Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 16 J'aime
  • 0 Commentaire

Le Radiateur

Chapitre 2

Hétéro
     Le lendemain, en rentrant du travail, je fis un détour pour acheter une boîte de chocolats. Une fois mes affaires déposées, je sonnai chez ma voisine qui, après quelques secondes et des pas se rapprochant, ouvrit la porte avec un grand sourire.
— Oh ! Salut Julien ! Tu veux te mettre au chaud ?— Salut Éliane. Bah pourquoi pas ? Je ne te dérange pas ?— Non, pas du tout ! Entre !
     Elle ferma la porte derrière moi sans sembler avoir remarqué mon paquet, ou du moins n’en avait-elle pas fait allusion.
— J’étais en train de traduire un gros article du « Spiegel » publié cet après-midi sur leur site. C’est mon cinquième à la suite depuis la fin de l’aprèm’, j’ai besoin d’une pause ; c’est parfait !— Tiens, fis-je en lui tendant la boîte. C’est pour te remercier de ton invitation hier.— Oh ! Julien, fallait pas ! Merci !
     Éliane prit les chocolats en me donnant une bise chaleureuse sur la joue, puis m’invita dans son salon. Nous partageâmes un thé cette fois, assis sur son canapé à discuter d’autres choses auxquelles nous n’aurions pas pensées la veille. Par exemple, elle me demanda si j’étais en couple, ce qui n’était pas le cas. Si je l’avais déjà été, ce qui était le cas.     Puis, en voyant toute cette culture d’outre-Rhin chez elle, je finis par poser cette question qui me brûlait les lèvres :
— Et tu as des origines allemandes ou c’est juste un amour de la langue ?— Surtout la langue. Après j’ai un peu d’origines.—Ah ? Si tu veux m’en parler.— Oui, bien sûr. Mon grand-père du côté de ma mère était Allemand.— D’accord. Vous êtes nombreux dans la famille ?
     Mon hôtesse me parla alors de son frère qui habitait en Suisse et qu’elle ne voyait pas souvent, de ses cousins, ses oncles, ses tantes, ses parents… Elle me demanda ensuite de lui parler de ma famille. J’en avais vite fait le tour : nous n’étions pas nombreux même au niveau des cousins, auxquels je ne parlais jamais ou presque. Éliane trouvait dommage d’entretenir une telle relation de famille, mais pour être honnête je n’en avais jamais fait cas puisque nous y étions tous habitués.
     Au fil de notre conversation, j’avais remarqué le rapprochement progressif d’Éliane. Son rapprochement personnel certes, mais physique aussi. Les choses prenaient une tournure des plus agréables, je sentais que cette femme et moi nous entendions bien, que quelque chose se passait entre nous.
     Et à force de bifurquer sur divers sujets, nous en arrivâmes à parler de sexe. Juste en parler. Échanger nos expériences, même l’âge où nous perdîmes notre virginité ; des choses très intimes, donc. C’était fou : en même pas quarante-huit heures, j’en savais plus sur Éliane que sur n’importe qui d’autre que je fréquentais depuis des années ! Bien sûr qu’elle était d’un naturel bavard et moi aussi, mais quand même ; aucune honte à parler de ces choses-là : « C’est un passe-temps comme un autre… » affirmait-elle, ce qui n’était pas fondamentalement faux.     Mais en s’approchant de moi, mon hôtesse fit glisser sa main dans mon dos, posant son autre main derrière sa tête à caresser ses cheveux, et me regardait avec profondeur : « … tu n’es pas d’accord ? » Les choses commencèrent à aller très vite ; comme je l’ai dit, Éliane n’avait rien d’une affamée ni d’une « collectionneuse » d’hommes, surtout en connaissant son passé… Pourtant l’appel était clair, quoiqu’un peu grossier dans les formes.
     Le fait que ça aille aussi vite me prenait de court. J’avais faim, cruellement faim de corps et d’elle, je n’avais plus qu’à la saisir mais sans savoir pourquoi, une barrière me retenait. Prends cette femme, Julien ! Elle le veut et tu ne tiens plus en place !     Puis le coup de grâce : Éliane sortit de son décolleté une pochette de préservatif, sans un mot, avant de la faire jouer dans ses doigts devant moi avec un grand sourire. C’en était trop. Je n’avais pas baisé pendant deux ans, l’évidence était maintenant totale… et en plus on avait une capote !
     Mes bras étreignirent Éliane vigoureusement et je l’embrassai de toute ma bouche. Il faisait maintenant très chaud dans la pièce, et ce n’était pas dû au chauffage. La jeune femme ne résistait pas, bien au contraire ! Elle prenait un certain nombre d’initiatives. En manque, elle aussi ? Quoi qu’il en soit, ce ne fut pas moi qui retirais ma chemise du pantalon, pas moi qui mis ma tête dans son décolleté, et pas ma main qui caressait ma braguette. La coquine, elle cachait bien son jeu !
