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Premières envies et premiers pas

Chapitre 3

Erotique
Loup y es-tu ?
Marc et Lucile se sont endormis heureux car ils savaient que leur couple allait prendre un nouveau chemin pour le bonheur de chacun. Lucile s’était finalement rendue compte qu’elle avait besoin de vivre des aventures sexuelles indépendamment de l’amour qu’elle éprouvait pour son mari. Son corps réclamait davantage. Elle savait que, maintenant, elle pourrait laisser libre cours à ses pulsions. Elle avait, avec de nombreux efforts et par amour pour Marc, freiné, étouffé même, sa nymphomanie, mais c’était fini ; elle allait relâcher la bête pour son propre plaisir et par amour pour Marc. Son sommeil était agité de rêves érotiques. Elle se réveilla et passa en revue tous les hommes qu’elle connaissait et qui la draguait plus ou moins ouvertement. Elle fit le tri dans sa tête entre ceux qui lui faisaient envie et ceux qui pourraient toujours courir… Elle se dit qu’un bon amant devait avoir de l’humour et être cultivé pour que les relations soient enrichissantes. Elle ne coucherait donc pas avec n’importe qui. Elle passait également en revue les hommes qui lui plaisaient et qui n’avaient jamais laissé paraître une quelconque attirance à son égard. C’était le cas de Philippe, le meilleur ami de Marc, avec qui elle aimerait bien s’envoyer en l’air.
Pendant qu’elle rêvassait de ses futurs amants, Marc dormait à côté d’elle. Elle le trouvait beau. Il semblait détendu, heureux. Elle reprit ses pensées libidineuses tout en l’admirant. Elle glissa une main sur son corps, son pubis pour atteindre enfin l’ouverture de son sexe. Elle écarta délicatement les lèvres de sa chatte et, fermant les yeux, se laissa aller à ses pensées. Elle se masturbait au rythme des visages qui défilaient dans sa tête : Philippe et d’autres amis, quelques collègues, un cousin, des voisins ou encore ce plombier qu’elle avait fait venir pour une fuite au chauffe-eau et dont elle avait admiré la corpulence. Tous ces hommes passaient et repassaient dans sa tête quand elle repensa aux propos de Marc : « nos amis, nos collègues, nos proches et même… ».
Ce « et même » la travaillait ; elle avait dit qu’elle savait de qui il s’agissait mais en fait elle avait un doute. C’était évident que Marc avait pensé à quelqu’un de sa famille et il n’y avait pas grand monde à l’exception d’un oncle qu’ils ne voyaient que rarement, Christophe le frère de Marc ou encore … leur père, René. C’est vrai que son beau-père était un homme élégant de même pas soixante ans. Elle se souvint de la première fois qu’elle avait rencontré les parents de Marc. C’était un couple étonnant. Ils semblaient extrêmement unis et tout dans ce foyer respirait la joie de vivre. René l’avait tout de suite impressionné. Il paraissait solide et droit mais était également plein d’humour, comme Marc. Elle avait tout de suite senti qu’il n’était pas insensible à ses charmes. Cela se voyait dans ses regards et dans son attitude. Il ne manquait jamais de lui faire des compliments. Il n’y avait cependant rien de déplacé. René ne l’avait pas non plus draguée, mais si elle changeait de coiffure, il le remarquait et lui adressait toujours quelques mots flatteurs. Brigitte, sa belle-mère, était une femme accueillante. Elle aurait aimé connaître mieux. Malheureusement, elle était morte dans un accident de circulation, fauchée par un chauffard. René en était resté profondément abattu… Il avait perdu le goût de tout et avait été arrêté pendant plus de six mois. Durant cette période, il avait habité alternativement chez eux ou chez Christophe. Il finit par surmonter son état dépressif, mais ne reprit pas son travail. Il décréta que la vie était trop courte et que s’il ne prenait pas sa retraite tout de suite il risquait de ne jamais profiter de ses enfants et petits-enfants. Il vendit alors tout ce qu’il avait à Paris pour acheter une jolie maison dans l’arrière-pays niçois, du côté de Menton. Un endroit où, disait-il, tout le monde aurait plaisir à venir. Marc avait sans doute pensé à son père dans ce « et même… », Lucile en était certaine maintenant.
Ces pensées avaient eu pour effet d’effacer de son rêve éveillé tous les autres visages pour ne laisser que celui de René. Ses doigts reprirent leur activité dans son intimité et elle astiquait maintenant son clitoris avec une frénésie nouvelle. Elle se voyait dans un lit avec son beau-père ; de son autre main, elle se caressait les seins. Elle était sûre que René les apprécierait, qu’il les téterait, les caresserait. Puis, n’y tenant plus, ses deux mains se joignirent sur son sexe, deux doigts s’enfoncèrent dans son puits d’amour, son corps se cambra et elle reteint un gémissement. Elle venait de jouir.

