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Le récit d'une jeune fille timide

Chapitre 1

Lesbienne
Je suis à Montréal depuis l’automne. L’arrivée à l’Université fut quand même assez difficile, je suis une fille très timide, avec une estime de moi assez faible, peut-être due au fait que mon père ne faisait pas vraiment d’effort pour cacher qu’il n’avait jamais voulu avoir de fille, et je viens de la région de Chaudière-Appalaches, sur la rive sud de Québec. Aucun de mes amis, ni mon petit ami ne m’avaient et ne m’ont toujours pas suivi à Montréal, je suis donc seule, mais je n’avais pas le choix, j’avais fait un cours de massothérapie, et ce n’était pas payant du tout, surtout que je n’étais pas fonceuse pour faire ma place. J’ai donc fait mon Cégep à vingt ans, et à 22 ans, je rentrais à l’Université, en histoire car selon l’orienteur, il y avait de l’emploi avec ce diplôme, et j’ai toujours aimé l’histoire. J’avais choisi Montréal, car les opportunités d’emploi semblaient meilleures à Montréal.     J’ai été déçue de l’ambiance universitaire qui régnait à l’Université de Montréal. Déjà que je me sens souvent de trop lorsque je ne connais personne, c’était assez évident que les gens étaient en plus d’un naturel fermé. Je suis donc seule, j’appelle mes parents et mon copain tous les soirs, sinon, je fais mes lectures, je prends de l’avance puisque je n’ai rien d’autre à faire. Évidemment, les premières semaines ne sont pas chargées en travaux universitaires, contrairement à ce que j’avais toujours pensé, que ce serait l’enfer, et que je serais débordée, et en même temps, je sentais que ce serait ce qui me changerait les idées durant mes longues soirées, attendant la mi-session pour retourner chez moi. Je surfais donc sur l’Internet pour passer le temps, mélancoliquement, et j’ai commencé à me promener sur des sites pornographiques le mercredi. J’ai donc commencé à regarder des images, ensuite des films, jusqu’à tard dans la nuit. J’ai commencé à regarder ça tranquillement, je suis allée me coucher et je suis allée à mon cours d’Histoire d’Europe Contemporaine le lendemain. Tout allait bien, mais la fin de semaine, j’ai passé ma journée à consulter les sites pornos, sans m’en rendre compte, je devenais accro, et c’était en peu de temps, seulement deux jours! Si je n’ai pas eu plus que la moitié de ma journée de samedi avec une main sur ma vulve et une autre sur mes seins quand je n’utilisais pas la souris. J’allais voir des sites de plus en plus hard, plusieurs fantasmes naissaient en moi, des fantasmes que je n’aurais jamais le courage de réaliser, mais avec lesquels je pouvais me faire du bien en me touchant comme jamais auparavant! J’aimais de plus en plus la pornographie, je pouvais me faire plaisir, me faire du bien, sans gêne, car rencontrer quelqu’un était pour moi extrêmement difficile. Au secondaire, j’avais bien eu quelques copains, mais c’était surtout à cause de mon apparence physique, car je crois que si je n’avais pas été une fille assez belle, aucun gars ne se serait intéressé à moi. D’ailleurs, ce sont toujours eux qui venaient m’aborder, en me disant des mots doux, et ça finissant toujours de la même façon. Dès qu’ils avaient couché avec moi, ils me larguaient en riant de moi. Mon copain actuel lui, je l’ai rencontré dans mon cours de massothérapie, et c’est lui qui m’avait abordé. Donc, j’étais extrêmement timide de rencontrer quelqu’un d’autre même comme ami pour faire l’amour, et de toute façon, je suis une fille fidèle, je ne voulais pas le tromper! En même temps, jamais de n’avais eu autant d’envie de chaleur humaine, j’avais besoin d’un contact humain, je me sentais terriblement seule! C’est samedi soir que j’ai découvert le site Internet de rencontre, la version sexuelle de Face, et je n’ai pas pu résister à l’envie de me créer un compte. Je me suis photographiée, et je me suis crée un profil. Comme compromis, j’ai marqué que je recherchais d’autres filles. Je n’avais jamais eue d’aventures avec d’autres filles, je n’y avais pas pensé, mais je sentais que c’était la seule façon de me retrouver dans les bras d’un autre être humain sans tromper mon copain, être dans les bras d’une fille. J’attendais désormais une réponse, anxieuse.
