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Section TG

Chapitre 5

Travesti / Trans
9-12 septembre 2016. Nous reçûmes toutes les trois une convocation pour une réunion avec Sophie Garan. Réunion officielle, donc uniforme. Je déhoussai le mien et constatai avec surprise, et fierté, que j’étais devenue sergent. Je sortis de ma chambre pour partager cette découverte avec Vanessa. — Tu as vu ? On est passé sous-off ! — Oui, j’ai vu. Si on prend un galon à chaque coup de queue, on va bientôt voir les étoiles. Je la regardai, abasourdie par tant de vulgarité. Puis j’éclatai de rire. — Oui, c’est ça. Le jour où l’armée aura un général transsexuel n’est pas prêt d’arriver. Estime-toi heureuse que l’on se souvienne de toi quand ta carrière sera finie.
On revêtit notre uniforme flambant neuf et on descendit en salle de débriefing. Seule Claudia n’était pas très joyeuse. Sophie Garan nous attendait avec Philippe Valeur, notre instructeur. — Bonjour. Philippe, je te laisse commencer. — Mes... dames, dit-il. Je dois avouer que lorsqu’on m’a demandé de vous former, j’étais sceptique, très sceptique même. Mais vous m’avez épaté. Je sentais que ça lui faisait mal de le dire. Le compliment n’en avait que plus de valeur.— Vous vous en êtes très bien sorties, bien mieux que pas mal d’homme que j’ai pu entrainer. Je vous déclare donc apte au combat. — Merci Major, répondîmes collégialement — Vous allez donc recevoir votre première mission, continua Sophie. Elle fit glisser une enveloppe sur la table à l’attention de chacune d’entre nous. Je fredonnai le générique de Mission Impossible.— L’enveloppe s’autodétruira au bout de cinq secondes ? demandé-je
Sophie secoua la tête, dépitée par mon humour ras des pâquerettes. — Tout ce qu’on vous demande, c’est d’approcher les cibles et de pirater leur téléphone et leur ordinateur pour que l’on puisse récupérer un maximum de renseignements. Vous avez été entrainées au combat mais aussi à séduire. Usez de vos charmes et de vos atouts comme bon vous semble. — C’est légal ? demanda Vanessa Le regard que lança Sophie répondit à la question.
— Il arrive un moment où la voie légale n’est plus assez rapide. Alors on prend des raccourcis. Bon, vous avez vos ordres de mission. Lisez-les attentivement et faites ce qu’il faut pour remplir votre mission. Ah autre chose, vos missions sont confidentielles. Alors évitez d’en parler, même entre vous. Rompez.
On se leva tous ensemble et le major lança un « garde à vous » tonitruant. Ordre auquel on n’obéit pas. On voulait bien être militaire, mais il ne fallait pas pousser le bouchon des limites trop loin. Le major fulminait et Sophie, bien que son supérieur, posa la main sur son bras en signe d’apaisement et d’indulgence.
On retourna dans nos appartements. J’ouvris mon enveloppe. Des photos, quelques pages dactylographiées. Je devais approcher un certain Steven Lohar, financier dans une banque d’investissements et soupçonné de blanchir de l’argent pour des cartels de la drogue et des groupuscules terroristes. Rien que ça ! Les photos le montraient à la sortie de son bureau en costume-cravate. C’était un homme de taille moyenne, la peau mate, surement d’origine indienne ou du sud-est asiatique. Et plus étonnant, on le voyait en compagnie de transsexuelles du bois de Boulogne, dans des positions plutôt inattendues. Il ne me restait plus qu’à trouver un moyen de l’aborder. Le reste de l’enveloppe contenait un peu d’argent liquide et les clés d’un appartement. Le document disait que j’avais à ma disposition un studio dans une appart-hôtel loué pour la semaine. Comprendre : je n’avais pas toute la vie devant moi pour mener à bien ma mission.
Je préparai ma valise et quittai la base. L’appart-hôtel était situé dans le XVème arrondissement, dans un quartier agréable. Ma cible travaillait à la Défense et il était assez simple de s’y rendre. Restait à trouver l’approche. L’idée me vint en me promenant du côté de la tour Eiffel. J’allais me faire passer pour une touriste. Je fis une recherche rapide de la Fnac la plus proche, achetai tout le matériel du parfait photographe en goguette et gardai religieusement la facture pour la passer ne note de frais. Je pris ensuite le RER pour une séance de repérage de la Défense.
J’y revins les deux jours suivants pour filer le bonhomme, apprendre ses habitudes. Je le suivis jusqu’au bois où il rencontra une prostituée au fort accent brésilien. Vu comment ils parlaient, ils devaient bien se connaitre. Steve sortit quelques billets et la prostituée leva sa jupe, exhibant un pénis d’un fort beau gabarit. Steve glissa un préservatif et se mit à le sucer. Je décidai de quitter les lieux lorsqu’on me demanda à deux reprises combien je prenais. Avant de m’endormir, je peaufinai les derniers détails de mon plan que j’allai mettre à exécution dès le lendemain. J’eus une pensée pour mes amies. Est-ce que tout se passai aussi pour elles que pour moi ?
