusieurs moments aussi intenses, quand ils se réveillent et qu’il entreprend de la reprendre pour calmer son érection matinale, elle l’arrête, se retourne, se rapproche, prend son sexe et le guide vers son anus.... le pose là, se pousse encore un peu vers lui pour le maintenir en position : « Vas-y, encule moi.... » Un murmure obscène. Il s’exécute. Il n’avait jamais sodomisé une de ses partenaires. Que Florence soit la première, et qu’elle en prenne l’initiative le trouble, il ne sait plus où il est. Il la prend, l’encule comme elle dit, sans trop de précautions, sans expérience, il lui fait mal, à lui aussi ça fait un peu mal.... et ils baisent cette fois-ci, sans grand plaisir, sinon pour Gaëtan celui de faire quelque chose de vaguement tabou... Accueillis par des regards narquois, quand ils viennent pour un petit déj tardif, par des phrases gentilles et pleines de sous-entendus à peine déguisés, ils ne se cachent pas trop de ce qui s’est passé ; de toute façon tout le monde sait. Et beaucoup ont entendu que leur nuit a été bien remplie. Ils sont invités à prolonger cette « lune de miel ». Florence informe ses parents que la fête se prolonge. Elle reste deux jours. Daemon attendra.Le lendemain matin Lise appelle. Trouble le réveil. Florence s’éloigne un peu, parle à mi-voix. Non elle n’est pas partie définitivement.... Manifestement François passe par sa fille.... « Une fête. Non elle n’a pas à prévenir, ni de comptes à rendre, ce n’était pas prévu, ça lui faisait plaisir de revoir ses copains qui vont se disperser pour leurs études... Oui elle rentre, demain soir, oui elle ira les voir à l’étable.... ». Remontée d’une flamme dans le bas ventre.... Elle est trempée d’un coup.... La saillie sera pour demain soir....Du coup Gaëtan a droit à un réveil de feu. Elle lui fait, lui donne tout, et le laisse épuisé.Quand, à l’issue d’un de leurs moments d’intimité, d’une de leurs étreintes passionnées, à l’aube du dernier matin, Gaëtan lui fera part de son étonnement, de l’espèce de décalage entre la Florence qu’il croyait connaître et celle qu’il tient dans ses bras, qu’il a rencontrée au détour d’une caresse, elle lui répondra qu’elle a rencontré un homme qui l’a entraînée vers l’amour physique sans pudeurs. Elle le regarde, allongé nu devant elle, le sexe au repos, lui déclare qu’elle est capable de tout maintenant, et pour le lui prouver, sans la moindre tendresse ni retenue elle dirige sa bouche vers le sexe détendu, entreprend une fellation gourmande, s’essaie à le prendre entièrement dans la bouche, le quitte, regarde Gaëtan dans les yeux, l’embrasse, et redescend le finir, ouvre la bouche pour lui montrer ce qu’elle a recueilli, et avale en le regardant dans les yeux de nouveau. Lui sourit. Il est pris dans une sorte de tempête de cerveau. D’un côté ça lui plait, la salope, qu’est-ce qu’elle peut lui donner comme plaisir, d’un autre côté, ... c’est dommage... leur relation ne durera surement pas bien longtemps.... « Tu ferais ça à quelqu’un d’autre que moi ? ». « Je crois que j’ai besoin de voir jusqu’où je peux aller... tu comprends ? ». Oui il comprend, en tout cas il comprend la réponse.... « Tu ferais ça à Jean-Pierre, à Christian ici, aujourd’hui ? ». « Non parce que tu es là, ce serait cruel, mais autrement, avec des gens pour qui je n’éprouve rien, oui sans doute... ». Il l’embrasse et se lève. Se rhabille. Descend. La fête est finie. La mère de Florence viendra la chercher. Quand Florence ira dire au revoir à Gaëtan il détournera la tête, son plaisir est cher payé. Mais, il sait gré à Florence de sa franchise, et ... du plaisir qu’ils ont pris ensemble.... Il la rattrape par le bras et lui embrasse le front. Florence en est toute chose....
