Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 45 J'aime
  • 2 Commentaires

Service clients

Chapitre 18

SM / Fétichisme
Lorsque j’estime qu’elle est suffisamment près, j’arrête les mouvements de l’œuf, et je fais signe à Karine de cesser ses caresses en lui tapotant le bras pour attirer son attention. Gaëlle rouvre les yeux qu’elle avait fermé depuis un moment et ne peut s’empêcher de pousser un gémissement de frustration. Elle fait mine de porter sa main droite à son sexe mais devant mon regard arrête son mouvement et la pose sur son ventre.
Je me lève et indique à Karine les fauteuils près de la table basse et de la cheminée « Viens, nous allons prendre le digestif. Que désires-tu ? Grand-Marnier ? Cointreau ? Armagnac ? Cognac ? »
« Je me laisserais tenter par un XO… »
« Très bien. Gaëlle, tu le trouveras, avec les verres qui vont avec, dans le petit buffet, ici » je lui montre un meuble dans le coin de la pièce. « Tu me serviras un Armagnac » Je continue de la regarder quelques secondes, elle sort à peine de sa brume rosée et ne prend pas la peine d’acquiescer à ma demande. Ce sera une nouvelle raison de punition, un peu plus tard… Karine continue de la dévorer des yeux, et il y a de quoi : entièrement nue si ce n’est ses bas noirs, son porte-jarretelles et ses escarpins, elle est un fantasme faite femme.
Nos fauteuils sont positionnés perpendiculairement l’un par rapport à l’autre, je fais face à la cheminée, Karine l’a à sa droite. La petite table basse est devant nous, et un petit guéridon ancien se situe dans l’angle entre nous deux. Gaëlle pose les deux verres sur la table basse.
« Non ! Pose-les sur le guéridon ! »
« Oui, Monsieur » elle semble avoir repris un peu ses esprits, comme je le constate avec satisfaction.
Elle revient avec les deux bouteilles et verse des doses généreuses des deux alcools. Puis elle reste à l’écart, ne sachant que faire, avec les bouteilles à la main. Le guéridon n’est pas assez grand pour les accueillir et laisser de la place pour les verres, et elle se doute qu’il ne faut pas les poser sur la table basse.
« Hé bien, tu as l’air un peu embarrassée avec ces bouteilles ! Repose-les sur le petit buffet et revient devant nous »
Quelques secondes plus tard, sa silhouette se découpe en contre-jour devant le feu qui crépite dans l’âtre. Elle s’est mise d’elle-même en position, et nous laisse admirer à loisir ses seins, ses hanches, les lèvres de son sexe entrouvertes. L’intérieur de ses cuisses, à cet endroit, luit d’une humidité coupable Je prends mon verre et lui indique de s’approcher.
« A genoux ! » elle s’agenouille légèrement sur ma droite, à portée de main de Karine. J’approche mon verre de son visage « Goûte ! Ca te réchauffera ! » Elle ouvre la bouche pour me permettre de la faire boire, et aspire une petite gorgée, qu’elle laisse descendre le long de sa gorge. J’attends quelques secondes que ses papilles aient envoyé des signaux à son cerveau et qu’elle ait pu analyser les sensations de la liqueur. Puis je la refais boire un peu, avant de retirer le verre. Sans manger ou presque depuis ce midi, je sais que l’alcool va commencer à faire ses effets rapidement. Le whisky de tout à l’heure, même si la dose était légère, n’a pas du être totalement étranger à son abandon entre nos bouches.
« Va donc te mettre devant la cheminée, je ne voudrais pas que tu attrapes froid »
Elle m’obéit sans un mot et, tournant le dos à l’âtre, nous donne encore une fois un plaisir des yeux presque fantasmagorique.

Je me tourne vers Karine et lui demande : « Le cognac est-il à ton goût ? »
Elle sursaute et tourne sa tête vers moi, car elle avait suivi toute la scène sans même porter ses lèvres à son verre, si intensément concentrée qu’elle était. « Ah…heu…. Je n’y ai pas encore goûté ! ». Elle me fait sourire, d’habitude si sérieuse dans son travail, si difficile à surprendre et parfois si abrupte dans ses propos. Là, elle agit comme une midinette qui aurait été surprise en train de mater un beau mec à la plage. Elle semble dans un autre monde, elle croit peut-être rêver ! Elle porte néanmoins le verre à ses lèvres, autant pour se donner une contenance que pour profiter du breuvage.
