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Au revoir ?

Chapitre 1

Erotique
Un petit bout de vie, un petit bout de rêve, un peu de réel, un peu d’irréel. A vous d’en juger...________________________________________
Je suis devant l’écran de mon ordinateur. Une vidéo passe. Une autre. Je les regarde à peine. C’est juste que je n’ai pas envie d’éteindre la lumière. Je suis encore habillé. Je repense à nos derniers messages. C’est drôle, que je ne sache pas si j’ai mal, ou non. J’ai l’impression d’être trop perdu pour me rendre compte que c’est fini. Mais en même temps, j’ai la certitude que c’est fini. Et pourtant, j’ai tout de même peur d’éteindre cette foutue lumière. Parce que même si je contrôle mes pensées, elles m’échappent parfois et mon cœur se brise. Un morceau, puis un autre, en une infinité. Comme une myriade d’étoiles qui s’éteindraient au rythme des coups que je m’inflige à moi-même. Comme un verre en cristal, rempli d’eau, qui s’échapperait de tes doigts pour se briser au sol en des centaines de petits morceaux se perdant dans la flaque que forme le liquide translucide. Mes yeux se perdent une seconde, mais reviennent sur l’écran quand je vois la silhouette fine qui s’y découpe. C’est amusant. Quoique je regarde, que ce soit une publicité, une vidéo sur un site quelconque, une série, ou un film, chaque femme qui y apparaît en petite tenue me rappelle à toi et aux souvenirs qu’on a ensemble.
Quand nous étions allongés dans le lit, tout les deux, nos corps entremêlés dans les draps, nos corps entrelacés l’un avec l’autre. Ta peau contre la mienne, mon bras posé sur ta hanche, l’autre passé derrière ta nuque. Nos regards qui se perdent dans la contemplation de l’autre. Je me rappelle, le jour où tu m’as dis que tu te sentais belle à travers mes yeux. Je me rappelle du bond de mon cœur. J’en reviens à la chambre. A ton sourire. A ta tête qui se tourne et ta joue qui se blottit au creux de mon bras alors que tu y poses tes lèvres et dépose un baiser sur mon biceps nu. Et moi, qui profite de ce moment pour me pencher sur toi et venir aspirer ta gorge offerte, entre mes lèvres enfiévrées, alors que mon corps se rapproche encore du tien, comme si c’était possible. Ta peau épouse parfaitement la mienne et je t’entends pouffer et frissonner de cette délicate caresse. Ta jambe remonte sur la mienne, et la chaleur de la pièce m’inonde autant que celle qui exsude de ta peau ou de ton regard que je croise à nouveau alors que tu rabats le drap sur nos corps. Une invitation à la suite…
Je referme mon ordinateur et le repousse au bout du lit, avant de m’allonger sur le dos, une main derrière la tête, l’autre récupérant mon paquet de cigarette pour en extraire une et me la caler entre les lèvres. Je l’allume, avant d’en tirer une longue bouffée, me noyant dans la fumée en jetant un oeil à mon téléphone. Pour regarder l’heure, mais aussi avec le fol espoir d’y trouver un message. Alors que je sais pertinemment que ce ne sera pas le cas. Un sourire éclaire mes traits. Plus de minuit. Je crois savoir ce que tu fais à cette heure, et je n’y peux rien. Je suis tellement idiot. Une volute de fumée s’échappe de mes lèvres et je pense, encore, à ce que ça aurait pu être si je n’avais pas été si… Avant de secouer la tête. Il faut que je dorme, de toute façon. Que ce soit maintenant ou dans trois heures, ça ne changera rien, alors... Alors je me redresse, j’écrase mon mégot dans le cendrier qui traîne sur ma table de chevet, et je déboutonne ma chemise. Au ralenti, presque anesthésié. Je la jette au bout du lit, sur le sol, avant de faire de même avec mon jean, restant en boxer et me penchant pour éteindre la lumière. Enfin. Et il ne me faut que quelques minutes pour trouver le sommeil.
