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Quand la chair s'éveille

Chapitre 10

Divers
Après avoir eu quelques orgasmes, les deux s’endorment repus dans les bras l’un de l’autre.
Le lendemain est un autre jour et à 7 h, petit déjeuné pris avec Jean, les deux se dirigent vers le gymnase. L’échauffement, les exercices, les étirements et premier combat où Jean gagne haut la main.
– Je crois qu’il était temps que je revienne, j’ai l’impression que tu t’es ramolli. J’avais pas l’habitude de te faire trébucher sur un simple ashumayi.
– C’est vrai, j’en suis honteux. Il faut dire que pendant toute ton absence, je n’ai pas eu d’entraînement sérieux, si on excepte les mafiosi que j’ai réduits au silence.
8 h les « espagnols » se présentent en rangs serrés pour la mise en forme.
– Jean, voila l’équipe qu’il faut un peu entraîner, avec une petite note à Luis qui a son ventre à raffermir, sa femme s’est plainte de son manque d’endurance.
Laissant son équipe au bon soin de Jean, il retrouve sa mère en grande discussion avec Hortensia au tour d’un solide petit déjeuner.
– Ramon, j’ai jeté un petit regard sur nos affaires, il faudra qu’on contrôle un peu les Hollandais. Cela ne m’a pas l’air clair.
– Ce serait peut-être le moment que notre génie informatique se mette en évidence. Une fois la mise en train faite, je le fais venir. Mais en parallèle, fais venir le responsable informatique de l’unité hollandaise pour la semaine prochaine et également le français.
– Tant qu’à faire le responsable comptable sera aussi à convoquer, ne serait-ce que pour mettre en évidence la nouvelle compagne de Jean.
À la fin de l’entraînement, tous se présentent devant Ramon.
– Ce n’était pas trop dur cette première séance de mise en forme ? Moi, ce matin, j’ai un peu souffert. Il était temps que je m’y remette.
– Ça va répondirent-ils avec plus ou moins de conviction.

