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Reprise de justice

Chapitre 5

Hétéro
Manon, à la sortie de prison de son mec, avait quitté le restaurant où elle travaillait, un peu comme une voleuse il faut le dire, et était parti de chez Fred sans rien dire à personne. Elle était revenue après quelques mois ayant compris que son homme, ou du moins l’image du bad guy qu’il était et qui l’avait séduite, était de l’histoire ancienne. Ce type qu’elle maudissait désormais avait fait en sorte qu’ils emménagent avec son ancien codétenu. Un soir elle comprit que son mec, non seulement, était reparti dans ses anciens travers de délinquant mais qu’il était également l’amant soumis de leur colocataire. Pire, pour arrêter d’en prendre plein les fesses au sens propre, il avait prévu de convaincre Manon de le remplacer. Heureusement pour elle, Manon n’était plus la jeune fille naïve qu’elle fut autrefois et s’était enfui en direction du restau où elle avait bossé. Elle espérait, sans trop y croire, obtenir une deuxième chance.
Après avoir écouté les péripéties de Manon, Fred était indécis. Il n’aimait pas qu’on le prenne pour un con et, même si il n’aimait pas voir une femme pleurer, il n’avait aucune intention de la reprendre. C’est après avoir fini la bouteille de pinard qu’il avait dans la main qu’il se leva.
— Ecoute, t’as vécu des moments difficile mais …. Oh bon sang, j’ai la tête qui tourne moi. Commença t’il en perdant un peu l’équilibre.— Ça va aller ? Tu veux que ….— Ne t’approche pas. Je n’ai pas l’intention de …..
A peine avait-il eut le temps de commencer sa phrase qu’il tomba à la renverse. Fred avait trop bu et ne tenait plus ni debout ni éveillé. Manon appela le Gérant qui le ramena chez lui. Manon en profita pour l’accompagner, prétextant vouloir le surveiller. C’est une fois chez Fred qu’elle comprit à qu’elle point elle lui avait fait de la peine. Il y avait des cadavres de bouteilles vides partout, ça sentait le pinard dans toutes les pièces. Gérard reparti alors et Manon se retrouva seul avec Fred à demi conscient.
Devant l’ampleur du désordre Manon commença à ranger et débuta évidement par les bouteilles. Visiblement, le fait qu’elle soit partie de chez lui avait fait basculer Fred dans une profonde déprime. Maintenant qu’elle était revenue, et même si il ne voulait plus la voir au restau, elle espérait au moins rester chez Fred. Pour avoir couché de nombreuses fois avec lui, elle savait qu’il était un bon amant et avec un petit numéro de séduction, peut-être allait-elle réussir à le convaincre de rester. C’est pour ça qu’après avoir fait un brin de ménage, Manon se dirigea vers la chambre de Fred qui ronflait comme un sanglier. Elle lui retira alors son pantalon et son caleçon puis commença à le sucer.
Fred, sentant une délicieuse sensation sur son entrejambe, reprit peu à peu conscience et se rendit bien compte de ce qu’il se passait entre ses cuisses.
— Bon sang mais tu fais quoi là ?— T’as vraiment besoin que je te l’explique ? lui dit-elle en interrompant sa fellation.— Non mais …. Pourquoi t’es là ? Je ne veux plus te voir. Tu m’as fait trop de mal.— Je viens de faire le ménage chez toi. Tu pourrais au moins m’être reconnaissant ? dit-elle en continuant à lui caresser le manche jusqu’à pouvoir reprendre là où elle en était.— Merci mais tu veux quoi en fait ?— Si possible retrouver mon ancien boulot ….— Impossible.— Ok mais je voulais aussi te retrouver toi.— Comment ça ?— Bah t’es un bon amant et puis je sais que tu es sincère. Tu sais, pendant un moment j’ai vraiment hésité entre toi et mon ex. Si j’ai décidé de me barrer c’était à cause de notre dernière dispute où tu m’avais dit que mon mec … enfin mon ex, avait viré de bord et servait de vide-couille à des gros poilu baraqué. Le fait est que tu avais raison.— A ce moment-là, je disais ça pour déconner, pour essayer de te faire rester.
— Bah je ne suis pas resté mais je suis revenue et j’ai bien l’intention de te montrer que, si tu veux encore de moi, tu ne le regretteras pas. A-t-elle ajouté avant de continuer la gâterie qu’elle avait commencée.— Je ne sais pas encore si je vais ….. Ah mon dieu ce que c’est bon …. Je ne vais pas mentir ça m’avait manqué ….. mmmmmhhh ! ….. mais pourquoi tu t’arrêtes ?— Pour passer à la suite.
Manon était en train d’envoyer du lourd pour convaincre Fred de la garder chez lui. Elle ouvrit alors le tiroir de la table de nuit, là où elle savait qu’il mettait ses capotes, et coiffa Popole de l’une d’elle. Une fois fait, elle se débarrassa de ses vêtements pour s’empaler sur le rostre bien dur de Fred.