Le soleil projette ses rayons à travers le drap blanc qui nous recouvre. Tu es sur le dos, je te surplombe, bien qu’étant un peu de côté. Mon bras, sous ta nuque, y reste pour te maintenir tout contre mon corps alors que mon autre main parcourt délicatement tes courbes. S’attardant un instant sur tes hanches, ton ventre, remontant pour que je vienne déposer mes doigts sur ton sein gauche. Tu me souris, tes yeux se perdent dans les miens alors que tu soupires tandis que mon index entoure ton mamelon d’une caresse douce, avant que je ne caresse ton sein de la paume, te tirant un frisson que je sens se transmettre à ma peau et qui m’excite plus encore. Et ta main saisit mon poignet, et le griffe légèrement alors que je pince ton téton, t’arrachant un soupir avant que tu ne me guides entre tes cuisses en tournant la tête, juste assez pour mordre mon biceps, au moment où mes doigts cueille ton intimité humide.
Tu ne lâches pas mon poignet. Je ne cherche ton clitoris qu’une seconde, avant que ton corps ne se torde d’une décharge de plaisir alors que tu gémis contre ma peau, et que je me penche pour mordre doucement ta gorge. Et tu coules sur mes doigts, d’un plaisir qui devient vite bien plus fort alors que mon majeur s’aventure plus loin au creux de tes reins, s’insinuant profondément dans ton corps, te faisant trembler encore plus. Tu te cambres, tu prends ton pied, et ça m’excite comme jamais de voir tes yeux se fermer, ta bouche s’élargir d’un sourire, et tes cordes vocales perdre leur contrôle sous mes assauts. D’ailleurs, ta cuisse vient effleurer mon membre tendu qui frémit contre ta peau. Je sais que tu le veux, mais je veux d’abord ton premier orgasme. Parce que c’est tout ce à quoi j’aspire. Te rendre folle…
Un deuxième doigt rejoint le premier, et tu lâches mon poignet pour agripper le drap, dévoilant notre nudité à l’astre du jour qui darde encore ses rayons à travers la fenêtre. Tu te cambres et tu gémis plus fort, et je ne peux m’empêcher de me pencher pour prendre possession de tes lèvres tout comme ma main prend possession de ton corps. Et nous échangeons un baiser passionné, ma langue cherchant la tienne, pour entamer un ballet délicat qui s’embrase à mesure que le plaisir monte en toi, alors qu’un troisième doigt s’insère dans ton intimité humide, et ne t’oblige à rompre le baiser que pour basculer la tête en arrière et retenir un cri de plaisir qui te fait te tordre plus encore. Oh, comme je serais capable de te faire subir ces délicieuses sensations des heures durant si nous en avions la possibilité…
Finalement, je te sens te resserrer sur mes doigts, et je ralentis mes mouvements de poignet, sans cesser de remuer pourtant, accompagnant ton orgasme par un nouveau baiser au creux de ta gorge, pour te faire redescendre, juste un peu, à peine pour que tu me murmures de te prendre, à mon oreille. Tes cuisses s’écartent et je me mets au-dessus de toi, mes yeux dans les tiens, ton sourire s’accrochant au mien comme à une bouée de sauvetage en plein naufrage, comme dans un maelström de volupté. Mon membre se glisse de lui-même au creux de tes reins, comme par habitude, alors que mes bras se placent de part et d’autre de ton corps, relevant légèrement tes cuisses pour que je puisse m’enfoncer en toi plus facilement… Et plus profondément.
Et je te prends lentement. Tendrement. Que tu me sentes entièrement en toi. T’emplir autant de mon corps que de mon coeur. Je lâche un soupir à mesure que les secondes s’égrènent, et ton visage se tord, de plus en plus, tes lèvres s’ouvrant sur un cri muet alors que tu le lâches finalement au moment où je me sens buter au fond de ton intimité. Je remue lentement, comme pour que ton corps m’accepte aussi loin en toi, avant de commencer à aller et venir, accompagnant tes gémissements de mes soupirs rauques au creux de ton oreille. Tu griffes mon dos et mes bras à chaque instant où je m’enfonce. A chaque coup de bassin, à chaque assaut. Assauts qui s’intensifient avec le temps, devenant plus puissants, plus frénétique, un peu plus sauvage, mes bras remontant plus encore tes cuisses contre ton corps, mon membre arrivant toujours un peu plus loin au coeur de ton humidité.