– On a fait le tour des nouvelles avec Éléonora. Demain, on aimerait étudier les possibilités de renseignement vis-à-vis d’une de nos sociétés à Amsterdam et dans la foulée également ses finances. Juan, il s’agit de la société Vonlop, regarde ce que tu peux trouver sans trop de problème, mais viendra automatiquement la mise d’un système discret de surveillance des dirigeants.
L’affaire Batave
– C’est pas trop difficile à réaliser, il faut leur balancer un nouvel intranet avec le haut de la pyramide entre nos mains, inatteignable par eux. 
– Pour, c’est dans tes cordes Fujikumi ?,
Devant son air un peu perdu, il demande à Jean de lui faire un résumé de la situation.
– Cela ne devrait pas poser de problème technique, mais peut-être linguistique.
– On demandera les documents en anglais. À ce moment-là, ce sera OK.
Le lendemain, se présente le responsable financier français, Pavel Jenisek.
– Bonjour, je suis un peu en avance sur la convocation, mais expliquez-moi le problème.
– Voilà, avec Ramon, nous avons constaté que la société Vonlop d’Amsterdam où j’ai une participation importante n’a pas l’air clean.
– Mais encore ?
– Voilà, les actifs ont l’air de fondre comme neige au soleil sans que les immobilisations ou le capital augmente.
– Je connais cela, chez nous en République tchèque, on utilise un mot qui vient du français, Tunnel,
… Tunelovat qui signifie creuser (dans les finances de la société). L’ancien premier ministre et président tchèque en était un redoutable spécialiste. Le processus est le suivant, on vide la société de ses actifs il ne reste que l’immobilier que l’on vend pour un franc symbolique et on la brade à une multinationale, le bénéfice se partageant de part et d’autre.
– Je pense que vous ne verrez pas d’inconvénient à nous assister à ce sujet.
– Avec d’autant plus de plaisir que mon père fût victime du procédé. Mais si vous voulez mon avis à chaud, il faut bazarder rapidement la tête de l’entreprise, dès que les preuves de malversations sont obtenues.
Le lendemain, les Hollandais arrivent, la mine sévère, le coffre de la BMW plein de papiers justificatifs.
D’entrée de jeux, Éléonora les rassure.
– Messieurs, en étudiant les documents à ma disposition, j’ai acquis l’impression que quelque chose de pas net se passait dans Vonlop aux Pays-Bas. Ce qui se dira ici ne ressortira pas dans le détail si vous le désirez.
C’est alors que le plus âgé s’avança et prononça ces paroles.
– Vous avez raison, Madame la directrice désire offrir cette entreprise à son nouvel amant russe. Elle fait tout pour en diminuer la valeur pour afin de pouvoir la racheter à vil prix.
– Avez-vous des preuves ou ceci n’est qu’une impression ?
– De preuve directe point, mais la malversation ne devrait pas résister à l’analyse financière des documents que nous avons pris.
– Je présuppose qu’ils sont tous rédigés en néerlandais ?
– Évidemment, vu l’urgence de la demande, la traduction authentique aurait pris trop de temps et aurait mis la puce à l’oreille à qui de droit.
– C’est pas grave, mais je vous saurai gré de collaborer avec notre analyste qui est japonaise et qui outre le chinois et le japonais s’exprime aussi en anglais. Je vous présente Mademoiselle Fujikumi.
… Installez-vous dans la chambre d’à côté, je pense il y a tout ce qu’il faut pour vous, ordinateur dernière gamme, écran, rétroprojecteur. En cas de besoin, n’hésitez pas à demander à Juan. Encore une chose, quels collaborateurs sont dans le complot russe ? Avez-vous une idée ?
– Quelques seconds couteaux qui espèrent une promotion juteuse, mais j’ai beau leur dire qu’ils font fausse route, ils y croient dur comme fer. Il y a même le responsable informatique ici présent.
– Merci de l’information. Passons à la deuxième partie du programme, la mise en place d’une télésurveillance invasive. Ramon, tu suivras les discussions et les aidera dans la compréhension mutuelle et fera sentir au responsable où est son intérêt de collaborer.
Très rapidement, les preuves s’accumulent, Éléonora, a eu un fin nez. Il s’ensuit de la convocation du conseil d’administration de la boite. Dénonciation de la directrice générale et proposition de mettre Ramon à la tête, assisté du hollandais qui les a aidés. Le bâtiment de service qu’occupait l’ancienne PDG est mis provisoirement sous scellé. L’équipe complète arrive sur place, rompt les scellés, invite toutefois l’ancienne PDG à reprendre ses affaires strictement personnelles.
On fait des très belles découvertes dans les sous-sols, qui vont diminuer les besoins de matériel, il faut savoir un peu le russe, mais une annonce dans un journal adéquat et il est certain que l’on va voir aussi quelques hackers russes se proposer. Il suffit d’y mettre le prix. Il y a même une salle avec une paroi et mur sans teint, comme dans les séries policières.
Une semaine après le nettoyage, arrive au milieu des employés un drôle d’homme, visiblement il n’est pas hollandais, il fait semblant de travailler, mais ne fait rien, si ce n’est d’observer. Rapidement mal à l’aise vis-à-vis de cet intrus, le contre-maître qui le prend à partie, se retrouve avec un bras cassé à l’hôpital.
Apprenant cela, Jean est appelé en renfort illico, il n’est pas connu et pourra observer l’observateur, de plus, il connaît quelques personnes dans les services de la police d’intervention, rencontrées lors de compétitions. Celles-ci observant le local avec la glace sans tain, réalise qu’ils ont peut-être échappé à une cellule terroriste en constitution. Pendant ce temps, Jean, se mêlant aux employés, se rapproche de sa cible et tente d’entrer en contact, mais ce qu’il obtient, c’est une vague insulte en anglais avec un fort accent et un Allah a que bas.
Il ne peut s’empêcher d’insister avec un Salam allez-y qu’oum qui déride brusquement son partenaire et un large sourire l’accueille et il se met à lui raconter sa vie en ce que Jean suppose être de l’arabe. Désolé, Jean lui fait comprendre qu’il ne le comprend pas, Anglais ou français.
L’autre pas désolé, lui fait comprendre que demain il aura à qui parler.
Le lendemain, il arrive avec un compère qui doit être maghrébin et qui connaît assez bien le français. Il comprend que Ali, puisqu’il finit par se nommer, est en réalité un réfugié afghan qui cherche un emploi, mais comme homme de main, agent de sécurité, en attendant une mission de son Imam.
– Écoute, je connais quelqu’un qui pourrait être intéressé, mais il faudrait que je sache d’abord pour qui il travaille maintenant, qu’il n’y ait pas de conflit d’intérêts.
Blablabla en arabe et l’autre répond qu’il travaille pour un Russe qui habite pas loin d’ici.
– Il touche beaucoup ?
– Suffisamment pour vivre.
– Est-ce qu’il serait d’accord de travailler pour quelqu’un d’autre, même si ce travail est carrément en conflit avec le premier ? S’il n’est pas d’accord, il est fort possible qu’il devra quitter rapidement le site de la société.
– En fait, il faudrait qu’il rencontre son Imam qui est dans une ville voisine pour apporter une réponse.
– Au cas où il aurait une réponse positive, j’aimerais bien rencontrer son imam pour discuter, pensez-vous que ce soit possible ?
– Il lui posera aussi la question au besoin.
– On se revoit demain, mais évitez de faire des vagues.
En continuant les inspections du centre de la société, ils y découvrent même un spa, ce qui évidement va bien égailler les retrouvailles.
– Ramon, demain, ce serait bien que tu files l’afghan, pour voir s’il nous fait pas un truc pas catholique.
– Je pourrai, mais je me demande si de le faire suivre par un de tes copains des services de sécurité ne serait pas une meilleure idée, finalement, c’est plus leur boulot et mettrait moins la puce à l’oreille. Il y a le bras cassé qui peut servir de raison.
– Tu as peut-être raison, le tout est de savoir s’ils seront d’accord.
– Il y a toujours possibilité de faire scintiller une collaboration, qui leur est déjà plus ou moins acquise. Je ne veux pas non plus mettre en danger, un des jeunes vis-à-vis des Afghans, ils sont dangereux. Essaye donc en premier cette solution, ce n’est pas que je me dégonfle, mais je suis connu, même si je me déguise, c’est pas optimum, à moins que tu sois en soutien arrière. Je ne pense pas que ce soit des enfants de cœur, de ne jamais s’être fait infiltrer.
– Tu as raison ! Je vais faire le nécessaire. Mieux vaut pas te mettre en avant sur ce genre de terrain. Ne pas dévoiler les atouts qu’on a dans sa manche me semble primordial.
Deux jours plus tard, un premier résultat, le service de contrôle des étrangers a contrôlé le dit Afghan, qui n’a ni carte de séjour, ni papier d’identité, ni travail déclaré, il est mis au sec le temps que l’enquête se développe.
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