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Au service (pas st secret) de Madame

Chapitre 7

SM / Fétichisme
— Que Madame se calme, elle aura toutes les réponses demain.
Madame s’empare du téléphone, paniquée et appelle le chenil. Posant la question par six fois, elle ne parvient pas à obtenir de réponse qui pourrait la calmer. Châu fait tout ce qu’elle peut pour apaiser Madame, sans y parvenir ce qui la désole. Puis, folle de rage, elle appelle le ministre, elle pose le combiné sur la table en le mettant sur haut-parleur.
— Passez-moi le ministre et ne me dites pas qu’il est en voyage ou je débarque sur-le-champ.
Un long moment passe sans qu’aucun son ne parvienne à Madame du visiophone.
— Bonsoir, désolée de vous déranger, mon cher ami. Dites-moi, je viens d’en apprendre de bonne sur le chenil. Comme ça, on euthanasie des esclaves, comme mon ancien homme de main, il y a quelques temps de ça ?
— Ma chère, je ne sais comment vous vous êtes procuré ces renseignements, mais ils sont faux. Je vous l’expliquerais demain de vive voix chez vous.
— Je veux ma réponse cette nuit même et vous me connaissez suffisamment, je crois.
— Calmez-vous ma chère… Oui, nous éliminons les surnuméraires et votre esclave a fait partie d’un lot.
— Comment pratiquez-vous ? Piqure, médicament ou d’autres manières plus barbares ?
— Pendant des chasses.
— Pardon ?
— Vous avez bien compris, pendant des chasses organisées pour nos hôtes étrangers.
— Grand dieu, je suis dégoutée et horrifiée. Je vous veux demain à la première heure chez moi et seul. Je crois qu’il est temps de remettre le clocher au milieu du village. Nous sommes en 2815 et vous m’apprenez sans autre forme de procès qu’on abat les esclaves pour le plaisir de certaines personnes. C’est juste un scandale, à demain monsieur le jeanfoutre et sans faute.

De rage, elle lance le visiophone contre le mur. À ce moment, le gout n’est plus. Madame me prend par la main, oubliant Châu et la chose. Avant de monter, je retiens Madame, elle se retourne, revient sur ses pas. Sur la bouche de la chose, elle dépose un tendre baiser. L’effet clamant de ce baiser se fait rapidement sentir. Elle se laisse tomber sur le grand canapé, ne sachant que faire, que penser. Peu après, elle s’endort, Châu et moi la bordons. Sur le tapis, l’une contre l’autre, nous veillons sur Madame. Un bip nous avertis que l’alarme est enclenchée pour la nuit. La chose semble éprouver un besoin urgent, ne voulant me lever, je lui montre la porte des WC. Châu me confie sa peur de ce qu’on appelle le chenil. Je la rassure, elle n’ira jamais tant que je serais aux ordres de Madame et ce n’est pas demain que je vais quitter Madame, et ça, c’est plus qu’une certitude.
Il est à peine sept-heure quand le ministre arrive dans sa limousine privée. Madame dort encore, j’ai dû lui donner un somnifère. J’introduis le ministre dans le boudoir de Madame pendant que Châu tente désespérément de réveiller Madame. La chose est occupée à laver les sanitaires. Madame est enfin éveillée, pas encore en grande forme. Elle retrouve toutes ses facultés quand elle apprend de ma bouche que le ministre l’attend dans son boudoir. Je constate avec plaisir que Madame semble en très grande forme et que cela va barder dans le boudoir. Avec Châu, nous nous ne pénétrons pas, tels des gardes du corps, nous nous tenons de chaque côté de la porte, mais nous entendons tout.
— Mon cher ministre, je veux tout savoir des chenils, des chasses et de toutes vos manières barbare d’exterminer ces pauvres esclaves. Ne m’aviez-vous pas dit et je vous cite, que les esclaves à la retraite jouissaient d’une maison de repos dont le nom était le chenil. C’était en novembre dernier, voici les images sur votre tablette.
— C’est effectivement ce que je vous ai affirmé, je ne le nie pas. Comprenez que nous avons huit chenils dans tout le pays. Il déborde littéralement d’esclave. Nous n’avons pas les moyens pour les accueillir tous et les entretenir.
— D’accord, mais alors, d’après les comptes de votre ministère, comment se fait-il que la somme normalement allouée aux chenils ne le soit pas ? Je vois ici que cette somme n’est versée qu’en partie, l’autre servant à vos chasses, je présume ou alors, et c’est nettement plus grave, il y a des malversations au sein de votre ministère. Je me demande ce qu’en penserait le ministre des finances, lui ?
— Écoutez, en l’état des choses, je n’ai pas la réponse.
