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Le sanglot long des violons...

Chapitre 1

SM / Fétichisme
Le sanglot long des violons...Je ne sais pas pourquoi ces vers me viennent subitement à l’esprit lorsque je m’ennuie.Blessent mon cœur d’une langueur monotone...Mes pensées se confondent. La voix monocorde de mon collègue au bout de la longue table me parvient comme assourdie. Je ne suis plus là. Seule la lumière vive du vidéoprojecteur qui vient frapper ma rétine me rattache encore à la réalité de cet endroit.Je tressaute.
Enfin non. C’est mon portable qui vibre. Curieux, je pensais l’avoir mis en silencieux. Je glisse ma main dans la poche de ma veste. En sort mon téléphone, que je déverrouille d’un geste.Un message.D’elle.Sibyllin.Trois mots.
— Je suis là
Sale petite garce.Je réfrène une montée de colère mais je sens mes joues qui se teintent d’un rose sang.Elle prend une liberté que je ne lui ai pas accordée. L’effrontée.Je consulte ma montre. 11h55.Et cette réunion qui n’en finit pas.
Rapidement, je calcule mentalement le temps nécessaire pour la rejoindre.Et lui faire payer très cher son erreur.Trente minutes au moins. Au mieux. Je tapote la réponse. Aussi courte.
— 12h30

Je valide.Au pire, elle attendra. Tant pis pour elle. Torse nu. A genoux. Les mains posées sur ses cuisses. Tête baissée.Comme je l’imagine, je sens ma poitrine qui se tend et presque aussitôt, je me surprends à écarter les cuisses. Ma courte jupe étroite m’en empêche.Garce.Mon collègue termine d’expliquer l’inexplicable dans un brouhaha à peine couvert par le ronronnement de la climatisation.
Je n’aime pas que l’on me désobéisse. Non. Charlotte le sait. Elle devait me répondre avant 10h sur sa disponibilité. 11h55. Elle l’a fait exprès. J’en suis sûre. Me provoquer. Voir si j’ai envie d’elle. Si je suis prête à bouleverser mon agenda pour sa petite personne.Je m’en veux de céder à la tentation. Pour ça et pour le reste, elle paiera.Mon collègue termine sa présentation. Aussitôt, les uns et les autres se lèvent et certains sont déjà à la porte. Je ferme mon bloc-notes, repousse mon fauteuil et me lève. En quelques enjambées, je retrouve mon bureau. Je retire prestement mes Louboutin pour une paire de New Balance nettement plus pratique pour un sprint dans le métro.
— Aurélie !
Mon assistante apparaît dans l’encadrement de ma porte.
— Oui madame ?
Hummm... Comme j’aime cette question... Même si je sais que le contexte en est fort éloigné...
— Je m’absente jusqu’à 14h, 14h30. Vous prendrez mes appels.— Bien madame
Et elle s’éloigne.Mon sac. Mes clefs. L’ascenseur déjà. Mon Dieu qu’il est lent. J’en profite pour boucler la ceinture de mon trois-quarts.Lumière du jour.Je ne cours pas. Elle ne le mérite pas même si je dois reconnaître que j’en crève d’envie. Alors que je passe devant la vitrine d’un magasin, je jette un œil à mon reflet. Grande. Elancée comme on dit. Moi je dirais maigre. Des jambes qui n’en finissent pas mais une absence presque totale de poitrine. De longs cheveux châtains lisses et coupés aux carrés. Maquillage de circonstance. Ni trop, ni trop peu comme disait Coco Chanel. Je pense à elle en passant les portiques du métro. A sa peau diaphane. A ses cheveux d’un blond irréel. A ses yeux d’un bleu azur. A ses seins. Lourds. Massifs. Le rouge me monte aux joues. Garce... J’ai hâte.Dans le métro, mon regard se perd dans l’infini. Aucune attention aux voyageurs. Pas même à ce vieux monsieur assis sur un strapontin et qui se repait de la vue de mes jambes aujourd’hui gainées de bas autofixants. Grand bien lui fasse.
