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Seduite par Mélanie

Chapitre 2

Lesbienne
"Purée, mais qu’est-ce qu’on a fait... — bah alors ma choute on a des remords ?" susurre mon amante alors que nos corps étaient encore enlacés. Ce qui caractérisait le plus Mélanie, je crois que c’était cette capacité à avoir de la répartie en toutes circonstances. Vous qui lisez ces lignes, peut-être impressionnez-vous votre entourage par la qualité de vos répliques : mettez-vous à la place qui est en ce moment la mienne, déconcertée que j’étais par tant d’assurance.
Mélanie se lève, quittant le coin du bureau où nous étions lovés pour remettre sa culotte : " Ecoute Agathe, je veux surtout pas te faire culpabiliser hein, faut surtout pas que tu aies honte d’avoir couché avec moi... — Mélanie, le prends pas comme ça... — Mais qu’est-ce qui te gênes putain, t’a l’air de flipper alors qu’il y a deux minutes tu jutais ! Ne me dis pas que tu t’es soudainement rendue compte que c’est une femme qui te caressait, je te croirais pas." Furax, elle remet son jean, son soutien-gorge et un peu d’ordre dans ses beaux cheveux bruns. — C’est pas ça, ça m’a plu, mais ça me choque moi-même, que j’ai pu coucher avec une fille, tu peux comprendre ça?"
Apparemment non, puisqu’aussitôt rhabillée elle sort avec ses affaires, son visage figé dans une colère sourde. Mais qu’est-ce que je suis conne aussi de lui avoir dit ça..."ça me choque moi-même", on se croirait dans une comédie romantique à deux balles, ça n’a aucun sens ! Je reste dans le bureau, prostrée pendant quelques minutes. Je voulais pas lui faire de peine, mais entre ce que je venais de vivre et ce que je croyais être mes convictions, j’avais choisi les plus mauvais mots possibles..
Mais le lendemain je suis là, au bureau, bien décidée à recoller les morceaux, mais sans savoir si j’ai envie de retenter l’expérience de la nuit dernière...Peine perdue, mon amante d’un soir n’est pas là, je dois prendre mon mal en patience. Personne ici ne sait où elle est, je jette fiévreusement des coups d’œil dans le grand couloir qui sert de locaux à notre département. Amandine, la directrice de cabinet, remarque ma tension. Cette femme blonde, un peu ronde, a presque l’air sévère, mais n’a pourtant pas son pareil pour lire dans les pensées et mettre de l’ordre dans les cœurs de l’équipe. "Alors Agathe, on se sent seule sans sa copine ? — Non c’est rien, j’ai juste quelque chose à lui dire... — Selon mon immense expérience, quand quelqu’un dit d’emblée "ce n’est rien", l’inverse est souvent vrai...ce que tu veux c’est lui parler face à face, sinon tu aurais utilisé Facebook, non? J’en conclus que ça doit être sensible comme sujet"Trop forte...je me mords la lèvre, sans savoir que dire. — Bon ma grande, je vois que je t’embête, mais quand tu la verras, soit moins coincée...je te connais, je sais que t’oses pas vraiment parler cash, alors décoince-toi un peu ! Elle accompagne ces paroles d’une gentille caresse sur l’épaule. Si je n’avais pas couché avec une fille hier, j’aurais sûrement considéré ce geste anodin comme tel, mais sur le moment je suis un peu moins sûre de moi... Jusqu’à ce qu’Amandine reparte dans son bureau comme si de rien n’était.
La matinée passa avec les instructions de mon supérieur relou, dont le passe-temps favori semblait être de faire des remarques désobligeantes sur ma tenue, même quand je n’étais pas particulièrement habillée sexy ("bah alors Agathe? C’est quoi ce haut transparent?" ou ce genre de beauferies, vous m’avez comprise). L’heure de manger arrivant, je sors profiter de ma pause, mais mon boss me rattrape dans la rue, veut manger avec moi. Je veux manger seule (et surtout pas avec lui, surtout si c’est pour continuer à supporter ses commentaires de mauvais goût), je l’éconduis, murmure "euh non je dois manger vite, j’ai une course importante à faire". C’est alors qu’il m’empoigne le bras, m’empêchant de m’éloigner. Je ne comprends pas, j’essaie de me retirer, mais il insiste, me parle de retourner me montrer quelque chose dans les bureaux vides...je ne devais jamais savoir ce qu’il projetait de faire une fois avec moi à l’intérieur.
