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Rapport de bon voisinage

Chapitre 4

Hétéro
Fernand allait pouvoir profiter de sa jolie voisine durant plus d’une semaine non-stop. Léa quant à elle comptait bien sur ces jours passés avec lui pour enfin satisfaire ses envies de maternité. Il faut dire que toutes ses copines avaient au moins un ou deux gamins et sa famille commençait à se demander si un jour ça allait lui arriver. Grâce à Fernand elle allait pouvoir calmer les interrogations de tout ce petit monde. Tout ce qu’elle aurait à faire c’est de satisfaire les envies de monsieur.
A son arrivée, Fernand fut surpris de la voir avec une valise.
— Bah, c’est quoi cette valise ?— Des tenues sexy rien que pour toi.— Mouais …. Perso je comptais plutôt t’avoir complètement à poil pour moi tout seul toute la semaine.— On peut faire ça aussi mais si on doit sortir ?— Pas besoin. J’ai tout ce qui faut pour au moins quinze jours. A partir de maintenant tu es mon jouet. Tu es à moi et tu feras tout ce que je te demanderai.— Comme tu veux. A condition que tu n’oublies pas ta promesse.— Chui un homme de parole. T’en fais pas pour ça.
A partir du moment où elle a fermé la porte, la maison de Fernand s’est transformé en orgie romaine, pour deux mais une orgie quand même. Ils n’ont pas arrêté à raison de plusieurs rapports par jours agrémentés de caresses incessantes. Ils ont essayé toutes les pièces de la grande maison de Fernand : les cinq chambres, le salon, la piscine et le jacuzzi. Ils ont même essayé la buanderie, sur la machine à laver en fonction essorage. Il paraiît que ça a son petit effet. Tout y est passé. A la fin du séjour, Léa est rentrée chez elle en espérant que ça prenne. En entrant chez elle, elle eut la surprise de croiser Mathilda qui, après avoir passé quelques jours avec son mari au soleil était revenu pour voir comment sa patronne s’en sortait. Même si elles étaient en froid avant l’arrivée de Fernand, depuis quelques mois elles s’entendaient de mieux en mieux. La domestique avait eu des soupçons sur une relation adultérine de sa patronne avec le voisin. Elle en eut la preuve quand elle l’a aperçue chez lui collée à la fenêtre en train de se faire besogner contre la baie vitrée du salon. Même avec les rideaux semi transparents fermés, il était facile de deviner ce qu’il s’y passait.
— Bonjour madame,— B … Bonjour Mathilda. Je ne vous attendais pas si tôt.— Je voulais voir comment vous alliez. Je passais en coup de vent. Je constate que Monsieur Fernand a pris le plus grand soin de vous.— Comment ça ?— Ecoutez, je sais tout. Je sais qu’il est votre amant. Mais ne vous inquiétez pas. Je ne dirai rien à Monsieur Fred. On a appris à se connaître et je vous apprécie de plus en plus. Si vous êtes heureuse comme ça, tant mieux. Et puis, entre nous, ce petit pied-de-nez à votre mari n’est pas pour me déplaire.— …. Ok, ça a le mérite d’être clair.
Voyant qu’elle pouvait lui faire confiance, elle lui a tout raconté et une complicité toute nouvelle s’est installée entre les deux femmes ; chose impensable il y a encore quelques mois. Léa avait une complice qui allait pouvoir la couvrir en cas de problème. Fred est revenu de son voyage et, toujours aussi lourdingue, égocentrique et nombriliste, il n’a pas arrêté de raconter ce qu’il avait appris durant son voyage d’affaires. Ça n’intéressait que lui mais il était visiblement le seul à ne pas s’en apercevoir.
Ce n’est que quelques semaines plus tard que Léa a commencé à ressentir les premières nausées ; De plus, ses règles ne sont jamais revenues. Fernand avait réussi à faire en deux mois ce que son mari n’était pas parvenu à accomplir en cinq ans. Elle était ravie et s’empressa de lui annoncer la bonne nouvelle. Ils ont fêté ça dans la chambre de Fernand par une bonne sodomie bien profonde. Ça faisait depuis sa promesse que Fernand ne pratiquait plus ce qu’il préférait, il allait enfin pouvoir reprendre ses bonnes habitudes.
Le soir à son retour du boulot, Fred a accueilli la nouvelle de la grossesse de sa femme avec une étonnante indifférence. Ça avait plus l’air de le faire chier qu’autre chose. Léa ne le reconnaissait plus. Suite à ce comportement, une violente dispute éclata. Fred estimait qu’il ne pourrait en profiter pleinement avec le boulot qu’il avait et qu’elle avait été « égoïste de l’avoir fait toute seule ». Choquée par ces paroles, elle alla se coucher dans la chambre d’amis. Le couple volait en éclat.
