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Quand je vois fernande...

Chapitre 2

SM / Fétichisme
QUAND JE VOIS FERNANDE… (2/2)

Même si Mademoiselle L… arborait une allure hautaine – voire méprisante – je savais, pour l’avoir expérimenté, que sa froideur affectée cachait en fait une perversion démesurée. Je lui étais reconnaissant de m’avoir révélé que plaisir et douleur sont des sensations très proches l’une de l’autre. Pour moi, ce qui n’était – de prime abord – qu’une inclination à la soumission avait évolué pour devenir une attirance immodérée envers des situations équivoques mêlant le plaisir à la souffrance, les seules susceptibles de me procurer les voluptés démesurées que j’avais ressenties sous la cravache de cette femme dominatrice ; c’est pourquoi je continuai mes relations avec cette perverse maîtresse. Dès que ce fut possible, je retournai chez elle ; elle m’accueillit avec un sourire narquois.
– Eh bien, Monsieur S…, vous voilà de retour ; que désirez-vous, cette fois-ci ?– Vous, Mademoiselle.– Vous ne manquez pas d’aplomb ! Mais puisque votre ambition s’exprime avec une telle détermination, je tiens à vous prévenir que je suis extrêmement exigeante. M’obéirez-vous en tout point ?– Je serai votre esclave, Mademoiselle.– Alors, suivez-moi !
Elle me fit parcourir un long corridor et, après avoir ouvert une porte semblable à toutes les autres, m’introduisit dans une petite salle carrelée de blanc, équipée de ce qui me sembla être une table d’auscultation. Le caractère médical de cette pièce était renforcé par la présence d’instruments chirurgicaux tels que seringues, ciseaux, pinces, ainsi que d’autres que je voyais pour la première fois et dont l’utilité m’était inconnue. Elle me laissa seul pendant quelques minutes ; lorsqu’elle revint, elle était revêtue d’une blouse blanche.
– Déshabillez-vous, et allongez-vous !
Son ordre claqua comme un coup de fouet, me décontenançant totalement ; je lui obéis néanmoins, ainsi que je le lui avais promis. Elle enfila des gants de latex blanc.
– Il faut que j’examine ce pénis avec lequel vous ambitionnez de m’honorer. Voyons cela…
Sous le coup de l’émotion, ma verge s’était ratatinée ; mon gland pendouillait lamentablement à l’extrémité d’une hampe réduite à trois ou quatre centimètres de longueur. Elle la prit dédaigneusement entre deux doigts.
– Vous appelez ceci une verge, Monsieur S… ? Mais ce n’est qu’une misérable petite chose bien incapable de me satisfaire ! Je vais remédier à votre déficience.
Elle prit une cordelette qu’elle enroula à la base de mon sexe, l’enserrant fortement, et attendit le résultat. Au bout de quelques secondes, la couleur de ma verge passa du rose au rouge sombre, et elle se mit à gonfler un peu. Quelques minutes plus tard, elle présentait une belle érection, et sa teinte tirait sur le violet ; la douleur qui irradiait de mon membre était encore supportable. Mademoiselle L… saisit mon gland boursouflé, l’examina d’un œil critique et tenta vainement de le décalotter.
– C’est dégoûtant, toute cette peau qui pend ; j’aime les choses nettes !
Elle se détourna pour chercher quelque chose sur la tablette adjacente ; j’entendis des bruits métalliques tandis qu’elle fouillait parmi ses instruments chirurgicaux. Lorsqu’elle se rapprocha de moi, elle tenait une sorte de pince aux mâchoires crantées. Avec un sourire sardonique, elle déclara:
– Je vais vous arranger ça…
Mademoiselle L… plaça les mâchoires de sa pince à l’extrémité de mon prépuce, et serra brusquement : une douleur fulgurante envahit ma chair meurtrie ; puis elle tira fermement pour allonger au maximum ce morceau de peau, qui dépassait à présent mon gland d’au moins trois à quatre centimètres.
Je craignais que Fernande arrachât mon lambeau de peau ; mais elle fouilla dans l’une des poches de sa blouse blanche. Lorsque sa main réapparut, elle tenait un grand rasoir de barbier. La lame aiguisée étincela d’un éclat froid lorsqu’elle la déploya. Frémissant d’anxiété, je constatai avec étonnement que mon excitation était à son comble : ma verge était d’une raideur extrême. Qu’allait-elle me faire endurer ?
