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sonia

Chapitre 3

SM / Fétichisme
La période des étrennes s’enchaine dans un calme olympien… Nieil règle les derniers préparatifs dont j’étais jusqu’alors exclue. Le mariage se déroulera le 14 février dans un temple protestant que mon maître a sélectionné pour les souvenirs qu’il y nourrit. Je continue de me rendre chaque matin au siège où Nieil a officialisé notre union en l’annonçant à quelques responsables. Aussitôt, les regards épars qui se raillaient de mon allure collégienne depuis quelques semaines se sont éteints pour céder la place à une camaraderie plus… hypocrite. Les fidèles qui me draguaient encore ont cessé leur chasse, conscient de leur incapacité à rivaliser avec celui que j’ai la chance d’épouser.J’ai essayé ma robe de noces… Blanche, splendide, princière. Madame l’a choisie en me consultant et en cachant à Nieil son apparence magique. Moulée dans le corsage virginal, ma taille affinée se démarque de mes hanches affublée d’un monticule de taffetas blanc à l’empâtement certain. Ma chevelure de plus en plus longue sera assemblée en un chignon que coiffera un chapeau à larges bords et mes pieds chausseront des escarpins sur lesquels je rechigne à monter tant la perte d’équilibre est conséquente.Avec ce bruit alentour, je ne parvenais plus à m’entendre respirer. Lors de l’attente, j’ai cru m’évanouir cent fois… L’émotion ou la taille trop serrée ? Avant que les lourdes portes séparant ma “loge” et la “scène” ne s’ouvrent, un vieil homme de petite taille invité par Madame vint nous rejoindre un paquet sous le bras. Madame a incliné la tête et avant que j’aie pu dire ouf, il s’est engouffré sous l’étoffe jonchant le sol. J’ai regardé celle qui serait le témoin de mon mariage qui n’allait pas échapper à la nature même de la relation m’unissant à Nieil. Mon mariage ne serait pas comme celui de tant d’autres, pucelles arborant le blanc, ignorantes de l’emprise qu’une ceinture de chasteté encore présente produit sur votre intimité, rappelant à votre coeur et à votre esprit la noirceur de vos actes sexuels guidés ou commandés. J’ai senti le nain frôler mes jambes gainées de soie avant que mes chevilles ne soient ceintes du mordant bracelet de prisonnière. À l’écoute du bruyant clac, Madame me jeta une oeillade de victoire et me lança le conseil que je m’empresserai de suivre : “— Ne brusque pas ta marche et ne soulève jamais ta robe…” Sinon tous et toutes verraient ce que je sentais glisser sur le sol : une lourde chaine à l’acoustique noyée dans la masse sonore des chants d’accueil. En défilant devant cette assemblée d’un pas étriqué par la courte masse métallique, je vis le nain se poster au premier rang tandis que Nieil me regardait arriver, rayonnante malgré la mise en scène surprenante. Surprise aussi de reconnaître peu de visages parmi l’assemblée au point de me demander si eux, contrairement à ma famille et ami(e)s réunis ne savaient pas ce qui se tramait sous cette robe étouffante. Chaque bruit résonnait dans ce temple et je pris garde de bouger le moins possible lors des périodes de silence ou de monologue. Certaines secondes me parurent un siècle du haut de ces talons aiguilles phénoménaux dont la douleur provoquée m’a gâché une partie de la fête. Mais l’anneau était là, s’alignant à côté de son frère et l’union réelle. La langue de Nieil possédait le goût salé que j’aime tant et celle de Madame manqua de traverser mes lèvres lorsqu’elle me félicita. Félicitations d’avoir épousé un homme extraordinaire qui sait ce qu’il veut. Une chienne, mais aussi une femme à laquelle il a donné une nuit d’amour simplissime en guise de noces… avant d’interdire accès à sa propriété “légale” à l’aide de la ceinture garante de ma fidélité.Changement de statut, changement de vie… Je me sépare de mon appartement et de mon apparence fluctuente de collégienne, exhibitionniste, chienne ou allumeuse. Nieil me veut séduisante, anoblie