Quand Lucile se réveilla, Marc était déjà levé. On était samedi, il faisait beau, le week-end s’annonçait agréable. Elle entendait la douche couler et son homme qui chantonnait. Lucile se leva et écarta les rideaux pour profiter de la lumière. Elle jeta un regard amusé en direction des fenêtres du voisin voyeur, il n’y avait personne, et elle rejoignit son chéri sous la douche.
— Bonjour, mon chéri,…— Bonjour, mon amour, bien dormi ?— Moui, assez bien, même si j’ai eu un début de nuit un peu agité.— Ah bon ? Viens me rejoindre sous la douche, tu me raconteras pendant que je te frotterai.— Et toi, t’es gai comme un pinson ce matin.— Oui ! Mais c’est grâce à toi et à notre discussion d’hier. J’ai dû en rêver toute la nuit. Viens là, il faut que tu sois belle pour tes amants. Qui sait si tu ne vas pas en rencontrer un aujourd’hui ?— Tu peux être certain de deux choses mon chéri ; la première c’est que si je rencontre une opportunité pour te tromper aujourd’hui et te faire vraiment cocu, je ne la laisserai pas passer. La seconde c’est que, à l’exception du premier pour lequel je t’accorde le droit de véto, je veux être la seule à choisir mes amants.— Je comprends, c’est normal. Tu ne vas pas te forcer à faire l’amour avec quelqu’un qui ne t’attire pas ; Tu dois avoir plaisir à coucher avec tes amants.— Merci mon amour.
Marc la savonna et elle se laissa aller à ses pensées, savourant les douces caresses de son homme. Une autre idée lui vint à l’esprit. Ils avaient parlé d’avoir un enfant, elle allait devoir arrêter la pilule et les préservatifs lui provoquaient des cystites et des réactions allergiques. Allaient-ils prendre le risque d’avoir un enfant de l’adultère ? Elle chassa cette pensée de son esprit…

Lucile décida de s’habiller sexy. Elle voulait plaire, séduire. Elle voulait faire tourner les regards, susciter le désir et que Marc puisse le voir. Elle avait envie de l’allumer un peu. Elle enfila donc un petit string en dentelle rose qui laissait entrevoir sa chatte soigneusement épilée, une petite jupe aussi courte que légère avec un petit haut vaporeux dont la transparence ne cachait rien de sa poitrine libre. Elle compléta par un trait de maquillage, juste pour souligner son regard et un peu de parfum. En se regardant dans le miroir de la chambre, elle fut assez contente du résultat. Elle avait eu un peu peur de faire pute mais non, elle faisait juste chaude comme il faut ! Un appel au viol comme diraient certains de leurs amis. Marc était admiratif.
— Waa, tu vas ameuter tout le quartier ! T’as un rendez-vous galant ?— Je te plais ?— Tu plairais à tout le monde !— Je n’ai pas besoin de tout le monde, juste aux hommes. D’ailleurs, en parlant d’hommes, on n’a pas eu de nouvelle de Philippe de toute la semaine. Tu crois qu’on va le voire ce week-end ?— Je ne sais pas, c’est possible, je pensais l’appeler ce matin. Je sais qu’il a des problèmes dans son boulot et en plus, Jessica lui prend la tête. Je crois que c’est la fin de leur aventure.— Ça aura duré presqu’un an, c’est pas mal pour Philippe… Tu devrais lui dire de venir déjeuner ; on ne va pas le laisser seul.— Et s’il n’est pas bien et je pourrais peut-être l’aider à se changer les idées. Qu’en penses-tu ?— Oui, c’est une bonne idée, mais il va falloir faire quelques courses, on n’a plus rien.— Je voulais surtout savoir ce que tu pensais de ma proposition de l’aider à se changer les idées ; je lui ferais bien oublier Jessica si tu vois ce que je veux dire.— Oh… Parce que tu voudrais… avec Philippe ! Cochonne, c’est pour lui que tu t’es habillée comme ça ? Ma femme veut me faire cocu avec mon meilleur pote, celui qui est plus qu’un frère.— Oui, j’ai envie de lui, j’ai toujours eu envie de lui ; tu devrais lui expliquer que tu es candauliste, ça l’aiderait peut-être à accepter de coucher avec moi…— Tu veux que je lui dise que j’ai envie d’être cocu ?— Oui, c’est ton ami le plus proche et je pense que tu dois lui dire, parce que, si l’expérience nous plaît et que je ne me refrène pas, je risque de retrouver rapidement la boulimie de bites que j’avais avant qu’on soit ensemble et…— Et ?— Et toutes nos relations professionnelles, amicales et familiales risquent de rapidement savoir que je suis une salope et que tu es un cocu. Il te connaît bien, il devrait, sinon le comprendre au moins le respecter.— Si tu veux je l’appelle pour l’inviter à midi. On passera le prendre en revenant du marché.— Tu passeras le prendre… Moi, je voudrais changer nos draps et passer l’aspirateur partout ; on ne va pas le recevoir dans un appartement sale.— Ok, qu’est-ce que tu veux que j’achète ?Prends des œufs, un rôti, une salade et quelques légumes. Prends aussi un peu d’apéro, on n’a plus rien. Prends également du pain et un dessert à la boulangerie et sur tout n’oublie pas de ramener le plus important.— Quoi ? Des capotes ?— Non, ton pote.

