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Section TG

Chapitre 4

Travesti / Trans
7-Notre formation touchait à sa fin. C’est du moins ce qu’il nous semblait. On nous avait donné tous les documents relatifs à notre nouvelle identité : passeport, carte d’identité, permis de conduire, extrait d’acte de naissance. Mais aussi une carte de crédit et les informations sur notre compte en banque crédité de cinq mille euros et vingt mille autres placés sur un compte-épargne. Cette année et demi n’avait pas été totalement perdue finalement. On avait aussi droit à un smartphone, dernier cri qui plus est. Communication, sms et internet illimité. Un certain nombre de contacts étaient déjà enregistrés. On eut droit aussi à un PC portable, assez puissant. En plus de notre tablette.
Notre garde-robe avait été complétée au fur et à mesure que l’on avançait vers l’été. Les petites robes légères avaient fait leur apparition tout comme les sandales à lanière. On allait et venait dans des tenues parfois à la limite de la décence. On ne mettait pas de soutien-gorge, nos petits seins pouvaient encore s’en passer. Et ce n’était pas sans effet sur la gent masculine. Une façon pour nous de nous venger de l’indifférence que l’on subissait depuis notre arrivée ici.
Le quatorze juillet était passé. Mais sans nous, confinées dans nos appartements. Nous suivîmes avec consternation les suites de l’attentat de Nice où un camion conduit par un fou avait fauché plus de quatre-vingt personnes. On tuait le temps entre la salle de sports, le dojo et la télé. On discutait aussi beaucoup de ce que l’on allait faire après, de nos missions, qui seraient surement moins exaltantes que celles de James Bond. Avec les événements, on espérait que les choix décidés en hauts lieux nous concernant étaient judicieux et porteraient leurs fruits.
Le vingt juillet on fut emmenée à l’hôpital pour la pose de nos implants mammaires. J’avoue que je redoutai cette transformation car elle allait être aussi visible que le nez au milieu de la figure et de fait m’éloignerai définitivement de mon moi d’avant. On en ressortit une semaine plus tard avec une poitrine que je trouvai très réussie et surtout très jolie. L’homme que j’étais encore un peu l’adorait. Cette fois, le soutien-gorge devenait quasi-obligatoire. Notre maillot de bains une pièce fut rejoint par un bikini plutôt sexy. Mais pas question de les utiliser dans la piscine du bâtiment sans créer une émeute.
Le mois se terminait lorsque Sophie Garan vint nous voir. — Bonjour les filles, dit-elle enjouée mais sans qu’on sache vraiment si elle se moquait ou pas. Comment vous vous sentez ? Elle avait posé cette question en soupesant ses seins, pour savoir surtout comment on acceptait les notre. — Ça va, on s’habitue, dit Claudia qui souffrait intérieurement de ce changement d’apparence. — Bien, bien. J’ai eu le retour de vos chaperons. Elles ont été ... très satisfaites. Je vous laisse le soin d’interpréter cette info comme vous le voulez. Il reste la dernière étape. Faire l’amour en vous comportant comme une femme, c’est-à-dire avec un partenaire masculin. — Certainement pas ! s’exclama Claudia. Je ne suis pas pédé.— Eh bien tu vas le devenir, dit Sophie d’une voix tranchante. Ou du moins tu vas devenir bisexuel. — Et si je refuse ? — Alors ta stèle au cimetière de Saint-Ouen va servir à quelque chose. Claudia pâlit et déglutit. Le message était on ne peut plus clair. — Comment ça va se passer ? demandé-je. — On vous a réservé une chambre dans un hôtel pour le week-end. Chacune dans un hôtel différent. Vous y arriverez vendredi soir. Vous aurez quartier libre jusqu’au lendemain vers seize heures. Votre chevalier vous rejoindra et vous initiera. On vous attend lundi matin. — Et qu’est-ce qui nous empêchera de nous évader ? demanda Claudia.
— La puce qui a été implantée en même temps que vos prothèses. Et on la mise à un endroit où vous ne pourrez pas enlever facilement sauf si vous avez un bloc opératoire sous la main. — Vous ne tenez par les couilles, si je comprends bien, répondit Claudia dépitée. — Oui. C’est d’ailleurs pour ça qu’on vous les a laissées. Sophie sourit toute seule à sa blague. — Allez, amusez-vous bien. Vous verrez, on en fait tout un monde mais ce n’est pas si désagréable qu’on le dit. Elle nous quitta sur ces mots. Mots qui disaient sans fard qu’elle était une adepte de l’entrée des artistes.
