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Sonia mon amour

Chapitre 3

Erotique
-Tu as bien dormi.-Oui, surtout que je me suis endormie sous tes caresses. Jean, je vais devenir accroc si tu continu comme ça.-J’y compte bien.-Tu sais, j’ai quand même été surprise d’être aussi bien contre toi. J’avais peur de mal réagir au contact d’un corps d’homme nu me serrant. Mais je vois que ça va mieux, j’avance.Elle sourit et se dégage pour se lever. Nous déjeunons sur le bureau. Il y a bien des douches, elles sont au fond du couloir à côté des toilettes à deux portes de ma chambre. Sonia décide quand même de m’accompagner. Nous nous enveloppons dans des serviettes, la sienne lui recouvrant à peine des seins au milieu des fesses. Il n’y a personne, nous pouvons nous doucher tranquillement. Nous sommes le premier week-end de juin et la plupart des résidents sont partis. Ils profitent du dernier week-end ou ils peuvent se détendre, après, c’est parti pour trois semaines de révisions intenses pour l’examen fin juin, la maison des élèves va être silencieuse comme une cathédrale pendant trois semaines.
Une fois de retour dans la chambre, Sonia jette sa serviette et s’allonge sur le lit. Le soleil tape déjà et inonde toute la pièce. J’ouvre en grand la fenêtre pour qu’elle n’ait aucunes ombres sur elle. Je m’allonge à côté. Nous sommes peau contre peau, flan contre flan. Nos hanches se touchent. Je la sens bouger un peu. Nous sommes là depuis une bonne demi-heure sans bouger, à apprécier le moment, quand je sens Sonia se tourner vers moi. Elle pose une main sur mon ventre. -Ne bouge pas.Je ne bouge plus. Sa main parcoure d’abord timidement puis de plus en plus franchement, mon ventre, ma poitrine, mes jambes pour finir à l’intérieur de mes cuisses. Ses doigts effleurent mes couilles sans s’y attarder. Ma bite gonfle de plus en plus pour finir par se dresser au-dessus de mon ventre. Sa main remonte sur mon ventre et se crispe dessus.-Je ne peux pas.-Sonia, tu es libre de faire ce que tu veux et surtout de ne pas faire ce que tu n’as pas envie de faire.-Je sais, mais j’aimerai tellement te faire plaisir, te rendre le plaisir que tu me donne.-Tout vient à point pour qui sait attendre.-Oui, mais combien de temps ?-On s’en fou, embrasses moi.Elle se penche sur moi et m’embrasse goulument. J’en profite pour caresser la fesse libre. Mes doigts passent entre ses fesses et effleurent l’anus. Elle a une réaction positive, elle ne se dérobe pas. Je n’insiste pas, je ne veux pas la brusquer. En fait, cette fille est une sensuelle, c’est une tactile, son corps aime vibrer sous les caresses d’une main, mais son agression l’a traumatisée et fait régresser.
Il est presque onze heures et elle veut passer chez une amie pour récupérer des affaires pour se changer. Quand elle s’habille, elle cherche sa culotte. -Tu n’as pas vue ma culotte.-Ta culotte est dans mon armoire, elle ne quittera pas cette chambre, je la garde.-Mais tu es fou, je ne peux pas sortir sans culotte, en plus elle n’est pas très nette, je crois que je l’ai un peu mouillée.-Ce n’est pas grave, tu as une jupe qui descend jusqu’aux chevilles, qu’est-ce que tu risques ?Elle me regarde d’un air étonné, elle finit par me sourire avec une moue un peu canaille.-Je vois que tu veux te balader en ville avec une nana qui ne porte pas de culotte, ça t’excite.-C’est vrai, se balader en ville avec une superbe fille comme toi sans culotte, ça peut être très excitant, mais en fait, je veux simplement garder ta culotte, c’est la première que je t’enlève ta culotte, c’est un merveilleux souvenir dont je veux garder une trace.