– Il faut trancher dans le vif… Je vais vous circoncire, Monsieur S… !
Elle approcha lentement la lame, jusqu’à la mettre en contact avec mon prépuce allongé par la pince. Je sentis le froid de l’acier tranchant lorsque Mademoiselle L… fit glisser lentement son rasoir autour de ma peau étirée, semblant chercher l’endroit le plus approprié pour l’entailler. Elle accrut la pression de sa lame. Je ne sentis presque rien, tant elle était affilée ; mais une fine incision apparut, qui laissa perler quelques gouttes de sang.
– Non, Mademoiselle, je vous en supplie… Ne faites pas cela !
Elle se délectait manifestement de mon expression terrorisée ; mais, loin de céder à ma supplique, ma délicieuse tortionnaire essaya de taillader mon prépuce selon une courbe régulière. Je sentais l’acier entamer ma chair dont les fibres cédaient sous la morsure de son tranchant. Mais elle n’était pas experte : c’était certainement la première fois qu’elle pratiquait une telle ablation.
– Bon ! Alors… Je n’y arriverai pas comme ça. Essayons autre chose…
Elle eut un geste vif ; je vis la lame scintiller brièvement et, simultanément, je ressentis une fulgurante brûlure à l’extrémité de ma verge. Mademoiselle L… brandit fièrement son trophée, encore serré entre les mâchoires de la pince. Un anneau de chair sanguinolente : une partie de mon prépuce tranché net.
D’un geste précipité, elle écarta les pans de sa blouse blanche : elle était nue dessous. S’asseyant sur un tabouret, Fernande écarta les cuisses. Apparut alors à mon regard cette vulve particulière que je connaissais déjà, aux longues lèvres pendantes et au clitoris hypertrophié. Elle devait être très excitée par ce qu’elle venait de me faire subir, car ses nymphes gonflées et ruisselantes d’un fluide onctueux saillaient largement hors de sa fente vulvaire, et son clitoris phénoménal se dressait, tel une petite verge en érection.
Mademoiselle L… prit l’anneau de peau meurtrie qu’elle avait retranché de mon prépuce ; elle le plaça autour de son clitoris à la manière d’une bague, puis lui imprima des mouvements saccadés de va-et-vient, le faisant coulisser le long de son organe démesuré. Elle se branla frénétiquement avec cet anneau de chair sanguinolente jusqu’à ce qu’un puissant orgasme la terrasse.
Obnubilé par le spectacle libidineux que ma tortionnaire venait de m’offrir, j’en avais oublié ma douleur. A présent, elle se rappelait à moi, se répandant par vagues lancinantes à partir de mon pauvre sexe meurtri ; j’y portai mon regard : le rasoir n’avait tranché mon prépuce que partiellement, et celui-ci laissait mon gland – qui était devenu bleu sombre, presque noir, engorgé de sang par la cordelette qui comprimait la base de ma verge – à découvert sur la moitié de sa longueur. Mademoiselle L… n’avait donc pas réussi à me circoncire complètement. Du sang gouttait des lèvres de la plaie circulaire, encore ouverte, qu’elle m’avait infligée. Quelques gouttes de sperme perlaient à l’orée du méat.
– Je vais soigner votre blessure.
Je pensais que Fernande allait m’appliquer un antiseptique et poser des compresses de gaze ; il n’en fut rien. Approchant son visage de ma verge torturée, elle prit délicatement mon gland entre ses lèvres avant de le faire pénétrer en entier dans sa bouche. La douceur de sa langue, qui le caressait délicatement, apaisait la sensation de brûlure ; en quelques secondes, je me vidai dans sa cavité buccale de toute la semence que j’avais accumulée. Mademoiselle L… déglutit mon sperme et se rassit sur le tabouret.
– Je n’ai pas terminé : votre gland n’est pas totalement découvert, Monsieur S… ; en conséquence, je vais devoir reprendre mon opération là où je l’avais laissée. Mettez-vous debout, là, devant moi !
Je me dressai sur mes jambes flageolantes et me plaçai à l’endroit qu’elle m’avait désigné. Son visage se trouvait juste à la hauteur de ma verge.
– Je ne peux pas opérer cette pauvre chose toute molle ; il me faut un organe en érection.
