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Souvenir universitaire

Chapitre 1

Erotique
S’il est bien un combat qui fut difficile, c’est celui que se livraient ma conscience et mes désirs à l’université. Tout aurait pu être bien plus simple, mais quand le destin met dans cette bataille quelques grains de sel – ou était-ce les relents des pulsions animales enfouies au fond de l’humain, le jugement est rapidement obscurci et les choix s’en trouvent grandement affectés. Je ne saurais dire si j’ai vraiment franchi le pas, car bien malin celui qui trouverait l’étape universelle qui matérialiserait le début de l’infidélité. Quand certains s’accordent à dire que la première pensée, le premier désir éprouvé pour une autre personne que son partenaire est déjà un égarement à méditer, d’autres l’encensent en tant qu’exutoire d’une partie intime de chacun permettant l’équilibre de l’esprit. Malsain que d’être obnubilé par un être unique ad vitam æternam ? Répréhensibles par un pseudo « code des mœurs » seraient les pensées volages ?
    Je crois ma conscience rangée du côté de la brigade des mœurs en opposition avec mes désirs. Pourtant voilà, il y avait cette fille, cette jeune femme noire d’une vingtaine d’année, à peine plus âgée que moi, toujours assise dans le fond à gauche de la salle de cours. Cette fille qui se gardait bien de sembler sage lorsqu’en jupe ou minishort elle envoyait des signaux on ne peut plus clairs à l’un de ses professeurs. Probablement d’au moins quinze ans plus âgé qu’elle, mais bel homme il faut l’avouer. Je crois bien qu’il n’a jamais reçu ces fameux signaux. Probablement croulait-il sous les regards mielleux des rares jeunes femmes qu’il avait en cours, mais ce n’était pas mon cas, et les jupes ou shorts qu’elle finit par porter à la belle saison éveillaient mes sens. Je n’ai su que tardivement que je lui avais plu dès la rentrée universitaire. Après tout, j’étais comme tous les autres jeunes hommes, un novice qui aurait apprécié que ladite jeune femme porte une pancarte avec le message « tu me plais » autour du cou… Sexuellement, entendons-nous bien. Qu’importe. J’ai toujours eu le contact facile, et en quelques semaines seulement, nous échangions par messages sous les tables de cours. J’aimerais dire que nous avons d’abord échangé au sujet de banalités, mais lorsque deux êtres ressentent une attirance réciproque, la nature se charge de le dévoiler bien rapidement. A bien y réfléchir, je crois que la conversation dérivait déjà dès les premiers échanges. Inévitable quoi.
    Sans même savoir pourquoi – mise à part une vie intime quasiment inexistante au sein de mon couple, j’avais simplement envie de parler de sexe avec elle. Je crois que c’est le fait de parler de couple qui nous a amené à parler de la vie que nous vivions, et surtout de celle que nous voulions vivre. Je ne serais tout de même pas prêt à y mettre ma main à couper. C’est donc au tout début que je lui ai dit par message que « j’adore les femmes noires et elles restent un réel fantasme pour moi ». Elle avait été étonnée par ce message. Sûrement s’est-elle sentie flattée par cet aveu, mais je crois qu’elle s’était surtout demandé si je n’avais pas juste dans l’idée de m’attirer ses faveurs, sans être vraiment sincère. Elle m’avait demandé des précisions.
« Ha ? Pourquoi les femmes noires ? »
    C’est vrai ça, après tout, pourquoi les femmes noires ? Pourquoi les fraises plutôt que les pommes si ce n’est une histoire de goût ? « J’en sais rien. J’aime leur peau foncée, la différence. Et puis sans généraliser, elles ont de jolies formes ». Ce qui était son cas d’ailleurs. Elle insista encore pour me pousser plus loin dans mon fantasme. Elle voulait entendre certains mots, j’en étais sûr. « J’adore leurs seins, leurs tétons et leurs lèvres sombres ». Je lui ai demandé dans la foulée si elle était ainsi constituée. Je me suis lancé sans vraiment hésiter, car tout pensait à croire dans la situation que ce jeu l’excitait autant que moi. Je crois que je n’aurais pas pu être plus explicite ce jour-là.
« Peut-être », m’avait-elle répondu.
    Linda n’était pas le stéréotypée. Des cuisses, du ventre, des joues. Pas grosse, pas fine. Elle était souriante, et sa poitrine semblait des plus délicieuse. Mais je ne pouvais pas en avoir la certitude. Nous vivions sur la côte et septembre était déjà pluvieux. Je ne l’avais donc jamais vu en jupe jusqu’à maintenant. Des jeans plutôt passe-partout, des baskets, des pulls. La tenue de la fille qui ne veut pas en faire trop dans un univers masculin en somme.
    Durant les semaines, les mois, qui suivirent cette rentrée, et l’hiver bien installé, nous ne passions pas une journée sans parler de sexe, de fantasmes et de désirs. Elle me savait insatisfait, et comprenait ma démarche. A mon instar. Elle était également en couple depuis plusieurs années, et semblait épanouie. Elle avait des rapports réguliers mais nos conversations étaient tellement longues, qu’inévitablement j’avais fini par comprendre que son homme n’était pas « hors normes ». Quoi qu’on en dise, elle était heureuse et s’en serait contentée, mais la nature impose parfois des vices qui poussent à désirer des petits suppléments…