— Je l’ai, moi. Il y a des magouilles. Alors la chose est simple, soit vous en êtes, soit vous ne voyez rien parce que vous touchez votre part ou c’est que vous êtes aveugle. Alors ?
— Si je ne vous connaissais pas…
— Pas de menace, vous savez qui je suis et comment je peux agir depuis tout ce temps. Pour cela, il me suffit d’un appel et tout le gouvernement tombe sur l’heure !
— Vous avez cent fois raison. Écoutez ma chère, je vais voir ce que je peux faire.
— Non, non et non. Vous allez tout simplement rendre ces chenils aux soumis pour qu’ils y coulent des jours heureux et j’y veillerai personnellement. Suis-je assez clair ? Ne m’obligez pas à me servir de mes dossiers. Que vous abattiez des prisonniers, comme les assassins, les meurtriers et autres magouilleurs qui volent l’état, je veux bien et encore, c’est une mort trop douce pour eux. Mais des esclaves qui vous ont servi à la sueur de leur front avec dévotion, ça NON !
— C’est entendu.
— Dès aujourd’hui, et plus aucune chasse ne sera autorisée sinon vous et vos collaborateur pourriez bien servir de gibier. Je vous avoue que de vous tenir au bout d’un fusil m’excite terriblement.
— Je dois y aller, ranger vos fusils ma chère. Je serais désolé de vous servir de gibier, croyez-moi.
— Je vous certifie que cela ne me dérangerai pas le moins du monde après ce que je viens d’apprendre. Une dernière chose, notre petite conversation a été soigneusement enregistrée, comme toutes les autres, vous êtes au courant, je crois ?
— Oui, vous me tenez par les couilles, je le sais.
— Pour vous tenir par vos couilles, il faudrait me prouver que vous en possédiez. C’est ce que j’attends de vous. À vous revoir. Manon, Châu. Oh, encore une dernière chose, magouille pour magouille, cherchez donc qui modifie les fiches des esclaves des ventes aux enchères. Aucune des deux n’est conforme.
— Je l’ai constaté hier et c’est déjà réglé. La personne qui modifiait les fiches est dans mon coffre, elle ne fait plus partie de mes services.
— Oh, je vois qu’on réagit rapidement, mais pas assez souvent à mon grand regret. Montrez-moi donc cette personne.
— Elle a été déchue de son statut de fonctionnaire avec effet immédiat et mise au ban.
— Donc, vous me l’offrez comme esclave ?
— Exact ma chère, c’est la moindre des choses. Vous avez carte blanche sur elle, cela va sans dire. Pour les chenils, je ne serai trop vous conseiller d’attendre demain.
— C’est entendu. Venez mes amours, allons voir la surprise de notre ministre.
Dehors, le ministre appuie sur la télécommande de sa limousine. Le coffre s’ouvre, une femme d’une bonne quarantaine d’année est extirpée par la chose. Solidement entravée, Madame la reconnait immédiatement et la gifle sans compassion.
— Toi, c’est les tâches les plus durs et pénibles qui t’attendent. Mais avant, la chose, tu me l’emmène dans mon donjon, Manon va te montrer comment on traite les putains de ton genre.
Je quittais le ministre en le saluant à la hauteur de son rang, comme un malpropre. En bas, sans qu’elle ne puisse s’exprimer, nous avons solidement attaché cette femme, du moins ce qu’il en reste. Je sens que Madame va s’en donner à cœur joie. Châu arrive en tenant Madame par la main. Deux belles complices, une merveille pour mes yeux. La chose est agenouillée dans un coin. Il commence à me plaire sérieusement celui-là ! Là, Madame ne perd pas de temps. À l’aide d’un chat à neuf queues, elle cingle le corps encore vêtu de la femme, quoi que légèrement. Peu à peu, ses restes de vêtements prennent l’apparence de loques. Madame s’ingénue à les déchirer de son martinet aux pointes acérées. La chair commence à saigner d’un peu partout, surtout la croupe. Madame se repose un moment, regarde sa victime, m’ordonne de lui retirer son bâillon.
— Tu cries, mon esclave te frappe, c’est clair. Bon, alors si tu me disais pour le compte de qui tu falsifiais ces fiches ?
— Pour monsieur Lavergogne. Le secrétaire particulier du ministre.
— Je vois et le ministre est au courant ?
— Il l’est depuis qu’il m’a placé dans son coffre.— Pour toi, c’est l’enfer qui commence. Pour le ton chef, ce secrétaire, j’aviserai… et puis non, le visiophone ma belle Manon.
— Il est cassé Madame.
— Alors mon portable !
— Tout de suite Madame !
