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PokémonVR

Chapitre 10

C'est la fête

Divers
Le lendemain, au petit matin, la sirène du bateau eut raison de mon sommeil. Lorsque j’ouvris les yeux, je me surpris à avoir mal au dos : le lit était si fin que les filles s’étaient endormies sur moi. D’ailleurs, en parlant des filles, aucune des deux n’était encore réveillée, et je ne pourrai pas me décaler sans qu’elle ne se déplaçassent. Je me décidai alors à les réveiller en les appelant tandis que je leur secouai légèrement l’épaule. Ayaka fut la première à se réveiller. Elle ouvrit doucement les yeux en bâillant.
-Bien dormi ? lui demandai-je.
Elle me répondit par un succinct hochement de tête. Je sentis ensuite MissMalice bouger ; elle se réveilla quelques secondes plus tard.
-Salut, lui dis-je en souriant à moitié.
Lorsqu’elle me vit, MissMalice cligna des yeux avant de se rappeler qu’elle avait bien dormi, nue, avec Ayaka et moi. Elle se redressa et libéra mes jambes sans que j’eusse à le lui demander. Elle descendit du lit, ramassa sa robe de chambre reposant au sol et quitta la pièce sans prononcer le moindre mot.
-Elle a besoin de remettre ses idées en place, me dit Ayaka en comprenant que le comportement de mon amie blonde me troublait. Après tout, c’était sa première fois, et nous l’avons fait à trois.
Je me levai du lit sans plus attendre, tournant le dos à ma petite-amie. Les jambes douloureuses, j’attrapai mes affaires que j’avais posées sur le bureau, juste à côté de la porte, et les enfilai.
-Toi aussi, tu vas m’ignorer ? s’inquiéta Ayaka.-J’ai juste passé une mauvaise nuit, répondis-je simplement. Il faut juste que je finisse de me réveiller.
Lorsque je me retournai, Ayaka avait mis sa nuisette blanche.
-Prends ton temps, me dit-elle alors. Si tu me cherches, je suis dans ma chambre, en train de me changer.
Elle se dirigea vers la porte et l’ouvrit avant de partir, elle-aussi.

Ayaka et moi nous étions retrouvés dans le couloir, à l’extérieur de nos chambres. Nous allâmes frapper à la porte de MissMalice qui ouvrit rapidement.

-On va chercher Coupe ? proposa Ayaka.
MissMalice opina du chef et sortit. Elle avait enfilé les vêtements qu’elle portait la veille, à savoir un tee-shirt manches courtes blanc et un jeans. Elle ferma la porte derrière elle, et ensemble nous empruntâmes la couloir de gauche. Nous passions devant une série de portes fermées lorsque MissMalice accéléra pour se mettre sur notre passage.
-Quelque chose ne va pas ? lui demandai-je.-C’est juste que, je n’arrive pas encore à croire ce qui s’est passé hier soir.
Elle semblait réellement embarrassée, si bien que le seul fait d’en parler la fit rougir.
-Mais ce n’était pas désagréable, finit-elle par admettre. Seulement, j’aimerais que ça reste entre nous.-Parce que tu crois qu’on raconte nos aventures à qui veut bien l’entendre ? me moquai-je à moitié.-Non, bien sûr, ce que je veux dire, c’est que j’aimerais que nous n’en parlions pas, même entre nous. Je ne voudrais pas que quelqu’un entende.
Ayama et moi nous regardâmes. J’étais troublé, comme si nous n’aurions jamais dû faire ce que nous avons fait la veille au soir.
-Ne t’en fais pas, intervint Ayaka. Personne n’en saura jamais rien. Tu as notre parole. Pas vrai, RedCliff ?
Je hochai la tête, mais l’idée que j’eusse blessé MissMalice refusait de quitter mon esprit et me rongeait de l’intérieur.
-MissMalice, j’ai besoin de savoir. Est-ce que tu t’es sentie forcée de coucher avec nous ?
La question sembla la perturber, et je vis à son visage qu’elle avait compris où je voulais en venir. Ayaka, quant à elle, ne comprenait pas et me regardait avec des yeux surpris.
-Tu n’as rien à te reprocher, RedCliff. Je crois que, même si au fond de moi je le refoulais, j’avais besoin de, disons, prendre du bon temps. Alors je crois que je devrais plutôt te remercier.
Elle voulut s’approcher pour me donner un baiser sur la joue, mais Ayaka s’interposa en souriant.
-Tu sais, je ne suis pas si partageuse que ça.
MissMalice rit de bon cœur. Sans doute le premier sourire que je voyais sur son visage depuis ce matin. Mon angoisse désormais dissipée, je repris le chemin menant à la cabine du capitaine de l’Océane afin de récupérer la fameuse CS.