  Je n’ai pas eu à attendre longtemps. Il faut dire que je suis assez jolie, même si non extravagante. J’ai eu deux filles en contacts. J’ai discuté avec les deux, la première était trop extravertie pour moi, elle me brusquait, alors que la seconde semblait être plus douce, semblait aimer l’intimité comme je l’aime. On s’est donc donné rendez-vous à la Station de métro Côte des neiges. Elle était belle, de longs cheveux bruns, une belle fille quoi. On était dimanche après-midi, les choses déboulaient à un rythme infernal pour moi, et je commençais à sentir que j’étais certainement allée trop loin avec mes envies sexuelles. D’ordinaire, j’ai toujours été une fille réservée, même sexuellement, je faisais toujours l’amour avec mon copain de la façon la plus traditionnel qui soit, il est par-dessus moi, la position du missionnaire. Il mettait même encore le condom après quatre ans de vie de couple car je ne voulais pas prendre la pilule, pour m’éviter des visites chez le médecin. Là, je m’en allais progressivement faire l’amour avec une autre fille. Je doutais énormément, et Karine (c’est son nom) dût le sentir, car elle me demanda ce qui n’allait pas. Je sentais que maintenant que je l’avais contactée, je ne pouvais plus reculer, par respect pour elle qui était venu me rencontrer, et elle me dit de ne pas m’en faire, qu’elle allait bien s’occuper de moi, qu’elle allait me mettre en confiance. La meilleure façon de faire ça est d’aller prendre un verre, nous sommes donc allées toutes les deux dans un petit bar irlandais sur le Chemin de la Côte des Neiges, près de l’université. L’ambiance était agréable, nous étions sur la terrasse, car elle fumait, et on se mit à discuter, de nos vies, de nos désirs, de qui on était. J’ai adoré ce moment. Je pensais faire une erreur pour une histoire de cul, et j’étais en train de me faire une amie! J’étais vraiment heureuse, je savais que j’allais me sentir moins seule dans la grande ville désormais, peu importe ce qui allait arriver. Nous avons parlé tellement longtemps, que finalement, nous sommes allées souper au Saint-Hubert pas loin, avant d’aller regarder un film au cinéma, Karine commença doucement à me titiller un peu durant le film, elle passa sa main sur ma poitrine, et entre mes jambes, tout doucement. J’ai senti un frisson me parcourir le corps, et je l’ai regardé. Elle m’a fait un petit clin d’œil et je lui ai souris. Après le film, Karine m’invita à souper le lendemain, chez elle, dans le quartier Saint-Henri. J’ai accepté l’invitation avec joie, retournant chez moi dans la sérénité, je me sentais bien, j’avais une amie, ma vie reprenait du sens. En arrivant chez moi, j’ai appelé mes parents et ensuite, mon copain. Ils se rendirent tous compte au son de ma voix que je paraissais aller un peu mieux.
  Le lendemain, après un premier vrai cours d’université, sans présentation du plan de cours uniquement, la matière entrait enfin, et je dois dire que je trouvais ça passionnant. Une fois mon cours terminé, je suis retournée chez moi, dans mon appartement un et demi, aussi bien dire une chambre, attendre l’heure pour me rendre chez Karine. Elle ne voulait pas que j’apporte quoi que ce soit chez elle, uniquement que je ne mette ni maquillage, ni parfum ou désodorisant, qu’elle aimait les gens naturels. J’ai donc acquiescé à sa demande, et je me suis rendue telle quelle chez elle. Le souper fut excellent! Elle m’avait préparé un filet de porc, qui était exquis! Du vin agrémentait également notre repas, et nous parlions encore une fois de tout et de rien. Quand elle apprit que j’avais une formation de massothérapeute, Karine me conseilla de mettre une annonce dans le journal, comme indépendante. J’ai trouvé que c’était une bonne idée, j’avais besoin d’un emploi pour payer mon appartement, j’avais accumulé un peu d’argent en restant tranquille pendant un an, avec un emploi de caissière et mon emploi de massothérapeute, tout en restant chez mes parents, mais j’avais besoin d’un revenu. J’étais désormais totalement en confiance avec elle. Après le souper, Karine me demanda de lui faire un massage, j’ai accepté avec joie, elle s’est déshabiller et je lui ai fait un massage d’experte! Ensuite, nous sommes allées dans son petit salon prendre une coupe de vin. Je sentais, juste avec l’ambiance qu’il y avait, que ça allait