par des matières soyeuses qui dévoilent sans afficher. Sous le satin brillant, le téton se dessine admirablement en plein entretien professionnel… Afin d’afficher ma féminité, Nieil a concédé que je ne sois plus astreinte systématiquement au corset et en adapte le port à ma tenue. Hors de question que la femme du directeur général aille travailler avec une telle contrainte aux yeux indiscrets : mais en dehors du siège, l’exhibition s’affichant comme oubli prend une dimension intégrale. Tous les anonymes doivent savoir que la femme appartient à son mari, physiquement et mentalement. Par contre, tous les collaborateurs doivent savoir que la femme du patron est une chienne jouant avec ses atouts : porte-jarretelles devinables sous les jupes cintrées, absence de soutien-gorge, décolleté vertigineux, culotte échancrée. La seule limite demeure la ceinture dont Nieil ne veut pas me priver et qui l’oblige à me prôner prudence. Pas de jupe moulante sans culotte ou de jupe ample sans qu’il en ait donné l’ordre. Lorsque mes cuisses sont libres de mouvement, il aime que je les écarte pour lui afin d’offrir à des regards ahuris l’incroyable spectacle d’un sexe claquemuré ou bien d’une cuisse tatouée.Au retour de notre voyage de noces, une étrange soirée s’est déroulée. Invités à dîner chez Madame, j’ai fait la connaissance — si je puis dire — de l’esclave aux tenues latex. C’est finalement une femme après que j’eusse puis en douter un instant et sa condition me fait frémir. J’ai déjà servi dans le passé mais jamais comme elle. Ce qui m’a le plus surprise, c’est sa totale dépersonnalisation : Nieil et Madame sont à l’origine de la cagoule qui voile sa face tout en la maintenant sous la pression du latex brûlant. Seuls sa bouche et ses yeux sont en rapport avec l’air frais puisque des ouvertures sont prévues à cet effet. Nieil souligna lors du repas que l’absence de trous pour la respiration nasale permettait nombre de possibilités tandis que je ne parvenais pas à croiser le regard de la silencieuse servante en raison des oeillères apposées afin qu’elle se concentre sur les tâches à accomplir et qu’elle ne voie pas d’où les coups surgissent. L’épaisse couche de rouge à lèvres trahissait une chair gercée par l’obligation de respirer par cette orifice où nombre de choses devait lui être infligées. Son maquillage bavait comme si l’on s’était soulagée sur elle avant notre arrivée. Cette bouche et ces paupières extraites du masque ne permettaient pas d’imaginer la tête dans son intégrité et l’absence de cheveux plaqués sous le latex rajoutait quelque chose à mon trouble. La jonction entre la cagoule et la combinaison se faisait à l’aide d’un large collier d’acier que Madame resserrait ou desserrait à loisir grâce à une vis de compression. La combinaison la couvrait de la tête au pied, des épaules jusqu’aux mains qui revêtait un aspect ganté du plus bel effet, ses seins moulés par le latex me rappelait ma poitrine comprimée dans le passé et la satisfaction que j’en retirais… La combinaison, aussi intégrale fut-elle, était prévue pour que le pubis propre et les fesses de l’esclave soient livrés au regard ou à la cravache. Ses lèvres avouaient le travail que seule Madame avait pu lui infliger : Nieil m’a toujours montré trop de respect pour s’abaisser à travailler le sexe d’une autre à l’aide de pinces, poids ou autres procédés dont je ne préfère rien savoir. Ses fesses zébrées m’évoquaient plus volontiers ce que je connais bien : la morsure du cuir torsadé ou tranchant lorsque sa souplesse devient rigide au contact de la chair nue. Du cul de l’esclave sortait une boule d’acier au bruit caractéristique lors de ses déplacements. Je me suis également délectée des vibrations qu’entrainent ces artifices de geisha. “Débarrasse !” L’ordre était sec et précis comme les prédécesseurs. Les mains de la femelle tremblaient sous la menace de Madame qui a le don pour m’intimider. Lorsque que le digestif fut