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Service clients

Chapitre 1

SM / Fétichisme
Jour 1
Je suis responsable d’un service clientèle dans une grande entreprise multinationale. Mon bureau donne sur un plateau clients d’une cinquantaine de postes de travail organisé en "open space". Il est fermé et vitré, mais avec des vitres qui permettent de parfaitement voir vers l’extérieur et difficilement vers l’intérieur (à moins que la lumière soit éteinte sur le plateau et allumée dans mon bureau, et encore on ne distingue que des silhouettes).
L’autre soir, quelques minutes avant l’heure de fermeture, une des conseillères a demandé à me voir pour me parler d’un projet. Il s’agissait de Gaëlle, une jeune femme d’une trentaine d’années, dans mon service depuis un an, mais dans l’entreprise depuis 5 ans. Il n’est pas inhabituel que les conseillères clientèle passent me voir, mon bureau est souvent ouvert et, malgré l’encadrement intermédiaire qui gère les équipes, j’aime bien garder un contact avec le terrain, pour rester informé et avoir une vision précise des problèmes qui peuvent survenir.
J’invite donc Gaëlle à entrer et s’asseoir à une petite table ronde qui me sert à accueillir mes collaborateurs pour les mettre à l’aise. Avant de s’asseoir elle ferme la porte de mon bureau. Elle commence à m’expliquer qu’elle souhaite mon avis sur un poste publié en interne et qui l’intéresserait vraiment. Elle pense avoir toutes ses chances pour remplir le job proposé, mais elle a besoin de mon accord hiérarchique et souhaite également connaître mon avis sur ses chances.
Je suis assez surpris par sa démarche car, lors de sa mutation dans mon service, j’avais été assez clair sur le fait que la durée était au minimum de 4 ans avant de pouvoir prétendre à un autre emploi. Par ailleurs, je lui explique qu’elle est encore loin d’avoir fait le tour de son poste actuel, et malgré le fait qu’elle soit compétente, elle a encore à progresser avant de pouvoir évoluer. Elle convient de cela, mais argumente sur le fait que le poste est conçu pour lui permettre de prétendre à un poste de cadre à terme, ce qu’elle vise de toutes ses forces. Et qu’une opportunité comme celle là ne se présentera pas tous les jours.
J’observe Gaëlle plus attentivement : ses beaux yeux bleus s’embuent légèrement derrière ses lunettes tout en parlant. Ses traits slaves -pommettes saillantes, peau à peine rosée, ses cheveux blonds comme les blés- et son corps svelte m’avaient attiré dès la première fois que je l’ai vue. Cet été, et même durant l’automne, elle s’est baladée soit en robe légère qui laissaient apparaître son décolleté et la courbe de ses seins, moyens mais fermes, soit en mini jupe qui mettaient en évidence ses jambes parfaitement galbées. A combien de reprises ai-je été distrait de mon travail en la regardant passer devant mon bureau, se pencher sur le bureau d’une de ses collègues, sa croupe bien offerte, ou même venir me montrer un document et me laissant apercevoir une partie de son soutien-gorge et de la poitrine retenue prisonnière !
J’ai toujours évité le mélange des relations privées et professionnelles, car cela génère trop de complications, pendant et surtout après la fin de ces histoires; mais je n’ai jamais pu m’empêcher de fantasmer sur quelques une de mes collaboratrices, et Gaëlle en faisait partie. Aussi la regardais-je attentivement alors qu’elle me parlait. Apparemment elle était très déçue de mon refus.
Elle m’explique qu’elle a reçu une éducation qui fait qu’elle accepte trop facilement les refus, ce qui l’a souvent desservie. Et qu’elle a VRAIMENT envie de ce poste. Elle relève la tête et me regarde, les yeux brillants de larmes prêtes à jaillir derrière ses lunettes.
A ce moment, le temps se fige quelques secondes, et mon esprit fonctionne à toute vitesse. Je laisse le silence perdurer, et son désarroi grandir.
Au bout du compte, n’y tenant plus, je lui demande d’une voix détachée ce qu’elle entend par là. Elle baisse les yeux et ne répond pas.
Je lui repose la question, un ton plus haut.
Elle relève la tête, et balbutie qu’elle ne sait pas trop, qu’elle est prête à travailler plus dur, à faire des heures supplémentaires non payées, que ...que ....
Je tape sur la table avec le plat de ma main. Elle sursaute sur son siège. "QU’ENTENDS-TU PAR LA EXACTEMENT ?" je la regarde avec un air sévère, en m’avançant vers elle, jusqu’à ce que nos genoux se touchent presque. "JUSQU’OU ES-TU PRETE A ALLER ?"