Le lendemain, Léa retourna se blottir dans les bras de son amant. Comme à son habitude, Fernand était ravi de pouvoir se l’envoyer d’autant qu’il n’était plus obligé de l’y forcer. Elle était demandeuse et visiblement, la grossesse avait décuplé ses envies ..... Pas que de fraises. Toutefois il voyait bien qu’elle était mal. Après s’être envoyés en l’air, il décida de partir à l’improviste voir Fred à son bureau. Fernand savait que de trop fortes émotions et en particulier négatives pouvaient compromettre la grossesse. Si ça venait à se produire il était possible que Léa se referme sur elle-même et donc refuse de le revoir. Ce qu’il ne voulait pas. Il s’était trouvé un beau brin de fille et il avait encore envie de s’amuser avec elle.
Et non ! Il n’est pas un bon samaritain ! Il fait toujours les choses dans son intérêt. Il débarqua alors à la banque avec une bouteille de champagne pour, soit disant, fêter la « future paternité » de Fred et se donner un prétexte pour sa venue. C’est ainsi qu’il débarqua dans le hall d’accueil.
— Bonjour mademoiselle je viens voir Fred, mon conseiller.— Ah … Euh … oui … attendez que je voie s’il est là. Baragouina l’hôtesse d’un air gêné.— Il est là. Sa voiture est garée devant. Je sais que je n’ai pas rendez-vous mais je sais où est son bureau. Ne vous dérangez pas, j’y vais.
Fernand s’avança d’un pas pressé vers le bureau de Fred. Il constata, de loin que l’hôtesse parlait d’un air paniqué au téléphone. Comme pour annoncer sa venue imminente. Etant son plus gros client, il acceptait souvent une entrevue à l’improviste. Pourquoi cette impression de gêne ? Il frappa à la porte et au bout de quelques secondes Fred lui commanda d’entrer. Il était assis dans son bureau à coté de Sarah, sa deuxième collaboratrice. Celle qu’il avait proposé à Fernand au côté de la belle Jennifer pour se faire sucer durant leur rendez-vous. La belle avait les bras serrés devant elle en tenant un dossier, comme pour cacher quelque chose, mais semblait prostrée dans un coin.
— Ah Fernand ! Qu’est ce qui vous amène ? dit-il d’un air faussement réjoui.— J’ai amené une bouteille. Léa m’a annoncé la bonne nouvelle.— Oui ça y est l’héritier est en route. Voulez vous que j’appelle Jennifer ?— Euh D’ordinaire je n’aurais pas dit non mais pas aujourd’hui.
D’ordinaire il ne serait jamais venu juste après avoir enculé Léa mais c’est ce qu’il a fait ce jour là. Ils se sont alors mis à boire la bouteille de champagne. Fred invita l’assistante à participer. Visiblement, elle ne voulait pas boire mais Fred insista lourdement en haussant le ton. Alors elle s’est enfilé plusieurs verres. Fernand avait de plus en plus l’impression de les avoir vraiment dérangés. L’empressement de l’hôtesse à les avertir, l’attitude de la jolie Sarah, l’insistance de Fred pour la faire boire, … ça sonnait faux. Après quelques minutes de beuverie et de parlotte Fernand quitta le bureau. Mais rendu au bout du couloir il s’aperçut qu’il avait laissé son téléphone dans le bureau et se précipita pour le récupérer. C’est en poussant la porte qu’il constata que Fred, pantalon aux chevilles, s’était affalé sur sa collaboratrice qui visiblement n’avait rien sous sa veste. Après un rapide coup d’œil, il emporta son téléphone et referma la porte aussi rapidement qu’il était venu et sous le regard médusé de son voisin.
Fernand était ravi. Il avait compris pourquoi Fred ne touchait plus sa femme. Monsieur s’envoyait ses collaboratrices et les offrait aussi à ses clients. Visiblement, l’hôtesse était au courant et tout à l’heure, Fred avait fait boire sa partenaire pour la désinhiber un peu. Ce qui impliquerait qu’elle ne serait pas forcement consentante. Tout ça expliquerait la gêne au comptoir de l’accueil. Il tenait ce qu’il fallait pour ruiner sa vie professionnelle et personnelle. C’était aussi un argument de choix pour convaincre Léa de venir vivre chez lui et ainsi de l’avoir pour lui tout seul.
Le soir même, Fernand eut la surprise de voir arriver Fred à sa porte. Une surprise ? Pas vraiment en fait. Il avait bien imaginé qu’après ce qu’il avait vu quelques heures auparavant, Fred chercherait à noyer le poisson ou à le convaincre d’oublier ce qu’il avait vu.
