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Qui suis-je vraiment?

Chapitre 1

Voyeur / Exhibition
Présentation :
Je m’appelle Laurence, et je suis âgée de 35 ans. Je suis divorcée depuis 4 ans maintenant, et vis seule avec mon fils de 8 ans. Je réside depuis ma séparation dans un 4 pièces au 3eme étage d’un ensemble immobilier en banlieue parisienne. Ma vie depuis mon divorce se concentre autour de mon enfant et de mon travail, en tant qu’assistante comptable au sein d’une grande Société. Par contre, côté cœur c’est le désert ou plutôt c’était …
En fait, il y a deux ans je m’étais décidée à mettre un terme à mon célibat. Pour être honnête, les relations physiques commençaient à me manquer. D’autant plus que mon ex-mari n’était pas mauvais sur ce plan. Il avait même le don de pimenter nos relations sexuelles de scénarii originaux que ma passivité complice encourageait. Celui qui me revenait le plus souvent s’était produit lors d’un week-end en Normandie en automne. Habillée d’une jupe à bouton et d’un chemisier, nous nous baladions dans le bocage quand lui prît l’idée de jouer à un jeu. L’idée en était simple, j’avais 15 secondes pour répondre à des questions tout en marchant. Si je trouvais j’obtenais le droit qu’il fasse le dîner et la vaisselle un soir. Dans le cas inverse, je devais déboutonner un bouton.Certes, j’eus le droit à 6 jours de dîners servis par monsieur, mais je me retrouvai en collant et seins nus. Il me proposa alors un quitte ou double. Je me rhabillais entièrement si je gagnais ou je me mettais totalement nue et il me photographiait dans les champs, selon des positions dictées par son choix. Je relevai le défi et … perdit. La suggestivité des postures et les commentaires crus, me proposant de diffuser la dizaine de photos sur le net pour me faire plein « d’amis », finirent de m’exciter. Le soir se poursuivit dans la chambre où après m’avoir longuement massée, mon cher mari décida de lécher tendrement mon clitoris. Cette caresse ainsi que les évènements de l’après-midi me donnèrent envie d’embrasser son pénis. Il en profita pour disposer son sexe au-dessus de moi et ainsi débuter un 69. Je lui prodiguai alors la fellation la plus sensuelle que je pus, alternant le titillement de son bout, avec la mise en bouche de tout son sexe. Position qu’il stoppa 5 minutes plus tard pour me demander de me mettre à 4 pattes afin d’admirer mon « joli fessier », comme il le disait souvent. Il me pénétra doucement mais contrairement à d’habitude il me donna quelques claques sur mes fesses. Cette nouveauté, a priori gênante, me dérangea sur l’instant, mais associée à la pénétration elle m’excita et déclencha un orgasme singulier. Mon visage et mon buste affalés sur le lit, mon mari prit alors son pied en éjaculant sur mes fesses, mais en me demandant de rester ainsi un petit instant. Je compris trente secondes plus tard que c’était pour immortaliser l’instant avec son appareil photo.Malheureusement la monotonie du couple et les déplacements réguliers de mon mari ont mis cet aspect au second plan. Le divorce fût alors la seule solution que nous trouvions, avec pour moi la garde de notre garçon, tandis que mon ex partait deux mois plus tard en Italie refaire sa vie.Néanmoins, avec le temps vous ne conservez que les bons moments en tête. Pour moi c’était ce souvenir qui revenait souvent, d’autant plus que j’étais seule depuis un bon moment.
