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Le Radiateur

Chapitre 3

Hétéro
     Éliane proposa un peu vite de remettre le couvert. Un peu vite, car si j’en crevais d’envie mon corps avait besoin d’un peu plus de temps. Et le manque n’accélérait pas beaucoup le processus.     Pour faire passer le temps en s’amusant et aussi par une indiscrète curiosité, je demandai à mon amie de me raconter sa vie sexuelle, et avec des détails « si elle le voulait bien ». C’était peu dire ! Passionnée, elle fit le récit de toute sa vie au lit avec tant de précision que je voyais tout : dépucelée par amour à tout juste dix-huit ans – pour « fêter » son obtention de bac – puis particulièrement active avec son copain de l’époque, ils commencèrent un léger libertinage vers vingt ans « pour goûter » vu qu’ils étaient tous deux vierges en se rencontrant, mais séparés juste après ses vingt-et-un à cause de son investissement dans ses études. Elle m’a dit avoir enchaîné des plans cul sans ambition, ce qu’elle regrettait un peu. J’appris également qu’elle avait fait l’amour avec un bel Allemand au cours de l’Oktoberfest, la mondialement célèbre fête de la bière, et avec qui elle restait en contact encore aujourd’hui.
—Et est-ce que… demandai-je, tu as déjà essayé « par derrière » ?— Oui ! C’était à vingt-quatre ans, avec un garçon que j’aimais beaucoup. On faisait l’amour – très bien, en l’occurrence – et alors qu’on était en levrette, je lui ai proposé. Il a fait ça très bien, c’était agréable ; un peu compliqué au début, mais il a fait attention. Finalement tout s’est bien passé.— Et tu aimes ça, depuis ? demandai-je avec une honnête curiosité mais aussi un certain intérêt personnel.— Je te vois venir ! répondit-elle avec malice. Pour te répondre, c’est sympa mais je cours pas forcément après, je préfère largement le vaginal. Pour moi, la sodomie ne se fait qu’une fois qu’on est très à l’aise ensemble, mon partenaire et moi. Qu’on a suffisamment d’expérience ensemble. Donc pour le moment, c’est non. Qui sait, plus tard ?
     Comment lui en vouloir ? Au moins, elle n’était pas fermée ni hermétique à cette pratique. Et je n’avais pas spécialement comme objectif de l’enculer ; juste que je saisirais l’occasion si elle se présentait un jour. Éliane me précisa d’ailleurs d’attendre d’y être invité plutôt que d’en faire la demande.
     Toutes ces belles histoires détaillées eurent l’effet escompté : mon sexe se mit à bander. Après quelques secondes de silence, je fis clairement comprendre être prêt pour un deuxième tour. Éliane me demanda de prendre un préservatif dans sa table de nuit, où ils étaient posés en vrac, tous détachés. Me rappelant de ma petite déception de toute à l’heure quand elle me protégea, je lui redemandai pourquoi elle n’a pas voulu de cunni.
— Je te l’ai dit, je n’aime pas ça.— C’est un peu inhabituel. C’est un complexe ?— Non, rien à voir. Je sais, toutes les femmes ou presque aiment ça, mais pas moi. Je l’avais fait avec mon premier copain, il me léchait souvent et moi je le laissais faire parce qu’il adorait, mais ça ne m’amusait pas beaucoup.— D’accord… Et te caresser avec les mains ? Te doigter ? Ça va ?— Ah ça, oui ! Je t’en prie ! En fait, je préfère ce qui pénètre : une bite ou des doigts, ça me plaît beaucoup plus qu’une langue.
