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La salope

Chapitre 3

Erotique
La découverte

Ce premier pas vers un univers où je découvrais que le cran pouvait payer, je m’étais bien résolue à ne plus jamais l’oublier. Mais le stagiaire ne pouvait servir qu’une fois et du reste c’était bien ainsi. Ce genre de bravade ne devait, ne devrait pas se renouveler deux fois avec le même individu. Yann m’avait ouvert les yeux, et je me lançais donc sur un chemin, un parcours assez jouissif. Finalement, j’aurais presque pu le comprendre dans sa démarche. Cette adrénaline qui montait en moi, à chacune de mes rencontres occasionnelles avec des types de hasard. Bien sûr, certains auraient voulu une suite, mais je refusais systématiquement. Ou ils se contentaient de ce que je leur offrais, ou ils n’auraient rien du tout. Et dans ce genre de contact, il arrivait souvent que les ébats ne soient pas d’une qualité supérieure.
Mais pour mon moral et pour l’hygiène, ce n’était jamais mauvais. Finalement j’adorais ces petits jeux où la souris n’était pas toujours celui ou celle que l’on croyait. Par contre il se pouvait que tombant sur une perle rare, un amant hors du commun les choses devenaient si complexes que j’y passais la nuit. Jamais plus loin que l’aurore, et ensuite je m’évanouissais dans le petit matin sans que mon partenaire de l’instant ne sache même mon prénom. La peur, quand ces amants occasionnels étaient par trop excellents, c’était que je risquais de m’attacher. Alors la fuite devenait synonyme de salut. Ce que mon unique amour m’avait enseigné, c’était que l’on pouvait, nous aussi, (sous-entendu les femmes) baiser sans amour.
Et je réussissais assez bien à ce drôle de manège. Je pourrais narrer mille et une petites aventures sans lendemain que cette période de ma vie avait ouvertes. Mais cela lasserait et serait sans nul doute trop répétitif et je me contenterai donc de celles plus marquantes, plus spécifiques également. L’une d’entre elles débutait un samedi matin. Pourquoi ce jour plutôt qu’un autre dans la semaine ? Peut-être parce que c’était un samedi et que les weekends je ne travaillais pas. Les dernières lessives m’avaient fait voir que ma lingerie intime devenait sinon obsolète, au minimum démodé. Et je profitais donc de ce jour de relâche pour me rendre dans des magasins où ce genre d’articles se trouvait.
La boutique, là où je me fournissais depuis des années, était une des plus chic, une des plus chères aussi. Ce qui soit dit en passant, n’était pas forcément synonyme de meilleure qualité. Nous étions un de ces jours où le soleil permettait bien des légèretés dans les tenues. Jupe courte, chaussures plates, top plutôt aéré, je me promenais donc entre des étalages, des portants remplis de ces babioles dont nous les femmes nous raffolons. De loin, une jeune vendeuse, cheveux bien relevés en chignon, tailleur bien coupé, me suivait des yeux. Pas trop de clientes dans l’échoppe où les pièces raffinées luxueuses côtoyaient d’autres ensembles plus classiques.
Je touchais ici une culotte à la texture douce, ailleurs un soutien-gorge aux formes envoutantes. Rien de bien particulier j’en conviens. Puis finalement, hésitante entre plusieurs ensembles qui me tapaient dans l’œil, je prenais mon parti d’aller dans une cabine pour essayer ceux sur lesquels mon choix s’était porté. La femme au chignon s’était approchée de moi.
— Bonjour ! Ça va, vous trouvez votre bonheur ?— Oui, enfin... vous voyez, difficile de ne pas craquer ! Vous avez tant de choix. — Vous voulez passer dans une cabine pour les essayer ?— Oui, j’y allais. Elles sont toujours au fond là-bas ?— Oui ! Je vois que madame connait notre boutique.— Je suis une vieille cliente, c’est vrai.— C’est bien ! Si vous avez besoin de moi, je ne suis pas très loin !— Merci...
Dans le réduit aux rideaux tirés, j’avais entrepris de passer un soutien-gorge qui me plaisait. La taille ne me convenait pas trop. Je me sentais un peu trop à l’étroit dans ce cache-sein. Mais pour m’en rendre compte, il me fallait sortir de la cabine et parcourir quelques mètres dans le magasin. Je faisais ces quelques pas et devant la glace, je me tournais, me retournais et la vendeuse à quelques encablures me souriait.
— Il est sans doute un peu juste pour votre poitrine, vous voulez essayer une taille au-dessus ?
— Oui, je veux bien.
J’apercevais la femme qui filait entre les portants et revenait en tenant le frère jumeau du soutif que j’avais passé. En entrant dans la cabine, elle m’avait suivi, mais elle attendait à cinquante centimètres du rideau tiré.