servi, elle vint reprendre place aux pieds de l’un de ses copropriétaires, la tête basse. En pleine discussion tardive, lorsque les mots sont lents et la fatigue pesante, Madame tendit sa chaussure à la soumise qui entama un nettoyage en règle à l’aide de sa langue. “— On ne dirait pas à la voir comme ça que c’est une jeune femme bien comme il faut en dehors d’ici, n’est-ce pas ?” me demanda Nieil. Je la sentis frémir, frémissement de honte où le plaisir n’est pourtant pas absent. “— Aux autres…” commanda Nieil, elle s’avança à quatre pattes et se baissa vers le cuir de mon maître. “— Elle d’abord !” C’est la première fois que j’avais l’honneur d’être servie. Je me suis sentie gênée puis forte. Peut-être parce que la soumise se faisait prier et qu’une menace fut nécessaire pour que sa langue caresse le cuir. “— La semelle et le talon…” Sa bouche engouffrait mon talon en partie, l’autre méritant une inspection minutieuse. “— Embrasse mon soulier” lui commandais-je avant que Nieil me fit un geste me demandant d’arrêter. Elle ne vit pas Nieil s’accroupir et elle lâcha échapper un gémissement lorsque son sexe turgescent sépara ses parois vaginales. Nieil la limait, devant moi, pour moi, avec une violence extraordinaire dont je n’ai pas conscience lorsque je subis ses assauts, ses mains glissaient sur les bras de mon fauteuil et elle écrasait son visage sur mes cuisses. Je sentais le sommet de son crâne s’appuyer sur mon corset et ses oeillères pénétrer ma chair. Ma main caressa le latex de la cagoule, un doigt s’insinua entre ses lèvres qu’elle referma. Elles étaient douces, très douces. Je l’entendis faire des efforts pour ne pas crier sa jouissance, je ne fais jamais preuve d’autant de retenue et la comprend à peine. Nieil se retira et s’assit sur son dos, me tendant son sexe à nettoyer de “sa mouille de salope”. Le tableau que nous composions devait être à la hauteur du numéro de contorsionniste auquel je dus me livrer pour prendre en bouche sa queue. J’entendis la salope gémir une nouvelle fois, le son étouffé puisque je l’enfermais entre mon ventre et le poids de Nieil. Je sentis les secousses reprendre, Madame avait remplacé Nieil au moyen d’un long gode ceinture que je découvris lorsqu’elle me le donna à nettoyer après plusieurs aller-et-retour au creux des fesses libérées des boules la seconde précédent l’introduction. Je sentis le regard de la silencieuse me scruter lorsque je récurais ses saletés avec délectation, motivée par les caresses de mon maître, attiré ce soir là par mes seins, frustrant mon désir et mes orifices d’un plaisir salvateur. En pleine phase de récupération, les jambes tremblantes et les trous en feu, la salope fut relevée par Madame. “— Allons, suivez-nous”. Je n’avais jamais eu le privilège de pénétrer dans cette pièce pour un autre motif que le ménage. C’est ici que j’ai découvert nombre d’accessoires auxquels je n’ai jamais été confrontée et j’appréhendais de m’y trouver. Pôle attracteur de la pièce, en son centre, un cheval d’arçon au cuir astiqué mais meurtri par les coups de cravache, ongles et dents. Madame fit se placer la salope devant la lourde masse, ses yeux clos ne croisaient pas nos regards et le sourire radieux de Niel, elle lui susurra quelque chose à l’oreille avant de lier ses chevilles aux pieds du cheval. Ses pieds fixés et éloignés, elle bascula son torse en arrière jusqu’à ce que le dos épouse la courbure de l’assise et renversa ses bras en arrière. Autour des poignets, Madame serra les mêmes liens de cuir qu’aux chevilles. D’un coup sec et brusque, elle tira sur le collier la jeune soumise dont j’eus pitié pour la première fois de la soirée. Son tronc sembla se disloquer lorsque Madame étira les bras attachés aux pieds opposés. Son champ visuel se réduisit au plafond puisque la partie supérieure de son buste siégeait au sommet du cheval d’arçon mais fortement incliné vers l’arrière. Immobilisée en croix, fléchie par contrainte, la