Ma station. Je bondis sur le quai, avale l’escalier et retrouve la lumière du jour. Une rue encore.La porte de l’immeuble. 12h25. L’escalier. Ma porte. La clef dans la serrure. Le vestibule. Sur le sol son manteau.Je pose mon sac et me débarrasse des baskets. La porte à droite. Un couloir. Ma chambre. Mon dressing. J’attrape le sac de soie rouge en haut, l’ouvre et en sors ma paire d’escarpins que je garde pour le sexe, les pose au sol, en profite pour faire glisser le long de mes jambes ma culotte puis les chausse. Aussitôt, je grandis de 12 centimètres.Un regard dans mon miroir. Une main sur le tiroir de la commode. Je l’ouvre et récupère ce dont j’ai besoin.Le couloir à nouveau. Le vestibule. A gauche, un autre couloir. Mes talons claquent sur le parquet. Un chemisier beige et un soutien-gorge jonchent le sol. La porte au bout. Je la pousse. Le salon.Elle est là.
Assise. Enfin, non. A genoux. Posée sur elle-même, les mains sur ses cuisses. Elle me regarde. Un léger sourire. Mon Dieu comme elle est belle. De grands yeux rieurs qui me dévorent. Sa bouche charnue légèrement teintée de rouge.Je ne dis rien. Je pose l’un des accessoires sur le fauteuil à ma gauche. Garde la cravache en main. Elle me suit du regard. Je m’approche d’elle, partagée entre l’envie de la dévorer et celle de la punir...Une enjambée encore et je suis devant elle. Je la considère longuement. Ses cheveux blonds retombent en masse sur ses épaules. Elle a baissé la tête et regarde mes pieds. Un bref mouvement de ma main gauche et la cravache vient fouetter ma jambe. A ce bref appel, elle se plie et vient poser ses lèvres sur mon escarpin. Sa bouche le survole, sa langue danse dessus. Je fais courir le bout de la cravache sur son dos tandis qu’elle me lèche la chaussure. Mais je ne la frappe pas. Non. Trop facile ma belle. Je me demande si elle est surprise ou pas de ne pas être frappée. Probablement.Une petite accélération du poignet et la cravache retombent vivement sur son dos. Sans lui faire mal. Elle s’interrompt. Se redresse. Me regarde.Je jette la cravache sur le canapé derrière elle. Ecarte légèrement les jambes dans un claquement de talon. Pose mes mains sur ma jupe et la retrousse doucement. Petit à petit, le haut de mes bas se dévoile puis le haut de mes cuisses avant que finalement, je n’offre à sa vue mon sexe. Elle baisse les yeux, se penche et vient trouver mon sexe du bout de ses lèvres. Je sens sa bouche sur moi. Mon dieu... Elle pousse doucement, ouvre ses lèvres, tarde sa langue, monte et descend, me parcoure. Je gémis. Dressée sur mes jambes, j’offre mon intimité à sa bouche. Je pose mes mains sur sa tête, dans ses cheveux fous, la guide vers mon clitoris. La tête renversée, le regard perdu dans le lustre qui nous surplombe, je sens ses mains posées sur mes cuisses et je m’abandonne à ses caresses buccales...Alors quand sa langue vient s’enrouler sur mon bouton dressé, je me tends, muscles saillants et ventre creusé. Comme une complainte venue du fond de mes entrailles, je geins...
Petite garce... Mon esprit retrouve son calme alors qu’elle boit à ma source le résultat de ses caresses. De la main, je la repousse doucement. Les yeux embués par l’envie, je regarde son visage. Sa bouche luisante. Je la vois passer sa langue sur ses lèvres. Je me penche. Elle tend son visage vers moi. Nos lèvres se trouvent. Un baiser long et doux au goût de plaisir. Je me redresse, me déplace et viens m’assoir sur le canapé derrière elle.Elle se tourne vers moi en glissant sur le sol, toujours à genoux.Ses yeux ne me quittent pas.Adossée au dossier du canapé, confortablement installée, je déboutonne mon chemisier pour qu’elle voie ma poitrine comme je vois la sienne. Je tends une jambe devant elle... La semelle rouge s’affiche sous ses yeux...
— Suce...
