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Sandrine et les trahisons

Chapitre 1

Hétéro
Nos lèvres se détachent. Ce baiser n’a rien de volé : non seulement il est parfaitement consenti mais la durée, l’intensité et le plaisir de cet échange trahissent notre désir. Je m’attendais néanmoins à ce regard angoissé, cette peur qui saisit soudain, à cette inquiétude sourde. A ce rejet.
* * *
Sandrine avait été engagée trois ans auparavant en mars 2014. Nous travaillions dans le même département, mais pas dans le même service. Sur le même étage, mais pas dans la même aile du bâtiment. Nous nous croisions néanmoins quotidiennement et nous avions sympathisé. Sandrine avait dix-huit ans de moins que moi, 21 contre 39.
Expansive, vive, drôle, un peu "fofolle", spontanée, elle était comme un vent de fraicheur. Nous avons assez vite remarqué que nos caractères étaient complémentaires et cela nous a permis, petit à petit, de nouer une certaine complicité. Au travail, nous appréciions de nous croiser et prenions assez régulièrement le café ensemble. J’allais lui faire la bise tous les matins et il ne fait aucun doute que ce geste était apprécié.
Un peu plus d’un an après son arrivée, nous nous sommes rendus ensemble à un barbecue organisé par notre direction. Ce jour-là, nous avons passé l’essentiel de la journée tous les deux et cela a renforcé notre relation. Dès lors, nous avons commencé à aller manger de temps en temps à midi. Pour autant, cette complicité ne débordait pas sur nos vies privées. Nous n’avions pas de contact en dehors du cadre professionnel.
L’évolution de notre relation s’est traduite essentiellement de deux manières. Premièrement, nous avons commencé à nous confier de manière un peu plus profonde, un peu plus intime. Je savais que Sandrine était en couple depuis de longues années malgré son jeune âge, mais elle m’a alors appris qu’elle sortait avec son compagnon depuis l’âge de 15 ans et qu’elle n’avait connu que lui. Lorsque je lui disais à quel point j’admirais cela, Sandrine mettait le bémol et disait en riant que rien n’était jamais acquis. Mais je n’ai jamais pris cela pour moi.
L’autre changement s’est construit à travers l’attention que je lui portais et celle qu’elle recherchait. Mes compliments se sont faits plus nombreux. Tenue, coupe de cheveux, maquillage, je trouvais toujours quelques chose à dire lorsque je venais la saluer le matin. A ses sourires, ses yeux pétillants, je savais qu’elle appréciait ces remarques.
Comme nous riions toujours autant ensemble, comme nous plaisantions sans cesse, il y avait comme une réelle démarcation entre nos discussions personnelles, quand nous étions les deux, et nos moments plus légers, quand nous étions avec d’autres personnes.
En juillet 2016, Sandrine m’a annoncé son mariage pour l’année suivante et j’ai été ravi de cette nouvelles. Elle m’en avait parlé quelques semaines avant que son compagnon ne se déclare et je savais que cette demande la comblait de joie. Mais elle m’a touché, car elle m’a spontanément indiqué que j’étais invité au mariage. J’étais le seul invité parmi ses collègues.
Aussi, lorsqu’elle m’a annoncé, quelques jours avant l’annonce officielle, que son service quittait Grenoble, où nous travaillions, et était transféré à Annecy, dans le bâtiment de la direction, je n’ai pas vraiment été attristé. Nous étions alors en septembre 2016. Oui, j’étais déçu qu’une collègue sympa aille travailler ailleurs, mais pas triste. Car notre relation allait désormais au-delà de notre emploi.
J’ai pris quelques nouvelles d’elle les premiers jours après le déménagement via la messagerie interne. Nous échangions ensuite de manière hebdomadaire. Sandrine était clairement déçue et parfois un peu démoralisée d’avoir changé de ville. L’ambiance dans ce nouveau bâtiment était bien moins agréable que dans le notre.  
A la rentrée 2017, Sandrine a commencé à m’écrire tous les jours. De mon côté, j’avais un ras-le-bol du travail et nous passions beaucoup de temps à discuter ensemble. On parlait du travail le plus souvent, nous nous amusions des rumeurs et autres ragots que nous entendions ici ou là. Et nous parlions de son mariage. A l’automne déjà, elle m’avait envoyé les photos de plusieurs robes qui lui plaisaient. Je lui avais indiqué mes préférences. Sandrine avait choisi ma préférée, qui était aussi la sienne, cela dit. Mais là, en janvier, à cinq mois de son mariage, Sandrine avait peur. Peur de s’engager, peur de se tromper car elle se querellait alors souvent avec son futur mari. Je faisais en sorte de la rassurer. Mais parallèlement à cela, à travers nos échanges plus légers, j’avais commencé à la chercher un peu, à la complimenter de manière un peu plus explicite, à lui dire qu’elle me manquait. Il y avait la même évolution de son côté : elle agissait de la même manière, mais de façon plus discrète.
Telle est la situation de notre relation à la fin du mois de janvier quand je suis amené à participer à une séance de travail à Annecy. Le meeting débutant à 14h, je propose à Sandrine de manger avec elle avant et cela semble l’enthousiasmer. Garé devant le bâtiment, je l’appelle depuis la voiture. Quand je l’aperçois, j’ai immédiatement une impression différente de d’habitude. Elle n’a pas changé de coiffure, ni ses lunettes cerclées de noir. Non. Il me faut quelques secondes pour le remarquer : Sandrine n’est pas en jeans et elle porte des bottines à talons. Deux changements notables pour une collègue dont le style vestimentaire ne se détournait jamais du trio jeans-pull-basket. Néanmoins, je ne lui fais pas de remarque quant à sa tenue lorsqu’elle entre dans la voiture alors qu’elle me chambre sur mon costume et ma cravate, que je porte rarement. Derrière les railleries, il apparait que ma tenue lui plait.