être pour bientôt, que nous allions faire l’amour. Est-ce que je trompais mon copain? Je sentais que oui, mais en même temps, je raisonnais que non, que l’être humain avec qui j’allais avoir mes ébats était une autre fille, donc que ça n’entrait pas dans la même catégorie. Lorsque Karine s’approcha de moi, et qu’elle commença à me caresser les épaules, le dos, tout en sensualité, je me suis abandonnée totalement à ses caresses. Elle tourna ma tête vers la sienne et m’embrassa sur les lèvres, me donnant tout d’abord un tendre baiser, et ensuite m’embrassant tout doucement, nos langues se mêlèrent tendrement, jusqu’à ce que la passion nous emporte, nous nous embrassions alors passionnément, avec émotion et soupirs émotionnels, c’était un moment magique pour moi! Karine me jeta un regard empli de tendresse et de désir, me faisant frissonner. Elle m’ôta alors, avec délicatesse et tendresse, mes vêtements, et exposa mes seins, et ensuite ma vulve à sa vue. Elle me demanda comment je la trouvais. Elle était magnifique, son corps était superbe. Toute tremblante, j’attendis, et Karine s’est avancée vers moi, en souriant. Elle prit l’un de mes seins dans sa main, et commença à le caresser. J’ai fermé les yeux, et je l’ai laissé faire. Elle déposa un baiser sur l’un de mes seins, ensuite sur l’autre, et commença à les lécher, avec une telle tendresse, jamais je n’oublierai ce moment. Je sentais sa langue titiller mes tétons, qui étaient fièrement dressés. Elle me demanda de me coucher sur le sol, ce que je fis, et elle se mit à couvrir mon corps de baiser, s’attardant sur mes seins, les caressant, les léchant, les mordillant, m’arrachant quelques petits cris et soupirs de plaisir. J’ouvris les yeux et je vis sa belle paire de seins qui étaient près de mon visage, et je n’ai eu qu’envie que de les lécher moi aussi. J’approchai ma bouche de l’un de ses seins et j’ai pris son téton en bouche, l’aspirant, le mordillant à mon tour, passant ma langue humide sur tout son sein, faisant la même chose avec son autre sein, toute ma crainte était tombée, je n’avais plus de honte, plus rien, j’avais envie de faire l’amour à cette fille, elle envie de me faire l’amour, et nous nous le rendions bien! Karine me demanda alors si j’étais prête à me faire lécher la vulve, et à lui lécher la sienne. Le désir me travaillait le ventre, j’ai dit oui sans hésiter. Elle m’expliqua alors comment me positionner en ce qu’elle appelait le 69, et j’ai eu la tête entre ses cuisses. J’avais une vulve humaine tout contre mon visage pour la toute première fois de ma vie! Quand mon visage fut presque collé sur la vulve de Karine, je collai mon nez contre sa vulve, et je l’ai reniflé bien comme il faut. Ce que ça sentait bon! Au moment où j’ai senti cette odeur, j’ai su que mon nez ne pourrait plus jamais se passer de l’odeur d’un vagin, que désormais, lécher une vulve ferait parti de mes activités sexuelles nécessaires à une vie sexuelle satisfaisant. J’ai donc collé ma bouche avec gourmandise sur sa vulve, et je me suis mise à la dévorer, à la lécher. Ça goûte aussi bon que ça sent bon! Mon appétit sexuel n’avait jamais été aussi fort, je bécotais, léchait, aspirait sa vulve avec ma bouche, ma langue titillait son clitoris, léchait ses grandes lèvres, pendant que je sentais la langue de mon amie fouiller les profondeurs de mon intimité, caressant mon clitoris, enfin caresser, elle me roulait la bille pour prendre une expression vulgaire québécoise, mais c’était divinement bon! Ce qui était encore plus magnifique, c’est que chaque fois que le plaisir de l’une augmentait, l’excitation grimpait, ce qui faisait en sorte qu’on tentait de donner du plaisir à l’autre avec plus de passion encore. L’appartement sentait le sexe à plein nez, c’était un moment magique. Je sentais que j’allais jouir dans les instants qui allaient suivre, et après quelques bons coups de langue de la part de Karine sur ma vulve, je fini par jouir, et inonder le visage de Karine de cyprine! Karine, elle, n’était pas encore satisfaite, sur le bord de la jouissance, mais pas encore rendue! Je me remis rapidement de mes émotions pour terminer ce que j’avais commencé, mener Karine à l’orgasme, ce qui ne fût pas très long. Elle m’inonda le visage de cyprine à son tour, et j’ai tout léché et bu la cyprine que je pouvais boire.