Je le prononce en prenant un téton entre mes doigts. Je me pince doucement tandis que je la vois se pencher, ouvrir la bouche et venir trouver le talon que je lui présente. Ses lèvres se resserrent autour. Elle bouge doucement la tête d’avant en arrière.
— Plus profond...
Je souris. Elle avance encore et mon talon disparait un peu plus dans sa bouche.
— Jusqu’à la garde...
Je vois dans ses yeux qu’elle comprend. Alors sa bouche glisse encore jusqu’à ce que ses lèvres viennent toucher la semelle. Elle éructe, gênée par le vit de bois qui lui transperce la bouche et se loge près de sa glotte...
— Dis-moi... Jusqu’à quelle heure peux-tu me répondre ?
Elle tente de parler mais la présence du talon transforme sa réponse en gargouillis.
— Comment ?
Nouvelle tentative vouée à l’échec...Alors je bouge doucement ma jambe de sorte que le talon baise sa bouche... Je le vois ressortir luisant de salive.
— Ça suffit.
Je retire ma jambe et la repose au sol. Elle se redresse en bavant et en toussant.Je souris quand elle me regarde.
— Mange-moi...
Et j’ouvre mes cuisses largement alors qu’elle se penche et que sa bouche vient retrouver mon sexe...Délicieuse langue que la sienne. Je m’abandonne encore à ses caresses. Pose une cuisse sur son épaule pour mieux lui faciliter la succion. Insoutenable plaisir... Les yeux mi-clos, je me laisse dévorer par sa bouche vorace avant que je ne sente ses doigts sur mes seins.Elle me pince doucement mais fermement. Je gémis sous la douleur alors dans un geste, je pèse sur son dos et frotte sa peau du bout de mon talon... Je l’entends geindre aussi entre deux lapements de ma cyprine. Elle desserre l’étreinte sur mes seins, se fait plus câline. Je pose mes mains sur sa tête, la coince contre mon sexe. Mes cuisses enserrent sa tête également. Je me tends sous son action et je finis par jouir dans sa bouche, transpercée par les spasmes... Je la sens continuer à me laper alors que je libère mon étreinte et m’affale dans le canapé pour reprendre mon souffle.Elle se dégage, se redresse toujours agenouillée et me regarde de ses grands yeux.Je lui tends la main, l’attire à moi et l’embrasse tendrement, lovée contre moi, assise sur mes cuisses.
Nos bouches se goutent, nos langues se mêlent, nos doigts sont imbriqués.Elle quitte ma bouche, se laisse glisser et vient emboucher mon téton qu’elle tète doucement... Je la repousse, la renverse sur le canapé, et c’est moi qui viens gouter sa voluptueuse poitrine... Je resserre mes lèvres autour, l’aspire, le vrille alors que ma main l’enserre fermement. Je l’entends soupirer. Comme elle s’abandonne, je me redresse, interromps mes caresses et me lève. Surprise, elle me regarde sans comprendre.Un pas pour aller récupérer le gode double que j’avais posé sur le fauteuil en entrant. Un autre pour saisir une pochette de collant laissé sur le meuble. Elle me suit des yeux. Devant elle, j’écarte les jambes en posant un pied sur l’accoudoir du fauteuil. J’insère le bout court et recourbé du gode double dans mon sexe. Il épouse parfaitement la forme de mon corps. Alors j’ouvre la pochette du collant, expédie mes escarpins au loin, le déplie et l’enfile. Arrivé en haut, il me faut le déchirer au milieu pour laisser passer le gode. Ainsi arnachée, le gode est tenu en place, fiché en moi et prêt à saillir la belle...Je m’approche d’elle la main flattant lentement mon vit. Chacun de ses mouvements se répercute en moi, délicieuse sensation. Sa peau blanche fait écho à la teinte mate de la mienne. Elle se cale sur le canapé alors que je la rejoins. D’un geste, j’ouvre ses jambes et viens déchirer son collant pour libérer l’accès à son sexe. Lisse. Doux. Luisant. Un genou sur l’assise du canapé, je m’insère entre ses jambes, me penche, amène le gode à l’orée de son sexe. Nos regards se mélangent. Sa poitrine se soulève rapidement.Alors je pousse mon bassin et le gode vient ouvrir ses chairs. Je le ressens. Il force mon antre en réponse. Sa bouche s’entrouvre. Elle se tend sous la poussée. Accueille le pieu en elle. Ses jambes s’ouvrent un peu plus sous la pression de mes hanches jusqu’à ce que je vienne me poser sur son bas-ventre ; le gode profondément fiché en elle. Je me pose. Apprivoise la présence de cette hampe. Mes lèvres viennent trouver les siennes pour un profond baiser. Soudée l’une à l’autre du haut et du bas. Elle pose ses mains sur mes fesses. Je mange son gémissement lorsque je commence à bouger doucement en elle. Le gode ressort et replonge. Il me remplit à peine mais ses mouvements m’électrisent.Elle halète sous mes coups de reins qui comme un effet de boomerang me cisaille les chairs. Bientôt, nos cris et ahanements se mêlent dans un concert polyphonique. Ma bouche vient chercher ses seins au goût de sueur quand ses mains tiennent fermement mes fesses. Au bord de la jouissance, je m’interromps, me retire. Le gode s’arrache à ses chairs moites. Je reprends mon souffle et mes esprits. Me redresse. D’un geste, je l’invite à se retourner.