Marc et Philippe rentrèrent avec les courses deux bonnes heures plus tard. Elle avait eu le temps de faire le ménage qu’elle voulait, de dresser la table et de sortir les verres pour l’apéro. Elle accueillit Philippe avec plaisir en appuyant légèrement sa bise sur le coin de la joue, très proche des lèvres de leur ami. Philippe n’en parut pas surpris. Il apprécia le doux parfum de son amie et se sentit légèrement troublé par ce contact.
— Salut Philippe, tu vas bien ?— Pas trop, comme j’ai dit à Marc, en venant, ils font une réduction de personnel dans ma boîte et, comme d’habitude, derniers rentrés, premiers sortis, alors je prends la porte. Sinon, ce qui n’est pas forcément un mal, j’ai fini de me prendre la tête avec Jessica. Elle est partie hier soir après une crise magistrale ; elle a pris ses affaires et m’a rendu les clefs… Une fin de semaine en beauté.— La semaine n’est pas terminée, on est tout juste samedi. Il te reste pratiquement deux jours pour finir sur une note positive. Reste avec nous, on va s’occuper de toi.
En disant ça, elle se rapprocha de Philippe et lui a refit une bise appuyée toujours très proche des lèvres. Philippe rougit un peu.
— Ben toi, tu as l’air en pleine forme à ce que je vois.— Moi ? Je rayonne ! Laissez l’apéro au salon et venez m’aider en cuisine, j’embauche !— Oh, ça rigole pas, je ne sais pas si j’ai bien fais de venir… Ha ha !
Les deux hommes posèrent les bouteilles d’apéro sur la table basse et rejoignirent Lucile en cuisine. Elle demanda à Marc d’éplucher et de couper les oignons pour le rôti pendant qu’elle préparait la salade et que Philippe épluchait des patates. Marc fit remarquer, en plaisantant, que, comme par hasard, c’est lui qui avait « le truc qui fait pleurer ». Lucile rétorqua que son rimmel risquerait de couler et, serrant Philippe contre elle, dit : « Ce pauvre Philippe a déjà suffisamment de motifs pour pleurer, on ne va pas en rajouter. » Elle lui refit une bise à la lisière des lèvres. À trois, le repas fut vite préparé. Ils avaient parlé de la situation de Philippe et de ce qu’il pouvait faire pour rebondir professionnellement. Ils avaient aussi parlé de Jessica, Lucile avait précisé qu’elle avait toujours trouvé qu’ils n’allaient pas ensemble. Elle avait même rajouté :
— De toute façon, personnellement, je dois t’avouer que je ne l’ai jamais vraiment appréciée, avec sa manière de tout critiquer et de tout savoir.— Ça j’avais déjà remarqué que tu ne pouvais pas la piffer…— Avoue qu’elle était plutôt chiante !— C’est vrai mais elle baisait bien…— Si y a que ça alors une de perdue, dix de retrouvée comme on dit… Parce que des nanas qui baiseraient bien avec toi, je pense qu’il y en a quelques unes.— Je crois même que t’en connaît une très bien ma chérie, n’est ce pas ?— Parfaitement, j’en connais une qui se jetterait sur toi si la décence le permettait… Bon allons prendre l’apéro pendant que ça cuit ; la cuisine c’est sympa mais je préfère le confort du salon alors qui m’aime me suive.— Mmm, j’ai vaguement cru comprendre...— Tiens Philippe, assis toi à côté de moi dans le canapé, c’est plus confortable…— Mon chéri, tu veux bien t’occuper de l’apéro ?— Bien sûr mon amour, tu veux quoi ?— Un Martini blanc avec une rondelle de citron et beaucoup de glace, mais tu pourrais demander d’abord à Philippe…— Philippe, un petit Lagavulin sans glace je présume ?— Ouai, Comme d’hab’. On ne change pas une équipe qui gagne. Ah ah !— Tu vois chérie, je le savais déjà. Au moins il a de la constance, c’est facile.— Tu ne vas pas me reprocher d’aimer la diversité… non ?— Tu sais bien que non, au contraire. Bon je vais chercher de la glace pour ton Martini et couper quelques rondelles de citron.
Les quelques bises qu’elle avait déposées, plus tôt, à la bordure des lèvres de Philippe n’avaient pas parues le choquer. Marc avait sans doute parlé avec Philippe de son fantasme. Une foi, Marc dans la cuisine, elle se rapprocha de leur invité pour lui demander à l’oreille.