« Mhh, oui il est très bon ! » Elle ne sait pas quoi dire d’autre, elle est presque autant gênée que Gaëlle par la situation, sauf qu’elle est habillée et profite de la vue !
« Nous sommes bien, près d’un bon feu, n’est-ce pas ? » Je m’adresse à Karine une nouvelle fois pour la détendre un peu
« O..oui, très bien ! »
Pendant quelques minutes, j’entretiens la conversation sur des sujets anodins, et Karine y participe tant qu’elle peut, poliment, mais son attention est ailleurs, et elle ne peut s’empêcher de lancer des regards furtifs vers la silhouette affriolante à quelques mètres. A un moment j’active à nouveau la télécommande, sur un programme fort, et j’obtiens le résultat escompté : Gaëlle ne peut s’empêcher de pousser un petit cri de surprise et sursaute. Je saute sur l’occasion « Ca ne va pas ? ». Karine s’alarme un peu « Qu’est-ce qu’elle a ? » me demande-t-elle. « Ce n’est rien, ça doit être l’alcool. Viens donc ici, Gaëlle »
Gaëlle s’approche de mon fauteuil. « Assieds-toi quelques instants sur mes genoux, ça va passer ! »
Elle n’est pas dupe mais ne répond pas, et pose ses fesses sur mes genoux. Je la fais pivoter afin qu’elle soit face au fauteuil de Karine, et je passe mon bras gauche autour de sa taille, et je pose mon bras droit sur ses jambes.
« Tu sais que j’ai repris sérieusement la course à pied ? »
« Ha bon ? »
« Oui, ça me détend et il fait un temps idéal pour courir. Et en plus de fais des émules : Gaëlle a couru avec moi ce matin ! » Cette dernière n’a pas manqué de percevoir l’ironie dans mes propos mais elle est bien dans mes bras, malgré sa nudité et la présence de Karine. J’ai actionné un programme doux et l’œuf agit secrètement dans son intimité, la lubrifiant à nouveau abondamment.
Je continue d’entretenir la conversation, en la portant sur des sujets qu’affectionne Karine, pour la faire parler un peu. Pendant ce temps mes mains vagabondent sur le corps de Gaëlle et peu à peu précisent leurs caresses : ma main gauche effleure ses seins à plusieurs reprises, ma main droite se porte de manière de plus en plus insistante sur sa fente et la force à écarter peu à peu les cuisses. Karine continue de siroter son cognac tout en parlant. Elle devient de plus en plus rouge, et je ne suis pas certain que ce soit l’alcool qui soit le seul responsable. Elle a des bouffées de chaleur et entrouvre un peu son chemisier. Son visage s’empourpre de manière visible malgré la faible luminosité de la pièce et elle s’agite dans son fauteuil. De temps en temps je jette un œil sur Gaëlle. Elle s’accroche à moi et a fermé les yeux, une situation sans doute plus confortable pour se concentrer sur mes caresses et ne plus penser qu’elle fait l’objet d’une attention appuyée de sa responsable d’équipe. Lorsque je constate qu’elle est coupée de son environnement extérieur, je fais signe à Karine, silencieusement, de s’approcher de nous. Puis, sans cesser de caresser Gaëlle de ma main gauche, je prends le poignet de Karine de ma main droite pour poser sa main délicatement sur l’épaule de Gaëlle. Je la lâche et elle savoure aussitôt le contact électrisant avec la peau nue. Gaëlle ne s’est rendue compte de rien pour l’instant, car j’ai posé mon bras droit sur l’accoudoir. « Ma main droite » a en fait été remplacée par celle de Karine. Cette dernière, penchée sur nous, explore peu à peu l’épaule, le cou, puis descend sur la poitrine mais n’ose pas encore s’y attarder, caresse le ventre puis le bassin et enfin le haut des cuisses, à la fois avec le plat mais aussi avec le dos. Peu à peu, elle s’enhardit, se pose sur un des seins pour tester la finesse de la peau à cet endroit, contourne le mamelon, titille le téton avec son ongle. Puis elle redescend vers le ventre, s’attarde sur le mont de Vénus glabre. Gaëlle a écarté ses cuisses de manière plus ostensible, sa respiration s’est accélérée. L’entourant de mon bras gauche, je caresse son sein gauche à mon tour pour ne pas être en reste