    En traversant le bateau, nous visitâmes chacune des cabines dans lesquelles des dresseurs nous attendaient afin de faire des combats de Pokémon. Nous profitâmes alors de cette occasion pour entraîner nos équipes respectives. Tandis que j’affrontais un marin habillé en tenue blanc et bleu, MissMalice un PNJ féminin portant une longue robe rouge et un chapeau rose, et Ayaka un PNJ masculin chauve portant une veste en cuir, j’entendis ma petite-amie se réjouir. Je me retournai pour voir ce qui la mettait de si bonne humeur, et je compris lorsque je vis son Machoc. Au-dessus de la tête de ce petit Pokémon, sa barre de PV, pleine aux trois-quarts, arborait également le chiffre « 28 » ; Machoc allait évoluer. Une aura blanche émana alors du corps du compagnon de ma petite-amie, aura qui ne tarda pas à avaler la totalité de sa silhouette. Le tout était accompagné du bruitage bien reconnaissable que l’on entendait dans chaque jeu Pokémon lors d’une évolution. L’aura se transforma alors en lueur blanche et commença à tourner sur elle-même. Je regardai le phénomène avec admiration : c’était la première fois que j’assistai à un tel spectacle. MissMalice regardait également, mais dans ses yeux je ne vis aucune surprise : sans doute avait-elle déjà fait évoluer l’un de ses Pokémon. Ayaka, quant à elle, sautillait sur place. Bien qu’elle eût déjà fait évoluer son Roucool, elle se comportait comme s’il s’agissait encore de sa première fois. Je reportai à nouveau mon attention sur le spectacle s’offrant à moi, puis je vis la lueur baisser en intensité. Une silhouette, plus imposante que la précédente, forma une ombre à travers cette aura lumineuse. Lorsque l’aura se dissipa totalement, je vis le nouveau Pokémon d’Ayaka : Machopeur. Ce dernier ressemblait énormément à son évolution antérieure, sauf qu’elle était plus grande. Ses muscles, recouvrant la quasi-totalité de son corps, étaient plus imposants. Son visage, je ne savais comment, était devenu plus menaçant. Les trois petites crêtes sur son crâne n’avaient pas changé d’un poil.
-Reviens, Machopeur !
Le rayon rouge de la Pokémon atteignit le nouveau compagnon d’Ayaka, et bientôt il disparut, emporté par ledit rayon.
-C’était la première fois que tu en voyais une ? me demanda MissMalice.
Je hochai la tête.
-Tu n’as pas encore fait évoluer ton Mystherbe ? Si tu ne te dépêches pas, tu va finir en retard si ça continue.-Je sais bien, mais j’ai du mal à entraîner celui-là. Il est au niveau vingt et un, mais c’est un peu peu.-Vingt et un ? Et bien, plus qu’un niveau, alors, sourit Ayaka. D’ailleurs, par curiosité, à quels niveaux sont Pikachu et Tygnon ?-Vingt-cinq tous les deux.-Alors, tu sais ce qu’il te reste à faire ?
Je lui tirai la langue et rappelai Tygnon qui venait de mettre K-O le Tentacool de mon adversaire. Lorsqu’un Poissirène, un petit Pokémon de type Eau ressemblant à un gros poisson rouge, apparut, j’envoyai Mystherbe. Le combat ne fut guère long, mais à son terme, Mystherbe prit un niveau. Je pus alors assister à ma deuxième évolution : j’avais désormais un Ortide.