— Ah tiens Fred ! Mon banquier préféré. Qu’est-ce qui vous amène chez moi ?— Ne jouez pas à ça avec moi. Vous le savez.— Tout dépend de quoi vous parlez.— Je parle du fait que vous m’ayez surpris en plein ébat avec mon assistante.— Oui et alors ?— Je sais que vous vous entendez bien avec ma femme et je veux savoir si vous allez lui dire.— Ça j’en sais encore rien. Se mêler des affaires des autres n’a jamais apporté rien de bon.— Donc vous allez vous taire. Parfait ! Je voulais m’en assurer. Je suis désolé si je vous ai fait peur mais je voulais savoir. Il faut dire que la petite Sarah avec son petit cul …. Mmmmh je ne résiste pas.— Hé hé ! J’ai vu ça. C’est vrai qu’elle est mignonne la petite.— Si vous voulez je peux vous organiser un plan à trois avec les deux.— Pour acheter mon silence ? Je vais y réfléchir.— Parfait Merci Fernand. Je dois y aller. Léa m’attend.
Après le départ de son voisin, Fernand ressortit son Smartphone de la poche de son polo. Sachant pertinemment qu’il allait venir le voir, il avait déjà prévu d’enregistrer leur conversation. Il appuya sur Stop, plaça le curseur vers le début de l’enregistrement puis appuya sur Lecture. Au bout de quelque seconde on entendait : « …… vous m’ayez surpris en plein ébat avec mon assistante….. ». Il referma son téléphone en se disant : « Si après ça elle reste avec lui, je comprends plus rien ». Contrairement à ce qu’il avait dit à Fred, il avait bien l’intention de tout balancer. Cette fois, se mêler des affaires des autres allait lui rapporter sa jolie voisine.C’est le lendemain, lors de la venue de Léa chez lui qu’il avait prévu de le faire. Comme à chaque fois, c’était une partie de jambes en l’air des plus torrides et la libido de Léa semblait vraiment beaucoup plus forte … à moins qu’elle veuille simplement le remercier. Ce n’est qu’après avoir fini et après une bonne douche qu’il lui a lâché le morceau.
— Avant que tu ne partes, je voudrais te dire un truc. Tu sais que je suis allé voir Fred à l’improviste et j’ai vu quelque chose que je n’aurais pas dû voir.— Tu me fais peur là. C’est quoi ?— La raison pour laquelle ton mec te délaisse.— Plus précisément ?— Autant que tu le découvres par toi-même. J’ai enregistré notre conversation du soir quand il a voulu savoir si j’allais le balancer. ….. attend que je la retrouve …… La voilà. Tiens écoute ça, moi je te laisse seule.
Elle empoigna le téléphone et écouta l’enregistrement. Alors qu’il se servait un verre il entendit soudainement un bruit de choc. Il se retourna et constata que Léa, prise d’un accès de colère, avait balancé le téléphone dans l’écran plasma du salon.
— Ah merde ! ma télé. T’étais obligé de la flinguer ?— Désolé. J’ai pas réfléchi. Tu sais, apprendre ça de cette manière ….— Bah te casse pas va. j’en rachèterai une autre.— Mais j’ai pas l’intention de me casser. Si ta proposition tiens toujours, j’arrive avec mes affaires. Mieux, j’emmène Mathilda avec moi. Je ne veux plus le voir. C’est fini.— T’es certaine de ce que tu fais ? — Oui, j’ai bien l’intention de demander le divorce et le faire souffrir un peu.— Ah pour ça, tu peux compter sur moi. J’ai un petit compte à régler avec lui et crois-moi j’ai de quoi le démolir cent fois. Laisse-moi faire. Tu ne le regretteras pas.— Par contre si je viens, j’exigerai une chose.— Accordé ! Peu importe ce que c’est.— Tu va peut-être le regretter.— Si je peux t’avoir dans mon lit tous les soirs, j’en doute.— On verra. Tu compte faire quoi ?— Déjà commence par demander le divorce. Ensuite, … non je te laisse la surprise.
Leur pacte était scellé. A terme, Fernand allait se retrouver avec une régulière qu’il allait pouvoir s’envoyer autant de fois qu’il le voudrait. Quand on pense qu’au départ il voulait juste humilier sa voisine en la baisant régulièrement. Les choses avaient bien évolué. Elle avait pris goût à ce rapport de force et il lui avait même fait un môme. Il était temps de lancer l’opération « démolition du petit con ». Et pour ça, Fernand disposait de deux alliées de choix : Léa et Mathilda mais comptait aussi sur d’autres personnes.
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