puis, doucement, l’attire vers l’arrière pour la faire basculer un peu, tout en la retenant. Elle se couche en travers de mes jambes, sa tête posée sur l’accoudoir gauche, ses cuisses posées sur l’accoudoir droit et ses jambes pendant dans le vide. Dans cette position, son sexe est offert et Karine ne se prive pas pour commencer à l’explorer. Elle s’agenouille et, oubliant presque ma présence, dégage le clitoris de sa gangue de chair pour le caresser de son index. J’ai arrêté les vibrations de l’œuf car je crains que ça ne fasse jouir trop rapidement Gaëlle. Pendant que je me cantonne à des caresses certainement agréables mais seulement érotiques, Karine continue de faire monter le plaisir de notre poupée de chair. C’est une première pour moi de voir un corps de femme nu s’abandonner entre mes bras à la caresse d’une autre femme, et de suivre sa technique savante pour l’amener peu à peu à la jouissance. Elle utilise à présent ses deux mains, une pour continuer de s’occuper de son clitoris, toujours titillé, irrité, caressé, roulé entre ses doigts, l’autre pour parcourir le reste de son corps en le frôlant et faire naître la chair de poule sur les morceaux de peau parcourus. Quant à moi, je me borne à caresser ses cheveux.
Au bout d’un moment, Gaëlle reprend un peu ses esprits et ouvre les yeux, s’étant sans doute rendue compte que le nombre de mains qui la parcouraient n’était pas le bon. Elle pousse un petit cri de surprise lorsqu’elle voit Karine penchée sur elle et la parcourant tel un virtuose du piano, et tente de se relever. Cette dernière, également surprise, réagit comme si elle s’était brûlée et retire vivement ses main, en se redressant. Je m’attendais un peu à cette réaction et je maintiens Gaëlle en arrière en la tenant par les cheveux, ce qui ne manque pas de transformer son cri de surprise en cri de douleur.
« Allons, calme-toi ! » dis-je à l’attention de celle-ci.
« Mais…mais….qu’est-ce qu…. »
« Quoi, tu n’as pas aimé ? Karine, reste, ne t’inquiète pas : Gaëlle a été un peu surprise, c’est normal, mais son corps a apprécié ce que tu lui faisais, n’est-ce pas ? »
Gaëlle est toujours retenue fermement, mon bras droit sur ses cuisses, ma main dans ses cheveux. Je continue de la calmer en m’adressant à elle : « Chhhut……là…. tout va bien. Tu vas te rasseoir doucement, voilà. » J’ai lâché sa chevelure blonde et l’ai aidée à faire pivoter ses jambes vers l’intérieur du fauteuil, afin qu’elle retrouve sa position initiale. Karine est toujours debout devant nous, ne sachant que faire. Je tente de garder le contrôle de la situation : « Karine, regagne-donc ton fauteuil, je t’en prie. » Je fais doucement pivoter le visage de Gaëlle dans ma direction, en posant ma main gauche sur sa nuque, afin de plonger mon regard dans le sien pour accentuer mon ordre « Gaëlle, je trouve que la moindre des politesses serait que tu ailles remercier Karine pour les caresses agréables qu’elle t’a prodiguées. Tu ne crois pas ? »
Ses yeux s’écarquillent et elle commence un signe de dénégation mais j’accentue la pression de ma main sur sa nuque et approche ma bouche de son oreille pour lui murmurer « La bonne réponse aurait été « Oui, Monsieur, avec plaisir » ! Je devrai donc te punir après le départ de Karine. Si tu ne veux pas que ta punition dure toute la nuit et que tu ne puisses plus t’asseoir sans douleur pendant un moment, tu as intérêt à m’obéir et lui montrer comment tu es obéissante ! » puis je recule mon visage pour la fixer à nouveau. Elle me scrute du regard pour vérifier ma détermination et la véracité de mes menaces puis, convaincue, baisse les yeux. Elle lâche dans un souffle « Oui, Monsieur » sans pouvoir ajouter que ce serait un plaisir. Je la pousse un peu afin de la forcer à se lever et elle reste quelques instants là, debout, partagée entre la peur de la punition et de me décevoir, et sa révulsion à jouer les putes auprès d’une autre femme, qu’elle côtoie de plus tous les jours.
