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Au service (pas st secret) de Madame

Chapitre 11

SM / Fétichisme
Pour un peu, nous nous serions enlacée pour mieux pleurer notre joie de nous être tout avoué. Dans le salon, les deux hommes finissent d’installer les divers sièges. En cuisine, Jeanne et Châu préparent le souper. Madame arrive, convoque tout le monde en cuisine.
— Pour commencer, je tiens à vous remercier pour votre comportement devant ces deux olibrius. Je les déteste et le manque de considération que vous avez montrez envers eux m’a enchanté. Maintenant, vu que vous êtes cinq à me servir, il m’a fallu faire un choix. J’ai donc décidé d’avoir une gouvernante qui dirigera la maison. C’est à Manon que revient cet honneur. Elle a toujours été d’une fidélité sans faille depuis qu’elle est à mon service et c’est devenu sa religion depuis qu’elle est mon esclave. Aussi, en mon absence, elle a tout pouvoir. Là-dessus, je suis intransigeante. Le moindre manquement à un ordre de Manon sera durement sanctionné.
— Que Madame se rassure, nous n’avons nullement l’intention de lui désobéir. Elle mérite cet honneur. Manon, je te serai fidèle comme je le suis pour Madame et ce, par amour pour toi.
— Merci Châu, je savais pouvoir compter sur toi.
— Moi, Paul, je jure de servir la plus belle femme après Madame.
— Nous le jurons ma chérie, moi et Roger.
— Merci à vous tous. J’espère juste être à la hauteur des espérances de Madame.
— Tu le seras, je n’en doute pas une seconde. Qui peut bien téléphoner, ce n’est pas croyable qu’on ne puisse pas vivre en paix. Allo ?
C’était la présidente. Elle appelait pour rendre compte que des lois considérées comme injuste venaient d’être abrogées. De plus, Madame reçut l’assurance que des têtes étaient tombée, comme celle de la ministre de l’éducation, dite la prude et une salope dévergondée comme jamais. Dans les faits, le gouvernement est entièrement remanié. La présidente remplace ces têtes tombées par d’autres plus ouvertes d’esprit, plus libertaires et libertines aussi. Madame ne peut qu’encourager la présidente à persévérer dans son action de renouvellement. Aussi, j’ai cru voit Madame défaillir quand la présidente lui a proposé de devenir ministre des loisirs. Si Madame refusait, elle acceptait néanmoins de la poste de conseiller du ministre. Madame ne put s’empêcher de conseiller à ce que ce soit une femme libertine qui obtienne ce poste. La présidente lui proposait quelques noms dont un fit sursauter Madame.
— Cette femme, il n’en est pas question. Elle a horreur des hommes, c’est une sadique et une menteuse de la pire espèce. Non, cette femme ne mérite pas mieux que de finir dans le territoire. Je verrai mieux cette Sidonie. Elle est jeune, pratique le sexe sous toutes ses formes. Elle peut être du côté du manche comme celui des lanières. Elle connait un rayon sur les loisirs qui plaisent au peuple. Avec elle, je peux vous jurer des nuits somptueuses.
— Mais ce n’est pas ce que je recherche, du moins sur le sexe.
— Non ? En êtes-vous certaines. Je vous ai vue à l’œuvre dans ce club clandestin, je vous ai vue être prise, aimée. Je vous ai vue jouir, je vous ai vue être longuement flagellée par des mains puissantes et en jouir. Avec Sidonie, vous aurez tout en une personne.
— Je vois que vous me connaissez mieux que je ne vous connais.

— Mais cela peut changer, cela ne tient qu’à vous. Pour le ministère, j’ai ma petite idée. C’est un ancien manoir pas très loin de chez moi qui est à l’abandon.
— Je le connais très bien.
— Je savais que vous y veniez, vous y offrir en pâture. Je le savais !
— Je me suis vendue alors ?
— Oui, mais je ne vous jette pas la pierre, j’y suis allée bien des fois me faire merveilleusement endolorir le corps.
