Le discours d’Elsa s’était déroulé à la perfection, elle n’avait connu aucune hésitation ou bégaiement, ce qu’elle craignait le plus. Tout s’était très bien passé. La cérémonie qui suivait s’était elle aussi bien passée. Elle se déroulait à l’intérieur du château, elle s’empressa donc de récupérer sa culotte lorsqu’elle y retourna, avant qu’un invité ne la trouve. Elle avait adoré la petite séance de relaxation que lui avait offert sa petite sœur et qui lui avait permis de faire face à ses craintes avec la plus grande tranquillité. Lorsque la fête fut terminée, Elsa s’occupait de dire au revoir aux invités (qui étaient bien trop nombreux !) et finit cette horrible mais non moins obligée besogne en s’écroulant dans le luxueux canapé de la salle principale. Une fois que tout le monde fut parti, elle put enfin souffler et desserrer l’étreinte de sa robe qui commençait à l’étrangler. Elle se reposa quelques secondes sur le canapé, sur le point de s’endormir lorsqu’elle aperçut Anna.Avec la masse d’invités présents, Elsa n’avait plus vu sa sœur depuis le discours et voulait lui dire ce qu’elle avait déjà essayé de lui dire à ce moment mais sans succès. Elle se leva et alla à sa rencontre et sans s’en rendre compte, elle sautillait gaiement comme elle le faisait lorsqu’elle était petite fille. Elle arriva devant Anna. Cette dernière avait tout autant l’air épuisée qu’elle mais souriait néanmoins lorsqu’elle vit arriver Elsa.– Au fait sœurette, je voulait te dire merci pour tout à l’heure, c’était bizarre que tu me fasse ça mais je ne regrette pas du tout, avouait-elle en gloussant, toute rouge. Dis, je sais que tu vas trouver ça étrange et te moquer mais… je voulais savoir si euh… j’espère que…Elle ne put finir sa phrase, ce qu’elle voulait demander à sa sœur lui donnait une boule au ventre qui l’empêchait de parler. Ce qu’elle voulait lui demander était trop dur, mais Anna comprit ce qu’elle voulait et posa son doigt sur les lèvres de sa sœur.– Chuut, ne dis plus rien tu deviens toute rouge.Effectivement, Elsa se sentait un peu gênée devant sa sœur. Cette dernière la regardait encore avec cet air sensuel. Elle enleva son doigt et à la place, elle y posa tout doucement ses fines lèvres mouillées et lui offrit un baiser qui fit instantanément naître en Elsa une agréable mais non moins étrange sensation de bien-être au bas du ventre. Quand elle retira ses lèvres, celles-ci firent un clac qui émoustilla Elsa et provoquait des picotements dans tout son corps.– Quand tu veux… fit Anna d’une voix complice.Elsa avait toujours trouvé le sourire de sa sœur des plus mignons mais celui qu’elle lui fit là était le plus mignon d’entre tous, elle avait juste envie de lui faire un gros câlin avant de l’embrasser à nouveau mais Anna se retourna avant de retourner dans ses quartiers, habillée pour dormir. C’est à dire d’un tout petit short qui dévoilait de manière assez sexy le dessein et la cambrure de ses jolies fesses dont le début se remuait et rebondissait au fil de ses pas. Elle sentit une fois de plus des papillons s’agiter dans son ventre à cette vue.Elle alla se coucher, ne sachant quoi penser de ce qu’elle avait vécu aujourd’hui. Elle s’était tout de même laissée… faire du bien par sa sœur. Elle ne savait même pas comment cette pratique se nommait mais elle savait juste qu’elle venait de vivre sa première expérience sexuelle, ce qui était complètement interdit avant le mariage, mais en plus c’était un avec un membre de sa famille ! Du même sexe qui plus est ! Elsa ne savait définitivement pas quoi penser de cette journée et espérait qu’elle ne soit pas trop lourde en conséquences. Elle savait néanmoins que cette journée avait été bonne pour toutes les deux. En effet, c’était la première fois qu’elle avait vu sa sœur si enthousiaste et heureuse. Car Anna, depuis quelques temps, paraissait toujours triste et renfermée sur elle même. Elle était ainsi depuis qu’elle avait surpris Kristoff, son fiancé, dans une des salles du château, se faire prendre par Olaf, le bonhomme de neige à qui qu’Elsa avait donné une conscience par ses pouvoirs, qui avait placé sa carotte nasale entre ses jambes pour s’en servir comme un authentique membre reproducteur et enculait sèchement l’amant d’Anna. Ce dernier bandant comme jamais il ne l’avait été avec elle et criant sa jouissance et le nom d’Olaf. Prise d’une rage sans pareil, elle les avait chassé tous les deux du château à grand coups de pieds au cul sans même les laisser s’expliquer avant de fondre en larmes pour toute la semaine qui suivit. Et forcément, Elsa sentait que sa sœur se sentait désormais très seule. Ce sentiment était confirmé par les nombreuses nuits où, passant devant sa chambre, Elsa entendait des gémissements venant de l’intérieur ainsi que des petits bruits de succions, comme lorsqu’on rentre ses doigts dans une cavité profonde et dont les parois seraient humides. Elsa se doutait bien de ce que pouvait bien faire Anna et savait également qu’avec Kristoff, ils avaient déjà fait l’amour, et pas qu’une fois malgré la promesse d’abstinence avant le mariage que toute la famille royale se devait de faire. Sinon pourquoi combler le manque de sa présence ainsi ? Ces soirs là, Elsa passait son chemin mais parfois, elle attendait, guettant le moment où elle exploserait, le cri ultime. Celui qu’elle avait aimé entendre mais qu’elle n’avait pourtant jamais poussé. Jusqu’à aujourd’hui et Elsa se rendit compte que ce cri qu’elle l’avait si souvent entendu crier ces dernières semaines était un cri qui donnait envie de vivre pour pouvoir le pousser à nouveau. Et ce, le plus tôt possible. Elle était enchantée à cette idée. Elle dormit ce soir-là d’un sommeil profond, égayé par de nombreux rêves tous aussi excitants les uns que les autres et où Anna en était à chaque fois le protagoniste principal.