10-La météo de cette deuxième quinzaine de septembre était encore estivale. Je une petite jupe ample et un débardeur mettant en valeur ma poitrine. Je chaussai des sandales à talons hauts et pris le métro pour aller à la Défense. Mon appareil photo en bandoulière et ma tenue attira les regards, surtout les masculins. Je me plaçai en face la sortie de son immeuble et fis quelques photos. Je repérai Steve qui, réglé comme du papier à musique, sortait à la même heure, achetait son sandwich au même endroit et allait le manger sur la même marche de l’escalier menant à la Grande Arche. Je m’assis juste un peu plus bas et attendis une petite vingtaine de minutes.Je me levai et redescendis sur le parvis. Le moment était venu de vérifier mes talents d’actrice.
— Et merde ! pesté-je assez fort, juste au moment Steve passai à ma hauteur. Mon cœur battait la chamade. — Vous avez un problème ? demanda Steve qui s’était arrêté net et venait vers moi. — Je viens de coincer mon talon entre deux dalles, ralé-je encore en essayant désespérément de me sortir de ce mauvais pas. Il pouvait pas mettre du bitume ? J’ai failli me les coincer deux fois ce matin. Mais là c’est la bonne. — Attendez, je vais vous aider, dit-il en se mettant à mes pieds.
Délicatement, et profitant de la situation pour me caresser discrètement, Steve tenta de déloger mon talon du piège. J’écartai légèrement les jambes pour alléger la pression sur la chaussure. Je sentis un moment de flottement, moment où mon chevalier devait reluquer sous ma jupe et découvrir mon service trois pièces à peine contenu dans la dentelle du string.Il libéra enfin mon escarpin et se releva, le feu aux joues malgré son teint mat.
— Merci beaucoup, dis-je. Comment vous remercier ? Je vous offre un verre ? — Je ... non ... bégaya-t-il. — Ça ne va pas monsieur ? demandé-je faussement inquiète.— Si, si, tout va bien. — On ne dirait pas pourtant. Steve était de plus en plus gêné. — Vous avez vu quelque chose qui vous a choqué ? — Choqué, non. Au contraire. Disons que je ne pensais pas voir ce que j’ai vu. — Oh. Désolée. Je ne suis pas vraiment ce que j’essaye de paraître. Désolée. — Ne le soyez pas. Je... j’aime beaucoup les filles comme vous. — Oh, vraiment ? fis-je faussement étonnée. — Oui, répondit Steve toujours aussi embarrassé— Je vous offre un verre pour vous remercier pour votre aide ? — C’est gentil, mais là, je n’ai pas le temps. J’ai une réunion importante. Ce soir, vous êtes libre ? Au moins, il n’y allait pas par quatre chemins. Et puis, ça m’arrangeait. — Oui, bien sûr. — Plaza Athénée. Mais c’est moi qui invite. — « Aux frais de de ta société » pensé-je. — D’accord. Vingt-heures ? — Vingt-heures, c’est parfait. A ce soir.
Il me quitta avec un sourire où se mêlaient, joie, bonheur et désir.Quant à moi, je n’en revenais pas que les choses se soient passées aussi bien. Ou comment une jupe courte peut faire tourner les têtes des hommes. Pourtant j’en avais été un moi aussi. Aurai-je réagi de la même façon.
Je passai le reste de l’après-midi à flâner et faire des photos. Puis je rentrai à mon appartement pour prendre une douche, me préparer et vérifier mon matériel. Matériel qui se limitait à un câble de connexion pour téléphone et une clé USB. Fini le temps de la guerre froide où l’on planquait le microfilm dans une dent creuse. Finies les années quatre-vingt où l’on se connectait au réseau via un modem téléphonique. Finis les barbouzes aux gros bras. Aujourd’hui, tout se faisait par ordinateur interposé. Les nouveaux James Bond étaient des pros de l’informatique, capables de pirater n’importe quel ordinateur, n’importe où dans le monde. Ou presque. Car parfois, il fallait un petit coup de pouce. Et c’est là que j’intervenais. Je n’avais qu’à brancher ma clé USB, démarrer l’ordinateur et le mal était fait. Un virus parfaitement invisible (sauf en cherchant bien, mais alors très bien), ouvrait ledit PC au monde merveilleux des hackers.
Je troquai ma jupe légère pour une tailleur-jupe, des bas noirs et des escarpins à talons. Je peaufinai mon maquillage, genre femme fatale et appelai un taxi. Le chauffeur ne cessait de vérifier son rétroviseur intérieur et je lui en donnai pour son argent. Il me laissa devant le l’hôtel luxueux de mon rendez-vous, payait la course mais sans laisser de pourboire. Même s’il devait avoir la gorge sèche après avoir vu mon jeu de jambes.