Je pris alors un jour la décision de trouver quelqu’un. Sur le conseil d’amies, je m’étais tournée vers Internet et les réseaux de rencontres, où j’avais enregistré mon CV sur plusieurs sites connus de chacun. Il y eut quelques rencontres mais seule une se clôtura par une nuit à deux qui me fît regretter mon ex-mari.Les prétendants n’étaient pas nombreux et chaque échec me pesait lourdement, rabaissant mon moral déjà bien fragile. Un mois après mon adhésion à un des sites, j’étais toutefois tombée sur un homme énigmatique et fascinant que je surnommerais « Nietzsche » (son surnom se rattachait à la psychologie).Après des débuts classiques nos échanges étaient réguliers et de plus en plus intimes. Je lui décrivais mes joies, mes peines, mais aussi mes passions, choses que je n’avais que rarement faites même avec mes quelques amies. Je ne le connaissais pas et pourtant je me sentais en sécurité, en confiance, faisant disparaître cette barrière qu’est Internet. Je souhaitais le rencontrer mais je sentais chez lui le besoin d’aller plus de l’avant dans cette relation « épistolaire ».Au cours d’un de nos échanges, nous nous sommes penchés sur nos goûts et aspirations érotiques. Après une heure d’échange, les choses prirent une tournure inattendue. Il me demanda si j’étais coquine et comment j’aimais m’habiller. Après un certain étonnement de voir des propos aussi directs, je me lançais en prenant la décision de l’aguicher un peu (peut-être désirerait-il me rencontrer rapidement ainsi ?). Je lui répondis donc :— Moi : Avec mon 1,70 m et avec un 95 C on a des atouts pour aiguiser les envies. Oui, il m’arrive de mettre des vêtements sexys. A ta disposition pour te montrer un échantillon un de ces jours.— Nietzsche : Lesquels ?— Jupes, tailleurs, ou robes avec des petits hauts échancrés, … cela te convient-il ?
— Cela pourrait, mais décris moi ce que tu porterais en été et en hiver pour m’exciter ?— Jupe légère dans les tons ivoire laissant ainsi deviner mon string et mes jambes à contre-jour. Quant au haut, un petit chemisier plongeant blanc et bien serré moulant ma poitrine. L’hiver serait plutôt un tailleur avec des collants à couture finalisé par des escarpins.
Cette description commençait à m’échauffer moi-même quand :— Nietzsche : À voir pour l’été mais l’hiver manque franchement de sensualité. Les sous-vêtements sexys tels que les guêpières, porte-jarretelles, culottes fendues ou dentelles, ne semblent pas être ta spécialité. Quant à ce qui le cache c’est très classique.
Le coup fût rude et me déstabilisa. Je me sentais nulle. Mes réponses furent alors simples sans aucune connotation. De son côté, en fin psychologue, il en profita pour être de plus en plus direct. J’aurais pu néanmoins en rester là mais la confiance qu’il avait suscitée en moi me forçait à rester connectée.
— Nietzsche : En as-tu au moins porté dans ta vie ?— Moi : Oui pour faire plaisir.— Si je te demandais d’en porter constamment avec des minijupes laissant deviner des atours, le ferais-tu ?— Pourquoi pas ?— Ce n’est pas une réponse, c’est une fuite çà …— Si je me sens en sécurité avec quelqu’un, alors oui.— Aimes-tu te dévoiler à l’extérieur ? L’as-tu déjà fait ?
Me rappelant instantanément mon aventure normande je répondis par l’affirmative aux deux questions.
— Nietzsche : Prouve le moi !
Cette mise au défi me laissa pantelante. Que faire ? Cet échange ne me choquait pas en soit, mais il me poussait au-delà des limites que je m’étais fixées. Après 10 minutes de réflexion sans aucun message venant de sa part, je me décidai d’envoyer les seules photos érotiques de moi. En réfléchissant, je franchissais le pas car j’avais peur de le perdre.— Nietzsche : Merci, j’attends que demain tu m’envoies un fantasme que tu souhaiterais réaliser.
Le jour suivant je lui envoyais depuis le bureau comme demandé un petit texte indiquant l’envie de faire l’amour avec un inconnu en forêt. Ce fantasme n’était en fait qu’un mélange entre l’excitation d’être découverte nue dans un endroit public et que l’inconnu soit mon interlocuteur du net.Par la suite, nos échanges furent plus aléatoires, me laissant dans une attente difficilement supportable. Puis plus aucun mail de sa part. Il connaissait presque tout de moi et il avait disparu. Je le maudis d’autant que je m’aperçus que je n’avais plus aucune relation excepté lui.