Le lendemain, la première chose qu’elle remarqua en se levant, c’est qu’elle avait froid. Elle ressentait cette soudaine fraîcheur au niveau du haut de ses jambes. Elle sentait que ses draps étaient mouillés et que la nuit avait rafraîchi l’endroit trempé. Elle se leva et tira sa couverture pour voir ce qu’il s’était passé. En se levant, elle remarqua que sa culotte était également mouillée.– Non, murmura-t-elle. Je n’ai quand même pas… Elle tira son drap brusquement, soudain effrayée par la perspective d’avoir fait pipi au lit durant la nuit, comme quand elle était petite.
– Quand même, pour une reine c’est honteux…Elle porta le drap à ses narines et inspira longuement. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle s’aperçut que ce qu’elle sentait n’était pas l’odeur acide qu’elle s’attendait mais une odeur plutôt agréable, acre et légèrement hypnotisante. Elle ne semblait pas connaître cette odeur mais pourtant, elle lui rappelait quelque chose.– Mais oui ! cria-t-elle intérieurement.Elle se souvenait parfaitement ou elle avait senti cette odeur, c’était sur les lèvres d’Anna lorsqu’elle l’avait embrassé. Pour en être sûre, elle glissa sa main dans sa culotte, lorsque son doigt effleura son clitoris, elle sentit une fois de plus l’agréable picotement qu’elle avait déjà ressenti.– Aaah…Outre cette nouvelle sensation, elle trouva ce qu’elle voulait vérifier : sa chatte était humide. Elle se souvint alors de ses rêves de cette nuit et eut un rictus. Anna l’avait comblée cette nuit sans même être présente.Cette sensation qu’elle venait de ressentir lui donna l’envie d’en découvrir de nouvelles. Elle passa de nouveau sa main dans sa culotte et titilla une nouvelle fois son petit clito encore caché. Elle se masturbait pour la première fois de sa vie. Elle s’y prenait un peu mal, mais son instinct sexuel la guida. Elle caressait toutes les zones de son entrejambe, sans distinction. Elle avait remarqué que le petit bouton qui dépassait de ses lèvres était plus sensible que le reste et en profita en s’attardant dessus. Elle gémissait au rythme de ses doigts ce qui créait une harmonie parfaite. De temps à autres elle rentrait un doigt, puis deux dans son vagin ruisselant de cyprine. Elle avait vu Anna la veille, qui avait léché plusieurs fois cette sécrétion. Elle l’avait également senti aspirer tout ce qui coulait de sa chatte.Elle regarda donc ce liquide chaud couler entre ses doigts et le fourra dans sa bouche.– Hummm, délicieux. Elle continua ses va-et-vient, un coup elle caressait son clitoris, un coup elle rentrait ses doigts, de plus en plus nombreux, dans son antre humide. Elle finit par utiliser ses deux mains pour effectuer ces tâches simultanément.Elle continua ainsi durant quelques dizaines de secondes avant de ressentir le même sursaut que la veille.– Ça y est ! Je vais jouiiiir ! Cria-t-elle en accélérant le mouvement de ses mains.Elle sentit une chaleur emplir tout son corps et un bien-être l’envahir, tout particulièrement sur son entrejambe. Elle explosa dans un cri et expulsa au passage quelques giclées de cyprines qui arrivèrent un peu partout autour de son lit.Elle lécha la mouille qui avait atterrit sur ses mains et se rallongea, épuisée et haletante.– Waouh, première expérience, mais quelle expérience ! Je devrais faire ça plus souvent.Elle gloussa entre ses draps, ses vêtements étaient humides de sueur et sa chatte trempée de mouilles. Elle entendit des bruits de pas converger vers sa chambre et se couvrit rapidement, de peur que le visiteur ne découvre ce spectacle.C’était Anna, elle ouvrit brusquement la porte en criant.– Ça va ? Je t’ai entendue crier, tout va bien ?– Oui, oui tout va bien, répondit-elle. J’ai juste fait un mauvais rêve et j’ai activé mon pouvoir sans faire exprès.– Ah bon ? Demanda-t-elle sur un ton plein de sous-entendus. Il me semblait pourtant que c’étaient des cris de plaisir… mais j’ai du me tromperElle referma la porte en gloussant discrètement. Elle a tout compris, pensait-elle. Je n’aurais pas du nier, peut-être que si elle m’avait trouvée la main dans la culotte elle m’aurait rejoint…Anna commençait à ressentir certains regrets et remarqua que depuis le début de son aventure avec sa sœur, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir une excitation lorsque celle-ci apparaissait devant-elle.Toute excitée par cette perspective, elle alla prendre sa douche où elle se masturba encore une fois.