— De quoi vous avez parlé en venant ? Vous n’avez pas parlé que de Jessica et de ton boulot, non ?— Non, Marc m’a aussi parlé de… Enfin de lui et de vous, tu vois ?— C’est-à-dire ? En détail ?— Ben de son envie bizarre de te laisser coucher avec n’importe qui et d’être cocu…— Et t’en pense quoi, toi ?— Ben moi, je pense que vous risquez de foutre en l’air votre couple ; c’est un peu chaud, non ?— Sauf que je l’aime et que c’est réciproque.— Je ne comprends pas, il dit qu’il ne sera pas jaloux, mais quand même, c’est louche.— Regarde, je t’ai embrassé devant lui plusieurs fois très près des lèvres et il n’a rien dit. Tu sais ce qu’il attend au fond de lui ? Il attend de nous voir nous embrasser sur la bouche, nous rouler un vrai patin. Je suis certaine qu’il en tremble d’impatience ; qu’il a le cœur qui bat à deux cents à l’heure rien qu’à l’idée de nous voir échanger un vrai baiser.— Mais pourquoi moi ?— Parce que tu me plais, que tu m’as toujours plu et que je ne crois pas te laisser totalement indifférent. C’est moi qui choisi mes amants, lui n’a rien le droit de dire, juste pour le premier, il a le droit de dire non et…— Et il a dit oui, pour moi ?— Exact !
Marc revint avec les glaçons dans un petit seau et quelques rondelles de citron dans une petite assiette.
— C’est quoi ces messes basses ?— Rien, mon chéri, Philippe me faisait part de votre discussion dans la voiture en venant.— Ah, seulement ça... Oh, j’ai oublié les amuse-gueules, je vais les chercher. Dit-il en retournant à la cuisine.— Philippe, est-ce que tu me trouves moche ?— Non, t’es très loin d’être moche. En plus…— En plus ?— Je te trouve particulièrement en beauté aujourd’hui— Comment ça aujourd’hui ? Dis que d’habitude tu me trouves laide !
Lucile prit un air faussement courroucé. Marc, qui revenait de la cuisine, s’arrêta dans l’embrasure de la porte. Il observait, Attendant le moment où ils iraient plus loin.
— Non, Lucile, c’est pas ce que je voulais dire, t’es toujours très jolie.— Ah ! Je te plais alors ?
Lucile se leva et tourna sur elle-même à la manière d’une ballerine, ce qui eut pour effet de soulever sa jupe et de dévoiler ses attraits. Philippe ne put s’empêcher de la regarder, il était déstabilisé par la vision fugace ses fesses et de sa culotte. Son trouble grandit.
— Ô oui, tu me plais !— Je te fais quel effet ?— Tu veux le savoir ? Approches toi.
Il saisit Lucile par le haut des cuisses et l’assit à califourchon sur ses jambes. Lucile se laissa mener. Dans cette position, elle sentait, entre ses cuisses, la bosse qui déformait le pantalon de son ami. Il l’enserra dans ses bras et approcha ses lèvres de sa bouche pulpeuse et si attirante. Marc assistait à la scène. Il voyait sa femme de dos, les cuisses écartées au-dessus de celles de son ami. Ils s’embrassaient fougueusement. Il voyait une main de Philippe s’aventurer sur les fesses de Lucile et suivre la ficelle du string. Il était troublé. Son cœur palpitait violemment. Il voulut voir de plus près mais ne souhaita pas gâcher l’instant. Finalement, il s’approcha tout doucement et s’assit dans le fauteuil en face des deux amants qui n’interrompirent pas leur baiser tout de suite. Philippe avait glissé un doigt entre les fesses de Lucile qui semblait s’introduire sans scrupule dans le premier orifice qu’il avait rencontré. Lucile ne semblait pas s’en offusquer ; au contraire, elle bougeait le bassin de façon à faciliter cette intrusion. Marc, le visage cramoisi, avait les yeux écarquillés fixant cette première pénétration adultérine de sa femme. Le sang tapait dans ses veines, il sentait son sexe se raidir dans son pantalon et ne pouvait s’empêcher de masser la protubérance qui le déformait. Il commença alors une discrète masturbation quand Lucile se retourna pour le regarder.
— Cochon, qu’est-ce que tu fais ? Veux-tu arrêter ça ! On est juste à l’apéro. Tu devrais plutôt nous servir à boire, les glaçons vont fondre avant d’avoir servi.
Puis, elle se retourna vers Philippe.