Car alors que mon boss tentait de me ramener au bureau, Mélanie débarqua de nulle part et lui administra une beigne monumentale, un beau crochet du droit, directement dans la mâchoire. Sitôt mon harceleur à terre, Mélanie le traita d’immonde raclure, de sale obsédé, et d’une bonne dizaine d’autres insultes, si bien que mon boss hébété s’enfuit vers notre bâtiment, les regards des passants du boulevard braqués sur la scène qui venait de se dérouler. Ma sauveuse m’emmène un peu à l’écart, à l’ombre. On s’assoit sur un banc, je mets ma tête sur son épaule. Je suis complètement choquée, mais j’arrive quand même à lui demander ce qu’elle faisait là.
"Disons que ce matin, je me suis arrêtée devant la porte, j’avais aucune envie de rentrer bosser. " Elle baisse la tête, puis me regarde à nouveau droit dans les yeux. "Mais je n’avais pas envie de partir non plus. Tu sais pourquoi je devais mettre une raclée à l’autre pauvre type? — Je suis pas sûre de comprendre... — Je suis la seule, tu m’entends LA SEULE, à pouvoir te faire du mal. — Mel ...? - La seule.... — Mél, je suis prête... — Dis-moi, ma belle... — Je veux dire, vraiment prête... Et là, plus d’hésitation possible : je plonge mon regard dans le sien, lui laisse le temps de comprendre mes paroles, et je l’embrasse délicatement. Plus d’excuses, que de l’amour à l’état pur : nous arrêtons de nous bécoter dans la rue et prenons le premier métro. Nous arrivons dans son appartement en nous tenant la main : elle est superbe dans sa simple tenue d’été, jean et chemise noire. Nous passons la porte, très rapidement nous nous attirons l’une vers l’autre, on s’embrasse comme si notre vie en dépendait. Ses mains sur mes hanches me serrent contre elle, c’est tellement bon de se retrouver à nouveau contre ce joli corps, sans retenue aucune. Mes mains à moi caressent le visage de mon aimée, pendant que sa langue déborde de ma bouche, Mélanie doit être encore plus folle que moi, elle lèche mes lèvres et mes joues, je ne pourrais pas résister très longtemps...
On finit sur son lit, les sensations d’hier remontent à la surface, aucun retour en arrière n’est possible cette fois. Mélanie est déchaînée, je suis allongée sur le dos et elle se met sur moi, bloque mes mains et plonge sa tête dans mon cou. Le tissu de ma robe bleu ciel ne lui importe pas, Mélanie embrasse l’espace entre mes deux seins, je lâche complètement prise, je veux juste profiter de ses baisers sur ma poitrine, sur mon cou,... La déesse brune me relâche, passe ses mains dans mes cheveux roux pour défaire la natte : "T’es bien mieux comme ça", fit-elle avec un sourire mignon. — Mélanie, je suis tellement désolé, j’ai été conne l’autre soir... — Chuuut...maintenant tu es toute à moi, ma coquine...dis-moi qu’on va rester ensemble toutes les deux, j’ai besoin de ça... Elle m’embrasse, je pose mes mains sur ses fesses qui ressortaient du jean... — Mel, t’es la meilleure chose qui me soit arrivée... C’est la fusion parfaite, on se roule une pelle et Mélanie me fait basculer, elle dégrafe ma robe, je me retrouve en petite culotte bleue, je me jette entre ses bras alors qu’elle masse mes seins. On s’agenouille, sa chemise est le prochain vêtement à valser, nous nous retrouvons seins nus toutes les deux, l’excitation est indescriptible ! J’adore quand elle joue avec nos seins collés, ils ne tardent pas à pointer, c’est si bon...Elle commence à sucer mes petits seins, je peux passer mon nez dans sa chevelure, je ne peux retenir quelques encouragements... "Vas-y ma belle, je vais l’envoler avec toi, lâche-toi autant que tu peux..."
