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Sonia mon amour

Chapitre 13

Erotique
Vers onze heures et demie arrive Marc. Il sort de sa Triumph TR3 et fait le tour de la voiture pour ouvrir la porte droite. Il n’est pas seul, une très jolie jeune femme blanche l’accompagne. A la tête de ses parents, je vois que ce n’était pas du tout prévu. Il l’aide à sortir de la voiture. Marc est très grand, un mètre quatre-vingt-huit, elle n’est pas petite non plus, vers les un mètre soixante-quinze. Elle est aussi grande que moi. C’est une fille d’environ vingt-cinq ans, sculpturale, une athlète comme Marc. Elle vient vers nous dans une robe moulante légèrement fendue sur le côté gauche. On voit que sa poitrine est libre de toutes contraintes. Elle est très belle, les cheveux d’un blond lumineux. Marc est tout sourire, impressionnant dans son uniforme d’officier d’aviation. Il approche de Sonia et la prend dans ses bras, il la soulève de terre la fait tourner et la couvre de baiser. Mélodie et Marion s’accroche à lui pour l’embrasser, mais il n’a d’yeux que pour Sonia.-Petite sœur chérie, tu as bien changé depuis la dernière fois que je t’ai vu, tu es resplendissante de bonheur, c’est lui qui te rend si heureuse ?Il me regarde.-Oui, Jean, mon amour. Regarde.Elle lui montre sa bague.-Nous sommes fiancés, nous allons nous marier.-Oh là, mais alors je ne serais pas le seul.Il libère sa sœur, embrasse ses deux autres sœurs, se recule un peu, prend la main de la jeune femme.-Je vous présente à tous Virginie, nous devrions nous marier dans à peu près quatre mois.Jacques et Véronique encaissent le coup, ils ne s’attendaient pas à ça.-Décidément, c’est le week-end, après la demande de Jean, voilà que tu t’en mêle. Approche Virginie.Elle s’approche de lui, il lui prend la main, la fait tourner sur elle-même, l’immobilise et lui fait deux bises.-Tu es ravissante, j’espère que tu rendras mon fils heureux.-C’est mon but monsieur.-Je t’ai appelé Virginie, tu m’appelle Jacques.-Très bien m.. JacquesVéronique vient l’embrasser et se retourne vers son fils.-Tu aurais pu nous prévenir tout de même.-J’ai connu Virginie il y a un an, nous vivons ensemble depuis huit mois, je ne vous l’ai pas présenté plus tôt à cause de mon départ imprévu au Tchad. Je voulais vous faire la surprise.-Et bien, c’est réussi.Jacques se dirige vers la salle à manger.-Bon, c’est très bien tout ça, mais moi j’ai faim, à table.
Tout le monde le suit, je suis entouré de Sonia et de Virginie, Marc est à côté de sa sœur, il la bombarde de question, j’en fais un peu autant avec Virginie pour mieux les connaitre tous les deux. Le repas dure assez longtemps, tout le monde discute. A la fin, je vais m’assoir sur un des divans du salon, je suis rejoint par Marc.-Dis donc Jean, et si on se mariait le même jour, ça serait sympa et ça ferait faire des économies à nos parents.
-Ca se ferait ici alors ?-Oui, pourquoi pas.-Tu vois avec ta sœur pour les modalités, je suis d’accord.Sonia nous rejoint et me saute au cou.-Merci chéri, ça va être super, me marier en même temps que mon frère chéri, j’aurais mes deux hommes avec moi pour le plus beau jour de ma vie.
La fin de la journée passe très vite. En fin d’après-midi, je discute avec Marc et j’apprends qu’ils partent faire un tour en Espagne en campant, et qu’ils comptent s’arrêter dans un camping entre Salou et Cambril pendant une petite semaine avant de remonter par Lérida et Andorre. L’appartement de mes parents à Salou étant très grand, il y a quatre chambres avec lit à deux places, et deux avec un lit simple. C’est en fait la réunion, par destruction d’une cloison, de deux appartements de type 4 côte à côte au dernier étage de l’immeuble. Toutes les pièces à l’exception des deux salles de bain et des WC donnent sur la mer. De plus un gigantesque balcon de plus de deux mètres de large en fait le tour sur trois côtés. Je leur propose de venir passer cette semaine avec nous, je suis sûr que Paul n’y verra pas d’inconvénients vu l’espace disponible.-Virginie tu as entendu, Jean nous propose de passer la semaine à Salou avec eux dans l’appartement de ses parents, après deux semaines de camping, je crois que ça nous fera du bien.-Super, comme ça on pourra mieux faire connaissance avant le mariage.Nous nous mettons d’accord pour les dates et la journée se termine par un repas et une discussion générale dans le salon. Nous nous couchons assez tôt, demain on part pour Salou en passant par Andorre Barcelone et Tarragone, ça fait une trotte.Sonia est toujours aussi excitée par la perspective du double mariage.-Ca va être super chéri, nous marier en même temps que mon frère.-Oui, ça va faire un gros mariage. Et si on anticipait la nuit de noce ?-J’allais te le demander.Sonia me couvre de baiser sur tout le corps, elle évite toujours le sexe, mais s’occupe de toutes les autres parties. Quand elle juge que ma bite est assez raide, elle m’enjambe, se couche sur moi et se laisse descendre doucement sur mon membre.-Quelle merveilleuse sensation ton sexe pénétrant le mien.Ma verge est engloutie par sa vulve chaude, humide, serrée. -Rapide ou en douceur ?-En douceur.Elle commence à avoir une très bonne technique et peut en bougeant son bassin me faire jouir en une minutes ou en quatre ou cinq, c’est à la demande. Elle bouge lentement, me maintenant sous pression, mais pas trop. Au bout de quelques minutes, je n’en peux plus d’attendre.-Maintenant chérie, maintenant.Elle change son rythme et nous jouissons ensemble en quelques secondes.-Oui, je te sens, donne-moi mon chéri, donne-moi ton amour.Au bout de quelques minutes, nous sommes de nouveau calmes, enlacés dans les bras l’un de l’autre et Morphée gagne la partie.
