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Seconde année d'IUT

Chapitre 4

SM / Fétichisme
Je me réveille lentement, je n’ai pas entendu sonner mon réveil, je suis surement en retard pour les cours ...J’ai le cerveau encore embrumé, la soirée d’hier me semble n’avoir été qu’un rêve, jusqu’à ce que je me rende compte que je suis nue, et que je me souvienne m’être endormie alors que j’avais pour ordre de ne pas bouger ...Je me lève doucement, et je m’aperçois alors que je ne suis pas entièrement nue, je porte une culotte, mais elle est étrange. Je comprends alors avec effroi que c’est une ceinture de chasteté.Elle est en cuir, plusieurs cadenas fermés y sont accrochés, et malgré mes efforts je ne peux bien entendu pas l’enlever ...Je cherche machinalement mes clefs mais il les as en sa possession ...
Comme à chaque fois, il m’a laissé un petit mot :
"Si tu veux l’enlever, présentes toi à poil appartement 5, 4ème étage de ton bâtiment
Ton Maître."
Je n’arrive pas vraiment à réfléchir, alors comme tous les matins, je me lave, m’habille en vitesse et je pars en cours.
Ma journée se passe sans incident. Le port de la ceinture de chasteté est gênant au début, mais on s’y fait, et puis tout est prévu pour faire ses besoins.J’ai pu réfléchir à ce que j’allais faire ce soir. J’irais dans cet appartement, me faire enlever cette foutue ceinture et je mettrais fin une bonne fois pour toute à tout cette histoire.
Rentrée à la maison, je m’assied un peu sur le lit pour me remotiver, puis je décide d’y aller.Pour arriver en bon terme, je l’obéis, je me déshabille et je met mon collier, je prend quand même soin de cacher ma poitrine avec mon bras et je sors de ma chambre en priant pour ne croiser personne et je monte au 4ème étage. Contrairement aux autres chambres universitaires, les chambres de cet étage sont des studios de plusieurs piècesMe voila devant la porte de l’appartement en question. Je toque timidement et au bout de quelques instants, la porte s’ouvre.
Il se tient devant la porte, il me détaille de haut en bas, alors j’en profite pour en faire de même.Il est plus grand que moi d’une dizaine de centimètres, son visage est serein, il n’a pas l’air menaçant, mais je ne peux m’empêcher de me souvenir lorsqu’il m’a attrapée à la gorge hier, et je tremble un peu.Il est brun, et il porte des vêtements assez décontractés. Je le trouve vraiment craquant.
— Je vois que tu m’obéis. C’est bien, entres. Me dit-il en se poussant pour me laisser entrer— Merci ... Est-ce que ... Est-ce que tu peux me l’enlever s’il te plait ? Et ... Et me rendre mes clefs ...
Je ne suis pas à l’aise, il m’intimide, je ne sais pas où me mettre.Il m’entraîne à son bureau puis il me dit :
— Bien sur. Signes ça et je te l’enlève.
Il me montre un papier sur son bureau. Je lis rapidement le titre du document : "Contrat de soumission, soumise Saya".Mon ventre se noue, il faut que ça cesse ...
— Non mais ça va pas ?! Tu crois vraiment que je vais signer ça ? Lui dis-je en le regardant droit dans les yeux. Je commence à ...Aussitôt une gifle s’abat sur ma joue gauche. La surprise m’a fait taire immédiatement. Il en profite pour agripper mon collier :
— TU ME PARLES AVEC RESPECT SALE CHIENNE. Me crie-t’il.
Il me traîne jusqu’à la porte
— TU VEUX PAS SIGNER, TRÈS BIEN, DÉGAGES !
Il ouvre la porte, et me pousse sans ménagement dehors.
— A ... Attends ...
Il me claque la porte au nez
— Attends ... S’il te plait ...
Je reste devant sa porte fermée à le supplier, je toque même à nouveau, mais il ne daigne pas ouvrir. Je décide de retourner dans ma chambre au bout de quelques minutes.En redescendant, je croise un garçon qui en profite pour se rincer l’śil allègrement. Mais je suis tellement choquée que je ne lui prête aucune attention.Je me dépêche de rentrer dans ma chambre puis je me couche dans mon lit. Je repense à ce qui s’est passé ... J’ai été humiliée, il m’a jetée comme si j’étais une chose ...Ces pensées m’excitent beaucoup, je descend machinalement ma main vers mon entre-jambe, mais je me heurte à ma ceinture de chasteté.Au final, ce n’est peut être pas plus mal qu’elle soit là, ça me calmera ...