— Ne brûlons pas les étapes mon choux, il faut savoir faire attendre un peu le désir, ça le rend plus fort. On se fera une petite « sieste » après déjeuner. J’espère que tu tiendras le coup jusque là. Je nous ai fait un lit tout propre.— Comme tu veux ma jolie, mais ne t’étonnes pas ensuite si je te saute dessus comme un sauvage. Tu ne perds rien pour attendre.— Bon quand vous aurez fini de vous dire des mots doux, on pourra trinquer parce que sinon le rôti sera trop cuit et on n’aura pas pris l’apéro.

L’apéro et le repas se passèrent tranquillement, les trois amis plaisantaient, l’ambiance était détendue. Philippe laissait négligemment une main sur les cuisses de Lucile et il ne pouvait s’empêcher de l’embrasser. Ils semblaient former le véritable « couple légitime » de la pièce. Marc les regardait sans montrer aucun signe de jalousie, il savait que, tout à l’heure, ils iraient s’isoler dans la chambre. Il attendrait dans le salon. Allait-il devoir attendre le départ de Philippe pour pouvoir retoucher son épouse ? Pourrait-il assister à leurs ébats ? Instinctivement, il s’était occupé de tout le service et maintenant le repas terminé, il entreprenait de débarrasser la table. Quand il sortit de la cuisine avec le café, il vit que le salon était vide. Il entendait dans la chambre, dont la porte était fermée, le rire cristallin de sa femme. Il approcha son œil de la serrure, mais la clé était engagée et l’empêchait de regarder. Il appuya délicatement sur la poignée, mais la porte était bien fermée. « Pas le droit de voir. » Pensa-t-il. Lucile et Philippe chuchotaient et, de temps en temps, il pouvait entendre leur souffle. Il les imaginait nus sur le lit, se caressant. Puis il n’entendit plus que la voix de Philippe alors que Lucile laissait échapper des « hmm » et d’autres bruits de succion. Philippe semblait apprécier l’utilisation d’un vocabulaire descriptif et un peu vulgaire. Ce détail surprit Marc ; il se demanda si ce n’était pas exprès pour lui qui ne pouvait qu’écouter. Il comprenait que Lucile était en train de faire une fellation à leur ami. Il avait collé son oreille à la porte pour mieux entendre.
— Doucement, salope, suce-moi bien. Ouaih ! Hou !— …— Vas-y gloutonne, avale toute ma bite ; Mmmoui, comme ça ! C’est bien. Ooooh !— Rlgh !...— Oh oui, continue… Ooooh prend tout, gourmande ; mouille-la bien si tu ne veux pas souffrir quand je vais te défoncer comme une chienne.— Oooh… tu suces bien cochonne… Ooooh ! Oh oui, ooooh.— … Hhhh !— Elle te plait ma bite ?— …Hhhouih, elle est belle !— Elle est plus grosse que celle de Marc ?— …Mmmmh…Aaaahh ! Oh oui, bien plus grosse, Marc à une toute petite bite. Toi je sens que tu vas bien m’écarter.— Allez, viens par là traînée, je vais t’éclater le fion. Je vais te remplir ta chatte comme elle le mérite !— Vas-y salaud, baise-moi fort. Aaaaaaaaah ! Putain que c’est bon une vraie bite !— Putain de salope, t’aime ça les grosses queues poufiasses ?— Ouii… j’adore ! Aaaaaaah !— T’es qu’une grosse pute ! Oooh ! je vais te remplir la chatte ! - Oh ouih.— Oui, vas-y… Aaaah ! Rempli bien ma chatte, vide toi les couilles dans ma chatte.— Je vais te faire monter au ciel avant ma jolie !— Oooooh ! Oh oui ! Ohoui, Ohoui, Ohoui ! Oooooh… Aaaaah— Aaaaah ! Putain, putain, putain ! Tiens, tiens, tiens ! Aaaah !
Marc pouvait entendre les couilles de son pote claquer sur le cul de Lucile. De toute évidence, il la prenait avec beaucoup d’enthousiasme…
— Aaah, ah ! Aaaaaaaah ! Oui, j’suis ta pute, baise moi fort ! Aaaaaaaaaah !— Putain, t’as une chatte baveuse j’y crois pas ! Oooooh ! Un vrai garage à bites ! Oh ouih ! Je vais te défoncer salope ! Tu sens mes couilles qui frappent ton cul ? Ooooh ! Je te le défoncerais tout à l’heure lui, il est trop beau ton cul.— Tout ce que tu voudras ! Aaaah ! Mais rempli ma chatte d’abord, salaud ! Aaaaah ! Aaaaaaaaaaah !— Aah ! Aah ! Aah ! Aah !— Oooh, oui ! Oooh, oui ! Oooh, oui !