Afin de la décider j’essaie de la guider un peu « Karine, que souhaiterais-tu de la part de Gaëlle ? Veux-tu qu’elle commence par te masser les épaules et le visage, mais en se mettant à califourchon sur toi ? ». Je commence par une proposition « soft » autant pour ne pas brusquer Gaëlle que Karine, car même si nous avons déjà discuté sexe lors de soirées, il n’a jamais été question de faire un plan à trois.
« Oui, pourquoi pas ? Le massage de tout à l’heure était très agréable. »
« Comme Gaëlle semble timide envers une autre femme, je vais lui bander les yeux afin qu’elle ne soit pas troublée par ce qu’elle verra. Et donc toi non plus tu ne seras pas gênée puisqu’elle ne pourra te voir. Qu’est-ce que tu en penses ? »
« C’est une très bonne idée ! »
Je me lève pour aller chercher un foulard foncé dans une armoire et revient le passer autour des yeux de Gaëlle, qui n’a pas bougé en m’attendant. Puis je la guide vers Karine, qui ne la lâche pas du regard. Elle écarte les jambes pour enjamber Karine puis pose ses genoux vers le fond du fauteuil, aidée par Karine qui la maintient par les hanches, comme si elle allait s’empaler sur elle. Elle prend son visage entre ses mains, tâte sa masse de cheveux frisés, et commence à y passer doucement les doigts, en commençant par l’arrière du crâne. Elle frictionne en douceur son cuir chevelu, puis passe ses pouces sur ses tempes. Karine a les yeux fermés de plaisir, et ses mains n’ont pas bougé des hanches de Gaëlle. Cette dernière continue sa mission et l’accomplit plutôt bien pour quelqu’un qui y est forcé, à voir ses gestes doux. Peu à peu elle descend sur les épaules de Karine, passe sous le chemisier et continue sa tâche.
Je souffle de mon fauteuil, où je me suis rassis pour continuer de siroter mon verre en profitant du spectacle : « tu devrais défaire un ou deux boutons, ce serait plus facile »
Malgré le ton de la suggestion, Gaëlle le prend comme un ordre et déboutonne le chemisier devant elle, à mi-hauteur, laissant apparaître un soutien-gorge blanc en satin, de type push-up. Karine est effectivement dotée d’une petite poitrine, et essaie de la mettre en valeur comme elle peut. Elle reprend son massage et peut effectivement accéder plus facilement aux épaules, à l’avant comme à l’arrière. Le contact de la peau nue sous ses doigts a l’air de la détendre un peu, savoir Karine sous elle à sa merci la rassure sans doute. Elle ne sursaute pas lorsque cette dernière commence à s’échauffer à son tour et caresse un peu ses flancs. La caresse se fait plus précise au bout de quelques instants lorsque les mains arrivent à la hauteur de la poitrine nue et dessinent délicatement les contours des seins. Je décide d’aider un peu Karine dans sa tentative de séduction en actionnant à nouveau l’œuf vibrant pour faire doucement monter le plaisir dans le creux des reins de sa proie. Gaëlle sursaute un peu et Karine l’interprète comme un encouragement à continuer. Ses mains parcourent à présent son buste tout entier, son dos, son ventre, ses flancs. Privée de sa vue, Gaëlle se laisse faire tout en continuant son massage assidûment. Lorsqu’elle repasse ses mains sur le cuir chevelu, Karine en profite pour approcher son visage du corps offert et prend un sein dans sa bouche pour le sucer délicatement. Gaëlle penche la tête en arrière sous le plaisir que cela lui procure malgré elle et maintient ses doigts animés dans la chevelure de la jeune femme sous elle. Le deuxième sein subit bientôt le même traitement, Karine le titille même du bout des dents, ce qui provoque un petit soupir chez Gaëlle. Bientôt cette dernière oublie qu’elle se trouve nue assise sur sa responsable d’équipe, et s’adonne au plaisir sans retenue en ondulant du bassin. J’ai coupé les vibrations par crainte qu’elle ne jouisse trop rapidement, mais cela n’a pas arrêté sa concentration. Je me lève sans bruit et m’approche de son oreille pour lui souffler doucement « Tu devrais déboutonner complètement le chemisier maintenant…voilà….comme ça….soulève le soutien-gorge afin de lui caresser les seins à ton tour….oui, c’est ça ….. » Je me recule un peu pour ne pas les brusquer, surtout Karine, qui a gardé les yeux fermés et qui apprécie de plus en plus la situation. Ses petits seins à l’air libre ne semblent pas la gêner, d’autant que les paumes de Gaëlle les massent doucement. Elle attire son visage vers elle et c’est bientôt la bouche de Gaëlle qui se pose sur ses tétons. C’est sans doute la première fois que la jeune femme embrasse des seins féminins, mais ça n’a plus l’air de la gêner. Puis, Karine redresse un peu son buste et attire son visage vers le sien, pour l’embrasser à pleine bouche. Cette fois, étonnamment, je sens Gaëlle se raidir à nouveau, mais elle est allée trop loin pour ne pas se laisser faire et, timidement, rend le baiser. Voir ces deux jeunes femmes avec lesquelles je travaille toute la journée, l’une entièrement nue, l’autre dépoitraillée, mêler leurs langues à un mètre de moi me procure une intense excitation. Je les laisse continuer leurs jeux buccaux et tactiles durant quelques minutes encore, mais très vite Karine se rend compte qu’elle est dans une impasse et que, pour aller plus loin et assouvir son plaisir, il faudra abandonner toute pudeur pour se déshabiller devant moi. Pour l’instant il semblerait que soit elle n’en ait pas encore envie soit elle n’ose pas.