Elle baisse la tête à nouveau et rougit de manière instantanée. L’avantage d’une peau laiteuse -pour celui qui l’observe- est qu’on peut distinguer les changements de rythme cardiaque, et je savais à ce moment qu’elle devait envahie à la fois de frissons et avoir le visage en feu, car il s’empourprait à grande vitesse.
"Je...je ne....sais pas...je ne vois pas où...."
"Hé bien quand tu sauras tu reviendras me voir". Sur ces paroles, je me lève et la toise.
"Non !" crie-t-elle presque en s’appuyant sur la table pour se lever à moitié, et m’implorant du regard.
"Quoi, non ? Aurais-tu une proposition à me faire plus sérieuse ?" lui réponds-je d’un air toujours sérieux.
"Je .... je ferai ce que...vous voudrez" souffle-t-elle d’une petite voix
"Ce que je voudrais ? Vraiment ?" lui dis-je d’un air narquois
Elle acquiesce en hochant légèrement la tête puis fixe le sol.
"Est-ce que j’ai bien compris ? Tout ce que je te demanderai, tu le feras, sans discuter ou te plaindre ? Et en contrepartie, je favorise ta demande de transfert vers le poste que tu désires, et dans 3 mois au plus tu te retrouves dans une position évolutive cadre ? Nous nous sommes bien compris ?"
"O...oui" répond-elle dans un murmure
"Je n’ai pas bien entendu !"
"Oui" dit-elle plus fort
"Oui, qui ?"
"Oui, Monsieur"
"Dorénavant, lorsque nous serons tous les deux seuls, tu m’appelleras Maître. C’est compris ?"
Ses yeux s’écarquillent et elle ne comprend pas bien là où je veux en venir. Elle se doute bien que mon regard posé sur elle n’est pas celui d’un homme bienveillant et que j’abrite des pensées lubriques, mais elle n’imagine pas, à cet instant, quel est mon penchant et comment je compte bien utiliser le lien que je viens de créer avec elle.
"Pourquoi ?" ne peut-elle s’empêcher de répondre, d’une voix étonnée
<SLAP> je viens de la gifler magistralement, elle ne s’y attendait pas et son visage se tourne violemment sous l’effet du choc. Elle tient sa joue endolorie de sa main mais je ne lui laisse pas le temps de se ressaisir "Leçon n°1 : pas de question, et tu ne parles que si je te le demandes; c’est compris ?"
"O...oui"
<SLAP> Deuxième gifle, sur l’autre joue cette fois. Son cou s’est moins dévissé car elle s’est raidie par anticipation, mais je constate avec plaisir que j’ai laissé une belle trace rouge là aussi "Leçon n°2 : je ne répète jamais ce que je te demande; tu dois donc comprendre vite; alors ?"
"Oui, M...Maître !" hoquète-t-elle entre deux sanglots. Elle pleure à présent et de grosses larmes coulent sur ses joues.
Mon rythme cardiaque s’est accéléré, sous l’effet de ma violence contrôlée mais également de mon excitation. Je sais qu’il faut que je joue serré, pour ne pas lui laisser le temps de réfléchir et la maintenir sous pression. Et en même temps pour ne pas brûler les étapes et savourer jusqu’au bout le projet qui est dans mon esprit. Tout en veillant à ce que ma hiérarchie ne soit au courant de rien, sans quoi je pense que je ne ferais pas de vieux os !
"Bien. Lèves-toi et tiens-toi face à moi, regard baissé mais tête droite"
Elle se lève et se positionne comme je lui demande. Elle sanglote un peu et s’essuie les yeux.
"Les bras le long du corps" lui dis-je sèchement
Je me lève à mon tour et l’examine en m’approchant d’elle, assez près pour qu’elle ait la curiosité de croiser mon regard. Ce qu’elle ne manque pas de faire.
"Décidément, tu comprends trop difficilement ce qu’on te demande. Je pense que je perds mon temps avec toi. Je pensais pourtant que tu avais le potentiel...mais je me suis trompé. Tu peux partir"
Interloquée, elle me regarde, ne sachant pas si je suis sérieux. Lorsqu’elle me voit détourner le regard et me rasseoir, elle comprend que je ne plaisante pas. Dès lors, elle s’approche de mon bureau et se penche vers moi.
"Non ! Ne faites pas ça ! Laissez-moi une dernière chance ! Je peux apprendre vite, vous verrez ! Je ferai ce que vous voudrez" "...Maître !" rajoute-t-elle dans un souffle.
Je la regarde avec une moue dubitative "Je pensais que je pourrais t’enseigner la rigueur nécessaire à un cadre, et ce de manière accélérée, mais cela passe par une soumission totale à ce que je te demanderai, sans réfléchir. En es-tu capable ? Je me pose la question ?"
"O...oui Maître, j’en suis capable. Testez-moi, je ne vous décevrai plus !" me dit-elle en m’implorant du regard.