De toute évidence, Lucile prenait du plaisir. Marc aurait voulu voir, mais il ne pouvait qu’entendre. Lucile gémissait de plus en plus en plus fort. Marc se sentait un peu frustré, exclu momentanément du plaisir de sa femme. Il se sentait réellement cocu ! Et ce sentiment prit le dessus dans son esprit et fit instantanément renaître son excitation. « Je suis cocu ! » pensait-il. « Je suis enfin cocu ! » Il se répéta cette vérité et défit son pantalon, l’oreille toujours collée à la porte. Il sortit sa verge tendue à lui faire mal et se masturba au rythme des grincements du lit et des gémissements mêlés des deux amants. Son excitation était telle qu’il explosa très vite, répandant son sperme sur la porte de la chambre. Il laissa son pantalon et son slip par terre devant la porte et retourna s’asseoir dans un fauteuil. Dans la chambre le rodéo semblait ne pas s’arrêter. Il entendit enfin les deux amants atteindre l’orgasme et hurler leur plaisir. Alors il se laissa sombrer dans un sommeil léger. Il fut réveillé par de nouveaux bruits quelques minutes plus tard. Il retourna à la porte de la chambre pour écouter de nouveaux les ébats de sa femme.
— Doucement, j’ai pas trop l’habitude, t’es un peu gros.— T’inquiète pas, j’irais doucement et si tu as mal j’arrête.— … Mmmmm !— Ça va ?— Pour l’instant oui, t’en es où ?— J’ai passé le gland, t’es bien détendue, ça va aller tout seul— Oh la vache ! Ooooooh ! Tu me remplis le cul ! Mmmmh !— J’y suis presque, tu vas bientôt sentir mes couilles sur ta chatte.— Oooh, putain, j’ai jamais senti ça ! Ooooooh ! Vas-y, bouge doucement... Aaaaah !— Ouai salope, je vais te ramoner le fion, je vais t’éclater la rondelle ! Anh ! Anh ! Anh !— Oooh ! Vas-y cochon, baise-moi fort. Aaah ! Aaah ! Aaah ! Encule-moi ! Aaaaaah ! Aaaaaaaaaaah !
Philippe était en train de sodomiser Lucile, ça ne faisait aucun doute. Lui ne passait pas souvent par cette ouverture. Il reprit son sexe en main. Même s’il ne rebandait pas facilement, il sentait que l’excitation revenait. Il entendit le couple de l’autre côté de la porte gémir de plus belle. Lucile hurla carrément et fut rejointe par Philippe.
— Aaaaaah ! Ooooh ! Aaaaaaaah ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !— Oui ouiouioui oui ! Aaaah ! J’vais jouir Putain ! J’vais t’remplir le cul !— Aaaaaah ! Aaaah ! Aaaaaah ! Aaaah ! Aaaaaah ! Aaaah ! Aaaaaah ! Aaaah !— Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !— Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih !
Puis plus rien pendant quelques secondes que les souffles bruyant des deux amants. Marc restait l’oreille collée à la porte. Il serrait son sexe tendu dans sa main droite.
— Bin mon cochon, tu m’avais caché tes talents. Tu veux bien aller ouvrir à Marc, je sens sa présence derrière la porte. Je voudrais m’occuper de lui un petit peu, si tu veux bien.— À vos ordres princesse.
Philippe ouvrit la porte à Marc. Il était nu. Marc admira le corps athlétique de son ami, son regard se posa sur sa bite encore à moitié gonflée. Elle pendait mollement, un filet de sperme s’en échappait encore et elle portait les traces de son dernier assaut. Elle devait mesurer déjà une bonne quinzaine de centimètres. Il se demanda si, en érection, sa taille se rapprochait de celle de « Ben ».
— Entre vieux, ta femme t’attend.— Merci Phil.— Viens mon chéri, viens.
Marc se dirigea vers Lucile, il l’embrassa d’abord tendrement puis ses mains descendirent le long du corps, la poitrine, le nombril,… Il apprécia la chaleur qui s’en dégageait. Il aventura un de ses doigts entre les lèvres intimes de Lucile et le ressortit poisseux de mouille et de sperme. Il porta le doigt à sa bouche et le lécha. Puis il s’accroupit entre les cuisses de sa chérie et entreprit de la lécher. Lucile l’encourageait : « Vas-y mon amour, lèche-moi bien… Nettoie ma chatte et mon petit cul… ». Marc s’activait avec méthode et douceur. Lucile gémit doucement. Elle lui maintenait la tête en place tout en le traitant de cocu. Quand elle lâcha prise, Marc se redressa et la pénétra avec fougue. Il la baisa de toutes ses forces et sentit qu’il ne tiendrait pas longtemps. Quand il annonça qu’il allait décharger, Lucile le dégagea de sa chatte et il se répandit sur les draps qui avaient déjà perdus de leur fraîcheur.