soumise devait appréhender autant que moi la suite des événements. Niel s’était assis dans le fauteuil face au spectacle et fut rejoint par Madame dès que les liens furent serrés à en mordre la chair à travers le latex. “— Branle la !” Je m’assis sur petit le tabouret à roulettes et l’avança jusqu’à ce que le miroir incliné et placé sur sa proue réfléchisse le sexe sans défense de la soumise. Je l’entendais gémir avant que j’eus commencé. J’ai l’impression qu’elle ne voulait pas que je la touche et je ne le fis qu’après la dernière invective, de Nieil cette fois-ci : “souviens-toi de ce que Madame t’a dit petite salope…”. Le silence revint et lorsqu’il fut rompu, ce fut pour signifier l’abandon de la jeune femme entre mes doigts experts. J’aurais souhaité me caresser, ils me virent faire le geste mais sous ma jupe existait l’entrave suprême qui redirigeait ailleurs mes mains. “— Lèche amoureusement sa fente maintenant” Je ne sais ce que Madame lui avait promulgué comme parole, mais cette fois-ci, la chatte baveuse ne tenta pas de se débattre et mes lèvres se posèrent sur les siennes pour un long moment. Arrêter fut une délivrance : ma langue engourdie me faisait souffrir et ma bouche avait le goût de son sexe baisé, fouillé, mordillé. Elle n’en pouvait plus, moi non plus. Nieil était parti s’habiller et me chercher mon manteau. “— Qu’allez-vous faire d’elle maintenant ?” Madame me répondit sèchement qu’elle allait méditer sur ses pêchers dans cet état un court instant avant de retrouver sa misérable vie. Avant de sortir de la pièce, j’ai jeté un dernier regard sur le reflet de sa chatte lisse et sale travaillée par les pinces que Madame venait d’apposer… La vision de ces lèvres distendues par le poids du plomb me fait frissonner et m’excite terriblement … moi qui n’ai pas pu jouir physiquement de cette soirée unique.Flore m’a téléphonée hier pour m’annoncer qu’elle ne pouvait pas nous recevoir pour le week-end comme nous en étions convenues. Elle ne semblait pas en grande forme non plus. Comme moi. Mon corps se rebelle et devient réfractaire au traitement qu’impose ma condition de soumise. J’en ai parlé à Nieil qui m’a renvoyé à Madame qui elle m’a aiguillée sur son gynécologue attitré. J’ai d’abord été surprise qu’il s’agisse d’un homme, pour ma part, j’ai toujours éprouvé un sentiment de malaise à me dévoiler ainsi à un être qui puisse me désirer. Mais ce choix, je l’ai effectué avant de rencontrer Nieil et d’être ce que je suis. Aujourd’hui je considère un regard comme un prétexte de séduction ou d’exhibition. Pourtant, lorsque j’ai appris que Madame m’accompagnerait, je me suis sentie fragile. Quand je lui ai rappelé qu’elle ne m’avait pas ôté ma ceinture, elle ne m’a aucunement rassurée en déclarant que “ce praticien ne s’étonnait pas de ces détails”. En sentant son jugement se poser sur moi dès notre introduction dans son cabinet, j’ai su pour quelle raison Madame m’exposait à un homme. Alors que ma gynéco habituelle se serait réservée tout commentaire quant à mon tatouage ou à la dilatation anormale de mon vagin, lui, n’omettrait aucune parole humiliante. “— Voici donc la ravissante Madame Osborne, je vous en prie, déshabillez-vous…” J’allais me dévêtir devant lui mais comble de cruauté il me fit poliment remarquer la présence d’un paravent. Derrière cette protection d’un tissu opaque, je me suis sentie seule. Très seule. On ne parlait pas de moi mais de choses annexes. Je suis réapparue paralysée et débraillée. Les pans du chemisier de soie dissimulaient une partie de l’objet de ma honte mais l’essentiel demeurait visible. “Ici on enlève tout” commanda Madame à l’attention de ma pudeur déplacée. Le chemisier rejoint le dossier d’un fauteuil. “Jolie poitrine” rien de plus ? Le médecin proche de la retraite m’étonna. “Approche” : j’avançai et Madame d’une poignée rude me fit opérer une rotation à 180° afin de glisser dans mon dos la clef libératrice. Sa main désenclava