Afin de l’aider dans son choix, je décide de lui retirer son jouet préféré du moment.
« Gaëlle » celle-ci ne réagit pas de suite, trop occupée à donner et recevoir des douces caresses.
« Gaëlle ! » Mon ton plus sec l’a faite réagir et elle se redresse instantanément, abandonnant l’étreinte de Karine.
« Remets-toi debout ! » Karine ouvre les yeux et n’a pas encore lâché le corps si doux qui lui était offert. Elle me regarde implorante. Gaëlle, toujours aveugle, se remet debout à tâtons devant le canapé de Karine et reprend, comme une chienne bien dressée, sa pose de soumise. Sa respiration est rapide, son corps est encore empreint du désir qui menaçait de l’embraser. Je me suis levé pour l’aider le cas échéant, et je flatte sa croupe en la félicitant « c’est bien Gaëlle, tu obéis parfaitement, je suis fier de toi ». Elle ne peut s’empêcher de sourire de fierté devant cette remarque, sa poitrine continuant de se soulever à un rythme rapide.
Je m’adresse à Karine, qui me jette toujours un regard de frustration « Est-ce que ton massage t’a plu ? »
Elle répond presque hargneuse « Oui, mais pourquoi l’as-tu interrompu ? ». Elle aussi halète encore.
Je prends un air amusé « parce que je voyais bien que tu en voulais plus. Mais peut-être que je me trompe ? »
« Non, non ! Où veux-tu en venir ? »
« A l’étape suivante de l’apprentissage de Gaëlle : donner du plaisir sur commande, à qui je lui ordonne, quand je lui commande. Tu veux une démonstration ? »
Elle me jette un regard troublé, comprenant qu’elle se trouve au milieu d’une relation qui la dépasse, mais à ce moment elle n’a qu’une envie : que la bouche de Gaëlle se pose encore sur elle. Aussi elle lâche d’une voix rauque « Oui ! Je veux qu’elle me fasse jouir ! »
« Dans ce cas peut-être faudrait-il d’abord que tu lui permettes d’avoir accès à ton intimité ? »
Elle comprend l’allusion au fait qu’elle porte encore son jean et ses bottes. Elle me regarde hésitante… »
« Tu as honte de me montrer ta chatte ? Comme tu veux, mais dans ce cas ….. »
Elle se lève à ces mots, finit d’enlever son chemisier et son soutien-gorge et les jette à terre en me regardant, d’un air de défi. J’admire au passage son ventre musclé et ses seins tout petits mais haut perchés. Puis elle déboutonne peu à peu son pantalon et se rassied pour retirer ses bottes et son jean, laissant apparaître des jambes très fines et également musclées. Enfin elle fait glisser sa culotte en satin blanc et la laisse choir devant le fauteuil. Dans un dernier geste de défi, et en me regardant, elle pose ses pieds sur le rebord du fauteuil, dévoilant ainsi largement son sexe rose sous un buisson bouclé et me lance « Si elle t’obéit vraiment, ordonne-lui de venir entre mes jambes et d’utiliser sa langue pour éteindre le feu qui couve, je n’en peux plus d’attendre ! »
Je prends Gaëlle par le bras et je la dirige vers sa cible. Elle m’oppose une faible résistance mais se laisse quand même mener, se rendant compte que cela ne lui attirera de toute manière qu’une punition supplémentaire et, peut-être, car elle est émoustillée par les jeux érotiques auxquels elle vient de participer à l’instant avec Karine. Certes c’est sa première expérience homosexuelle mais, depuis hier, elle a expérimenté tellement de nouvelles sensations qu’elle a perdu ses repères moraux. Enfin, l’alcool et le manque de nourriture ont fini de saper sa volonté. Je pousse du pied la table basse afin qu’elle ne nous gêne pas.