Châu semble étonnée que Madame veuille prendre soin de ses esclaves avec tant d’amour. Au téléphone avec le ministre, elle lui demande ce qu’il compte faire de son secrétaire indélicat. Encore sur haut-parleur, nous apprenons que ce charmant personnage est aussi à l’origine des chasses et que son compte va lui être réglé dès que le ministre arrivera à son bureau. Madame lui suggère d’en faire le dernier gibier et, si le ministre a des couilles, comme le dit joliment Madame, la dernière chasse pourrait se dérouler dans la propriété de Madame. Le ministre ne répond qu’après une longue réflexion. Aussi, Madame insiste en lui affirmant qu’il n’y aurait pas de mise à mort. Seulement une grosse frayeur pour le malhonnête. Ensuite, libre au ministre de déchoir l’individu de toutes ses prérogatives et de le rétrograder au rang de moins-que-rien. Pour une personne libre, être rétrogradée au rang de moins-que-rien n’est pas des plus glorieux. Cela revient à dire que cette personne ne possède plus rien, même le droit à la parole lui est refusé. De plus, il est dans un lieu où sont regroupés tous les moins-que-rien et n’ont d’autre choix que de se débrouiller par leur propres moyens qui sont quasi nul. C’est là la condamnation à la plus lourde peine pour des fautes graves telles que le meurtre, ce qui est le cas pour ce secrétaire. Cette nouvelle semble amuser le ministre qui acquiesce. Satisfaite, Madame coupe la communication. Devant cette femme, elle ne lui laisse que deux choix, servir de gibier ou n’être plus que sa chose, une de plus pour Madame. Nous la laissons faire son choix. La chose éteint tout et ferme la porte à double tour. En haut, la chose reprend son travail, Châu et moi donnons de quoi calmer Madame en la faisant jouir comme elle aime.
— Si cette salope reste à mon service, elle sera de piquet pendant six mois à la porte.
— Madame ne semble pas encline à être particulièrement sévère.
— Tu ne sais pas ce que cela signifie, ma petit Châu. C’est une punition très pénible, crois-moi sur parole.
— Que Madame nous explique si cela peut aider Madame à jouir de nous.
— Voilà, elle va être enchainée en croix. Elle n’aura à boire et à manger qu’une fois par jour. Elle ne sera délivrée de son supplice que pour être conduite au donjon et sévèrement besognée. Pour ses besoins, elle n’aura d’autre choix que de se retenir sous peine d’être encore sévèrement suppliciée. Elle n’aura l’occasion de se soulager qu’une fois par jour. Six mois de ce traitement c’est dur, vous savez, mes douces chéries.
— On dirait que Madame a vécu cette terrible punition.
— Effectivement, mais seulement pendant six jours. J’avoue que je ne recommencerai pour rien au monde. Même à vous deux, je ne l’infligerai jamais.
— Et la nuit, elle reste en croix à la porte ?
— Et comment, si elle s’en montre digne, on peut, à la limite, lui donner une toge contre le froid, mais c’est tout. Oui Châu, continue, ce que tu es bonne ma chérie. Je vois que Manon t’éduque bien. Merci ma chérie d’amour.
— De rien Madame, c’est un plaisir de vous donner satisfaction.
— Si seulement tu voulais, je ferais de toi ma compagne officielle, n’en déplaise au ministre.
— Je ne veux que servir Madame et la subir et c’est avec amour que je le fais, Madame le sait. Je n’ai nullement besoin de richesse. Ma richesse, c’est vous, Madame !
— Je le sais ma douce Manon, je le sais.
Madame n’insista pas, l’orgasme qui l’envahissait était des plus puissants, la main de Châu enfoncée entre les délicieuses fesses de Madame jusqu’au coude.
Le lendemain, la ministre arrivait avec le moins-que-rien. Si le ministre eut droit à des égards, le moins-que-rien fut lourdement entravé et avancé devant la terrasse de Madame. Armé d’arbalète, Madame donne trois minutes au moins-que-rien pour fuir. Madame pose un carreau hypodermique sur son arbalète pendant que le moins-que-rien court à la recherche d’une cachette. Le ministre, vautré sur la romaine reçoit ma bouche sur son pénis ridiculement petit. Madame offre à Châu l’occasion de faire preuve d’adresse en lui remettant une arbalète chargée à l’identique, ce que le moins-que-rien ne sait pas. La chasse est lancée. Madame et Châu partent chacun d’un côté. Il ne leur faut guère de temps pour débusquer leur victime et reçoit les deux carreaux dans son corps. Dans ma bouche, bien trop rapidement, le ministre jouit d’un sperme affreusement dégueulasse. Puis, sa petite bite toute ramollie, je ne parvenais pas à lui faire reprendre de la vigueur. La chose est allée prendre le moins-que-rien pour l’emmener dans le donjon fasse à cette femme indélicate. Il est placé sur le chevalet avec un large et long gode en métal en son fondement. Pendant que la chose raccorde ce gode à la machine, Châu et moi servons des rafraichissements à Madame et son invité de ministre.
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