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Un soir d orage

Chapitre 1

SM / Fétichisme
Chapitre 1 : le désir, suprême instant avant le plaisir
16 août 2010. Il est 23h00, nous sortons d’un restaurant gastronomique réputé de la Bourgogne.
Il fait lourd, l’orage gronde au loin. Quelques gouttes font leur apparition.
Le voiturier, approche l’imposante berline allemande. Il sort, rejoint ma femme sur les marches, la protégeant d’un parapluie il l’accompagne jusqu’au véhicule. Regard discret, mais envieux.
Ma femme porte une robe légère et courte, couleur taupe, de viscose et de soie, griffé Christian Dior. L’humidité ambiante fait que le tissu lui colle à la peau, laissant deviner les marques de son string.
Le décolleté est profond, ajusté par une broche de diamant à sa base. Elle ne porte pas de soutien gorge, on imagine à peine la pointe de ses seins.
Parée de ses escarpins chocolat à talons hauts et lanières aux chevilles, il se dégage un certain érotisme de cette vision, sans vulgarité ni provocation.
Mon épouse est blonde, 1m70, peau blanche voir laiteuse, 40 ans, elle est fine, des jambes élancées qui captent le regard, pour remonter sur ses petites fesses, qui paraissent rebondies sous sa fine robe.
Elle n’aime pas la couleur de sa peau, au milieu de ces femmes qui ont passées leur temps à défier la palette des nuanciers du beige clair au marron châtaigne, sur les plages de la côte.
Sa peau est restée blanche, mais c’est en cette période qu’elle attire le plus les regards. Elle rappelle ces femmes bourgeoises dans les années folles qui se distinguaient des filles des champs, en se fardant de poudre blanche.
Je suis pour ma part habillé d’un costume de Lin bleu roi à rayures blanches de chez Kenzo, chemise en coton du Nil et cravate assortie.
Cette soirée est la conclusion d’un gros contrat que je viens de remporter. Plusieurs mois de travail, de stress, de tension dans le couple.
J’ai également la quarantaine, le teint mat, châtain grisonnant. Un physique ordinaire, mais une présence, une aisance dans le verbe, et une autorité naturelle, qui ne laisse pas indifférent la gente féminine.
Je prends le volant. Nous avons bu plus que de raison. Nous prenons de petites routes à travers la campagne, roulant doucement.
Soleil couchant, au milieu des nuages gris noirs, moiteur sur les sièges en cuir de la berline.
Je caresse les genoux de ma femme, en remontant le liseré de sa robe. Je la sens réceptive, l’ouverture légère de ses cuisses est un signe que je connais bien après ces 15 années de vie commune.
J’effleure des mes doigts le fond de son string, les cuisses s’ouvrent un peu plus.
Je me gare enfin devant le perron de notre résidence, nous descendons, d’un pas empressé.
La lumière rasante refusant de se mélanger au noir obscur de l’orage, fait ressortir le blanc maculé de notre façade. Un léger nuage de vapeur flotte au dessus de la piscine, accentué par l’éclairage posé au fond du bassin. Le vent se lève.
La porte fermée, je plaque ma femme le long du mur de l’entrée. Baiser fougueux. Les corps se frottent, les mains parcourent. Elle remonte sa cuisse le long de ma jambe droite.
Ma main glisse jusqu’à l’entrée de sa lingerie. Mes caresses sont plus précises, plus appuyées.
De mon autre main, je caresse puis pince le bout de ses seins. Ses yeux brillent. Elle entrouvre la bouche, ferme les yeux. Le maquillage est léger, les lèvres sont pulpeuses… humides.
Je fais glisser, la bretelle droite de sa robe, puis la gauche. Je me recule. Le tissu glisse, puis se suspend à la pointe de ses seins. Je tire légèrement dessus, et l’ensemble tombe à ses pieds.
Un éclair à travers la baie vitrée puis le son assourdissant du tonnerre, il est tout proche.
Elle porte, un string de satin et dentelle, de chez Lise Charmel, couleur bleu nuit. Elle est splendide, légèrement cambrée en avant. Son sexe m’invitant à la caresse.
« Non pas tout de suite », lui dis-je. « Ouvre du champagne, je reviens »
Je m’éclipse à l’étage, je redescends rapidement, elle attend dans le salon 2 coupes à la main.
Nous trinquons à notre amour. Elle retire ma cravate, défait un à un les boutons de ma chemise. Ses baisers s’attardent sur la pointe de mes seins. Ses doigts s’attardent sur ma ceinture.
Je la repousse, et l’entraîne vers la table en teck du salon. Je la soulève, pose ses fesses sur le rebord, l’invite à s’allonger. Ses jambes sont dans le vide, elle porte encore ses hauts talons.
Je m’agenouille, écarte ses cuisses, les porte au dessus de mes épaules.
Je caresse l’intérieur de ses jambes, me rapproche des zones érogènes. Le fond de sa culotte est collé comme aspiré par sa vulve. Une légère trace d’humidité apparaît à l’endroit le plus sensible.
J’appuie sur le tissu, pour le rendre encore plus humide. Un râle…
Je prends chaque bord de son string et l’abaisse délicatement, jusqu’aux chevilles. Un pied, puis l’autre ; elle est nue, entièrement offerte.
Son sexe m’apparaît enfin, il est bombé, rasé au niveau du clitoris, surmonté d’un triangle blond roux. J’aime égarer mes doigts dans ce buisson légèrement épais, signe d’une féminité assumée. Je n’aime pas les sexes imberbes, souvenir de puberté sans exploit.
Ma langue glisse dans l’entrecuisse. Je parcours ses lèvres d’un filet d’air, j’effleure, en haut, en son centre, en bas. Je passe une phalange sur la verticale de la muqueuse. J’observe son bas ventre se soulever, les pointes de ses seins dressées au plafond.
Ma langue rentre alors en jeu. Je titille, je lèche l’extrémité du clitoris. Je passe entre les petites et les grandes lèvres. Je m’insinue à l’entrée du vagin.
De ma main gauche, je pose mon index à l’entrée de son anus. Je le flatte, exerce une légère pression, entre la pointe du doigt, la ressort.
Les cuisses s’ouvrent encore un peu plus, le souffle est court. Elle est trempée. L’humidité de son excitation coule entre ses cuisses, permettant ainsi une intromission plus aisée dans son petit trou.
J’explore les moindres recoins de son sexe. Je sors un plug de ma poche, le présente à l’entrée de son anus, elle soulève les fesses, je pousse, l’objet disparaît au fond de ses entrailles. Un râle puissant sort de sa bouche.
Je commence alors des mouvements de va et vient,… lents…. très lents…, tout en gobant l’intégralité de son sexe, et jouant de ma langue experte. Elle est au bord de l’explosion.
Je retire le plug de son anus, je me relève, elle ouvre les yeux, je la domine débout entre ses cuisses, elle, allongée sur la table. Une inquiétude passe dans son regard, angoisse mêlée d’un désir suprême presque malsain.Nouveau coup de tonnerre….encore plus proche…plus fort.
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