« Agenouille-toi » Elle m’obéit sous le regard brillant de Karine, à peine troublée d’exposer sa nudité intégrale devant son chef, et surexcitée par anticipation.« Sors ta langue » Gaëlle, à présent, doit sentir l’odeur de musc qui se dégage du sexe humide devant son visage, et je n’aurai que peu à faire pour la guider malgré le foulard autour de ses yeux. Sans doute est-elle également excitée par cette situation inédite car elle ne fait pas preuve de mauvaise volonté et obéit sans retard. Elle darde une langue rose à quelques centimètres de la fente qui s’offre à elle. Karine n’en peut plus et se penche en avant pour poser ses mains sur l’arrière du crâne de Gaëlle et la mettre en contact avec son sexe. L’instant où sa langue se pose sur ses grandes lèvres provoque une décharge électrique chez elle et elle penche brusquement la tête en arrière en poussant un petit râle.
« Utilise ta langue maintenant ! » parvient-elle quand même à articuler « Ouiiii… comme ça ….mmmhhhh….c’est booon ! » Gaëlle a commencé à agiter sa langue sur les grandes lèvres puis a trouvé le clitoris gonflé sous les petites lèvres et lui a donné des petits coups du bout de son organe. Elle l’agite maintenant tout autour du petit bouton qui continue de gonfler sous le traitement qui lui est administré.
J’essaie à mon tour de la guider pour conserver le contrôle de la situation « Passe ta langue sur la totalité de ses grandes lèvres, voilà, comme ça, de bas en haut … » Elle lèche la chair délicate comme s’il c’était un bâtonnet glacé. Sauf que celui-ci doit être brûlant et plus humide ! Après plusieurs allers simples, je lui commande à nouveau « Pose ta bouche entièrement sur son sexe. Oui, comme ça. Comme si tu l’embrassais. Pénètre-là avec ta langue maintenant. Comme si c’était un petit pénis. Voilà, des petits allers et retours…. » Karine s’est calée contre le dossier du fauteuil et se laisse faire, elle a posé ses mains sur ses mollets et les a relevés sur les accoudoirs, pour se laisser plus facilement pénétrer. Elle ne serait pas farouchement gay, je la prendrais bien dans cette position. Elle ne peut s’empêcher de pousser de petits gémissements « mmmmhhh….oui……mmmmhhhh……continue …… »
« Concentre-toi un peu sur son clitoris maintenant… titille-le du bout de ta langue….oui….comme ça ». Karine gémit un peu plus fort en entendant ces paroles et en ressentant immédiatement les conséquences « Aaaahhh….oui……encore ….. ». Gaëlle apprend vite et possède une langue diaboliquement agile pour dénicher les points sensibles dans un sexe féminin. Elle parcourt la zone érogène autour du clitoris puis le reprend dans sa bouche, le suce, le mordille, et fait rapidement monter le plaisir de Karine.
« Tout doux…ne va pas trop vite …. Revient poser ta bouche en ventouse en alternant les grands coups de langue ! » Elle s’exécute au grand dam de Karine qui aurait aimer qu’elle continue, sentant la jouissance monter.
« Recommence maintenant à la pénétrer de ta langue ». Aussitôt dit aussitôt fait et Karine, une fois de plus , se retrouve à haleter et gémir de plus en plus vite. Je suis surpris par sa capacité à oublier où elle se trouve, et avec qui, occulter que je ne perds pas une miette du spectacle, pour profiter pleinement de la langue diabolique de Gaëlle et se concentrer uniquement sur la montée de son plaisir.
