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Réconfort et vieilles dentelles IV. La cliente de la pharmacie

Chapitre 2

SM / Fétichisme
Ainsi, un jour, je devais aller chercher un médicament sur ordonnance dans ma pharmacie habituelle qui est à deux-cent mètres de chez moi.Pas de bol, j’étais tombé à un moment d’affluence. Dans ces moments-là qui sont parfois beaucoup plus longs qu’on aurait espéré il faut savoir s’armer de patience.J’avais pris ma place dans la file d’attente et je regardais distraitement les rayonnages où trônent désormais tisanes-miracle, sucettes aux vertus surnaturelles, produits d’hygiène hors de prix, et même des sous-vêtements féminins… on croit parfois halluciner, bref…
Avant de me décider à sortir mon portable pour lire des articles sur le net, je me mis à jauger mes voisines (vous avez remarqué comment il y a peu d’hommes dans les pharmacies – ou alors rarement, des petits vieux ? A croire que la corvée de la pharmacie est une de celles qui demeurent dévolues au beau sexe.)Derrière-moi mon attention fut attirée par le regard bleu azur de ma suivante qui me matait avec insistance. Je me dis qu’elle pensait peut-être m’avoir déjà vu ; ou alors elle aussi s’étonnait de voir un des rares clients du sexe masculin.Comme ça ne faisait pas très longtemps que j’habitais le quartier - comme cette ville d’ailleurs, il y a peu de chances pour que je l’eusse déjà croisée. D’autant que je l’aurais remarquée.
Elle avait une coiffure impeccable, un beau visage sans aucune ride bien qu’on devinât - on ne sait comment d’ailleurs – qu’elle avait atteint la soixantaine, et des beaux bras que laissait nus son pull léger à manches courtes. Des bras très blancs et assez pulpeux.Un coup d’oeil rapide et descendant apprécia son corps ni mince ni plantureux, mais charnu et épanoui juste ce qu’il faut.
Cette présence et ce regard un peu curieux de commère m’obsédaient de plus en plus, mais je décidai de n’en rien montrer. Je m’efforçai de continuer à afficher mon air d’indifférence et d’ennui.Je me gardai bien également de m’offusquer de ce regard braqué sur moi, même s’il était limite inconvenant, trahissant un manque d’éducation manifeste, une habitude peut-être héritée d’une vie passée à la campagne où parfois des gens rustres dévisagent un peu trop ostensiblement des nouveaux visages ; la dame était plutôt jolie, et même si j’étais intrigué de son regard je trouvais la situation intéressante.Etant donné que j’étais devenu depuis des mois de plus en plus joueur, j’avais envie de trouver un moyen quelconque « d’accrocher » cette femme attirante.
Je n’eus pas plus de temps pour mûrir un plan d’approche car ce fut mon tour. La pharmacienne, qui me connaissait déjà, me dit bonjour, prit mon ordonnance. Elle m’appela « Docteur », ce qui ne pouvait qu’être entendu de ma suivante.Là je me dis, où c’était cuit ou j’allais pouvoir tourner la chose à mon avantage.
Quand je pris mes médocs et tournai les talons, la femme me mata encore plus bizarrement. Je lui fis un petit sourire et lui lançai un « au-revoir » très poli, auquel elle ne répondit pas, restant comme deux ronds de flancs et s’empressant de s’avancer vers le comptoir.
Aussitôt, je me dis que j’allais traîner pour l’attendre. Le portable me donnait un prétexte tout trouvé. Béni soit le smartphone. C’est tellement naturel de sortir, de se mettre juste à côté de l’entrée de la pharmacie, de faire sembler de le consulter, de répondre à un texto ou de chercher quelque chose d’urgent sur le net.