Je m’arrête brusquement, Mel venait de passer sa main sur mon entrejambe, elle jouait avec ma chatte sous le tissu, je frémissais d’excitation..ses lèvres quittèrent mes seins pour mon bas-ventre, elle stimulait ma chatte et jouait avec mes fesses en même temps, une vraie pro...Peu à peu son visage passa sous ma culotte, j’étais toujours agenouillée en lui laissant plein accès entre mes cuisses, elle pouvait faire de moi ce qu’elle voulait... Sa langue se fraya un chemin derrière le tissu, entra en contact avec mes poils intimes, elle faisait tout pour me donner du plaisir et avait les mains libres pour caresser mon cul... Son visage était de plus en plus humide à force que je mouillais, le tissu bleu pâle de ma culotte allait être trempé, j’appuyais ses mains sur mes fesses pour rendre le plaisir à son summum. Puis elle se libère finalement de ma chatte, elle passe derrière moi pendant je récupère mon souffle, commence à rejouer avec mes seins alors que je sens son souffle dans mon cou, avec ce sourire qui la caractérise si bien : "Mais c’est qu’elle mouille ma Agathe ! Je ne désespère pas de faire de toi une belle lesbienne, t’es si sexy dans ta petite culotte... — Je suis ta lesbienne, ta gouine, tout ce que tu veux, j’ai envie de toi ma lionne... — Hmm, tu n’aurais pas envie de me brouter le minou ma gouine? "
Ses désirs sont des ordres, je me retourne et me jette sur son jean, elle se laisse faire en rigolant, je vais enfin pouvoir la revoir nue...elle porte un string noir bien aguichant que j’enlève en lui embrassant les fesses, puis je caresse sa vulve, je joue avec son sexe avant d’y coller ma bouche, je vais y mettre tout mon cœur, je tente de la faire jouir comme elle peut le faire... tout n’est pas parfait, elle doit m’accompagner un peu, mais elle s’en accommode, je crois que guider une sainte-nitouche comme moi l’excite, et finalement elle commence à gémir, je la caresse autant que je peux avant de remettre ma chatte devant ses yeux.
Nous sommes en 69, elle saisit cette opportunité pour lécher mes fesses, embrassant mes taches de rousseur sur le cul pendant que je continue à lécher sa belle chatte. Je retire ma langue pour la remplacer par deux doigts qui font joujou avec son intimité : je peux me redresser et l’encourager un peu : "oh oui, lèche-moi le cul, j’adore ça...", ça m’excite autant qu’elle de dire ça, cette coquine en profite pour embrasser mes deux trous, elle n’a aucune retenue ! "Agathe, j’aime beaucoup ton cul, mais comme ça je ne peux pas t’embrasser..." C’est à mon tour de rire, je me retourne et je finis allongée sur elle, on se roule une jolie pelle, elle arrive encore à peloter mes fesses, j’essaie de l’aguicher encore : "Et mes fesses, Mel? Elles te plaisent mes fesses ? — Arrête de faire ton actrice et mets bien ta chatte contre la mienne petite rouquine !— Oui mademoiselle, tout de suite... — Et maintenant, appuie, balance-toi comme si tu voulais me baiser !
Le résultat ne se fait pas attendre : elle grogne d’excitation, je fais de mon mieux pour faire des allers-retours avec mon bassin, elle m’aide en appuyant sur mes fesses, j’essaie de bien la baiser, ma lionne, ma Mélanie...nos chattes s’embrassent, fusionnent, nos corps ne peuvent pas être plus collés, j’ai déjà joui, mais je garde le même rythme, je veux absolument la faire bien juter... Cela arrive après deux minutes, et un petit cri de sa part.
Je me blottis contre elle, je passe un bras derrière son dos, laissant mon cul ouvert à ses caresses, j’ai passé un si bon moment... Nous restons enfermées chez elle, échangeant des mots doux et des coquineries, jamais cet après-midi ne semblait vouloir finir...
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