Nous continuâmes de battre les dresseurs les uns à la suite des autres, et mine de rien cela en valut la peine. Lorsque nous eûmes vaincu le dernier dresseur, nous retournâmes à nos chambres afin de soigner nos Pokémon. Il était déjà dix-neuf heures et nous n’avions toujours pas récupéré la CS. Nous nous dirigeâmes alors vers la cabine du capitaine afin d’y remédier. Il fallut bien évidemment que nous vainquissions chacun notre rival, mais ces derniers étaient loin d’être au niveau et chacun de nous balaya le sien en deux temps trois mouvement. Frustré, le PNJ partit après son petit speech de vaincu. Les deux filles et moi en rîmes tandis que nous les regardions disparaître dans les couloirs. Lorsque nous eûmes terminé de ricaner, nous nous concentrâmes derechef sur notre objectif : le capitaine. Il se trouvait derrière la porte, en face de nous. Nous entrâmes sans attendre : nous avions déjà assez traîné ici. De l’autre côté de la porte se trouvait une grande pièce remplie de livres en tout genre. En passant de la cartographie à l’histoire de la navigation, tout ce qui concernait les sept mers semblait être rassemblé dans la série de cinq bibliothèques. Il y avait également un grand bureau en bois, sur lequel des tas de papiers étaient entassés. Divers bibelots ornaient les murs, tels des tableaux, des gouvernails et autres outils de navigation. Les murs, tapissés de beige, semblaient avoir été refaits récemment. Nous admirâmes la splendeur des lieux pendant encore quelques instants, puis nous entendîmes un bruit désagréable. Ni Ayaka, ni MissMalice, ni moi n’eûmes à discuter d’où provenait ce bruit : le capitaine était en train de vomir dans la poubelle, dans le coin supérieur droit de la pièce. De dos, nous l’avions pris pour un bibelot ordinaire. Nous reprîmes notre air sérieux et nous approchâmes du capitaine. Ensemble, tandis qu’il se vidait l’estomac dans un bruit répugnant de régurgitation. Je dus me retenir de vomir lorsque l’odeur envahit mes narines. Ayaka et MissMalice se bouchèrent le nez, et j’en fis autant. Cette partie était décidément bien plus agréable dans les jeux originaux. Nous fûmes à porté du capitaine lorsque nous décidâmes d’agir ensemble. Nous plaçâmes chacun l’une de nos mains dans son dos et le lui tapotions simultanément. Puis, comme par magie, le capitaine alla mieux. Il se retourna, et nous pûmes voir son visage : des yeux bleus, une casquette de marin recouvrant son crâne, mais surtout une barbe grisâtre dans laquelle des restes de bile et de rejets provenant de son estomac étaient accrochés.
-Merci bien, les j’nots. V’savez, c’pas t’jours évident d’être vieux. T’nez, pour vot’ peine. J’espère que c’vous s’ra utile.
Un message apparut alors devant sous nos yeux : la CS Coupe avait rejoint notre inventaire. Et une bonne chose de faite, pensâmes-nous.
-Et pendant qu’vous y êtes, pourquoi vous n’profiteriez pas d’la fête, sur le quai ? Vous l’avez bien mérité, des gentils p’tits j’nots comme vous.
Ayaka, MissMalice et moi-même nous regardâmes, abasourdis. Une fête. La capitaine avait parlé d’une fête. D’un signe de tête, nous décidâmes d’aller nous amuser. Après tout, l’Océane ne devait rentrer à Carmin-Sur-Mer que le lendemain.