Résignées, on prépara une valise pour le week-end. Puis fébrile, on quitta la base. Notre deuxième sortie en extérieur et la première en solo. On était dispersées dans trois hôtels assez distants les uns des autres. Malgré tout, on se donna rendez-vous fontaine St Michel pour une soirée ensemble.
On tourna un moment dans les petites rues. Nos tenues faisaient tourner les têtes mais on s’en foutait. On trouva un restaurant japonais dans lequel on resta un moment avant de se décider d’aller prendre une dernière bière dans un bar. Trois nanas seules, en jupe courte et talons hauts, forcément, ça ne passait pas inaperçu. On fut draguée plus ou moins lourdement. Mais ce qui était le plus étonnant était qu’aucun de nos prétendants ne s’aperçurent que l’on n’était pas de vraies filles. Et les convaincre que l’on ne voulait pas coucher ne fut pas toujours facile.
On rentra se coucher en milieu de la nuit et on décida de ne se revoir que lundi matin. Cela faisait un an et demi qu’on se supportait. Un peu de solitude ne nous ferait pas de mal. Je me promenai sur les bords de Seine, profitant de Paris Plage, de la douce chaleur de ce mois d’aout, de l’air, des odeurs du fleuve, de la ville, du bruit de la circulation. Je revivais tout simplement. Sauf que je n’étais plus Thierry Laffont. 8-L’heure du rendez-vous approchait inexorablement. Mon ventre se nouait de plus en plus fort. Je me rendis compte que la base m’offrait une sécurité réconfortante. Depuis mon enlèvement, je n’avais pas eu besoin de penser. Je me levais, j’apprenais, je me couchais. On me donnait à manger, on lavait mes vêtements j’avais juste le ménage à faire.Aujourd’hui, j’étais de nouveau dans la vraie vie. En un an et demi, j’avais perdu mes habitudes. Je m’étais acheté un sandwich que j’avais mangé sur un banc sur le quai face à Notre Dame. Les touristes venus des quatre coins du monde allaient et venaient. Angoissée, je repris le métro, direction l’Ibis place de Clichy.
Lorsque j’arrivai à l’accueil, l’hôtesse m’informa que j’étais attendu. Elle me désigna un siège dans le salon. Je m’approchai. — Bonjour. Je suis Malika. — Enchanté Malika, répondit celui qui allait être mon compagnon pour les prochaines heures. Je m’appelle Patrick et on m’a engagé pour te ... te tenir compagnie. Tu es ravissante. Vraiment. — Merci, dis-je, surprise et touchée par le compliment. On va dans ma chambre ? — Déjà ? fit Patrick. Je pensais à un peu plus de romantisme. — ... Oh, oui, bien sûr. Je voulais juste prendre une douche et me changer. — Ah je préfère. Dans ce cas, je t’attends ici. — D’accord. A tout de suite. Je me dépêche. — Tu as tout ton temps.
Je repartis vers les ascenseurs. Rassurée. Patrick était plutôt beau mec. Physique avenant, un corps bien bâti, surement par des heures à soulever de la fonte, et bien habillé. Sophie avait bien recruté mon initiateur. Je me douchai longuement, profitant de l’eau tiède pour me rafraichir. Puis je m’habillai. J’avais pris une petite robe blanche et les sandales à talon aiguille assorties. Je m’étais rendu compte qu’au fil des jours passés habillée en fille, je vouai un culte aux chaussures, à l’instar de certaines vedettes qui alimentaient les chroniques people. Je prenais de plus en plus de plaisir à être perchée sur dix centimètres de talons fins. J’hésitai un moment à mettre des bas, mais d’abord il faisait trop chaud et puis ça n’allait pas avec les sandales. On avait ingurgité trop d’émissions de Christina Cordula pour éviter cette faute de gout. Aujourd’hui, la reine du shopping, c’était moi. Je soignai mon maquillage, vérifiai ma tenue et descendis rejoindre mon chevalier servant.