mon cul puis ma chatte de l’emprise de Nieil. “— Avec de tels gode je ne m’étonne pas que les trous de cette chienne soient irrités”… Changement de ton terriblement cinglant. Je n’étais plus l’épouse de Nieil mais son esclave aux yeux de celui qui me désigna du doigt la table où pris place seule, anormalement seule. Habituellement le gynéco vous laisse vous installer, là, il ne me quittait pas du regard. “Magnifique” il s’approcha et écarta les étriers sur lesquels je m’étais pourtant déjà beaucoup écartelée. “Superbe tatouage…” Je l’aimais aussi beaucoup mais le doigt suivant les contours de cette femelle corsetée avait quelque chose de désagréable. L’examen fut le contraire. Très agréable, doux, précis, exquis… Le latex allait en moi sans difficulté.“ — Elle est très ouverte, Nieil doit la ménager.— Elle dit avoir mal— Les parois vaginales sont quelque peu irritées mais ce n’est rien en comparaison de l’inflammation du rectum… Je vais lui prescrire un traitement à base de pommades mais vous devez renoncer à la ceinture de chasteté pour un moment…— Ça recommencera ?— Probablement…”Je ne me sentais plus concernée, on ne me demandait pas mon avis, on prenait soin de moi contre ma volonté.“ — C’est très embêtant de laisser une chienne pareille libre de ses choix…— Il y a bien une solution.— Nieil y a pensé mais il ne se demande encore si elle est prête pour…”Je ne comprends pas de ce dont il parlait et Nieil n’est pas encore rentré du siège. Il m’interrogera surement sur mes impressions de cette séance, du caractère impersonnel de cette consultation vétérinaire. Je lui raconterai combien je me suis sentie vide sans ma double pénétration lorsque les regards d’hommes s’insinuaient sous ma jupe dans le métro. Mais je veux qu’il me parle de cette solution qu’il envisage.Plutôt que de m’expliquer, Nieil m’a désigné sur une abominable photographie ce qu’il ambitionne pour moi. Je suis horrifiée mais il y avait quelque chose de captivant dans le regard de cette soumise suspendue sur une croix et où un habile jeu de lumière mettait en valeur son sexe : lisse comme le mien mais muni d’anneaux en or. Voici ce qui m’attend si je décide de suivre Nieil jusqu’au bout de ses choix. Jusqu’à maintenant et même si j’ai trainé les pattes, je ne me suis jamais sentie suffisamment chienne pour oser. Quoi qu’il en soit, mon propriétaire refuse de me laisser accessible et m’a imposée de nouveau le port d’un body cadenassé qu’il juge insultant à la vue de mon degré de dressage. Qu’a-t-il de si élevé ? J’ai l’impression parfois d’avoir changé de tenue et d’accessoires, de m’être affichée mais de ne pas avoir dépassé les limites d’un retour possible à la vie normale. Niel me l’a proposée pour une période mais je sais que tout me manquera. Alors que faire ? Et à qui en parler ?Bruno trouve notre soeur autarcique. Elle donne peu de nouvelles et nous n’avons aucun projet commun. De plus, j’ai les pires difficultés à la joindre et elle ne me rappelle pas lorsque je laisse un message sur son répondeur. Elle a ses problèmes j’ai les miens. Je cherche un cadeau pour l’anniversaire de Nieil et n’en trouve pas. Il m’a proposé de passer le week-end chez Flore pour la bouger un peu et mettre les choses à plat. J’espère ne pas la froisser.Flore ne veut pas nous recevoir, elle dit vouloir rester seule. Nieil a mal pris la chose, je crois qu’elle ne l’aime vraiment pas. Se doute-t-elle de ce que je suis à ses yeux ? Madame m’a envoyée chez le gynéco pour contrôler l’état de ma guérison. Je n’ai plus mal mais il dit que tout recommencera si Nieil me protège trop tôt. Malgré l’impudeur de ma condition, j’ai le sentiment d’être bien reçue par cet homme. J’ai cherché à combler une questionne qui m’empêche de vivre : “l’infibulation… c’est douloureux ?”. Sa réponse est claire : sur le moment oui mais après non. Et, dit-il, pas plus que de se faire percer l’oreille.
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