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  • Histoire érotique écrite par Anonyme
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Soif d'elle!

Chapitre 1

Hétéro
Je vous ferai grâce des details concernant les débuts de notre amitié. Ils sont banals. Cependant, à la faible lueur de cette chandelle, j’ai envie de vous parler d’elle. De cette journee qui, par un heureux hasard, fit croiser nos routes. Imaginez un petit café. En après-midi. Les quelques clients epars lisent un journal ou font des ronds avec leur cuillère dans leur tasse. Nous sommes assises toutes les deux face à face, encore sous le choc de notre propre audace. Le désir mutuel d’explorer notre feminité à vite fait de taire nos bavardages habituels. Qu’elle est belle ! Le soleil fait une curieuse danse sur son doux visage. Son sourire invitant meuble le silence. J’ai envie d’elle. Là, tout de suite. Complices de ce désir bouleversant, nous nous dirigeons vers la salle de bain. Un coup d’œil rapide nous rassure. L’endroit est calme. Nous ne serons pas derangées ! Elle y entre. Je la suis. Sa chevelure me laisse une odeur que j’hume febrilement. Un peu gauches, nous nous enfermons dans la cabine du fond. Drôle d’endroit ! Qu’à cela ne tienne. Le désir se fait trop pressant. Nos visages s’approchent l’un de l’autre, nos levres se soudent. Quel étrange et doux baiser. J’ai son corps plaqué contre le mien. À travers nos vêtements, on peut sentir les courbes de l’une et l’autre. C’est different. Sensuel. Puis la vague nous submerge. Nos mains, tantôt maladroites, se font soudainement gourmandes. Autant que nos bouches. Nous nous couvrons d’avides baisers, de caresses voluptueuses. J’en oublie l’endroit fort peu conventionnel pour une telle exploration. Exploration ? Non ! Explosion !! Je me laisse doucement submerger. Que j’ai soif d’elle ! N’en pouvant plus, j’ose mettre un genou sur le carrelage froid de la salle de bain. Je soulève sa jupe. Elle n’a pas de culotte. J’enfouis mon nez dans sa douce fourrure. Je la respire. Je depose quelques timides baisers sur ses cuisses puis dirige mon regard brulant vers elle. Sa tête renversée vers l’arrière, ses paupières closes, son souffle saccade me donnent le feu vert. J’écarte doucement ses doux replis. Un bijou s’offre à moi. Son clitoris ! Du bout de ma langue, je titille ce joyau si précieux. Elle s’appuie sur la porte de la cabine, avance son bassin vers moi. Le bol de toilette est encombrant, il est dans mon dos. Je deplace mon corps un peu, pour trouver une position plus confortable. Mes mains caressent ses cuisses, la rondeur de ses fesses. Je suis tout à coup gênée devant ses splendeurs ainsi offertes. Devinant mon trouble, elle me caresse les cheveux, m’attire toute contre sa douceur intime. Elle est moite. Comme moi, dans ma culotte. J’initie un léger baiser sur ses replis. Je la goûte pour la toute première fois ! Encouragée par ses soupirs à peine retenus, je la goûte à nouveau. Ma langue se fait exploratrice. Puis un peu taquine, là, sur son clitoris. De mes mains, je multiplie les caresses. Ses cuisses. Son ventre. Je remonte jusqu’à sa poitrine, jusqu’à ses seins genereux. Ma langue n’a pourtant pas quitté son nouveau nid. Je la bois. Délicieux nectar ! Combien de temps dura cette douce intermède dans la cabine du fond ? Je l’ignore. Je me souviens seulement des sourires échanges au-dessus de nos cafés, beaucoup plus tard... et du soleil qui redescendait doucement le long de la vitrine du petit café, rue St-Laurent. J’ai encore son goût sur mes levres. J’entends encore, telle une symphonie, ses gemissements de surprise et de plaisir. Demain, elle me l’a promis, c’est elle qui me boira...
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