— Vraiment magnifique, complimenta Patrick. Je dois t’avouer que je craignais un peu de savoir qui j’allais rencontrer. Mais je suis agréablement surpris. Très agréablement surpris. On y va ? Il me tendit son bras. J’hésitai un moment, puis je passai le mien autour. Il fit appeler un taxi qui nous déposa quartier de l’Opéra. Patrick, toujours aussi galant m’emmena dans un restaurant. Pas une grande table, mais un lieu sympa. On dina, parlant de tout et de rien mais pas de ma vie, de ce que je faisais. Tout ce qu’il savait de moi c’était que j’étais un transsexuel et qu’on devait coucher ensemble. — On n’a pas le droit de parler de moi, mais de toi, je pense que oui. Tu fais quoi dans la vie. Patrick me regarda avec un grand sourire. — Je suis acteur porno. — Ah, ah, ah, très drôle ! — Mais ce n’est pas une plaisanterie. Je suis réellement dans le milieu du X, et les films gays plus précisément. Je tombai des nues. L’armée avait engagé une star du hard pour me déflorer. — J’ai tourné dans une trentaine de films gay. Mais aussi dans quelques films avec des filles. Tu seras mon premier trans. — Alors ce sera la soirée des premières fois, si je comprends bien.
On termina le repas. Puis Patrick m’emmena en boite. Ma première fois aussi. Je n’avais jamais aimé l’ambiance discothèque. Musique que je n’aimais pas, trop de bruit, trop de monde, trop cher. Mais avec Patrick, je me surpris à me trémousser sur le dancefloor.
On rentra enfin à l’hôtel. Patrick récupéra un sac qu’il avait laissé à la consigne de l’hôtel. C’est dans l’ascenseur que tout commença. Il se colla à moi et tendrement m’embrassa. Je lâchai mon sac à main. Le moment de surprise passée, je me laissai faire et ouvrit les lèvres pour accueillir sa langue. Mon premier baiser avec un homme. D’autant plus marquant que sa barbe naissante chatouillait mon menton. Mes premiers préjugés volèrent en éclat. Finalement, un homme était aussi agréable à embrasser qu’une femme.
L’ascenseur s’arrêta. Le baiser aussi. On arriva devant la porte de ma chambre, Patrick me tenait par la taille. Alors que je glissai mon passe, il me retourna et m’embrassa de nouveau, plus fougueusement. La porte s’ouvrit et nous manquâmes de chuter. Patrick me rattrapa in-extrémis et, toujours bouche contre bouche, on arriva sur le lit. Sa main s’insinua sous ma robe et s’empara de mon sexe. — Ça t’excite, on dirait, dit-il, les yeux brillants— J’avoue, oui. J’aurai pu tomber sur un amant beaucoup moins ... sexy.— Je te plais ?— Je ne pensais jamais dire ça pour un homme, mais oui, tu me plais. Beaucoup.
Il continua de m’embrasser, branlant mon sexe doucement. Je me sentis obligée d’en faire autant. Je défis difficilement la ceinture et le bouton de son pantalon et glissai ma main dans son caleçon. Son sexe m’attendait sagement. Je constatai aussi l’absence de pilosité. Je saisis son membre encore mou entre mes doigts. La sensation était étrange. Patrick interrompit le baiser, se redressa et se dévêtit. Je regardai son corps musclé totalement épilé avec un désir que je n’aurais jamais cru possible. Un effet secondaire des hormones surement.
J’avais envie de le toucher, de la caresser. Je vainquis mes appréhensions et posai mes mains sur ses pectoraux aux courbes parfaites. Assise sur le rebord du lit, son sexe était devant moi, à hauteur de mes yeux. Cela me parut une évidence. Je le pris dans ma main, je me penchai et le mis en bouche. — Oui, c’est bien. Suis ton instinct.
Timidement, je suçai sa queue toute lisse. C’est bon, très bon même. Son sexe prit rapidement son essor. Déjà imposant au repos, (rien à voir avec le mien, plutôt modeste), une fois dressé, magnifique, le gland tel un champignon lisse sur son pied aux veines saillantes. Je léchai, suçai. En fait, je reproduisais ce que mes partenaires féminines me faisaient parfois et surtout ce dont j’aurais aimé qu’elles me fissent.— Tu veux qu’on aille plus loin ? demanda PatrickLa question n’avait pas vraiment de sens puisqu’il avait été embauché pour ça. Mais j’appréciai sa galanterie. Un autre effet secondaire des hormones.— Oui, dis-je doucement. — Alors il faut te préparer. Ce n’est pas très glamour, mais c’est indispensable.Il prit son sac et sortir un accessoire en forme de poire. — Suis les instructions et je te ferai découvrir une autre forme de plaisir.