Je n’eus pas à attendre très longtemps. Je me dis que la femme devait être pressée, qu’elle avait dû se dépêcher, avait abrégé une éventuelle causette avec la pharmacienne. C’était peut-être un peu présomptueux de ma part, n’empêche qu’elle sortit très vite.Je n’avais pas réfléchi à un quelconque plan ; je ne me voyais pas courir après cette dame d’âge mûr, m’eût-elle maté curieusement un long moment juste avant. Elle aurait pu prendre peur et montrer qu’elle n’avait aucune suite dans ses idées, dans sa curiosité du moins.
Mais elle m’offrit mieux qu’un plan, elle m’aborda, direct, et sans aucune gêne, et même avec un certain culot, plutôt brut et puéril :
« - Vous êtes médecin ??- Oui, en effet.— Vous avez un cabinet où… ?— Ah… je suis salarié… Je ne fais plus de médecine de soins…— Ah donc vous ne consultez pas, dommage, c’est tellement difficile de trouver un médecin de nos jours…— Ou alors » ajoutai-je sur le ton de la plaisanterie et de la confidence, « seulement pour les jolies femmes… et chez moi, étant donné que je n’ai pas de cabinet…»
A ce moment-là je m’attendais à ce qu’elle se braque, ou ne relève pas, déçue de ne pas avoir trouvé un vrai médecin pour remplacer celui qu’elle avait tant de mal à dénicher, et qu’elle s’en aille, mais contre toute attente, très sérieusement, elle poursuivit la conversation :
« - Et qu’est-ce que vous traitez ? Vous connaissez des remèdes que d’autres médecins ne connaissent pas ? »
Mon dieu, me dis-je, est-elle stupide ? C’est quoi cet entêtement ? Elle n’avait rien d’une débile, et à sa façon de s’exprimer on voyait bien que si ça n’était pas une intellectuelle c’était loin d’être une femme frustre. Mais elle n’entendait manifestement pas ce que je lui disais, et c’était sûrement une de ces personnes un peu naïves, en tout cas suffisamment pour penser qu’il y a des médecins qui connaissent des traitements inconnus des autres, de ces femmes avides de découvrir les toutes nouvelles méthodes des médecines « douces » ou « naturelles » ou « alternatives », bref toutes ces gogothérapies que des illuminés ont développé par cupidité ou parce qu’ils y croient eux-mêmes, étant parfois plus allumés que leur propre patientèle.
« - Oui », lui dis-je, « je connais des traitements, en particulier pour guérir de la gourmandise, de la curiosité envahissante, et de tous les vilains défauts. Mais ce sont des traitements spéciaux, et il faut de la volonté pour les suivre, et le courage suffisant pour y adhérer.— Ah bon… ? » fit-elle un peu surprise, et elle me fixait de son regard bleu et étonné. « Et ça marche ? » demanda-t-elle.« - Si vous êtes suffisamment motivée, si vous n’avez pas peur, si vous êtes confiante dans la thérapie… tout dépend de votre volonté.— Et c’est… c’est cher, comme traitement ?— Je ne fais pas payer. Je suis salarié, je n’ai pas le droit de faire payer des soins. Et puis comme je vous ai dit, je ne traite que les jolies femmes. »
Elle me regardait avec un regard de plus en plus trouble ; manifestement, elle commençait à comprendre, du moins j’en avais l’impression.C’était le moment où elle allait fuir, laisser tomber, décrocher, soit par peur du pervers, soit parce qu’elle se disait qu’elle n’était pas dans la catégorie de femmes que je désignais et/ou qu’elle n’avait plus l’âge.
Je n’avais plus rien à perdre. Alors je lui lançai, levant un sourcil faussement indifférent, mais avec une ébauche de sourire en coin :
« - Vous êtes intéressée ?— C’est-à-dire… Je suis curieuse… » (j’avais envie de lui dire que je m’en étais aperçu) « Enfin… oui… Mais… Où vous… ?— J’habite tout près, à deux pas d’ici. Je suis du quartier. Si vous êtes intéressée, je peux vous donner rendez-vous…— Euh oui… » Elle sembla hésiter. A ce moment, je me dis qu’elle se dégonflerait, me donnerait une réponse floue, évoquerait un hypothétique rendez-vous futur. Mais à ma grande stupéfaction elle enchaîna, avec le culot qui semblait la caractériser :
« - Et là, maintenant… ça serait possible de… ?— Ah oui bien-sûr » lui dis-je avec un grand et délicieux sourire.