     Alors, respectant son choix, je lui demandai de serrer les cuisses et de les lever pour lui caresser sa vulve. Un sexe très beau qui faisait honneur à Éliane ainsi qu’à toutes les femmes. Je suçai abondamment mes index et majeur joints avant de les passer sur les petites lèvres que je regardais de très près, toujours fasciné par cette intimité féminine.     La pénétration de mes doigts mouillés dans ce vagin tout chaud créait de petits clapotis que j’aimais beaucoup entendre, et ça ne semblait pas gêner Éliane : quand je lui demandais si tout allait bien, elle me répondait que c’était très bon. Cependant, obnubilé par sa vulve à présent ouverte et comme attiré tel un aimant, je ne pus m’empêcher de lui demander, ne serait-ce que par politesse :
— Je sais que tu n’aimes pas être léchée. Mais est-ce que je peux t’embrasser le sexe, lui donner une bise ou deux ?— Si tu veux.
     Content, je ne perdis pas mon temps et y déposai délicatement les lèvres, sans la langue. J’enchaînai les baisers tendres et amoureux de cette partie du corps. Vu qu’Éliane ne disait toujours rien, ça ne lui déplaisait pas ou alors très peu. Mais pour être correct, je préférai ne pas en abuser et de ne me laisser aller qu’aux moments où la tentation devenait intenable. Mes doigts faisaient toujours la plus grosse partie de ce délicieux travail.

     Après cette stimulation, Éliane me demanda d’y aller, de venir en elle de nouveau. Pas que je le refuse, mais je lui fis part de mon espoir d’être sucé avant de commencer, et sucé « complètement » cette fois. La jeune femme répondit très simplement qu’en dépit de toute l’affection qu’elle avait pour moi, on ne se connaissait pas assez et elle ne voulait pas prendre de risques, elle qui avait une amie qui s’était chopée le VIH par fellation. En principe j’étais sain, mais sans preuve je ne pouvais que la comprendre. J’aurai l’occasion plus tard. Elle ajouta que le préservatif était aussi pour éviter une grossesse, vu que la pilule ne lui réussissait pas.
     Cette fois, elle était sur le dos, les jambes écartées à me tenir avec les chevilles, me tirant vers elle. Après avoir salivé sur mes doigts et en étaler un peu sur ma verge et sa vulve, je caressai cette dernière avec le gland pendant quelques secondes. Éliane étira un peu ses lèvres pour ouvrir complètement le passage, et me voilà de nouveau en elle.     Nous ne restâmes pas immobiles aussi longtemps que toute à l’heure ; comme nous étions déjà bien échauffés et la femme toujours mouillée, la pénétration se faisait toute seule. J’entamai les mouvements en lui agrippant les cuisses, des mouvements à vitesse correcte : ni traînants ni en marteau-piqueur. Ça ne claquait pas, mais ça faisait son effet sur nous : Éliane gémissait d’un coup après quelques instants de silence total, et je soufflais régulièrement. Il n’y avait aucune simulation dans cette chambre.
    Je m’étais allongé sur elle pour pouvoir l’embrasser dans le cou pendant la pénétration, ainsi que d’avoir cet apaisant contact des seins contre soi. Éliane m’enlaçait de tout son corps en me demandant de continuer – du moins était-ce ce que je comprenais à l’écoute ses râles. Ma verge, qui glissait sans heurt, s’enfonçait à chaque venue au plus profond du vagin qu’il lui était possible ; je sentais, même avec le préservatif, la chair féminine m’étreindre chaleureusement.
     Toujours dans la même posture, je passai mon visage du cou d’Éliane à devant le sien pour nous regarder dans les yeux pétillants et souriants. Sans se le dire, nous eûmes en même temps le désir de nous embrasser.     Après plusieurs minutes à la pénétrer, je lui demandai malgré l’évidence de ses soupirs si ça lui plaisait, puis si elle voulait que je lui fasse quelque chose en particulier : « Prends-moi à quatre pattes » répondit-elle sans hésitation.