Je m’isolai dans la salle de bains et procédai à ma toilette intime. Pas très glamour en effet.
Je revins dans la chambre. Patrick m’attendait, allongé sur le lit. Je m’étais dévêtue pour ne garder que mes sandales.Sans rien dire, je m’allongeai près de lui et l’embrassai. Puis je couvris son corps de baisers avant de retrouver son membre qui avait perdu de sa superbe. Je poursuivis ma caresse buccale un long moment. Je me surpris à aimer ça et je me demandais pourquoi je n’avais pas essayé plus tôt. Patrick bougea. Le moment était venu. Sans rien dire, il me mit en levrette, ma tête dans les draps, mon cul vers le plafond. Il caressa mon œillet puis vint le lécher. Mon Dieu que c’était bon. Il glissa un doigt. Moi qui croyais que cette pratique était avilissante quand l’homme la subissait, je reconnus que c’était une immense connerie. Relent macho. Je pensais un instant à mes amies. Est-ce que cela se passait aussi bien pour elles ? Est-ce que Claudia se laisserait faire et apprécierait ? Car de nous trois, c’était elle la plus réticente.
Patrick m’abandonna un court instant, le temps de mettre un préservatif. Puis il tartina copieusement ma rondelle de lubrifiant qu’il fit pénétrer à l’intérieur avec son index. Il faudrait au moins ça pour laisser entrer son bâton.— Surtout ne résiste pas. Au contraire, pousse comme si tu faisais ta grosse commission. Laisse-toi faire et tout se passera bien.
Je sentis le gland se poser sur mon petit trou. Une pression. Je poussai comme il me l’avait demandé. Puis recula. Il répéta plusieurs fois l’opération. Mon œillet s’ouvrait de plus en plus, la queue s’enfonçait lentement mais surement. La dernière barrière céda. Patrick s’arrêta un instant. Puis recommença encore et encore, laissant mon orifice s’habituer à ce corps étranger. Je voulais être détendue mais mes mains s’agrippaient aux draps. Je le sentais avancer en moi jusqu’à ce qu’il me dise : — Ça y est ma belle, je suis tout en toi. Tu es une femme maintenantJe ne répondis pas. Patrick me fit l’amour doucement, tendrement, longtemps. On changea plusieurs fois de position. Sa queue glissait désormais en moi sans problème. Son métier de hardeur lui avait donné une endurance presque hors du commun. Il fallut de très longues minutes de va et vient pour qu’il daigne enfin éjaculer. Il le fit, fiché en moi alors que je le chevauchai. Je m’allongeai sur le lit. — Merci, dis-je. Merci d’avoir été si doux. C’était très bon. — Tu as aimé alors ?— Oui. — Moi aussi. Tu es une partenaire très sensuelle. Je retirai son préservatif. Son sexe poisseux débandait doucement. Je me penchai et le suçai. Je goutai du sperme pour la première fois. Le gout était étrange, salé. Je ne sus pas si j’aimais ou pas.
On resta allongé, sans rien dire. Je repensai à ce qui venait de se passer. Etonnamment, je me rendis compte que je ne me souvenais presque plus de ma première fois avec une fille. — Tu te sens d’attaque pour recommencer ? dis-je. — Je n’osai pas te le demander, répondit Patrick. On refit l’amour, un peu plus sauvagement, moins longtemps.
Le lendemain fut consacré à la promenade et un déjeuner en terrasse sur les quais de Seine. On rentra à l’hôtel en milieu d’après-midi alors que la chaleur se faisait plus forte. On refit l’amour plusieurs fois. J’aimais de plus en plus ça.
Patrick me quitta le lendemain matin, comme convenu. Il me laissa son numéro en me faisant promettre de le rappeler dès que je pourrai.
Je retournai à la base. Mes copines étaient déjà là. On partagea notre ressenti. Si Vanessa avait beaucoup aimé comme moi, Claudia ne s’épancha pas sur le sujet.
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