Nous, nous sommes assises sur le divan, Karine m’a regardée, m’a embrassée sur la bouche et m’a dit que j’étais la meilleure baiseuse qu’elle avait jamais rencontré! À ce compliment, je lui ai répondu que l’amour entre filles allait être quelque chose d’essentiel désormais pour moi! Elle me caressa la vulve et m’embrassa, me disant que j’étais un amour. Karine alla se chercher une cigarette, l’alluma et me passa un paquet neuf. Je l’ai remercié, lui disant que je ne fumais pas. Elle me regarda avec ses yeux câlins, et me dis qu’elle aimerait beaucoup que je commence à fumer, car elle trouvait que ça rendait une fille encore plus excitante. Après une bonne hésitation, j’ai saisi une cigarette et je me la suis allumée. Karine me regarda fumer ma première cigarette, nue, en se masturbant. Ensuite, nous avons refait l’amour une fois encore, et nous nous sommes couchées extrêmement tard. Ce fut la soirée la plus jouissive de toute mon existence! J’ai aussi fumé entièrement mon premier, mais non mon dernier, paquet de cigarette cette nuit là.
Ma vie montréalaise commençait à se placer, on était seulement au milieu du mois de septembre, et je m’étais mise une petite annonce dans le journal comme massothérapeute indépendante, pour m’aider à payer mon appartement, surtout que mes réserves monétaires baissaient plus vite que prévu depuis que je fumais un paquet de cigarette par jour. Je n’avais toujours qu’une seule amie en ville, Karine, mais cela me convenait parfaitement. Nous faisions l’amour presque aux deux soirs, et s’il y avait friction car, finalement, Karine était une fille assez ouverte qui voulait tenter un tas d’expérience, elle respectait le fait que je sois une fille réservée. Je continuais à consommer de la pornographie, j’aimais spécialement les récits érotiques, que je lisais sur quelques sites en me caressant, mais je restais toujours discrète. J’ai commencé à lire des histoires avec Karine, et nous sommes tombées sur une histoire québécoise ou une fille jouait à un jeu ou elle donnait des ordres à d’autres filles, et les filles en questions devaient faire les actes sexuels demandés. Cela excita énormément Karine, qui envoya un courriel à la fille qui avait écrit l’histoire, et participa au jeu. J’ignore ce qu’elle a fait, mais elle m’a dit qu’elle s’était éclatée lorsqu’elle termina deux semaines plus tard, après que je l’aille à peine vue pendant qu’elle tentait toute sorte d’expérience. Karine me conseilla de faire pareil, j’ai refusé. Je voulais rester fidèle à mon copain, je ne me sentais pas bien à m’abandonner n’importe quand à n’importe qui et de plus, avec l’université et mes travaux d’université, je n’avais pas le temps. Karine me convainquit alors d’au moins l’accompagner sur le chat quand elle allait faire le même jeu avec d’autres filles. J’acceptai avec joie, cela ne me prendrait pas trop de temps, et pimenterait notre vie sexuelle. Nous avions donc deux filles qui jouaient avec nous, moi et Karine nous nous consultions pour savoir ce que nous leurs faisions faire, coucher avec des inconnus, dans des endroits publics. Les filles disaient s’éclater, on s’éclatait, nous aussi, on lisait leurs récits et on s’adonnait ensuite à des baises d’une intensité incroyable moi et Karine! Mais toute bonne chose à une fin, Karine, trouvant une des deux filles vraiment sexy, décida d’aller la rencontrer. Moi je n’y étais pas allée, j’étais bien trop timide! J’aurais peut-être du y aller finalement. Car lors de cette soirée, les deux filles ont fait connaissances, on fait l’amour ensemble, et ce fut le début de la fin de ma relation d’amitié avec Karine. Tout d’un coup, puisque la fille du jeu essayait tout plein de nouveau truc avec elle, Karine se désintéressa de moi au plan sexuel. Je pouvais vivre avec ça, c’est surtout l’amie qu’elle était pour moi, c’était le plus important! Pas pour elle. Un soir que je l’ai appelé pour qu’on se fasse un petit souper, elle m’a totalement engueulée comme quoi je la dérangeais, que j’étais finalement quelqu’un de sans intérêt et qu’elle ne voulait tout simplement pas me revoir, ni avoir affaire à moi et elle me raccrocha la ligne au nez! Vous ne pouvez pas vous imaginer comment j’ai pleuré ce soir là! Karine était la personne qui me sortait de la solitude! Je retombais dans la solitude la plus totale, et j’en étais désemparée. Je croyais vraiment à notre amitié et je voyais désormais qu’elle ne voulait qu’une fille pour baiser, avant de me remplacer par quelqu’un qui lui convenait le mieux. Ce soir là, j’ai parlé avec ma mère très tard, je peux vous l’assurer!  