J’avais de la chance, j’étais libre, je n’avais personne chez moi, ma maison n’était pas mal rangée, et je me dis que quand le poisson vient d’être ferré il ne faut surtout pas le lâcher. Cette prise était inespérée.
Mais pour tout dire je n’en revenais encore pas, bien que j’arrivasse bien à cacher ma surprise.
« Qu’est-ce qui l’emporte chez elle : une curiosité de commère, l’avarice devant la perspective de connaître une nouvelle thérapie gratuitement… ou autre chose ? » étais-je en train de me demander. Je ne tarderais pas à le savoir.
« - Vous me suivez, alors ? » enchaînai-je, en commençant à marcher dans la direction de ma rue.« - Oui, d’accord » dit-elle en baissant les yeux. Elle semblait soudainement intimidée maintenant que la situation se précisait.
Tout en marchant à ses côtés, je cherchai à la tester, quitte à ajouter à son trouble :
« - Ne vous en faites pas. Je suis connu de mes voisins… et je n’ai pas de femme coupée en morceaux dans mon congélateur ! »
Contre toute attente, cette vilaine blague la fit sourire, mais elle ne répondit rien.Elle aurait encore pu battre en retraite, prétextant n’importe quoi pour reporter sine die ce rendez-vous improvisé et hasardeux, mais elle n’en fit rien.En moins de cinq minutes nous étions arrivés dans ma rue, devant la porte de ma grille que j’ouvris, et elle put découvrir l’extérieur de ma grande maison ancienne.
Je lui fis passer le portillon, la précédai dans les marches accédant à l’entrée de mon pavillon que j’ouvris et la fis entrer dans mon salon, tout meublé dans un style ethnique.
La dame, comme je m’y attendais, commença à regarder mon intérieur de façon peu discrète mais je n’avais pas l’intention de la laisser s’attarder ni de perdre mon temps avec des mondanités.Je lui indiquai l’escalier montant à l’étage :
« - C’est par ici. Je vous laisse monter. J’ai une pièce dans un petit bâtiment à l’extérieur, mais il n’est pas chauffé, et je ne m’en sers donc que l’été. »
Elle prit la rampe et gravit les marches en bois qui craquèrent.
« - Passez la porte de gauche. C’est là que j’officie. »
Elle vit que c’était une chambre, assez spacieuse : ma chambre. Heureusement je l’avais rangée et fait le lit. Comme j’avais désormais l’habitude que Marcia ou ma voisine d’en face débarque à l’improviste et que leur visite se termine par une bonne partie de baise, parfois dans les draps, je tenais toujours ma chambre propre et en ordre.
Je n’avais pas, par contre, pu préparer la pièce pour sa séance de « thérapie », du fait de cette rencontre inattendue.Cette situation m’excitait terriblement, de même que la personnalité singulière de cette dame.
Et tandis qu’elle se tenait debout, regardant de droite et de gauche, sans savoir quoi faire de ses mains, se demandant ce qu’il fallait faire, mais n’osant poser aucune question, je ne restai pas inactif : je plaçai ma chaise face à elle, allai cherchai un grand coffret en bois décoré que je posai sur ma commode.
Elle n’eut pas à attendre longtemps la suite des évènements : je m’assis confortablement sur la chaise, lui faisant face, tandis qu’elle restait plantée sur place, un peu gauche ; je lui lançai ce qui était, sans équivoque, un ordre :
« - Très bien. Maintenant, chère Madame, déshabillez-vous.— Déshabiller… comment ?— Vous vous foutez entièrement à poil ! »
Et comme elle sembla hésiter un peu, déconcertée, j’ajoutai :
« - Allez, vite ! »
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