— Aveu pour aveu, moi aussi ma chère. On se voit quand ?
— Venez demain, une semaine de sexe sans limite devrait vous remettre en selle.
— Des vacances, je prends, je serais votre invitée.
— Je crois que nous allons bien nous entendre. Une dernière chose. Votre Jeanfoutre, laissez-le se noyer dans ses fantasmes avec sa petite bite ridicule.
— J’y compte bien, je n’attends qu’un faux pas de sa part pour le lourder manu militari.
— Le territoire ?
— Suivant la faute, exactement et sans lui laisser le temps de respirer.
— Un conseil, j’ai de quoi le faire tomber sur l’heure, alors, pourquoi hésiter ?
— Le temps de mettre en place le gouvernement et de trouver son remplaçant.
— J’ai la personne. C’est son secrétaire, le nouveau, c’est un homme droit et capable. En plus, il sait s’amuser.
— Je crois sincèrement que nous sommes faites pour nous entendre, ma chère.
— Colette pour vous Madame la présidente.
— Carole alors en retour. À demain.
— Avec une joie non dissimulée. Mes chéris, voilà une chose rondement menée. C’est aussi grâce à vous si cela change dans ce pays.
Elle fut prompte à nous enlacer tendrement, l’un après l’autre. Je ne pus m’empêcher de conseiller à Madame de se faire prendre par Paul et Roger en même temps. Avec Châu et Jeanne, nous avons longuement donné à cette femme de quoi recevoir ses deux soumis en elle. Quand elle fut entièrement prise et remplie, les deux hommes s’activèrent à faire jouir Madame jusqu’à son évanouissement. De nos corps, nous l’avons maintenu son corps bien au chaud.
L’aube était levée depuis longtemps. Châu était en cuisine, nous préparant un copieux déjeuner avec l’aide de Roger bien enfoncé entre ses fesses. Je me gardais le morceau de choix, le cul de Roger, enfonçant ma langue bien à l’intérieur. Mes mains parcouraient les corps quand Madame vint enfoncer son pouce dans mon anus. Malgré que cela soit le jour, le premier jour de sa semaine cul et partouze, Madame était avide de commencer avant tout le monde.
— Si Madame le veut bien, je désire la voir un moment en tête à tête.
— Maintenant si tu veux, ma chérie.
— Non, il me faut sentir cet homme remplir le cul de Châu.
— Comme ça, ma chérie.
— Oui Madame, exactement comme ça.
Roger finit par jouir dans le cul exquis de Châu, ma langue se retournait vers la bouche de Madame. Gourmande, elle me donnait le plus doux des baisers avant de m’emmener dans son boudoir.
— Alors, je t’écoute ma chérie.
— J’accepte Colette, j’accepte ta demande en mariage.
— Pardon, tu…tu veux devenir ma compagne ?
— Oui, par amour pour toi. J’ai été stupide de m’entêter comme une idiote. Je t’aime, c’est indéniable. Vivre loin de toi, c’est mourir à petit feu. Cette union nous obligera à ne plus nous quitter.
— C’est ce que je veux, je ne veux plus te quitter d’une semelle. Je te veux partout avec moi. Tu es certaine de ton choix. Oui, cependant, je te demande une chose. — Quoi donc, parle, je meurs d’impatience.
— Que tu me traite parfois comme une moins-que-rien dans le donjon.
— À une condition, que tu me rendes la pareil.
— Ma chérie si tu savais la torture que ce fut de penser à ta demande. Je me suis infligée cette torture pour être certaine de ne pas me tromper. Je t’aime, je t’aime.