Ce ne fut pas mes seuls déboires, dans les jours qui suivirent. Après avoir perdue ma seule amie dans la grande ville, mon copain m’appela la semaine suivante pour me dire qu’il avait rencontré quelqu’un d’autre, de moins gêné, plus sociable, bref, qu’il me larguait pour aller avec une autre fille. Pire, il eut le culot de mettre toute la faute de l’échec de notre couple sur ma faute à moi! Je n’aurais eu qu’à rester dans la région plutôt que de quitter pour Montréal, ou de faire le BACC d’histoire à l’Université Laval en Québec, ou bien qu’à me déniaiser pour réussir comme massothérapeute, comme il avait réussi, bref, j’étais la conne, la méchante, lui n’avait aucun tord d’après ce qu’il disait! Et j’ai encaissé, j’ai accepté, j’ai même approuvé que je n’étais qu’une moins que rien et une égoïste, incapable d’être méchante ou directe avec lui, je l’aimais intensément, je voulais tenter de le raisonner, que j’allais changer, que j’étais même prête à revenir dans la région pour être avec lui. Rien n’y fit. Il me lança au visage un commentaire totalement gratuit et méchant, comme quoi la seule qualité qui avait fait en sorte que je l’avais attiré, le fait d’être belle, avait été dépassé par sa nouvelle blonde, que je n’avais donc plus d’intérêt ses yeux, me blessant gravement, et j’entendis une voix féminine rire derrière. J’ai encore plié devant lui, avoué tristement que je le comprenais, lui que je l’aimais toujours autant, et salué pour la dernière fois. J’étais anéantie! Ma vie s’effondrait, je m’enfonçais dans une solitude dont je n’arrivais plus à voir la fin.
  La semaine de mise à jour ne m’avait finalement pas permis de retourner dans mon coin de pays pour ma mère et mes rares amis. J’avais pris terriblement de retard dans mes travaux à cause des événements qui s’étaient passés dans ma vie, et le retour à la solitude ne m’a pas aidé non plus à ce moment là. Je ne parlais à personne, sauf quand j’allais donner un massage à domicile, et encore c’était souvent des jeunes hommes qui faisaient du sport et qui tentaient de me séduire, je devais sans cesses les repousser du revers de la main, ma blessure était encore trop vive, et souvent, de plus, ils étaient en couple eux aussi. Et de toute façon, j’avais très rarement du travail, ça ne fonctionnait pas très bien, mon argent fondait à vue d’œil et e commençais à être inquiète. Mes temps libres n’étaient donc qu’entièrement consacré à la lecture de romans, j’allais au cinéma seule, ou bien je consommais de la pornographie chez moi dans mon petit appartement. Je me faisais des petits plaisirs aussi en jouant avec d’autres filles sur Internet comme au temps avec Karine, j’avais « guidé » deux filles à faire différentes choses sexuels, et elles semblaient particulièrement appréciées. Je ne faisais rien et ne fais toujours rien avec des gars, à cause de mes expériences passées avec les gars, de toujours me faire larguer pour quelqu’un d’autre, j’essayais de me protéger de cette façon là, car je sais qu’avec des filles, l’attachement est différent, leur but ne sera pas nécessairement de baiser avec moi un jour, elles sont plus calmes de ce côté, je me sens donc plus à l’aise.
    À ce moment, ma vie était au plus bas. Les petits jeux sexuels que j’avais sur Internet avec d’autres filles m’aidaient à passer au travers de ces moments difficiles. Je me rendais compte que mon programme d’étude à l’Université ne me plaisait pas énormément, que les opportunités futures n’étaient pas aussi grandes que ce que l’orienteur m’avait dit, je déprimais la dessus, tout en continuant tout de même mes études, je travaillais peu et je m’inquiétais beaucoup de ma situation financière qui devenait du plus en plus précaire, je ne faisais pas assez de massage et mes réserves monétaires baissaient de plus en plus. Réaliser mes fantasmes à travers d’autres filles m’aidaient donc énormément à passer à travers, c’est pourquoi c’est une activité que je pratique toujours. Mon histoire n’est pas finie, mais j’ai décidé de la raconter en deux chapitres, pour moi, écrire cela me fait extrêmement du bien. Je vous remercie donc tous de me lire, c’est très apprécié, et je vous promets de vous raconter dans ma prochaine histoire ce que j’ai fait pour changer totalement ma vie, jusqu’à aujourd’hui.
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