Le lendemain, debout à six heures, je suis surpris de voir Marion déjà levée qui a lancé le café.-Bonjour Marion, tu es bien matinale.-Bonjour Jean, je vous ai fait le café.-C’est gentil, mais il ne fallait pas te lever pour ça.-Ce n’est pas que pour ça que je suis levée.-A bon, et pourquoi donc jeune fille ?-Tu sais, vous partez à Salou, demain, Mélodie part passer ses vacances chez des cousins, Marc part aussi demain avec Virginie, je vais rester toute seule avec mes parents, ce n’est pas très amusant, surtout que tous mes copains et copines seront tous partis en vacances.-Oui, d’accord, mais qu’y puis-je ?-Et bien tu m’emmènes avec toi et Sonia.-Comme ça, je t’emmène sans rien dire à personne.-J’en ai parlé hier soir à maman, elle est d’accord si tu es d’accord, dis oui s’il te plait, s’il te plait dis oui.-Pourquoi ne pas nous en avoir parlé hier soir ?-Vous étiez déjà couchés et je n’ai pas osé vous déranger.En moi-même, je me dis qu’elle a eu raison. Elle me regarde d’un air suppliant, je suis attendri, mais cela ne dépend pas exclusivement de moi. Sonia connait mieux sa sœur que moi, c’est à elle de décider si elle ne nous gênera pas pendant un mois.-Parles en à Sonia, je ferais comme elle veut.Marion se précipite dans notre chambre. Je les entends discuter. Sonia sort de la chambre seule.-Qu’en dis-tu ? -Tu sais, je ne connais pas assez ta sœur, je ne sais pas comment elle se comporte en société, les gamines de son âge sont difficiles en général. -Elle, elle est très facile à vivre, je te promets que c’est une fille très douce et obéissante, elle n’en est pas encore à l’adolescence.-Si on l’emmène, ça veut dire pas de boites de nuit ou de sorties très tard, juste quelques restos.-Tu n’aimes pas les boites d’après ce que j’ai compris.-Non.-Moi non plus, alors ok ?-Ok, si tu es d’accord on l’emmène.Quand nous annonçons à Marion notre décision, elle nous saute au cou, nous couvre de bises et se précipite dans sa chambre d’où elle sort un sac de voyage déjà fait. Elle nous regarde d’un air canaille.-Je savais que vous diriez oui.Nous rigolons et prenons le petit déjeuner quand Véronique arrive. Elle est en chemise de nuit relativement légère, et je constate que pour une femme de plus de quarante-cinq ans, elle est encore bandante.-Alors Marion, tu nous quittes ?-Oui, je pars avec eux, ils sont d’accord.-Tu seras sage.-Oui.-Elle a intérêt.-Merci, ça va nous faire des vacances à nous aussi, on va pouvoir partir tous les deux une semaine en amoureux.Nous partons assez vite, je veux arriver vers dix-sept heures à Salou et nous avons plus de sept cent kilomètres à faire sur des routes pas très bonnes. Heureusement que mon père m’a prêté sa voiture. Nous roulons très bien avec simplement trois arrêts pipi, un arrêt courses et repas à Andorre. Pas de circulation, beau temps pas trop chaud dans le nord de l’Espagne. Marion a été adorable, on ne l’a pas entendu, elle a passé son temps à regarder le paysage ou à dormir. Nous arrivons vers dix-sept heures trente, Paul nous attend avec Julie. Je présente Sonia et Marion à Paul et Julie, tout le monde s’embrasse et nous rentrons dans l’appartement. Une fois installés, nous nous asseyons sur les transats de la terrasse. Paul se penche vers moi.-Dis-moi, ou as-tu trouvé une telle merveille.-Je peux te poser la même question, ta Julie est canon.-Moi je l’ai trouvé à la fac.-Moi en buvant un coup sur une terrasse de café. Je lui raconte notre première rencontre et lui me dit avoir tout fait pour se trouver à côté de Julie pendant les cours, ce qui a fini par arriver.Paul me demande des nouvelles des parents tandis que Sonia et Julie discutent avec Marion. J’annonce la venue de Marc et Virginie dans quinze jours à Paul qui n’y voit aucun inconvénient. Vers vingt et une heures, nous mangeons et allons très vite nous coucher, nous sommes assez fatigués.
A suivre
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