Fred était allongé sur son lit, son sexe fiché dans celui de Manon qui se déhanchait comme elle le pouvait. A un moment, il ne put résister à l’envie de lui caresser les seins et il finit par se dire « Oh et puis merde ». A ce moment-là, il plaqua Manon allongée sur le dos et la recouvrit pour prendre la direction des opérations. Manon soupirait des « Oh oui, encore » à chaque coup de reins, ravi qu’elle était de retrouver un homme entre ses cuisses, un vrai. Fred, lui ne faiblissait pas dans sa cadence. Il n’était pas si mécontent de la retrouver finalement. Il lima tout en accélérant progressivement la cadence jusqu’à la jouissance. Enfin il s’écroula sur le lit à côté d’elle avec un large sourire.
— Alors, ça t’as plu ?— …..— Fred ?— …..— Tu pourrais me répondre quand même ?— RRRR ….. ZZZZZ
L’accumulation de l’alcool et ses effets plus l’effort qu’il venait de faire avaient fait sombrer Fred dans les bras de Morphée. Un peu vexée, Manon tenta de le coucher correctement et tant qu’à faire elle se mit avec lui dans le lit, histoire de se tenir chaud.
Le lendemain, Fred fut réveillé par des effluves de café chaud et de tartine de pain grillé. Il se leva et constata que Manon lui avait préparé son petit dej. Compte tenu de l’état dans lequel il était à son retour de la veille, il constata aussi que Manon avait rangé chez lui. C’est vrai qu’il s’était vraiment laissé aller, qu’il y avait des bouteilles partout, …. Visiblement elle était motivée pour vraiment rester.
Au début, Fred ne voulait que profiter d’elle pour mieux la jeter par la suite. Bref, il voulait lui rendre la pareille. Il accepta qu’elle reste chez lui à condition qu’elle couche avec lui quand il le voulait et qu’elle s’occupe du ménage. Pris à son propre jeu, Fred se rendit compte que ses sentiments pour Manon étaient revenus tout aussi vivace qu’avant. De son côté Manon semblait y être aussi sensible. C’est un jour qu’il décida d’officialiser avec elle. Il demanda à Manon de l’accompagner à un rassemblement de motard. Manon, ne souhaitant pas le décevoir, accepta mais non sans une certaine méfiance. Pour l’instant Fred ne lui ayant montré que peu d’intérêt, elle espérait qu’il ne l’emmenait pas pour la partager avec toute sa bande dans une tournant organisée ou un gang bang géant.
Le trajet ne dura qu’une heure. Une heure durant laquelle Manon, qui était dans le dos de Fred et se tenait à lui par la taille, s’était amusé à passer ses mains parfois sur son entrejambe parfois à lui caresser le ventre et plus globalement le torse durant le trajet. Elle ne fut donc pas surprise de le voir s’arrêter dans un chemin de campagne, à l’abri des regards, pour qu’elle lui taille une pipe rapide. Une fois sur place, elle constata qu’il y avait des motards de tous genres. Ils étaient tous accompagnés. Ça faisait environs une cinquantaine de personnes pour un repas style barbecue à la bonne franquette. Manon se sentait bien avec eux, surtout depuis que Fred fit une annonce en la présentant comme « sa petite femme ». Une seule ombre au tableau : Alors que Manon était en train de manger et de discuter avec d’autres femmes du groupe, un homme lui mit sa main sur son épaule. Cet homme il s’agissait de Nounours, le gardien de prison qu’elle avait sucé à plusieurs reprises. Ils s’isolèrent cinq minutes pour une conversation durant laquelle Manon lui demanda de se taire à propos de ce qu’il s’était passé entre eux à la prison. Il lui révéla alors que contrairement à ce qu’il prétendait, il n’était pas célibataire et qu’il n’avait aucun intérêt à déballer cette histoire. Surtout en présence de sa femme qui était présente.
Une fois le repas terminé et tout le monde rentré chez soi, dans la chambre de Fred, c’était les montagnes russes sous la couette. C’était officiel : ils étaient ensembles. Manon était contente car elle s’était trouvé un nouveau mec qui, ça elle en avait la certitude, ne la laisserait pas tomber. Bon, il n’était qu’un petit cuistot de province sans envergure à ses yeux mais il était honnête. A la maison elle devenait alors une parfaite petite femme d’intérieur. De son côté, Fred savait prendre du temps pour lui et profiter de sa vie de couple. La seule chose qui la dérangeait était qu’elle n’avait plus de boulot. Ça et le fait que Fred semblait se plaire dans cette vie. Elle savait qu’un cuistot ne gagnait pas des milles et des cents toutefois, elle se demandait comment il faisait pour se payer tout l’attirail de Tuning pour sa bécane et l’entretenir. Elle avait peur que lui aussi tombe dans la facilité d’affaires illégales. Manon eut la réponse à sa question quand, un jour, un ministre voulant paraitre proche du peuple décida de se faire filmer et prendre en photo dans un petit restaurant de campagne pour promouvoir la « gastronomie française et de tradition » comme il disait. C’est par hasard que l’établissement de Fred fut choisi.
Le matin de ce fameux jour Manon vit arriver Fred en costard. Il était beau comme un camion mais cette tenue était totalement inappropriée pour cuisiner le repas du ministre.