Je ne peux plus me retenir et déboutonne mon pantalon à mon tour. Auparavant, j’ai actionné à nouveau la télécommande qui envoie de nouvelles vagues de plaisir dans le sexe de Gaëlle, afin de recommencer à l’échauffer, si besoin était. Je veille à ce qu’elle continue d’appliquer sa bouche et sa langue sur le sexe désormais béant et ruisselant à la fois de salive et de cyprine mêlées, et j’enfile un préservatif sur mon phallus tendu comme un arc. Je m’agenouille derrière elle et la pénètre sans prévenir de la moitié de la longueur de mon pénis, butant rapidement sur l’œuf. Elle est surprise et fait mine de relever la tête, mais j’avais prévu sa réaction et la maintient en place de ma main droite. Je fais quelques va et vient limités dans son vagin trempé – preuve s’il en était qu’elle est excitée à la fois par les vibrations mais aussi par la situation – et me retire pour me positionner devant l’entrée de son anus. C’est la deuxième fois aujourd’hui qu’elle va se faire sodomiser mais elle montre des signes de nervosité à nouveau en sentant mon gland buter contre son sphincter. Je pèse de mon poids sur elle et maintient ses bras en arrière pour la déséquilibrer et la forcer à reposer sur son visage enfoui dans le sexe de Karine, tout en me laissant le libre accès à son cul offert. L’œuf continue son travail infernal et fait monter peu à peu son plaisir. Karine se rend à peine compte de ce qui se passe devant elle, trop occupée à se concentrer sur les sensations que lui procurent la bouche et la langue vorace de Gaëlle. Il n’y a que moi qui profite du spectacle visuel qui m’est offert tout en m’enfonçant peu à peu dans le conduit anal qui enserre délicieusement mon membre.
Lorsque mon membre est suffisamment profond, je commence un mouvement de piston qui accentue encore mes sensations et fait rapidement monter ma sève. Je me force à détourner mon regard et penser à des choses moins affriolantes pour ne pas éjaculer rapidement. Pourtant tout me ramène à l’instant présent et au fantastique pouvoir érotique de la scène : les gémissements et les petits cris de Karine, qui maintient à présent le visage de Gaëlle contre son sexe, les bruits de succion et de salive que cette dernière fait, entrecoupés dorénavant de petits gémissements à son tour, le frottement de mon sexe dans son anus…..
Gaëlle est la première à jouir : sa possession anale, l’odeur intoxicante provenant du sexe de Karine et les vibrations en continu dans son vagin ont raison d’elle et elle ressent un puissant orgasme la parcourir, la faisant crier, la bouche toujours collée à Karine. Du coup, celle-ci, sous les vibrations du cri et les petites morsures que Gaëlle lui procure involontairement sur son clitoris, se met également à pousser un feulement plus rauque et un rugissement « Oui, oui, OUIIIIIIII ! ».
Devant un tel déchaînement, je ne peux –et ne veut – plus me retenir « Aaarggghh ! ». J’explose dans les entrailles de Gaëlle et m’affale quelques instants sur son dos, relâchant ses bras, qu’elle pose par terre pour se retenir.
Quelques secondes plus tard, je reprends mes esprits et me redresse, toujours fiché en Gaëlle. Je surprends alors Karine, les yeux grands ouverts, qui me fixe intensément. Ses jambes sont toujours largement écartées mais elle a posé ses pieds sur le sol et vient de se rendre compte de l’enchevêtrement dans lequel nous étions soudés tous les trois. Et de sa position non équivoque et si impudique. Elle attrape aussitôt un coussin pour cacher sa nudité dans un geste comique, qui provoque aussitôt chez moi un large sourire moqueur. Gaëlle est la seule à rester en position et continuer d’onduler du bassin. Je comprends rapidement pourquoi et je coupe les vibrations de l’œuf encore dans son vagin en actionnant la télécommande que j’avais laissée à proximité. Elle s’affaisse un peu mais attend mes ordres. Je retire mon préservatif et, après m’être essuyé avec un mouchoir en papier, reboutonne mon pantalon et me rassied dans mon fauteuil. Karine, me voyant faire, a attrapé ses vêtements comme elle a pu et les a enfilés maladroitement, oubliant au passage, pour aller plus vite, ses sous-vêtements.
Je reprends mon verre et vide la moitié qui restait d’un seul trait. L’alcool brûlant me remet les idées en place.
Diffuse en direct !
Regarder son live