    Je m’étais retiré et ma partenaire se redressa tout de suite pour s’apprêter à la levrette. En posant mes mains sur ses fesses, et alors que j’étais trop tenté, je luis dis : « Juste un petit bisou » avant de lui déposer un très délicat baiser – toujours sans langue – sur sa vulve puis d’y enfiler à nouveau ma bite.     « Oh Éliane, quel cul ! » s’échappa d’un coup à la vue de ses fesses. Elles étaient rebondies et fermes, la ligne nette ; et le fait que ma partenaire se cambre amplifiait cette impression de volume. Elle s’y connaissait, en levrette !     Après le lui avoir demandé, je me mis à taper contre elles. C’était plus fort que moi : dans cette posture, si j’avais un cul superbe, j’avais envie de le buter du bassin. Les claquements réguliers étaient très beaux à entendre, de mon point de vue. Et la belle femme aimait ça, sans y douter.
     Tandis que je m’étais arrêté un instant pour reprendre mon souffle, en caressant les courbes rougies de plaisir et de vigueur masculine, je remarquai un petit détail qui avait son importance surtout en levrette : Éliane avait un très bel anus. Petit trou discret et élégant, qui ne laissait pas supposer avoir été pénétré autrefois. J’avais couché avec des femmes qui, même sans avoir réellement pratiqué la sodomie, n’avaient pas toujours un anus harmonieux. Celle-là, si. Et c’était très agréable à regarder. Je lui en fis le compliment qui l’étonna : « Tu es le premier à me dire ça ! Enfin, merci ! », puis elle reprit la cadence, reculant contre mon bassin afin de faire elle-même mes va-et-vient.
     Le temps passant, nous avions changé très légèrement de posture : Éliane était allongée sur le ventre, les cuisses serrées, tandis que je la pénétrais toujours derrière elle. Notre baise était à présent intense : je tapais vite et fort contre son cul, m’enfonçant complètement. Nos souffles et nos râles s’emmêlaient, je ne m’arrêtais pas même si j’avais besoin d’une pause.
— Hm ! Éliane, ça vient !— Oh oui ! Vas-y, crache si tu veux !
     Je ne saurais dire combien de temps nous continuâmes : une minute ? Deux ? Au bout du compte, je me laissai aller à une nouvelle très vive éjaculation qui me fit m’enfoncer de toute ma queue dans ma partenaire. À ce que j’entendais, Éliane avait beaucoup plus apprécié cette fin de rapport que toute à l’heure. Normal, d’un autre côté.
     Derechef, nous voilà étendus côte à côte, alors que je disais que ça faisait du bien. Nous restâmes longtemps au lit, à discuter, lorsque je m’apprêtai à en sortir dans l’optique de me rhabiller.
— Bien, Éliane… Merci beaucoup, c’était très chouette comme moment avec toi. Je ne veux pas partir comme un goujat, mais faut que je rentre.— Oh non Julien, dit-elle en me retenant le bras. Tu peux passer la nuit ici, si tu veux… Chez toi il fait froid, et demain c’est dimanche.
     Rester toute une nuit aux côtés d’Éliane ? Ça ne se refusait pas ! Et je pense qu’elle n’avait pas l’intention de se limiter qu’à ces deux rapports. Dans un sourire complice, j’acceptai sa proposition mais lui dis que le sexe ne serait pas pour tout de suite, vu que j’étais complètement vidé ; la remarque la fit rire et elle me dit qu’il ne m’en fallait pas beaucoup… Mais deux éjaculations fortes aujourd’hui plus une hier soir dont elle n’était pas au courant, ça fait beaucoup !

    Plusieurs mois ont passé depuis notre rencontre. La chaudière est réparée depuis longtemps et j’ai pu inviter Éliane chez moi, pour changer. Parfois nous faisions l’amour, parfois c’était simplement pour se voir et discuter paisiblement, à raconter des cochonneries ou non. Ma sex-friend me parlait parfois de ses ébats avec d’autres, je lui parlais des miens…     À force de temps, de tests et de confiance, elle a fini par me faire des fellations « complètes » ; quant à moi, j’avais obtenu son accord pour, parfois mais pas trop, la pénétrer dans son bel anus. Cela me faisait des petits moments privilégiés pas déplaisants du tout. Bref, Éliane et moi vivions une amitié sexuelle épanouie sans immenses accrocs, et c’était définitivement ce qui nous convenait le mieux.
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