La regardant toujours de manière dubitative, je lui réponds "Comment pourrais-je te croire ? Quelle preuve ai-je que je ne perds pas mon temps avec toi ?"
Elle ne répond rien, mais lentement se met à genoux devant mon bureau, les bras le long du corps, le regard et la tête baissée "c’est vous qui décidez, Maître" chuchote-t-elle. Puis elle attend.
Je ne m’attendais pas à ça. Pendant une longue minute, je la regarde sans rien dire. Puis je me lève et m’approche d’elle, sur son côté droit.
"Lève-toi et garde la posture" lui demandès-je d’une voix neutre. Elle s’exécute aussitôt, sans me regarder. Je passe derrière elle et détaille ses jambes fines sous sa jupe sage, juste au genou, sa taille svelte que son tailleur ne met pas assez en évidence à mon goût, son cou légèrement penché qui permet d’entrevoir une chair fine et rosée, ses cheveux blonds qui dépassent de sa coiffure qui essaie vainement de les maintenir attachés, ses mains délicates. Je fais lentement le tour, elle persiste à regarder le sol. Je peux à présent admirer les traits délicats et slaves de son visage, les pommettes saillantes, la bouche aux lèvres fines sans être pincées, la légère et petite cicatrice ancienne sur le menton qui ajoute à son charme, ses oreilles bien dessinées, le V de son tailleur qui permet seulement de découvrir un chemisier blanc, très sagement ouvert de deux boutons, le ventre plat, les genoux ronds et ses pieds chaussés d’escarpins noirs.
Je repasse derrière mon bureau et me rassied.
"C’est entendu, nous commencerons demain tes leçons particulières. En attendant, voici les premières règles à suivre si tu veux devenir cadre :— l’attitude vestimentaire est importante; c’est pourquoi dorénavant je ne veux plus te voir qu’avec des talons, en jupe courte, bas noirs -surtout pas de collants-, chemisier clair déboutonné au moins jusqu’à la naissance de ta poitrine, cheveux détachés et toujours impeccablement coiffés; de même tes ongles seront toujours faits, ton maquillage discret sauf pour le rouge à lèvres, que tu choisiras bien rouge en sélectionnant ceux qui ne tâchent pas, bien entendu— un cadre travaille plus qu’une personne qui est à ton poste actuel; je veux donc te voir à ton poste au moins jusqu’à la fermeture tous les soirs, ainsi que certains de tes jours de RTT -je te préviendrai à l’avance-— tu dois toujours être disponible pour ton supérieur hiérarchique, c’est-à-dire moi; tu es souriante naturellement, c’est très bien, continue comme ça; mais en plus tu dois prévenir mes moindres désirs, en me le demandant; par exemple, lorsque je te demande dans mon bureau, tu dois dire "en quoi puis-je vous être agréable, Maître ?", ou "comment puis-je vous servir, Maître ?"— lorsque tu viendras dans mon bureau, tu dois toujours te poster face à moi, comme actuellement, jambes légèrement écartées, pieds bien droits, bras le long du corps ou mains jointes derrière ton dos, regard baissé, buste bien droit; si je te tends un document, tu t’inclines en avant largement— et de manière générale, tu exécutes tout ce que je te demande sans poser de questionTout cela a pour but de t’apprendre à commander, et pour cela il faut d’abord comprendre comment le faire en étant obéi. As-tu bien compris et es-tu d’accord pour continuer ? Je te pose la question une seule fois, un OUI de ta part t’engage sans retour possible car si tu ne suis pas à la lettre mes instructions, non seulement tu n’auras jamais ta promotion mais en plus tu perdras rapidement ton travail."
Gaëlle lève les yeux timidement et les rabaisse aussitôt, et je pouvais voir le conflit intérieur en elle. Mes conditions restaient "décentes" mais une personne intelligente comme elle pouvait se douter que ce n’était qu’une étape et que la suite pouvait se révéler beaucoup plus risquée pour son intégrité physique. Mais son ambition la dévorait, elle avait attendu trop longtemps et ne voulait pas laisser passer cette chance.
Aussi l’entends-je souffler un "Oui, Maître" timide.
"Pardon ?"
"Oui, Maître !" se reprend-elle d’une voix un peu plus assurée mais toujours fébrile
"C’est mieux. Tu peux disposer pour aujourd’hui, et rentrer chez toi. A demain !"
Je la vois se retourner et se diriger vers la porte, et je peux admirer une fois de plus sa croupe moulée dans sa jupe, jusqu’à ce que la porte se referme. Je me balance alors en arrière dans mon fauteuil et sourit, satisfait de cette première étape. Pour ne pas laisser retomber la pression et passer à la deuxième phase, il va falloir être psychologue et l’amener là où je veux sans qu’elle ne puisse y échapper. Du boulot en perspective ! Je me frotte les mains et commence à jeter quelques idées sur le papier...
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