Je n’ai rien envie de faire alors je décide d’enfiler mon pyjama et de rester dans mon lit, et je finis par m’endormir très tôt.Je me réveille, reposée par une longue nuit de sommeil, et prête à aller de l’avant.Je vérifie ma ceinture de chasteté, elle est toujours là, et toujours fermée. De toutes façons, ça ne fait rien, ce n’est que du cuir, je dois pouvoir trouver un moyen de la couper assez facilement.
En allant me laver, je découvre un de ses mots, mais je décide de ne pas le lire, je ne vais plus faire ce qu’il me dit ...Seulement, je ne peux pas me sortir ce mot de ma tête. Qu’est-ce qu’il m’a écrit ? Est-ce qu’il est en colère ou est-ce qu’il m’a pardonnée ? ...Je craque, et j’ouvre son mot, excitée par ce qu’il pourrait y avoir écrit.
"Si tu enlèves ta ceinture de chasteté toi même, je publie tout ce que j’ai sur toi."
Ça m’a glacé le sang. Comment est-ce qu’il sait que c’est ce que je vais faire ?Je froisse le papier et je le jette à la poubelle. Très bien, je peux aisément porter cette ceinture, il se lassera avant moi !
Mais j’avais oublié de penser à une chose, la masturbation, c’était évidement impossible avec la ceinture ... et plus les jours passaient, plus ça devenait un problème.Si bien qu’arrivée au weekend chaque frottement de la ceinture sur mon sexe, de mon haut sur mes seins devenait une vraie torture, je n’arrivais plus à penser à autre chose qu’au sexe.Je me mettais à imaginer mon Maître s’amuser avec moi, m’humilier en me forçant à manger dans des gamelles comme il l’a déjà fait, puis il me prenait par derrière ... Au final, si j’en ai tant envie, je devrais signer ... En quoi est-ce que c’est mal ? Je fantasme sur ça ...
Sans vraiment prendre le temps de réfléchir plus, je me déshabille, met mon collier et je me dirige vers son appartement.En chemin, je croise la fille à laquelle j’ai du dire que j’étais une vilaine chienne ... Elle me regarde longtemps, puis alors qu’elle disparaît de ma vue, je l’entend rire légèrement.
J’arrive finalement devant sa porte, et je frappe timidement. Il ouvre quelques secondes après.
— Je ... Je viens signer ... Maître ...
Je baisse naturellement les yeux, mais je peux sentir un sourire satisfait sur son visage
— Entres.
Il me laisse entrer, je franchis le pas de sa porte. Il me montre ensuite son bureau, la feuille n’a pas bougé, il savait que j’allais revenir pour signer.
— Assieds toi et lis le contrat. Tu liras la partie 2 à haute voix.
Je m’assied docilement et je commence à lire mon contrat de soumission. J’arrive à la partie deux : les règles.Je commence à les lire à haute voix :
— La soumise reconnait que son but unique est d’obéir, servir, honorer et donner du plaisir à son Maître et a toutes les personnes qu’il aura choisies
Le seul fait de lire la phrase à voix haute m’excite, j’ai envie de lui obéir, de le servir de l’honorer et de lui donner du plaisir ...
— La soumise ne contestera en aucuns cas les ordres de son Maître. La soumise sera punie pour tout manquement aux ordres de son Maître.
J’ai de plus en plus de mal à lire tant l’envie monte en moi.
— La soumise met à disposition de son Maître tous ses biens matériel. La soumise accepte pleinement toute punition que son Maître lui donnera.
Je lis les mots, mais je ne comprends plus les phrases. Je m’en fiche, j’ai terminé la partie deux. Je lis le reste en diagonale, puis j’arrive finalement à la fin.Je prend le stylo qui est à coté de la feuille et j’appose ma signature en bas de la feuille.
Je ne peux plus faire marche arrière, je suis devenue volontairement sa chienne, ça y est.
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