Mademoiselle L… entreprit de redonner de la vigueur à mon membre par de délicats attouchements ; mais ses caresses expertes restèrent sans effet. Elle prit alors mon scrotum au creux d’une main et serra de plus en plus fort, jusqu’à ce que je gémisse sous l’effet de la douleur émanant de mes testicules malmenés ; cependant, ma verge restait toujours en berne.
Fernande avait beaucoup d’imagination : elle plaça deux doigts autour du reste de mon prépuce, qu’elle fit coulisser plusieurs fois avant de le tirer violemment en arrière pour dégager totalement mon gland ensanglanté ; elle saisit le frein de mon prépuce, cette excroissance de chair si sensible qui se trouve sous le gland, le fit rouler entre ses doigts, le pinça à plusieurs reprises, et le lécha. Constatant que ses tentatives demeuraient infructueuses, elle le prit entre ses dents et se mit à le mordiller de plus en plus fort.
– J’ai bien envie de vous l’arracher avec mes dents…
A ces paroles, ma verge reprit un peu de vigueur, mais pas assez à son goût.
– Je connais un moyen infaillible.
Elle saisit une tige de métal chromé d’une trentaine de centimètres de longueur et d’environ trois millimètres de diamètre dont elle plaça l’une des extrémités au bout de mon gland, au niveau du méat. Elle exerça une légère pression, et la tige commença à pénétrer dans mon urètre. Je pouvais sentir la progression de cet objet à l’intérieur de mon canal intime, éveillant des sensations voluptueuses au fur et à mesure qu’il se frayait un passage de plus en plus profond à l’intérieur de mon conduit.
Ma verge prit du volume, progressant d’elle même le long de cette tige métallique. Lorsqu’elle se fut enfoncée d’une douzaine de centimètres, sa progression fut arrêtée par un obstacle, ce qui me provoqua une légère douleur. Mademoiselle L… s’en aperçut ; elle modifia l’angle de ma verge, l’abaissant d’une quarantaine de degrés. Elle appuya, et la pièce de métal continua à s’enfoncer de plus en plus profondément en moi. Lorsqu’elle atteignit un endroit particulier, je ressentis un vif plaisir, comme si j’étais sur le point d’éjaculer ; Fernande comprit qu’elle avait trouvé ce qu’elle cherchait et, n’essayant pas d’aller plus loin, elle se mit à pratiquer de courts va-et-vient à cet endroit-là. Elle m’expliqua doctement :
– Je masse votre prostate, Monsieur S…
Sous cette caresse inusitée, ma verge avait retrouvé toute sa vigueur. Satisfaite du résultat ainsi obtenu, Mademoiselle L… s’empara d’une seringue équipée d’une grosse aiguille. Je pensais qu’elle allait m’injecter un analgésique, mais je me trompais. L’approchant de mon gland, elle posa la pointe de l’aiguille contre le frein de mon prépuce. Je ne ressentis qu’une légère piqûre, jusqu’au moment où ma tourmenteuse appuya doucement, mais fermement. Je sentais l’aiguille progresser en moi ; elle s’immisçait en forçant le passage entre les fibres nerveuses si sensibles.
Cette sensation de douleur mêlée à une forme de plaisir un peu trouble m’excitait au plus haut point, et je regardai avec intérêt ce que Fernande me faisait. Au bout d’un moment, je vis une partie de la fine peau se déformer en se soulevant, poussée de l’intérieur par l’aiguille, jusqu’à former un petit cône du plus de cinq millimètres de hauteur. L’épiderme résista longtemps ; la douleur se faisait de plus en plus puissante. Ma chirurgienne appuya avec plus de force ; la pointe de l’aiguille apparut sous la peau, puis la transperça.
La douleur disparut ; seule subsistait une petite gêne. Mademoiselle L… enleva la seringue, mais laissa l’aiguille plantée dans ma chair, traversant de part en part le frein de mon prépuce. Elle retira lentement la tige métallique de mon urètre ; elle apparut, toute engluée de sperme.
– Voici une érection convenable, Monsieur S… ; je vais enfin pouvoir opérer. Mais je vous préviens : je vais le faire à vif, sans anesthésie, et vous allez souffrir !