Nous nous rendons dans un très bon restaurant annécien, non loin de notre lieu de travail. Notre table est située le long de la baie vitrée avec une jolie vue sur le lac. Sandrine rit :— Le costume, la cravate, ce resto, cette table… J’espère que tu ne m’invites pas car je vais croire que tu me dragues ! Du classique Sandrine ! Nous rions. Arrivent alors deux serveurs qui nous proposent de nous débarrasser de nos manteaux. Occupé à retirer mon smartphone d’une poche, je ne vois pas Sandrine retirer son manteau. Quand je relève les yeux sur elle, je ne peux retenir un "Whaw" aussi spontané que sincère. Sandrine sourit. Elle sait que son chemisier ivoire fait son effet. Quelques mois auparavant, elle m’avait avoué qu’elle taillait 90C ou 90D selon les marques de soutien-gorges et là, moulés dans le chemisier, ses seins ronds et hauts attirent irrésistiblement mon regard. Il me faut quelques instants pour reprendre mes esprits.— Dis donc, ça te réussit de travailler à la direction !— Pourquoi ?— Tu as perdu du poids.Sandrine sourit largement. Elle ne s’attendait pas à ce que j’aie remarqué. Ses joues me semblaient plus minces, mais son absence de ventre, ses hanches et sa taille plus fines confirment mon impression. — Je vais au fitness trois fois par semaine depuis environ trois mois.— Tu dois être très assidue.— Merci. Je n’ai perdu que trois kilos, mais je vois la différence : je suis moins molle et plus musclée.— En tout cas, ça te va très bien. Tout comme ta tenue. J’aime beaucoup.— Pourtant, de ce côté-là, il n’y a pas de changements.— A Grenoble, tu étais presque toujours en jeans et en pull.— Bah, ici aussi, hein ! Mais je sors avec mon mec ce soir.Je ne réponds rien. La coïncidence est trop grosse pour être vraie et je ne vais pas la questionner, car Sandrine n’avouera rien. — Tu veux pas te lever pour que je te vois entièrement ?— Non.— Pourquoi ?— Je n’arrive pas à perdre du poids de partout.Elle sourit.— Heureusement !— Arrête ! J’aimerais bien perdre de là aussi…— Et moi, j’aimerais bien te voir debout. Chifoumi ?Sandrine rit. On avait instauré le chifoumi lorsque nous n’étions pas d’accord. Parfois de façon tout à fait absurde, mais cela rendait le désaccord plus drôle encore. Et on le jouait toujours sur une seule partie. Sandrine me regarde, hésite puis tend finalement le poing. Son ciseau se fracasse sur mon caillou. Elle se lève.
Le soleil hivernal qui pénètre dans la pièce est alors mon allié. Le pantalon noir est parfaitement ajusté sur ses cuisses, ses hanches et même son sexe, dont les lèvres sont partiellement dessinées. Le chemisier tombe élégamment et je devine en transparence la dentelle du soutien-gorge. J’avale avec peine ma salive au moment où Sandrine se tourne et je n’ai d’yeux que pour ses fesses rebondies. Elle n’a pas perdu ce postérieur un peu large qui me plaisait tant. Mais les deux globes bombés sont clairement plus musclés, plus "secs" et plus hauts qu’il ne l’ont jamais été. Elle ne perdra rien, elle a l’un des culs les plus excitants que j’aie vu et la couture du pantalon qui glisse dans sa raie est un véritable chef d’oeuvre vestimentaire. Sandrine se rassied, me laissant songeur devant tant de beautés. Nous commandons.
Nous poursuivons nos discussions pendant le repas, parfois graves ou parfois plus légers, notamment quand je lui faire remarquer qu’elle a des seins magnifiques et que son futur mari a bien de la chance. A ma grande surprise, Sandrine se brunit :— J’aimerais bien rire, mais ça n’est pas simple en ce moment. Voir même compliqué entre nous.— C’est lié au mariage ?— Peut-être, oui. Mais on multiplie les prises de tête pour des broutilles, on se dispute énormément même s’il y a des bons moments, naturellement. — Tu as à nouveau peur ?— Oui et non. Je suis sûre de moi, mais Hervé semble vraiment déstabilisé.— C’est une mauvaise passe. Le mariage passé, tout va rentrer dans l’ordre.— Je l’espère…Nous revenons un peu avant 14h au bureau et Sandrine m’offre un café.
En fin de journée, au terme de mon meeting, je retourne dans le bureau de Sandrine pour la saluer. A sa demande.
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