— Celui-là vous convient mieux ?— Oh oui ! C’est exactement ce qu’il me faut.— Tenez, j’ai aussi pris le bas, je suppose que comme pour le dessus, il vous manque une taille. On les positionne sur les cintres avec la taille équivalente pour les hanches... donc ça ne doit pas convenir.— Attendez, je mets le bas ! Ah ! Oui vous avez raison... j’ai quelques kilos de trop sans doute pour entrer dans celui-ci. — Tenez ! Voici ce qu’il vous faut.
La jeune brune avait repoussé légèrement le voilage qui servait de cloison et elle me regardait avec des yeux fiévreux. Au bout de sa main pendait une culotte assortie à la brassière que je portais encore. Et alors que je laissais descendre sur mes fesses la lingerie trop petite, je m’apercevais qu’elle n’avait pas refermé cette paroi qui aurait dû me séparer de ses regards. Non ! Elle me chouffait avec une sorte de lubricité dans ses iris bruns. Je ne savais pas trop sur quel pied danser. Je ne cherchais pas à la provoquer. Non ! C’était simplement comme un jeu.
Elle voyait et je montrais. Pas de fioriture, pas d’atermoiements ! Et comme elle ne détournait pas les yeux, par défi, je me tournais vers elle. Le slip que je quittais, laissait, bien visible ma toison aussi brune que sa chevelure. Ses petites billes me suivaient et je voyais aussi au fur et à mesure que je quittais la culotte, son front qui s’empourprait. À quel moment mon bras était-il sorti pour attirer vers moi cette autre femme ? Je ne m’en souvenais pas, mais j’avais bien fait ce geste pour la faire entrer dans la cabine. Et elle n’avait pas rechigné quand je l’avais embrassée. Elle me rendait un baiser aux senteurs agréables.
Son parfum musqué me flattait les narines et sa peau avait une étrange douceur. Quand d’une main ferme, j’avais attiré la sienne pour la plaquer sur mon ventre, elle n’avait pas eu un mouvement de recul.
— J’ai eu envie de vous dès que vous êtes entrée.— Comment tu t’appelles ? Tu veux que nous fassions l’amour ici, tout de suite ? — Judith ! Non... non une cliente ou une de mes collègues pourraient nous surprendre... mais ça va être l’heure de ma pause déjeuner. Vous voulez que nous nous retrouvions quelque part ?— Et ce serait où ce quelque part ?— Je ne sais pas... une chambre à l’hôtel qui se trouve à côté ?— Et bien d’accord ! Je finis mes achats et je t’attends devant la porte de ton magasin...— Oui... d’accord.— Attends ne pars pas, pas encore. Mets-toi à genoux... là devant moi.— Mais, si on venait à...— Chut, allons fais ce que je te dis... à genoux... et lèche moi juste une seconde... au moins tu auras le gout de ma mouille sur la langue. Tu es une cochonne ?— Humm ! Vous me faites aussi mouiller...— C’est bien ce que j’espère. Allons... Vas-y !
La jeune femme avait cédé et je me sentais la reine du monde. Finalement c’était trop facile, trop simple. Je me revêtais en pensant à cela et alors que je payais mes achats, la fille qui déambulait dans les allées avait toujours les yeux braqués sur ma personne. J’allais déposer mes paquets dans le coffre de ma voiture et la vendeuse sortait de sa boutique.
— Me voilà ! Nous avons tout juste une heure et demie pour...— Viens alors, nous n’avons pas de temps à perdre. Viens.
La jeune femme était à mes côtés pour les cent mètres à faire qui nous séparaient de l’hôtel. Je faisais chauffer ma carte bleue pour obtenir un code qui allait nous ouvrir le paradis durant le temps du déjeuner. Elle était derrière moi et je sentais son souffle qui frôlait ma nuque. Pas un seul mot alors que nous montions toutes les deux les escaliers qui menaient à la chambre. Une fois dans celle-là, nous nous déshabillions sans un mot. À peine nous étions-nous couchées sur le lit, qu’elle me frôlait déjà les seins.
— Comme ils sont beaux, ils donnent envie d’y mettre la bouche...— Alors, ne te gêne pas ! J’adore être léchée de partout. Je dois quand même t’avouer que je n’ai jamais fait l’amour avec une femme. Tu es mon galop d’essai.
Ses mots à elle se perdaient dans l’embrassade et la succion d’un téton. Elle sentait bon et son corps était presque parfait. Sans doute qu’elle aimait aussi les femmes parce qu’elle savait exactement où il fallait poser les doigts, fouiller de la langue, ou caresser pour que je gémisse. En tous cas cette Judith avait une bonne langue et j’appréciais au plus haut point les massages qu’elle me prodiguait sans murmurer. Elle se mouvait aussi dans des reptations tout en tendresse et n’omettait aucun endroit. Sa salive partout faisait luire le bas de mon corps de mes seins à ma chatte. Une étrange, obsédante odeur de sexe aussi parfumait la piaule où nous nous ébattions.