Elle prit une longue aiguille de couturière dans le chas de laquelle elle fit passer un gros fil ; elle saisit mon membre raide et tira mon restant de prépuce juste en arrière du gland. Affichant une expression sadique, Fernande fit lentement pénétrer l’aiguille dans ma chair, à quelques millimètres en retrait des lambeaux de peau qu’elle venait de retrousser. Je connaissais déjà la souffrance provoquée par une aiguille : c’était relativement supportable. Mais ce qui me surprit, ce fut la douleur cuisante causée par le passage du fil lorsqu’elle tira dessus pour le tendre. Je ne pus m’empêcher de gémir.
– Jusqu’à présent, ce n’est rien encore… Mais tout à l’heure, vous aurez une bonne raison de vous plaindre !
Je n’osais imaginer ce que cette femme perverse allait me faire endurer ; cependant, j’étais curieux de connaître les limites de ma résistance à la douleur. Et puis, ce qu’elle avait déjà infligé à ma verge était tellement excitant…
Mademoiselle L… continua à coudre la base de mon prépuce, puis elle tendit le fil aussi fort qu’elle put. Ainsi étranglé, mon gland congestionné, entouré de points de suture, prit une couleur violacée.
– Je fais cela pour éviter une hémorragie. A présent, passons aux choses sérieuses !
Se retournant vers ses instruments chirurgicaux, Fernande choisit de petits ciseaux aux lames courtes et légèrement incurvées, dont elle vérifia le tranchant en passant un doigt sur le fil.
– Ceux-ci devraient convenir…
J’esquissai un mouvement de recul lorsqu’elle tira sur mon prépuce pour l’écarter de ma verge, mais le regard sévère qu’elle me lança me figea sur place. Elle glissa une lame des ciseaux entre mon gland et la peau qui le recouvrait encore partiellement, et serra énergiquement.
Je hurlai : ce n’était pas la brûlure à laquelle je m’attendais, mais une sensation de pincement atroce, de déchirement abominable. Mademoiselle L… retira son instrument de torture pour regarder avec satisfaction l’entaille de deux centimètres qu’elle venait de pratiquer. L’incision était franche et nette: les lèvres de la plaie ne saignaient pas, grâce aux points de suture qu’elle avait pratiqués au préalable. Mais le plus dur restait à faire : je le compris lorsque je la vis saisir ma verge frémissante et la maintenir d’une main ferme. Elle plaça ses ciseaux entre les bords de l’incision et les fit pivoter de quatre-vingt dix degrés ; ils étaient à présent parallèles à la couronne de mon gland.
– Êtes-vous prêt, Monsieur S… ? Cela va être long et très douloureux. Mais ce n’est qu’après cette petite formalité que vous pourrez me mériter.
Sans attendre ma réponse, Mademoiselle L… resserra les lames de son instrument. Une monstrueuse douleur me submergea instantanément. Sans tenir compte de mes hurlements, ma tortionnaire continua à me découper à vif, centimètre après centimètre, sur tout le pourtour de ma pauvre verge. J’entendais le crissement des fibres de ma chair mutilée qui cédaient les unes après les autres lorsqu’elles étaient pincées entre les branches des ciseaux. Les lames claquèrent dans le vide alors que j’étais sur le point de m’évanouir. Fernande s’exclama :
– Eh bien, nous y sommes, cette fois !
Après avoir rangé ses ciseaux, elle me montra ce qu’elle tenait : un ruban de peau qu’elle déploya. Il faisait une douzaine de centimètres de longueur sur deux de largeur.
– Il ne me reste plus qu’à enlever vos sutures.
Comme elle avait besoin de ses deux mains pour y procéder, elle se débarrassa de mon prépuce en le plaçant entre ses lèvres. Qu’elle était désirable, cette femme autoritaire qui arborait une partie de ma verge mutilée à l’orée de sa bouche…
Elle défit le nœud qui maintenait le fin lien, et tira dessus pour l’enlever. En glissant tout autour de mon sexe à présent circoncis, le fil me brûla horriblement mais ne fit pas faiblir mon érection. Par contre, lorsque ma verge fut libérée de ce lien, un flot de sperme s’en échappa, mais sans que j’en ressente le moindre plaisir.
– Ah, voici un beau gland, digne de moi, Monsieur S… Il faut que je vous dise quelque chose : je suis une vieille cochonne et, comme toute truie qui se respecte, j’adore les glands !
Après m’avoir fait cette confidence, cette digne femme retira l’aiguille qui transperçait encore mon frein, et se précipita sur ma verge pour l’engloutir dans sa bouche gourmande.
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