J’entrai dans le palace. La première fois que je mettais les pieds dans un tel établissement. Je me présentai à la réception.— Je vous invite à attendre Monsieur Lohar au bar. Il arrive dans quelques minutes.
A cause de ma jupe crayon, je m’installai difficilement sur un haut tabouret. Le barman s’approcha et me demanda ce que je désirai. J’hésitai un moment et commandai une vodka martini, au shaker. Le barman sourit. Lui aussi connaissait ses classiques.
Steve arriva une dizaine de minutes plus tard alors que j’étais en pleine conversation avec le barman. En voulant descendre de mon piédestal, le talon se prit dans le barreau et manquai de m’étaler sur le carrelage. Steve me rattrapa et me garda dans ses bras un peu plus longtemps que ne l’imposait la bienséance. Puis il me précéda vers le restaurant. On dina tranquillement. Steve me bombardait de question sur moi, ma vie, comment j’avais franchi le pas de la transsexualité. Pour cette question, difficile de dire la vérité. Aussi je le baratinai avec des témoignages glanés sur le net.
On quitta le restaurant une fois finie la bouteille de vin. Il était hors de question que je laisse un grand cru millésimé inachevé. Puis on monta jusqu’à sa suite. Dans l’ascenseur, je sentais Steve de plus en plus fébrile. L’envie de me prendre dans ses bras devenait de plus en plus difficile à contrôler. Aussi, je pris les devants. Je me tournai vers lui et l’embrassait. Il se colla contre moi, ses mains directement sur mes fesses. Je devinai son sexe tendu. L’ascenseur s’ouvrit mettant fin à ce prélude
J’entrai dans la suite et en fit le tour du regard. Je repérai son ordinateur rangé dans sa sacoche. La poisse ! — Steve, je peux te demander un service ? Est-ce que je peux recharger mon téléphone sur ton ordinateur ? J’ai peur de tomber en rade d’ici demain matin. — Oui bien sûr !Ce que je fis. Les affaires reprenaient. On alla dans la chambre. — Qu’est-ce que tu aimes chez les trans ? demandé-je brutalement. Steve, pris au dépourvu, réfléchit un moment. — Surement que je dois être homo et que je ne l’accepte pas. Les trans sont des femmes en apparence mais ont un sexe d’homme. Je culpabilise moins. Je pense ... — Et tu veux qu’on fasse quoi ? Tu veux être actif ou passif ? Je pressai les choses volontairement. Steve ne me plaisait pas plus que ça et il me tardait de finir cette corvée au plus vite. — Si ça ne t’ennuie pas, je préférerai être passif, avoua Steve. — Tant mieux, me dis-je intérieurement.
Il se leva et me prit dans ses bras. Ses lèvres se osèrent sur les miennes tandis qu’il dézippait ma jupe puis il se rassit sur le lit. il baissa mon string et prit délicatement mon sexe entre ses doigts. Il le caressa un moment et le mit en bouche. Il me fit une fellation comme jamais on ne m’en avait faite. J’eus d’ailleurs du mal à me retenir. — Tu veux que je te prenne ? demandé-je. — Oh oui, s’il te plait ! — Alors attends, je vais chercher ce qu’il faut. — Mais j’ai des préservatifs. — Si ça ne te gêne pas, je préfère prendre les miens. Questions d’allergie, dis-je en guise d’excuse. Mets-toi en position.
Je filai dans le salon tandis que Steve se mettait à quatre pattes. Je fouillai dans mon sac, sortis les capotes et le gel, la clé USB que je connectai à l’ordinateur. Le virus qu’elle contenait s’activerait tout seul. Enfin, je connectai mon téléphone au sien. Une application copiait toutes les infos utilises comme ses contacts, son agenda, ses notes ou ses photos.
J’enfilai le préservatif en revenant dans la chambre puis, sans autres préliminaires, je me plaçai à l’entrée du petit trou. Doucement, je m’enfonçai en lui. Je fus étonnée d’entrer aussi facilement. A mon avis, il devait largement profiter de ses voyages d’affaires pour se donner du plaisir en solitaire.
On changea plusieurs fois de position, me permettant de retarder mon éjaculation. Steve était aux anges. Finalement, je ne pus me retenir et me vidait dans le latex. — C’était merveilleux, me dit Steve. — Tu veux qu’on recommence ? — Tu veux bien ? demanda Steve, les yeux brillants d’envie. — Je repars chercher une capote. Attends-moi. J’entendis mon amant appeler le service d’étage et commander une bouteille de champagne. Je retirai la clé USB, et déconnectai mon téléphone. Ma mission était remplie. Encore un coup de queue et je rentrerai chez moi.
Steve me suça longtemps avant que je le sodomiser à nouveau. On termina la bouteille de champagne et je pris congés, malgré ses supplications pour que je passe la nuit avec lui. Je me rhabillai devant Steve et son regard triste. Mais je restai ferme. Je corrigeai mon maquillage, posai un léger bisou sur ses lèvres et quittai la chambre, soulagée.
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