A quatre pattes. Devant moi. Elle tourne sa tête vers moi. Cambre ses reins. Le gode luit de sa cyprine. Je le tiens, l’approche et me penche. L’insère d’un trait en elle.Elle geint encore lorsque le gode la reprend. Je me couche sur elle, empaume ses merveilleux seins. Sa tête me cherche. Nos lèvres se retrouvent.Je me redresse, fichée en elle et me met à la pistonner rapidement. Presque violemment. Elle se tient au dossier du canapé, secouée par mes coups de reins qui la transpercent. Encore nos cris qui se répondent. La frénésie de la posséder s’empare de moi. De vouloir la dominer. Le gode me taraude à chaque poussée. Une lutte s’engage entre elle et moi. Entre son plaisir et le mien. Ne rien céder. La faire jouir et s’abandonner avant que je ne cède moi-même. Mes mains quittent ses hanches où je la tenais fermement pour venir chercher ses épaules. Je la tire à moi lorsque le gode vient s’écraser au fond d’elle. Elle glisse sur l’assise, s’effondre. Le visage sur le canapé, yeux clos. Elle ne lutte plus et m’entraîne avec elle.Je manque de basculer et me stabilise en posant un pied à terre. Je reprends mes mouvements mécaniques qui me rapprochent chaque fois un peu plus de l’inexorable. La sueur me colle les cheveux aux visages. Alors que je crois la tenir, elle se redresse encore, en appui sur les mains posées sur l’assise du canapé. Surprise par ce regain de forme, je marque une légère pause. Elle tourne sa tête vers moi. Le visage en sueur, ses yeux bleus me fixent intensément. J’entends cogner mon cœur. Le souffle court. Je vois sa langue poindre entre ses lèvres et venir les parcourir... Elle me défie.La rage s’empare de moi. D’une nouvelle poussée, je repousse le gode au fond d’elle ce qui lui arrache un cri. A demi assise et debout entre ses jambes, je reprends ma sarabande en accélérant le rythme déjà soutenu que j’avais jusqu’alors. Je ne me contrôle plus. Je ne suis plus que ce gode qui la baise et m’amène aussi à l’abandon. Chaque nouvelle poussée me coûte et dans le même temps la conduit à la défaite. Ses plaintes s’enchainent sans interruption.Alors lorsque je sens que mes forces m’abandonnent et que le plaisir me submerge, dans un dernier effort, je saisis ses cheveux et la tire à moi fortement quand le gode l’empale une nouvelle et ultime fois. Courbée en deux par la tension, ses seins tendus, elle jouit dans un cri guttural auquel ma propre jouissance lui répond presque aussitôt. Tétanisée, je la vois s’effondrer sous moi une fraction de seconde avant que je n’en fasse autant. Nos corps luisants de sueur se retrouvent dans une paix irréelle. Nous restons ainsi quelques minutes sans bouger, fichées l’une à l’autre, unies par le plaisir et la luxure.
Le sanglot long des violons...
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