Dans le bureau, Colette prit ma main, à mon annulaire, elle passa sa bague la plus précieuse. Nous avons fait l’Amour jusqu’à ce que Paul ne vienne nous dire que les premiers invités arrivaient. Avant que je ne sorte, Colette prit encore ma main. Elle me retourna face à elle. De sa chevalière, elle parcourut les anneaux de mon corps. Tous s’ouvrirent. Cependant, saisissant sa douce main, je les refermais tous de l’autre. Elle comprit qu’elle ne pourrait jamais faire de moi, la femme parfaite. Je voulais seulement l’épouser sans trop m’éloigner de ma soumission et ces anneaux étaient cette dernière chose qui me rappelait mes origines auprès de Madame.— Je veux juste les conserver pour que je me souvienne avoir été ton esclave.
— Tu peux, ma chérie. Mais cela me permettra de te faire merveilleusement souffrir dans le donjon.
— J’y compte bien, ma sadique préférée.
— Mes amis…ma compagne, mes soumis et moi, sommes heureux de vous accueillir pour une semaine de débauche. Attendez-vous à avoir des surprises et pas des moindres. La première étant que cette sublime perle noire accepte de m’épouser.
Il y eut un léger mouvement dans le grand salon et puis, un hourra fort et puissant. Châu, Jeanne, Paul et Roger furent les premiers à nous embrasser et nous féliciter.
— Si je peux, mon amour, j’aimerais vous demander à tous un service. Voici quatre soumis, ceux de Colette et moi. Pendant cette semaine, si mon amour est d’accord, j’aimerais beaucoup que l’on inverse nos rôles. Ils seront nos maitres et nous deux, leurs soumises.
— Tu es encore bien plus perverse et vicieuse que moi par moment, j’aime ça. Viens, que je te pars comme l’esclave et tu me prépareras après.
— Avec une joie que je ne peux décrire.
Alors que les premiers ébats commencent, que les alcools et les fortifiants se distribuent dans toute la maison, Colette et moi, sommes dans le donjon. Pendant que je l’équipe comme une esclave, elle ma caresse tendrement. Puis, c’est à mon tour d’être enchainée, menottée. Dans le salon, dès notre arrivée, on nous prend, on nous baise, on nous fustige aussi et pour notre plus grand bonheur à toutes les deux. L’arrivée de la présidente stoppa net les élans sexuels du grand salon. Mais quand devant mon épouse, elle se mit nue, elle devint notre complice, libertine à souhait. Avec mon épouse, nous lui avons tout donné. Elle put même nous flageller pour notre plus grand des bonheurs. La semaine fut bien trop courte. La présidente se montrait tout aussi dévergondée que nous tous. Le dernier soir, elle nous maria très officiellement. Notre nuit de noce se passait dans le donjon, solidement ligotée l’une en face de l’autre. C’est à coup de fouet que nous nous sommes juré un amour éternel devant tous les invités. Puis, nos seins solidement enserrés dans de la bonne cordes, nous fumes soulevée du sol durant les derniers moments de cette gigantesque partouze.
Dès le midi, alors que la plus part des invités étaient déjà loin, il ne resta plus que nous cinq, la présidente et quelques couples homos et hétéros. Châu, Jeanne, nous retirèrent nos fers. Chacun reprit sa place et dans une dernière partie de jambe en l’air, la présidente émettait le souhait que ma femme et moi la punissions pour toutes ses fautes. Ce ne fut pas à ce moment de douceur, de tendresse et d’amour. Elle resta encore après que le dernier couple fut parti. C’est à ce moment-là que je l’amenais dans notre donjon.
— Es-tu certaine de vouloir te faire durement punir ?
— Oui, Manon, tu es tellement belle et désirable. Ta femme, notre Colette, a de la chance de t’avoir auprès d’elle. alors, montre-toi jalouse de t’aimer et jalouse que j’aime aussi ta douce moitié.
— Comme il te plaira. Cependant, je vais devoir me montrer particulièrement méchante avec toi, ma présidente. Si je suis bien l’épouse de Colette, à quelque part, je suis toujours son esclave. Et l’esclave que je suis obéit à un ordre merveilleux, celui de te fouetter, de te couvrir de pinces et, comme bouquet final, te faire jouir à n’en plus pouvoir.