     Nous arrêtâmes un instant notre fougue pour nous regarder. Je lisais dans ses yeux un hurlant « Fais-moi l’amour ». Ma main prit son sein droit avec une tendre excitation, avant de refaire un baiser.     Éliane se leva en me tirant par la main, je la suivis sans résistance jusques à sa chambre. Elle en ferma les rideaux pour ne pas être vus des voisins de cour. En attendant, j’avais enlevé mes chaussures et chaussettes avant d’entrer dans son lit plein de coussins de velours colorés. Elle me rejoignit rapidement avant de s’allonger progressivement sur mon torse, donnant quelques baisers dans mon cou.
     D’un mouvement sûr, ma nouvelle partenaire m’enleva mon pull et déboutonnait ma chemise. Oh oui, ça lui avait manqué aussi ! Ou alors je m’ignorais un sex-appeal particulier.
     Vu qu’elle ne traînait pas à me déshabiller, je me dis qu’il ne serait pas réellement malvenu de faire de même. Après son pull, je déboutonnai son beau chemisier blanc avec une heureuse aisance, et la voilà en soutien-gorge en un rien de temps. Éliane était maintenant bien à cheval sur moi, avec des yeux de feu, remettant une mèche de cheveux derrière l’oreille. Mes paumes passaient sur sa taille et ses côtes, effleurant sa très douce peau. La belle femme frémit à cette caresse, ou peut-être aussi du fait de la température ambiante alors qu’elle était presque nue.
     Par contre j’avais mal. Mon érection était telle que, prisonnière dans mon pantalon plutôt serré à la coupe, elle en devenait douloureuse. Poliment, je demandai à Éliane de se pousser pour que je puisse enfin le retirer. Mais elle n’était pas d’accord, et s’occupa elle-même de cette tâche. En un clin d’œil, mon pantalon et mon caleçon encore dedans volèrent hors du lit.     Ah ! Que ça faisait du bien de l’avoir libre, fière d’être forte, et heureuse d’être enfin désirée ! Les doigts d’Éliane m’agrippèrent délicatement la verge dure et chaude, me faisant sursauter ; je redécouvrais petit à petit les plaisirs de la galante compagnie qui n’étaient devenus que des souvenirs chaque jour plus lointains.
     Bientôt, la bouche de cette belle femme embrassa mes testicules et les mordilla délicatement, me faisant frémir inévitablement. Presque par réflexe, j’en poussai un bruyant soupir. Ses doigts caressèrent ensuite ma peau, tout doucement, le long de la verge. Ce petit jeu dura longtemps – du moins me parut-ce comme tel ; Éliane ne me suçait pas à pleine bouche, mais jouait sur le côté seulement, toujours contre ma peau. C’était un peu frustrant, il faut bien le dire.     En revanche, elle n’hésitait pas à saliver sur mon gland pour adoucir ses caresses manuelles. Je lui aurais bien demandé d’y aller franchement, de tout son palais, mais… peut-être avait-elle une raison personnelle de procéder de cette manière.
    J’étais sur le point d’exploser et, afin de ne pas nous frustrer tous les deux ni de paraître précoce, je demandai à Éliane de pouvoir lui faire une gâterie à mon tour, pour la remercier ; échange de bons procédés, et cette pratique me permettait de réfréner mon plaisir lors de préliminaires un peu trop forts.    Sans se le faire dire deux fois, ma partenaire déboutonna son pantalon et le retira, la culotte avec. Je m’apprêtai à peut-être la recevoir directement sur mon visage, ou bien elle allait se mettre sur le dos. Elle se caressait en me souriant. Sans avoir la prétention d’être un expert du cunnilingus, les filles auxquelles j’en avais fait ne s’étaient pas souvent plaintes ; j’avais l’intention de faire vivre un bon moment à Éliane, elle qui avait manqué de m’achever avant l’heure.
     Contre toute attente, elle ne s’était ni mise sur le dos, ni même me présenta sa vulve. Avant que je n’aie le temps de comprendre quoi que ce soit, elle avait déjà déroulé le préservatif et se mit à cheval sur moi. Un peu déçu que les choses aillent si vite et qu’elle me prive d’un plaisir tout de même personnel, je lui dis :
— Mais j’ai envie de te léch…— Chut, fit-elle en posant son doigt sur mes lèvres. C’est gentil mais j’aime pas ça.
     Quoi ? Qu’elle n’aime pas la fellation, j’aurais pu le comprendre… Mais ne pas aimer être léchée ? Être doigtée, au moins ? Je préférai ne pas insister tout de suite.     Éliane aligna ma queue en face de ses lèvres, et après m’avoir demandé si j’étais prêt, elle commença doucement à s’asseoir sur moi. Nous eûmes un frisson commun. Instinctivement, mes mains se posèrent sur ses cuisses. Je soufflai en râlant à cause de la chaleur.     Nous restâmes ainsi sans bouger quelques longues secondes, à nous caresser. Ma bite était déjà dans tous ses états. J’avais l’impression d’être un puceau à sa première fois, la découverte en moins : ce n’était pas une sensation vraiment très agréable, contrairement à l’époque…     Ça y est, ma partenaire commença à lentement monter et descendre, en se penchant sur moi pour me donner un baiser en même temps. Je la pris par les hanches, très concentré à ne pas éjaculer, en la laissant bouger un instant.