Je te prends, comme rarement. Comme jamais. Nos corps se mêlent et se cherchent, nos gémissements se croisent et s’entrecroisent, nos regards se trouvent, se perdent, et je te fais l’amour, de plus en plus intensément, parce que je veux te voir jouir encore une fois, une autre. Et t’y accompagner cette fois, pour que l’union soit parfaite. Je varie mes mouvements. L’intensité de mes coups de reins. La rapidité de mes impulsions. Parfois, je cesse de remuer vraiment, juste pour le plaisir de te sentir trembler tout contre ma peau, en profitant pour te prendre un baiser avant de reprendre notre corps à corps torride. Je te sens proche de la rupture, de l’explosion. Alors, je ferme les yeux, et j’accélère. Je veux te faire oublier le reste. Et mon plaisir se met au diapason du tien, alors que je te murmure d’une voix saccadée de plaisir :
“- Je vais jouir…— Oui… Oui, viens en moi… Je veux te sentir jouir en moi… “
Ta voix est brisée elle aussi. Mes mouvements deviennent moins contrôlés. Tes mots m’encouragent et me pousse vers la chute. Ou vers l’ascension. Mes mains viennent saisir tes épaules et s’y agrippent alors que tu joins tes mains dans mon dos pour que je vienne et que je reste au fond de toi. Tes mains se posent sur ta bouche pour étouffer des cris trop forts. Tu veux les garder pour moi, les réserver pour nous. Et tes jambes tremblent. Je te sens te resserrer autour de mon membre, et je me tords d’une décharge alors que je jouis en laissant échapper un “ Je t’aime… “ au creux de ton oreille. Et tu réponds par mon nom, hurler comme une diablesse qui se laisse emporter par ses émotions.
Mais ce n’est pas mon nom. Et je me rends compte, à travers le voile du rêve, que ce n’est pas moi. Que je suis lui. Et que mes souvenirs se sont mêlés à la réalité que mon esprit imagine. Je me suis incarné en lui. C’est lui qui te fait l’amour, maintenant. C’est à lui que tu réserves tes mots, tes frissons, tes murmures et tes envies.
Et pourtant je continue. Mes hanches. Ses hanches, continuent, accompagnant notre plaisir et notre orgasme, alors que je me déverse en toi et que la sensation brûlante de mon plaisir te fait crier plus fort encore, et jouir encore plus fort. Puis, finalement, nos corps épuisés se calment, et je te regarde dans les yeux. Je te regarde, je te souris… Mais c’est lui que tu vois. Tu pars d’un éclat de rire nerveux, suite direct du plaisir dans lequel tu viens de plonger, et je t’y accompagne, avant que tu ne te serres contre mon membre, me lançant un regard taquin, et un sourire qui y ressemble, et que je te le rends, avant de sortir de ton corps, t’arrachant un dernier gémissement pour me glisser à ton côté pour que tu te blottisses contre mon torse. Et tu murmures son prénom, à nouveau.
Et je me réveille. Avec un soupir. Encore le même genre de rêve. Comme tous les nuits. Je vois les rayons du soleil à travers les persiennes de mes volets, et je m’étire longuement. Je me retourne, attrape mon téléphone, et coupe la sonnerie du réveil. Je regarde l’heure. 9 h 30. Et je jette un œil en haut de l’écran, mais non. Ce fol espoir, qui m’a encore pris, s’avère une nouvelle fois une illusion. Et c’est cet espoir qui fait que je t’ai perdu. Parce que je ne suis plus ce que tu veux. Mais ce n’est pas si grave ? Je ne sais pas. Je n’ai pas mal. Mais je ne suis pas bien. Un juste milieu qui me perd un peu plus. Je me redresse, et allume une cigarette, la première de la journée. Une journée comme les autres. Je pense à toi. Une journée comme les autres, hein ?...
Je soupire, me grattant la tête un instant. Je hausse les épaules. Je pense à ton sourire. Et le cœur me serre, juste une seconde.Au revoir.Je ne peux pas te dire adieu, de toute façon. Parce que je t’aime...
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