— Désolé mon chéri mais je ne veux pas que tu éjacules dans ma chatte.— Pourquoi ?— Parce que j’ai décidé de ne plus prendre la pilule, et tu pourrais me mettre enceinte…— Et tu ne veux pas que je…— Non, mais rassure-toi, dès que je serais enceinte tu pourras de nouveau jouir dans ma chatte. En attendant, il y a ma bouche, mon cul ou… les draps, comme maintenant. C’est à toi de choisir.— Salope !— Cocu !— Je t’aime ma chérie.— Moi aussi mon amour, je t’aime. Allons nous doucher.— Philippe y est encore, continuons notre câlin, on ira après…— Non, rejoignons le, j’ai peur qu’il se sente mal à l’aise vis-à-vis de toi, il faut le rassurer.— Tu veux qu’il reste là tout le week-end ?— Oui, s’il accepte...

Ils retrouvèrent Philippe dans la salle de bain et Lucile le rejoignit sous la douche, bientôt suivie de Marc. Ils rigolèrent car ils étaient un peu serrés et les deux hommes entreprirent de savonner le corps de Lucile qui se laissa faire avec plaisir. Philippe était un peu rassuré de voir son copain de si bonne humeur après l’aventure qu’ils venaient de vivre. Il se dit que Marc était vraiment quelqu’un d’étrange et de très courageux. Car après tout, il fallait quand même du courage pour accepter que sa femme couche avec un autre homme ; même si on rêve d’être cocu. Lui n’en serait pas capable ! Il en concevait un respect encore plus grand à l’égard de son ami. Néanmoins, il trouvait la situation vraiment incongrue… malsaine même. Les deux hommes sortirent les premiers de la salle de bain et Marc proposa à Philippe de prendre enfin le café.
— Ça va ? T’as l’air bizarre !— On le serait à moins, non ? Je viens de passer la moitié de l’après-midi dans ton lit à baiser avec Lucile, pratiquement sous ton nez et maintenant on est là, tranquillement installés dans ton salon à boire le café ; comme si de rien était ! Avoue que ça a de quoi déstabiliser un peu…— Tu n’as pas aimé ?— … ! Si bien sûr que j’ai aimé mais…— Tu ne dois pas t’en faire. C’est nous qui t’avons demandé de le faire. Je ne t’en veux pas ; au contraire, je t’en suis extrêmement reconnaissant ! Tu sais, au début, quand on en a parlé dans la voiture, j’avais peur que tu refuses et que tu me prennes pour un fou… Je suis contents que tu ais accepté et que vous ayez fait l’amour tous les deux.— Bien, fous ? vous l’êtes sans doute tous les deux, qu’est ce que tu veux que je te dise ? Et si tu veux tout savoir, j’avais, au départ, envie de refuser mais bon… L’homme est faible et Lucile est vraiment excitante alors… Mais, maintenant, je ne sais pas si j’ai bien fait.— Tu n’as pas pris de plaisir ?— Si, bien évidemment.— Lucile en a pris aussi ?— De toute évidence.— Alors tu as bien fait. À ma manière, j’ai également pris énormément de plaisir. J’avais envie que cette expérience se fasse avec toi car tu es mon meilleur ami. Tu es comme un frère, et je sais que tu me respectes. Je ne voulais pas que Lucile fasse l’amour avec un inconnu ou un type qui me prenne pour un con, au moins pas cette fois. Alors je suis très content, et j’espère sincèrement que vous y avez pris un plaisir énorme.— Ce serait mal honnête de prétendre le contraire. Et pour être franc, il y a longtemps que je n’avais pas joui comme ça.Ah ! Voilà enfin une attitude positive ! Tu serais prêt à recommencer ?— Pardon ?— Pourrais tu refaire l’amour avec elle ?!— C’est bien ce qui me fait peur…— Parce que, si tu veux, tu peux rester ce week-end. Je dormirais dans le canapé et vous… dans la chambre. Elle en serait très heureuse je crois.— Et bien… Je ne sais pas trop…— Oh, bien sûr, tu es libre de refuser, on ne peut pas te forcer, tu fais comme tu le sens.— Enfin bon,… il faudrait que j’aille chercher des affaires, des habits pour lundi,…— Je te prête ma voiture ou l’un de nous peut t’accompagner, comme tu veux…— Non, mais Marc, tu me… Enfin, je ne sais pas, ça me gène de faire ça avec elle et chez vous, avec toi à côté qui…— Tu préférerais que je ne sois pas là ou l’emmener chez toi, c’est ça ?— Personnellement, je n’y verrais aucun inconvénient ! Dit Lucile qui venait d’arriver. Je comprends ton embarras Philippe et je reconnais que nous te mettons finalement dans une situation inconfortable. Malheureusement, je connais Marc et s’il est désireux d’être cocu et qu’il est heureux que notre première expérience soit avec toi, il aurait du mal à me voir l’ « abandonner » deux jours. Or, c’est mon chéri. Si tu ne peux pas rester pour des raisons que je comprends très bien, il vaut mieux qu’on en reste là.— Je pense que je vais rentrer chez moi. Avant de passer un week-end complet chez vous, il faut que je m’y prépare… Très honnêtement, j’ai peur de tomber amoureux de Lucile et de détruire quelque chose dans notre amitié, Marc.— Je te comprends et j’espère que tu ne nous en veux pas. Tu es mon meilleur ami Philippe et tu es ici chez toi, tu le sais. Nous ne te demanderons plus de faire l’amour avec Lucile. Je te remercie pour ta générosité et pour ta volonté de ne pas affecter notre amitié.