Je dis, nous ! Parce qu’à un certain moment il fallait bien que je me jette à l’eau. Alors qu’elle m’ouvrait délicatement le compas de ses deux bras, son corps tout entier était passé sur le mien. Son ventre venait juste d’atterrir sur mon visage. Elle se frottait tout en continuant ses caresses buccales, elle se démenait, son sexe absolument lisse se déplaçant lascivement sur ma face. Coincée sous son poids, je sentais ces effluves particuliers, et cet appel des sens me rendait folle. Oui ! Vraiment folle d’un désir encore inconnu, d’une envie de lécher ce minou qui ressemblait, poil en moins bien entendu, tellement à celui qui ornait mon entrejambe.
D’abord timidement, puis de plus en plus ardemment, j’y laissais errer aussi la pointe baveuse de ma langue sortie pour la circonstance d’entre mes lèvres. Le premier contact était singulier, bizarrement différent de tout ce que j’avais connu en sexe jusque-là. Si j’avais déjà caressé ma fente, jamais, je n’en avais embrassée, puis léchée une d’aussi semblable. Rien à voir avec la queue d’un mec. Non, c’était plus lisse, plus délicat, enfin... je ne saurais dire, c’était tout autre. Et plus elle me léchouillait, plus mon envie et le besoin d’en faire autant me prenaient à la gorge.
Pourquoi après tout refuser ces instants de pure magie ? Je me laissais aller, me lâchais donc dans une découverte sensuelle et merveilleuse. Une révélation finalement que ce soixante-neuf nouveau me faisait découvrir. Des sensations toutes particulières, des frémissements profonds montés de mes entrailles pour venir mourir en rosée claire dans une bouche amicale. Un vrai bonheur et le temps passait si vite que Judith d’un coup, s’apercevait qu’il était l’heure pour elle de reprendre son poste. Nous avions cependant convenu de nous revoir et nos zéros six échangés, je la déposais devant sa boutique.
C’est juste une semaine après que nous nous sommes revues. Le samedi soir, pour ces retrouvailles, j’avais préparé chez moi, un diner aux chandelles. Chez elle quelque chose m’attirait et réveillait mes sens, me perturbait même. Nous avons dansé dans mon salon, et comme pour l’hôtel nous avons terminé nues. Sur le canapé, devant un feu de bois, nos corps ont entamé des ballets délirants, des arabesques d’un érotisme torride. Elle se creusait sous des caresses qu’elle m’avait apprises, et j’étais bonne élève. Et la maitresse aussi se montrait... douée dans l’art de recevoir autant que donner.
Jeux de mains, jeux pas vilains ! Les nôtres nous ont entrainés des heures loin de tous, dans des extases chaque fois renouvelées. Elle gémissait autant que je criais et toutes deux nous avons aimé ces moments de folie où nos ventres se frottaient l’un à l’autre, un savant mélange de nos laves en fusion nous apportait un vrai bien-être. Mille fois sur le métier nous avons remis notre ouvrage et les perceptions n’étaient jamais pareilles. Cette femme aimait les amours féminines et me prouvait que je n’y étais pas insensible.
Mes mains se promenaient partout, n’omettant aucune ravine, n’oubliant aucun endroit de ses cheveux à ses orteils. Dans ces frénétiques voyages, elles allaient dans des endroits insondables, dans des creux et des vallons, s’attardant parfois sur des collines si proches de celles que je portais. J’avais parfois l’impression que je me faisais l’amour seule, avec des doigts étrangers. Difficile à expliquer aussi la différence entre ce sexe-là, d’une douceur inouïe et celui plus bourrin, distillé par les hommes. J’avais compris ce soir-là que je ne pourrais me passer, ni de l’un ni de l’autre.
Ces câlins très policés que Judith me donnait, apaisaient mes sens en surface, sans les assouvir plus en profondeur. Elle m’avait aussi appris, lors de cette séance, que bien des stratagèmes pouvaient nous amener nous les femmes à nous passer de cette différence entre mâle et femelle. Mais j’ai su rapidement aussi que ce n’était que transitoire et que mes besoins dans ce domaine devraient passer à un moment ou à un autre par la pénétration. Pas celle de ces godemichets sophistiqués si réalistes ! Non pour faire court et être plus crue, j’aurais toujours à un moment ou à un autre... besoin d’une vraie bite !
— oooOOooo —

A suivre ...
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