— J’accepte, fouette moi durement.
Je l’embrassais tendrement en caressant son sexe bien humide. Écartelée dans le donjon, ne touchant plus le sol, ja me mis à martyriser son corps à coup de fouet. Je visais son sexe, ses fesses, ses seins aussi. Parfois, je venais embrasser sa bouche, lui donner à boire ma soif d’amour, mon désir de jouir encore d’elle. Sur son corps maintenant recouvert de grosses pinces bien mordantes, avec ma douce colombe, nous les lui retirions à coup de cravache ou en tirant dessus doucement jusqu’à ce qu’elles se séparent de la chair qu’elles emprisonnaient. Dans son corps, de belles et longues aiguilles vinrent le lui transpercer de part en part, comme ses seins, ses lèvres intimes, sa langue, son nez. Sur les aiguilles, on posa des électrodes. De violentes secousses électriques traversèrent le corps de la présidente. Elle hurla sa douleur et ne fut entendue que par nous, ses bourreaux. Son supplice dura jusqu’au moment où nous enfoncions deux godes dans ce corps lourdement battu. Elle explosait de bonheur. Délivrée, avec ma douce colombe, nous l’emportions dans notre chambre. Nous l’avons soignée avec amour avant de la faire jouir encore avec l’aide des deux hommes de la maisonnée.
Au matin, courbaturée, le corps encore endolori, elle nous quittait avec la promesse de revenir dès qu’elle le pourrait. Cela tient encore d’une promesse de politicienne, elle ne revint qu’une fois, c’était bien des années après. Quand à ma douce moitié et moi, nous nous sommes offert une chasse aux moins-que-rien. Nos cibles étaient connues, l’ancien ministre Jeanfoutre et son cabinet condamné pour fraude électorale, faux et usage de faux. Nous étions si mauvaises tireuses, que bien que touchés sévèrement, on dut les achever d’une balle dans la tête. Pour Colette, ce fut une mort bien trop douce aux vues des conneries de ces personnes envers le pays.
Mon épouse en eut marre un jour, marre de « ses amis ». Avec elle, nous avons tout vendu et acheté une grande ile dans le Pacifique. On ne pouvait nous rejoindre que par bateau, comme pour nous joindre, aucun téléphone. Nous vivions près de Madame, nous étions libres d’agir comme bon nous semblait. Puis, Madame tomba gravement malade, elle avait à peine 50 ans. On fut obligé de quitter et vendre l’ile. Dans une demeure plus modeste, nous avons entouré ses derniers jours de tout notre amour. Nous aurions donné cher pour la voir guérir. C’est le jour de son enterrement que cette ancienne présidente vint nous voir, trop tard pour profiter des tendresses de Madame. Je prenais aussi de l’âge, un âge qui ne me permettait plus de vivre pleinement ma sexualité débridée. Avec mes compagnons, mes quatre amours, nous nous sommes retirés du monde. Je confiais mes quelques souvenirs, les plus délicieux, les plus jouissifs à Jeanne. Elle fit ce court récit que vous lisez peut-être. J’allais m’éteindre de toute manière. Il ne me restait que quelques semaines dans le meilleur des cas.
Un matin, pourtant, Jeanne et Châu déboulèrent dans ma chambre avec une petite fiole. À l’agonie, je fus obligée de boire cet infect breuvage. En une journée, je retrouvais mes forces, mon désir, mes envies aussi. Paul, Jeanne, Roger et Châu en burent aussi. Depuis, cette demeure est le théâtre de douce et merveilleuse partie de jambes en l’air toujours sous le portrait de Madame mon épouse. Je ne vous donne pas l’adresse, ce n’est pas encore de votre époque, mais on vous attend, la porte est ouvert.
À bientôt, on vous embrasse.
P. S. Mon seul regret est que ce breuvage ne fut pas inventé dix ans plus tôt.
À Madame, puissiez-vous reposer en paix.
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