— Alors ? comment je suis ? — Superbe mais tu ne comptes pas cuisiner comme ça quand même ?— Non j’enlèverai la veste et je mettrais ma tenue. Je laisserais juste mon col visible au-dessus. Le ministre va surement vouloir rencontrer le proprio du restau et lui serrer la main devant les caméras. Faut être à la fois classe mais aussi professionnel.— Bah justement, laisse ça à Gérard. C’est son taf.— Lui ? Pourquoi ça ? Il n’est que gérant ….. Attend … Ne me dis pas que t’as toujours cru que Gérard était le patron ?— Bah si.— Ça a été vrai durant six mois quand on a monté l’affaire ensemble. Ensuite quand il a eu besoin d’argent, j’ai racheté ses parts.— Ça veut dire que ….— Bah que depuis le début tu baises avec le Big Boss.— Je comprends mieux comment tu peux te payer tous ces trucs.— Bah ouais j’empoche les bénéfices dans mes fouilles et …. Tu tires une de ces tronches toi. — J’aurais aimé le savoir c’est tout. J’ai l’air de quoi maintenant ?
Ayant constaté que Fred n’était pas que simple cuisinier, ça ouvrait des perspectives intéressantes. Grâce à la visite de cet homme politique, le restaurant gagna en notoriété. Manon, qui menait désormais son homme par le bout de la queue, parvint à le convaincre de participer à un concours culinaire télévisé. Même si Fred ne gagna pas le concours, Il s’était quand même fait remarqué et avait fait la pub pour son établissement. Indirectement Manon espérait qu’un afflux de client obligerait son homme à embaucher du monde et donc à lui proposer une place …. Ce qui finit par arriver.
Pour Manon tout fini par s’arranger. Elle avait retrouvé un boulot, un mec et même ses parents. S’étant montré à la télé lors des passages télévisuels de Fred, leur histoire et surtout le fait que Manon ait quitté son voyou d’ex petit copain avaient contribué à renouer le dialogue.
Quatre ans plus tard. Au restaurant c’était l’effervescence. Très souvent plein, l’équipe en cuisine et en salle était à fond. Pas un seul temps mort. Depuis la porte de la cuisine on entendait Fred donnant ses ordres à sa brigade et valait mieux que ça file droit. C’est durant le repas que Gérard, le gérant, reçut un coup de téléphone. Il se dirigea alors vers la cuisine pour en sortir avec Fred.
— Mesdames et messieurs, excusez-moi de vous déranger.— Pourquoi tu m’as sorti de la cuisine ? Demanda Fred— Tu verras. …… Je vous demanderais quelques minutes de votre temps messieurs-dames. Voilà. Donc pour ceux qui ne le sauraient pas, je vous présente l’homme grâce à qui vous passez un bon moment.— Mais tu fais quoi ? lui murmure Fred à l’oreille.— Patience ….. Donc Messieurs-dames, je vais vous demander d’applaudir notre chef. Pas pour le délicieux repas qu’il vous a préparé avec son équipe mais parce qu’il va devoir nous quitter. L’hôpital vient d’appeler et sa femme est sur le point d’accoucher ….— Hein ? Quoi ? Déjà ? Mais c’était prévu pour le mois prochain.— Il faut croire que ton enfant est pressé de sortir.— Mais t’as vu le monde ? Vous avez besoin de moi et ….— Stop ! tu arrêtes ton discours et tu files tout de suite.— Mais ….— Il n’y a pas à discuter. Tu files rejoindre Manon immédiatement. Ne t’en fais pas pour nous on va gérer.— Bon bah … Merci ….. Mesdames et messieurs désolé de vous laisser. C’est en courant qu’il partit vers sa voiture sous les applaudissements de l’assistance.
Même si il s’était fait flashé au Radar, Fred arriva à temps pour la naissance de son fils. Pendant que Manon Poussait il lui avait donné sa main pour qu’elle serre mais elle l’avait fait tellement fort qu’elle lui avait surement cassé une ou deux chalenge. Voyant l’état de sa main, le médecin lui demanda si ça allait et, comme un gros dur, il répondit que ça allait mais ça se voyait qu’il avait mal. Une sage-femme lui proposa d’allonger le bébé sur son torse nu et Manon en profita pour faire une photo et l’envoyer à Gérard qui l’afficha sur l’écran géant de la grande salle.
Finalement, pour tout le monde, tout s’arrangeait. Manon s’était casée et avait une situation stable. Fred lui s’était trouvé une copine, avait eu un enfant avec et, indirectement, avait arrangé la situation entre Manon et ses parents. Bref tout allait pour le mieux. Enfin tout ou presque car, environs six mois après le retour de Manon chez Fred, Les flics se sont pointés pour signaler que le corps sans vie de son ex avait été trouvé, couvert de marques plus ou moins récentes, plusieurs traces de pénétrations anales mais surtout une plaie au couteau qui lui avait été fatale. Curieusement elle ne fut pas surprise car, compte tenu de la vie qu’il s’était choisis, elle savait qu’il allait mal finir. Enfin bon pour elle, tout ça c’était du passé. Aujourd’hui elle avait d’autres priorités.
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