     Je me sentais léger, ailleurs, et c’était plaisant de retrouver ces sensations presque oubliées. Le préservatif n’existait plus, j’avais l’impression d’être à nu. Le plaisir était même un peu trop là.
— Éliane… ouh ! Je te le redis : j’ai pas… ah ! couché depuis deux ans… Gnh… J’ai peur de partir trop vite.— Je sais, fit-elle avec bienveillance.
     La belle femme n’accéléra pas sa cadence pour éviter de trop me stimuler. Pendant un instant, nous nous arrêtâmes et je demandai si je pouvais faire les mouvements, à mon rythme. Éliane d’accord, mes mains prirent ses fesses et j’engageai doucement mon bassin dans des va-et-vient délicats. C’était bon pour nous deux, ça faisait du bien de s’enfoncer sans précipitation et de prendre le temps de se sentir.
     Les mains d’Éliane me caressaient le visage pendant ce temps. Elle me regardait… d’yeux intenses qui laissaient transparaître son exact état d’esprit : ça lui plaisait, et plus globalement elle éprouvait une grande affection pour moi sans qu’il y ait de réels sentiments amoureux. Je n’étais pas un plan cul improvisé ; que l’on ne me demande pas comment, mais en deux rencontres j’étais devenu un véritable ami de lit. Peut-être même un ami tout court. Et bien sûr, même chose de mon côté.
    Toutes mes précautions ne suffirent pas à me retenir ; ce fut très prompt, je sentis que ça montait très vite et, en appelant Éliane, je lui donnai de vigoureux coups de reins claquants avant de me laisser déverser.     Faut-il préciser l’orgasme fabuleux qui en résulta ? J’étais hors de moi, sur un petit nuage. Nous ne bougeâmes pas, ma verge encore assez raide dans le généreux vagin, tandis que je reprenais mon souffle et mes esprits.     Ah, c’était génial d’avoir enfin refait l’amour ; ça faisait du bien au corps, à l’esprit et à l’ego, mais le fait de ne pas avoir été très endurant s’avéra quelque peu dommage. Éliane m’assura que ce n’était pas grave et qu’il avait été plus correct de l’avoir prévenue, afin qu’elle ne mette pas ses attentes trop haut.
     Nous étions à présent étendus côte à côte, sous la couette, à nous caresser les bras en nous regardant.
— Tu es très belle, tu sais ?— Merci, répondit-elle flattée. Toi aussi tu me plais beaucoup. Physiquement, je veux dire.
     Un peu intrigué par ce dernier ajout, je lui demandai de développer ce qu’elle entendait par-là : Éliane m’assura que ce n’était pas que mon corps qui l’attirait, ma mentalité n’était pas en reste, mais que c’était majoritairement une relation physique qu’elle éprouvait.
— En gros, je suis un ami. C’est bien ça ?— Voilà. Un ami « privilégié ». Je ne couche pas avec tous mes potes, loin de là ! Mais tu restes juste un ami pour moi : tu me donnes envie de t’inviter dans mon lit, mais pas d’être ta copine.— Oui, je vois ; un sex-friend.— C’est ça. Tu n’es pas déçu, j’espère ?— Moi ? Non ! Être en couple après seulement deux jours de connaissance, c’est un peu rapide de toute façon.— Oui, et puis je suis pas toujours facile à vivre au quotidien, vu que j’adore mon boulot et que j’y passe des heures. Mes quelques tentatives de couple ces dernières années n’ont pas marché car mes copains n’aimaient pas que je ne m’occupe pas souvent d’eux, en dehors du sexe. Mais je suis comme ça : j’étais amoureuse, mais c’est un amour discret. C’est pour ça que je préfère des partenaires ponctuels. C’est moins prise de tête et ils ne s’attendent à rien d’autre que du sexe à un moment précis.
     Il est vrai que si nous avions pu être plus qu’une coucherie qui se profilait comme régulière, je n’aurais pas dit non. Mes collègues auraient été tellement verts de me voir dans les bras d’une femme pareille ! Bon, à défaut d’être dans ses bras j’étais dans ses draps, c’est déjà pas mal. J’étais cependant de ce genre d’hommes dont elle parlait : qui avait besoin de passer du temps avec elle et qui n’aimait pas beaucoup laisser primer le travail sur le couple. Finalement, être des amis qui baisent à l’occasion convenait aussi bien à l’un qu’à l’autre.
Diffuse en direct !
Regarder son live