-Tu ne va pas me dire que tu es fétichiste ?-Non, pas du tout, c’est la seule que je garderais, mais elle est un peu symbolique tout de même.-Ok, mais je suis sûre que même si je sais que personne ne peut voir que je n’ai pas de culotte, je ne vais pas être naturelle.-Tu n’auras que quelques mètres à faire, je te dépose devant chez toi.-Non, je vais chez Christine pour mes affaires, je les ai amenées pour faire une lessive, elle a une machine à laver, elle habite centre-ville. D’ailleurs tu vas m’accompagner, on devrait manger chez elle. Je pense qu’elle acceptera que tu restes avec nous.-Ok. Mais je garde ta culotte, ce n’est pas négociable.-D’accord, si tu y tiens.Elle finit de s’habiller, elle s’ajuste quand je viens derrière elle et la prends par la taille.-C’est vrai que tu es toute nue sous ta jupe et ton corsage.-Jean, s’il te plait, je suis déjà assez angoissée comme ça.-Mais non, personne ne le verra, je serais le seul à savoir.Elle se retourne, me fait face et pose ses lèvres sur les miennes. Après un long baiser, elle me regarde en souriant.-Oui, le seul.Nous arrivons devant chez Christine, mais il n’y aucune place de libre à proximité, on est samedi. J’en trouve une à quelques centaines de mètres. Sonia est un peu gênée, elle pensait ne faire que quelques mètres « à poil » sous ses vêtements. Je la prends par les épaules et nous nous dirigeons vers l’appartement de Christine. Nous marchons enlacés, quand d’un seul coup elle frissonne. -Oh que t’arrive-t-il, comment peux-tu frissonner avec la température qu’il fait ?-C’est le fait de me balader sans culotte, j’ai une drôle de sensation, ça me fait des choses dans le bas du ventre. En fait, ça m’excite de sentir le tissu de ma jupe frotter sur mes fesses nues.Je la regarde, ses seins pointent au travers du tissu en faisant deux globes aux pointes érigées.-Voilà autre chose. Tu es sensuelle, ta peau est sensible, tu es toute excitée, j’aime.-Je ne sais pas si je dois m’en réjouir où en pleurer.-Sans conteste t’en réjouir, c’est ta nature, ton corps réagit à tout plein de stimulis, cela s’appelle la sensualité.Je lui dépose un baiser sur les lèvres au moment où on arrive chez Christine. Elle nous accueille avec un grand sourire. Je ne connais que très peu Christine, c’est une amie de Sonia, elles sont dans la même section, je l’ai vue une ou deux fois, c’est elle qui levait le pouce hier. Elle s’est beaucoup occupée d’elle quand elle a atterri ici. Je pense qu’elle y est aussi pour quelque chose dans l’évolution de Sonia. Elle est aussi grande que Sonia, très belle, une poitrine opulente, limite trop grosse pour moi, que laisse entrevoir un décolleté profond. Le short qu’elle porte moule bien ses fesses hautes et fermes, fait ressortir son pubis et dégage de très belles jambes. C’est une fille décontractée, avenante et apparemment très sympathique.
Sonia récupère ses affaires dans un grand sac, lavées et repassées.-Il ne fallait pas, j’aurai pu les repasser.-Comment tu aurais fait, tu n’as rien dans ta chambre, moi je suis en appartement, j’ai tout ce qu’il faut et en plus, j’ai le temps, alors.-Merci. Ou puis-je me changer ?-Dans ma chambre.Sonia se dirige vers la chambre de Christine avec son sac. Christine me fait assoir sur le divan.-Comment va-t-elle ?-Bien, elle est en très bonne santé pourquoi ?-Ne fais pas l’innocent, je ne parle pas de sa santé physique, je parle de sa santé mentale, de son évolution. Tu peux tout me dire, je t’ai vue venir la chercher plusieurs fois, de plus elle me parle souvent de toi, de vos discutions, et de ses progrès avec toi. Elle m’a avoué qu’elle ne comprenait pas pourquoi elle avait soutenu ton regard et s’était arrêtée quand tu lui as fait signe le jour de votre rencontre, qu’elle avait eu une drôle d’impression, elle était attirée par ton regard, tes yeux bleu. D’ordinaire elle serait passée sans même te regarder. Elle m’a dit le jour même qu’elle était tombée sur quelqu’un à qui elle avait envie de faire confiance, que vous aviez discuté un petit quart d’heure mais qu’elle sentais qu’elle pouvait aller plus loin avec toi. Je t’avoue que je n’étais pas très chaude et que je lui avais déconseillé de se rendre à votre rendez-vous. Heureusement, elle ne m’a pas écouté.