Nous arrivâmes dans la plus grande salle du bateau de croisière. Décorée de toute part de tableaux et de statues de marbre, elle était suffisamment spacieuse pour accueillir les innombrables PNJ s’agitant au rythme d’une musique des années 80, sans même renverser, par un quelconque miracle,  la moindre goutte du contenu de leurs verres de champagne. Ayaka, MissMalice et moi nous regardâmes avant de nous mettre d’accord : nous avions bien le droit de nous amuser un peu. Au moment où nous arrivâmes sur la piste de danse, au milieu de tant de PNJ, la musique changea. Un slow. Je posai mes mains sur les hanches d’Ayaka, et elle enroula les siennes autour de mon cou. Nos corps se touchaient presque, nos visages n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Nos souffles chauds nous chatouillaient mutuellement, c’était agréable. Ayaka et moi nous laissâmes emporter par le rythme de la musique, tournant lentement autour de nous-même. Nous dansions sans nous parler : nous n’avions pas besoin de mots pour savourer ce délicieux moment. Nous restâmes ainsi, en pleine osmose, jusqu’à la fin du slow. Ayaka semblait ravie. Je l’étais aussi. Incapable de me retenir, je l’embrassai. Un léger baiser porté sur le coin de ses lèvres. Elle me le rendit. Puis ce furent des baisers plus intenses que nous échangeâmes. La musique avait changé, mais peu importait : nous nous occupions l’un de l’autre. Nous restâmes ainsi pendant ce qui me sembla être quelques secondes, mais je savais que, en présence d’une personne aimée, le temps s’écoulait à une vitesse plus importante. Nous fûmes subitement interrompu par un PNJ qui venait de nous bousculer. Son champagne se renversa alors sur les vêtements d’Ayaka qui ne put s’empêcher de lâcher une insulte à l’encontre de ce maladroit. Puis nous comprîmes que cette bousculade n’était pas volontaire : le bateau se mit à trembler. Ayaka perdit l’équilibre et tomba. Je tentai de la rattraper, mais une nouvelle secousse m’emporta, et je m’écroulai avec ma dulcinée.
-Aïe, se plaignit-elle tandis qu’elle chuta lourdement sur les fesses.
J’aidai Ayaka à se relever après m’être moi-même remis sur pieds, puis nous fonçâmes sur le pont du navire. Ce que nous vîmes alors nous donnâmes à tous les trois - MissMalice avait réussi à nous rejoindre pendant notre course - la chair de poule : l’Océane avait percuté un rocher et risquait très fortement de sombrer dans les fosses océaniques de ce jeu mortel.
-J’aurai dû me douter qu’il y aurait une couille ! tonna une voix à l’autre bout du pont. Je reconnus la voix de DragonChild, que j’avais déjà trop entendue.
Je ne cherchai pas à rejoindre ce joueur que j’appréciai nettement moins depuis qu’il me considérait comme un complice de Secoya. Comme si je pouvais m’amuser à tuer des gens, sans aucune raison. Mais l’heure n’était pas à la réflexion, il fallait agir.
-Venez, on va trouver un canot de sauvetage, dis-je aux filles suffisamment fort afin que ma voix ne se noyât pas dans le flot de panique des PNJ.
Nous fîmes le tour mais n’en trouvâmes aucun : Secoya avait vraiment eu l’intention de nous tendre un piège depuis le début.
-Regardez, on voit Carmin-Sur-Mer, d’ici ! s’écria MissMalice en pointant la terre, au loin. Vous croyez qu’on peut y aller à la nage ?
Avions-nous le choix ? Évidemment que non. C’était nager ou mourir. Je choisis de nager, et apparemment les filles aussi. Sans perdre plus de temps, nous nous approchâmes du bord et, tous ensemble, sautâmes dans l’eau.