Lucile raccompagna Philippe chez lui après le dîner. Marc se mit devant la télé en l’attendant mais il se dit que cela risquait d’être long… En effet, elle rentra vers deux heures du matin. Marc s’était endormi et elle le réveilla.
— Mon pauvre chéri, tu m’as attendue tout ce temps ! Je suis désolée, Philippe avait besoin de parler avec moi, de comprendre mes sentiments à ton égard. Il fallait que je le rassure…— Ah ! Et tu lui as dit quoi ?— Eh bien ! Que tu es l’homme de ma vie et que je n’aime que toi, que voulais tu que je lui dise ?— J’en sais rien ? Et c’est tout ?— Non, il voulait comprendre aussi comment je pouvais prétendre t’aimer et coucher avec quelqu’un d’autre. Alors je lui ai expliqué que ce n’était pas si simple et que c’était le résultat d’un long chemin qu’on avait fait ensemble et dont tu étais l’initiateur. Je lui ai donc tout raconté de mon point de vue et comment j’en étais arrivée à envisager sérieusement de coucher avec d’autres hommes et donc avec lui.— Et ensuite ?— Et bien ensuite, on est arrivé chez lui et il m’a demandé si je voulais monter prendre un verre, ce que j’ai accepté.— Tu as essayé son lit où vous avez fait ça dans le salon ?On a d’abord fait ça par terre dans l’entrée et puis ensuite dans son lit. C’est après qu’on est allé dans le salon pour boire le verre qu’il m’avait promis et je suis rentrée.— C’était comment ?— Très bon, Philippe a été très tendre et câlin. Il m’a prise deux fois, dans la position du missionnaire et m’a fait jouir longuement. Il est très endurant tu sais et franchement bien monté…— Il t’a rempli la chatte ?— Elle déborde, tu veux voir ?— Oh oui, je veux voir ! Je vais te la lécher, te nettoyer…— Cochon ! Aaaah ! Vas-y mon chéri, bouffe bien son sperme. Ooooooooh oui, comme ça, ouiiihhh. C’est trop bon mon chéri. Viens, baise moi maintenant, j’ai… oooooh… envie de ta petite queue de cocu…— Oh oui, je vais te baiser salope ! Oooh…Oh oui,… ouiouioui ! Oooh…— Aaah oui, vas y mon chéri, prends moi fo… oooooh…ort. Ooooh mon dieu, c’est bon. Aaah !— Oh putain, Oh putain, Oh putain ! Je vais… Je vais…— Oui, vas y, jouis ! Inondes ma chatte toi aussi, viens !— Non ! (sentant l’éjaculation arriver, Marc ressortit sa bite de la chatte de sa femme dont il aspergea le ventre et les seins de sa grasse laitance) Aaaaah ! Aaaah ! Aaaaaaaaaaaaaah !— Et bien mon cochon t’avais les couilles bien pleines !... Tu sais Chéri, c’est pas vrai ce que je t’ai dit tout à l’heure.— Quoi donc ?— Que j’ai arrêté la pilule. Je la prends toujours… Et je n’étais pas sérieuse.— Dommage ! J’espérais que ce soit vrai. Tu veux l’arrêter quand ? En tout cas, moi, je vais faire comme tu as dit. Je n’éjaculerai plus dans ta chatte tant que tu ne seras pas enceinte. Ce qui est dit est dit !— T’es con ou quoi ?— Non, je ne suis pas con ; l’idée vient de toi et ça me plaît alors si tu veux que j’éjacule dedans et bien il faut que tu arrêtes la pilule et que tu trouves le gars qui va faire arrondir ce petit ventre.— Tu veux que je…— Tu sais Chérie, la plupart des hommes pensent qu’ils sont le père de leur enfant alors que sincèrement on n’est sûr que de la mère. Et bien mois je veux être sûr de ne pas en être le géniteur. Ce sera notre enfant et je serais son « père » ; je lui apporterai tout ce que je pourrais mais les gens verront bien qu’il n’est pas de moi. Puisque maintenant, je sais que tu auras beaucoup d’amants, autant que ce soit comme ça. C’est le doute qui est insupportable, non ?

Lucile n’ajouta rien à cette discussion. Elle savait déjà qu’il en serait ainsi, il fallait juste qu’elle trouve un père. Elle ne voulait pas n’importe qui. Il fallait qu’il soit beau, intelligent, et surtout, bien monté… Philippe était un bon candidat mais il y en avait d’autres, elle allait se donner quelques mois pour choisir.
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