-Si je comprends bien, j’ai eu chaud. -Excuse-moi, mais je ne te connaissais pas, j’avais peur que ce soit un de ces chasseur de belles nanas qui veulent juste un trophée de plus à leur tableau de chasse. -Ok, elle prend de plus en plus confiance en elle. Nous avons dormi ensemble cette nuit.-Vous avez fait l’amour ?-Non, mais maintenant elle se laisse caresser, c’est un immense progrès.-C’est super, tu sais, elle est transformée depuis qu’elle te connait, pendant les premiers mois passé ici, elle pleurait tous les jours, elle était dépressive, elle me faisait peur, je craignais qu’elle ne fasse une bêtise. Il a fallu que je lui trouve cette association de femmes pour qu’elle arrive à vivre mieux. Ça allait un peu mieux, depuis quelques semaines, elle recommençait à sortir en ville, à s’habiller plus décontracté, mais depuis votre rencontre, c’est le jour et la nuit, une transformation radicale, elle rit, elle chante, elle s’intéresse à tout, en un mot, elle revit. -J’en suis très heureux, mais tu sais, moi aussi j’ai besoin d’elle, moi aussi je n’étais pas très bien après une rupture bizarre. Elle m’a fait revivre, je n’arrive pas à envisager l’avenir sans elle. Nous nous aidons mutuellement bien que ma situation soit quand même beaucoup plus facile que la sienne.-En tout cas, elle revit depuis votre rencontre et ça, je ne l’oublie pas, merci pour elle.Sonia entre dans la pièce, elle porte un chemisier blanc très léger, sur un soutien-gorge blanc aussi, et surtout une jupe qui arrive tout juste au milieu des cuisses. C’est la première fois que je la vois en mini-jupe. J’admire ses immenses jambes fuselées. Elle vient s’assoir à côté de moi et se penche pour m’embrasser. Christine s’éclipse pour aller dans la cuisine. J’en profite pour caresser les jambes de Sonia qui se laisse faire et les écarte même un peu pour me faciliter la tâche.-J’aime ta main sur ma peau. Pourquoi ne puis-je aller plus loin ?-Ça viendra, patience.Nous entendons Christine s’affairer dans la cuisine.-Je vais lui donner un coup de main.Sonia se lève et va rejoindre Christine. Quelques minutes plus tard, elles ressortent avec tout ce qu’il faut pour mettre la table. Je me lève pour les aider. Nous faisons un super repas de saison, salades viande grillée et fruits. Christine nous fait un café que nous prenons sur le divan. Sonia est de plus en plus tendre, elle me touche constamment, on sent qu’elle a besoin de mon contact.
Nous quittons Christine en milieu d’après-midi. J’amène Sonia chez elle pour qu’elle y dépose ses affaires et nous partons faire une ballade dans un parc. Sonia est toujours contre moi, elle ne me lâche pas. Elle passe mon bras autour de sa taille en mettant ma main sur sa fesse. -Sonia, nous sommes en public.-Oui, mais j’ai besoin de te sentir, de sentir tes mains sur moi, ton corps contre le mien. Que m’arrive-t-il, mon chéri, il y a à peine dix jours, ce contact me paraissait odieux.-Oh là, tu m’as appelé « mon chéri », serait-ce que tu m’aimes ?-Tu plaisante j’espère, tu sais très bien que je t’aime, mais ma pudeur, et mon éducation m’empêchent souvent de m’exprimer, mais oui, je t’aime, je t’aime, je t’aime, tu es content.-Surtout, très heureux de te l’entendre dire ma chérie.Elle m’immobilise et m’embrasse. Ce baiser enflammé dure très longtemps, j’entends quelques réflexions de passants, souvent agréables sur l’amour et la jeunesse, mais aussi quelque fois désagréables sur la tenue en public, la pudeur et la bienséance. Cela nous fait plus rire qu’autre chose. Nous continuons notre ballade tranquillement en nous embrassant de temps en temps et nous finissons par rentrer à la maison des élèves, dans ma chambre.
A suivre
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