Courrier :Je me remis donc dans le train-train travail – école - maison, lâchant pour un tant les sites de rencontres. Je me disais que les bonnes années amoureuses étaient en fait derrière moi.Quand un mardi, je récupérai dans ma boîte aux lettres un courrier à mon intention. Une fois chez moi je l’ouvris et faillis m’écrouler. Dedans, se trouvaient 4 photos très explicites de moi nue dans la campagne normande. Elles étaient assorties du texte dactylographié suivant :« Quel outil magnifique qu’Internet … Je ne savais pas, Mme XXXXX, que vous étiez adepte de l’exhibitionnisme. Je souhaiterais donc avoir l’occasion d’en bénéficier moi aussi personnellement. A 22 heures ce soir une fois votre enfant couché vous allumerez la lumière et laisserez les rideaux ouverts. Et vous ferez votre repassage entièrement nue. Demain vous recevrez un courrier comme celui là, je vous demande de bien vouloir faire tout ce qu’il y aura d’écrit.Si vous souhaitez contacter la police faites bien attention, la Société YYYYY, vos voisins voire les copains d’écoles de votre fils seraient sûrement heureux de voir de telles images.
Merci d’avance …
Je ne savais plus que faire. Je pris la décision d’appeler le commissariat mais je raccrochai au dernier moment. Qui cela pouvait-il être ? Mr. Nietzsche, mon ex-mari, ou un inconnu qui aurait profité que mon mari « tienne parole » en diffusant les photos sur le net ? Et si oui, quel est cet inconnu, un voisin, un collègue de bureau ?J’étais perdue, je passai la soirée à laver, nourrir puis coucher mon enfant tel un zombie. Quand tout d’un coup je vis qu’il était 21H55. Résignée je pris la décision de « faire du repassage ». Néanmoins, je décidai de ne montrer que le haut, et donc de porter un caleçon moulant. Comme cela si quelqu’un hormis le maître chanteur m’observait je pourrais laisser croire qu’il faisait chaud chez moi (difficile au mois d’octobre si j’avais eu encore les moyens de raisonner).Pendant ce strip-tease, je scrutais les appartements me faisant face mais du fait du manque de clarté, il m’était impossible de repérer mon « admirateur ».Une heure plus tard je partais me coucher pour ne m’endormir que très tard dans la nuit.
Le lendemain, après y avoir pensé, je partis au commissariat. Toutefois, par peur d’avouer toute l’histoire j’indiquai qu’une amie avait peur de venir voir la police par rapport à des lettres de chantages et que je souhaitais savoir comment cela se passait pour pouvoir l’aider à franchir le pas.Je passais la journée anxieuse au bureau, n’attendant que de récupérer mon garçon et … rentrer chez moi pour n’espérer voir aucun courrier à mon attention.Mais il y avait bien une lettre similaire à celle du mardi. Une fois assise et mon enfant dans sa chambre, je l’ouvris :« Tu ne souhaites pas t’exhiber sous mes yeux et tu vas voir les policiers !!! Ce n’est vraiment pas bien. Tu as deux solutions, sois tu fais ce qu’il y a écrit au verso de cette lettre soit tu seras connue dans le quartier. »J’étais donc surveillée de très près. Je décidai donc de tourner ce terrible courrier.« Tu as pris une sage décision :Tu vas mettre une robe et descendre aux vide-ordures. Derrière la poubelle N°2 se trouve une petite caméra. Tu la poseras sur le renfort du mur et tu l’allumeras.Ensuite tu commenceras à danser et à te déshabiller.Mais cette fois-ci je te veux nue.Une fois terminée tu remettras tes sous-vêtements mais tu laisseras ta robe et la caméra bien sûr.Tu remonteras chez toi ainsi.Attention je te surveille. »
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