Au bout d’une heure de nage, nous arrivâmes sur la rive de Carmin-Sur-Mer. Ayaka, MissMalice et moi, en plus d’être trempés, étions éreintés. Nos corps meurtris réclamaient une pause tandis que nous respirions bruyamment, des gouttes d’eau coulant le long de nos corps, de nos cheveux, de nos vêtements.
-J’ai cru que j’allais mourir, se plaignit Ayaka.
Je l’avais cru aussi. Je pensais mourir à la seconde où j’étais entré das l’eau. Elle était gelée. Je me demandai d’ailleurs comment j’avais réussi à rester aussi longtemps dans une eau si froide alors que je peinais énormément à entrer dans une piscine municipale. Incapables de rester debout plus longtemps, nous nous assîmes par terre, sur le ponton depuis lequel nous avions embarqués. D’ailleurs, le PNJ qui nous avait fait monter, un marin ordinaire, semblait totalement ignorer ce qui s’était passé. Après tout, c’était un PNJ, il n’avait pas été programmé pour réagir à une telle situation de crise.
-Je suis sûr que c’est ta faute ! tonna une voix dans mon dos.
DragonChild, évidemment. Il avait également réussi à s’en sortir. D’une part, cela me rassura : même si je ne l’appréciais pas, il restait un joueur, et donc un allié.
-Tout le monde est sain et sauf ? demandai-je au groupe qui arrivait à la suite de leur leader.
Un joueur fit non de la tête. Je ne pus contenir une grimace. Il y avait donc eu une victime. Ne connaissant personne d’autre qu’Ayaka, MissMalice, DragonChild et un certain Houxnid que j’avais dû croiser une fois ou deux, je ne pus deviner de qui il s’agissait.
-M.A.nuel ne s’en est pas sorti, se lamenta un joueur blond. Il s’est noyé. Je lui avais dit de ne pas picoler autant, mais il n’a rien voulu entendre.
J’aurai dû m’en douter. La fête n’avait pas été programmée pour nous divertir, mais pour essayer de nous saouler afin de nous tuer. Secoya était beaucoup plus fourbe que tout ce que je ne m’étais imaginé.
-Je suppose que tu es content que l’un de nous soit mort, RedCliff, me dit DragonChild d’un ton menaçant. Qui sera le suivant ? Moi ? Qui ça ? Dis-le moi !-Comment veux-tu que je le sache, DragonChild ? Je n’arrête pas de te dire que je n’ai rien à voir avec ce psychopathe de Secoya. Moi-aussi, je peux mourir dans ce jeu.-Ah oui ?! Tu crois que tu peux mourir ?! Pourtant, tu as perdu contre Ondine, et tu es encore en vie ! Tu l’avais oublié, ce détail ?!-Combien de fois va-t-il falloir que je te le dise ? Je ne comprends pas non plus ce qui se passe !
Les yeux de l’homme chauve me faisant face s’assombrirent. Si, au départ, il me regardait avec colère, là, c’était un cran au-dessus. Au moins de la haine. Et pourtant, je n’avais rien fait pour mériter cela.
-Je n’ai plus qu’une seule chose à faire, proclama DragonChild. Je n’ai plus qu’à te défier. Comme ça, nous serons débarrassés de toi. Tu ne nous poseras plus jamais de problèmes.
Il avait dit cela avec tant de sérieux qu’il ne pouvait pas plaisanter. Pourtant, cette idée me semblait absurde. Me défier. Autrement dit, l’un de nous deux mourrait. Donc au moins un des dix-sept joueurs restants allait mourir.
-Ne fais pas l’idiot, DragonChild, résonna une voix dans le dos de l’homme chauve.
C’était un joueur brun portant des lunettes rondes. Ses cheveux se bouclaient légèrement, et ses yeux bleus nous fixaient intensément, DragonChild et moi.
-De quoi je me mêle, Detsuky ?-Tu tiens tant que ça à te suicider ?-Tu penses que je ne peux pas le battre ?-Tu n’as aucune chance. J’ai déjà eu affaire à RedCliff par le passé. Tu ne t’en souviens probablement pas, poursuivit le dénommé Detsuky en me regardant, mais tu m’as balayé il y a six mois, dans un tournois en ligne. Crois-moi, DragonChild. Tu n’aurais aucune chance.
Le concerné devint rouge, si bien que je crus qu’il allait frapper Detsuky en plein visage. Mais il n’en fit rien. Il se contenta de rejoindre son groupe, et donna l’ordre de partir. Quelques secondes plus tard, tous avaient disparu, sauf le brun à lunettes.
-Merci d’avoir calmé le jeu, lui dis-je ne lui tendant une main qu’il serra.-C’est normal, nous devons jouer tous ensemble si nous voulons gagner. D’ailleurs, si ça ne vous dérange pas, j’aimerais faire route avec vous. J’en ai assez de voir ces idiots prendre les mauvaises décisions.
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