Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 4 J'aime
  • 4 Commentaires

réflexions sur l'amour

Chapitre 1

Gay
Le sexe est le piment de la vie. Celle-ci ne serait pas supportable sans une activité sexuelle variée, diverse, multiple. Qu’elle soit hétéro, homo, bi ou autre. L’important c’est d’éprouver le plaisir de quelque façon que ce soit, de parvenir à la jouissance. Les Grecs étaient très portés sur la sodomie. Ils considéraient que celle-ci avait l’avantage d’éviter les naissances. Ils y trouvaient un plaisir intense. La sodomie est condamnée par les trois religions monothéistes qui pensent qu’elle s’oppose à la procréation. Ces religions portent en elles les germes de l’homosexualité. Elles préconisent l’union "coopulatoire" entre deux personnes de sexe opposé dans le but est de faire uniquement des enfants, de quantifier le groupe, c’est une question de statistique démographique plutôt que de recherche d’une qualité des rapports. Ainsi il n’y a pas de place pour le plaisir. Le couple doit travailler pour la société et non pas pour lui. Ces religions scripturaires codifient l’amour. Elles imposent des règles et condamnent ceux qui ne suivent pas leur diktat. La discrimination devient plus grande lorsque la femme est sommée de se soumettre à son mari auquel elle doit obéissance. Elle doit être prête, livrant son corps à celui-ci quand il le demande. C’est lui qui décide du moment de faire l’amour. Elle n’a pas le choix l’instant. En clair, même quand elle n’a pas envie de le faire elle s’y résigne. La jouissance de la femme est le privilège de l"homme seul, il estime que c’est une manifestation de la virilité. Il la domine, il la dompte. Ses râles sont pour lui des signes de la victoire. L’amour devient ainsi une guerre des sens. L’homme ne cherche pas à satisfaire sa femme. Il n’utilise pas souvent les préliminaires. Il attaque de front. Il accomplit son devoir conjugal, exécutant la tâche comme un robot programmé pour éjaculer rapidement et se donner un plaisir pour un temps déterminé, généralement court. De là vient une inégalité entre l’homme et la femme. Si elle demande des droits dans ce sens elle passe pour une pute Elle n’a pas le droit de jouir. Elle se contente de se masturber en cachette. Les normes de l’amour font que l’on s’étende dans le lit, la femme dessous, l’homme dessus. Une règle. Certains n’y dérogent pas, ils ne connaissent pas d’autres formes de la sexualité. C’est le couple lambda.Par contre d’autres introduisent des figures de baise variées. Ils cherchent à réaliser des performances et à sublimer l’amour, faisant fi des tabous. Ils sont à la recherche des changements. Quand ils s’aiment vraiment, ils essaient tout ce qui leur permet de jouir. Ils varient les partenaires. L’homme n’appartient pas à la femme, celle-ci de son côté n’est pas la propriété de l’homme. Ils sont partageurs, pourvu que le plaisir soir au rendez-vous. Ils sont bisexuels. Ils satisfont leur désir de faire autre chose, de réaliser leur fantasme. Je prête ma femme ou je la laisse prendre son pied avec un autre homme. C’est un fantasme récurrent qui fait jouir l’homme à l’idée de la voir dans le corps d’un autre homme. Son double. Par contre, la voir dans les bras d’une femme est un autre fantasme qui hante l’imaginaire de certains hommes qui pensent qu’en la "prêtant" à cette femme elle demeure toujours sa chose à lui. Le plaisir que sa femme pouvait éprouver est peu de chose à côté de la jouissance qu’il pourrait sentir, lui. L’homme bi , "autoreverse" est un éclectique. Il aime faire l’amour sous toutes ses formes. Il est ouvert à tout. Pour lui, l’amour est actif et en même temps passif. Il tâte au plaisir de l’homme et de la femme. Ce double besoin de recourir à une sexualité variée dénote d’une sensibilité aux actes fusionnels sans distinction de sexe. Mais, à mon sens, et je suis conscient de ma subjectivité, la plus grande sensation jouissive et intense est l’apanage de l’homosexuel. Celui-ci, pour oser s’affranchir du diktat normatif qui le discrimine fait preuve d’un grand courage. Sensible, doté d’une finesse des sentiments qui lui donnent le courage d’aller au bout de ses désirs, il aime les hommes et les femmes dont il hérite la sensibilité. Il aime les femmes parce qu’il les comprend, il n’est pas macho avec elles. C’est un bon compagnon. L’attirance des hommes procure une excitation incomparable avec celle des femmes. Se faire un homme est un plaisir intense. Se faire mettre transporte au septième ciel. Sentir l’engin dans le derrière est divin. Je ne fais pas l’apologie de l’homosexualité mais je parle en homme d’expérience ayant essayé les deux formes de baise. Car en effet, faire l’’amour et baiser sont deux co-notations différentes. Faire l’amour c’est soft. En caricaturant, je dirai que les préliminaires commencent par "voudriez-vous avez l’obligeance de m’accorder quelques instants pour accomplir le devoir conjugal?" On devine la suite. C’est amour , je n’en veux pas. Par contre baiser c’est occulter les normes, rejeter le conformisme. L’amour homosexuel est fort, il est plus intense que la relation hétérosexuelle. Celle-ci est conventionnelle alors que la fusion de deux corps de même sexe est particulière. Interdit, condamné sujet à l’opprobre, tout cela ne peut qu’ajouter à l’excitation de faire l’amour interdit.Enfin, la sexualité est considérée selon qu’on est hétéro ou homo de façon différente. En effet, que cherche-t-on à travers cet acte? Le plaisir? Comment peut-on y parvenir? L’obtenir? Peut-il être partagé? Le plaisir physique qui s’accompagne de celui des sens et procure un bien être indescriptible fait dire à Voltaire qu’il est "l’objet, le devoir et le but de tous les êtres raisonnables". le plaisir est donc lié à la raison. L’homosexuel cherche à atteindre son paroxysme et le cherchant tout en le donnant. Enfin souscrivons à cette phrase de Marivaux qui dit "il n’y a point de plaisir qui ne perde à être connu".Alors vive le plaisir, vive l’hédonisme.
Diffuse en direct !
Regarder son live