    Pendant ces cours longs et fastidieux que tout le monde a pu connaître, nous écrivions sans cesse, et puis quand cela devenait trop compliqué à l’égard des enseignants, nous nous contentions – surtout elle – d’écrire des histoires sur papier. Je me souviens d’une histoire qu’elle m’avait écrire et m’avait transmise. Une histoire qui m’avait permis de cerner plus encore son univers et les ambiances qui l’excitaient. C’était écrit à la main sur quatre pages, mais voici ce qui pourrait être un court résumé.
« Je sortais de mon travail. Il faisait noir, et j’étais seule dans la rue sous une pluie diluvienne. J’attendais un taxi quand enfin j’ai vu des phares s’avancer sur la chaussée désespérément déserte. J’ai fait des grands signes et le bon samaritain s’arrêta pour que je m’engouffre à l’abri. Fantasme de l’inconnu, tous les deux mouillés dans la voiture et un feeling foudroyant faisant, le trajet n’a pas été suffisamment court pour nous retenir. Dans une rue déserte, la voiture garée sous un lampadaire éclairant nos corps humides, nous nous embrassâmes passionnément. Après quelques préliminaires délicieux, après ma fellation experte et sa langue joueuse entre mes cuisses, le bel homme qui m’avait recueillie me fit l’amour après avoir allonger le siège passager. Il était sur le dos et j’étais au-dessus de lui. Ni nus ni habillés, il me faisait tendrement l’amour en caressant tout mon corps sous mes vêtements. La pluie battante sur le toit de la voiture et le halo de lumière diffus du lampadaire qui nous éclairait à peine rendait onirique l’orgasme qui arrivait en moi. »
    Elle était donc une artiste complète si j’ose dire. Une vraie femme. Elle aimait les choses crues, et les choses douces. Comme elle. Elle était terriblement douce d’ailleurs. Elle m’avait livré son plus gros fantasme qui contrastait complètement avec le récit qu’elle m’avait écrit. Linda rêvait de subir un gang-bang. Elle m’avait avoué qu’être prise par une petite dizaine de mecs – ou moitié moins à défaut, seule, l’excitait terriblement. Et contrairement à d’autres affabulatrices, elle était tout à fait consciente qu’il était peu probable que l’occasion se présente un jour, et doutait de toute façon d’en avoir le courage. L’exemple parfait du fantasme qui doit rester un fantasme, non ? Bref. Nous nous racontions finalement des histoires dans lesquelles nous étions nous-même les protagonistes. Elle se décrivait nue et attachée aux quatre coins d’une table, et me demandait ce que je ferais d’elle. Les prémices de penchants sadomasochistes. Mais à ce moment-là, cela restait simplement de la privation de mouvement, de domination légère. « Attachée et ainsi offerte tu me plais. Je prendrais soin de pénétrer ta bouche de ma queue pour que tu t’en régales, avant de te prendre violemment en levrette. Je risque de me laisser aller à malmener un peu tes seins, ou t’enfoncer un gode dans ton petit trou en même temps ». Cru, mais soft. Nous n’y allions plus par quatre chemins après tout ce temps. Notre désir était clair, mais encore et toujours il restait fictif, excepté la bise du matin, plutôt chaleureuse.
    Mais nous en voulions plus, sans le vouloir. Il nous fallait aller plus loin pour ne pas nous ennuyer, sans pour autant commettre l’irréparable. Nous étions, à ce moment-là, encore trop consciencieux pour ça. Nous étions tous les deux au dernier rang de la salle, mais sur les côtés opposés. D’un commun accord, sans vraiment avoir à se le dire nous avons commencé à tourner discrètement la tête pour nous regarder. Dans la mesure du possible, parmi les autres étudiants et enseignants, nous essayions de nous fixer le plus longtemps possible avec des regards enflammés. Dans le silence complet, se regarder, se désirer sans pouvoir se toucher, était terriblement torride. Alors qu’elle m’envoyait « Caresse-toi la queue » par message pendant que nous nous regardions, je lui répondais de toucher ses seins. Nous exécutions alors les requêtes, moi sous ma table et elle derrière ses bras croisés pour être discrète. Je me souviens encore la voir fermer les yeux un instant et savourer ces mains sur ses seins qu’elle s’imaginait être les miennes. Mais tout cela n’était qu’une étape, un marchepied vers l’étage supérieur.
    Toujours de plus en plus désireux, lorsque les températures remontèrent un peu, il me semble me rappeler que Linda négligea plusieurs fois le port de soutien-gorge, l’oubliant par mégarde… Quel délice il était de voir ses tétons se présenter fièrement mais discrètement dans le dos de tout le monde ! Ce jeu était une torture psychologique, intense, et délicieuse. Je désirais plus que tout pouvoir voir ces aréoles qui ne demandaient que ça. Tout comme elle, elle voulait mon sexe. Je crois. Je voulais également le sien bien entendu, mais j’aimais la patience et ne voulais pas tout, tout de suite.

« Tu me ferais une photo de tes seins ? ».
    Elle n’avait pas hésité longtemps. Je ne suis même pas certain qu’elle ait douté un instant qu’elle le ferait. Elle savait plutôt jouer avec mes nerfs, me faire languir en me demandant d’être sûr de moi. Je plongeai évidemment. Je la revois encore quitter le cours pour aller aux toilettes. Jusqu’à ce que mon téléphone vibre en m’indiquant un message multimédia. Une photo de ses seins comme convenu. Elle était un régal pour les yeux. Ses seins étaient ronds mais pas trop gros, d’une forme naturelle envoûtante. Il fallait que je me masturbe rapidement, devant les deux ou trois photos qu’elle m’avait faites. J’étais parti me soulager aux toilettes lorsque je lu son message. Elle aussi voulait profiter de moi. De mon torse d’abord et de mes fesses ensuite. Excité comme j’étais, j’ai bien sûr accepté sa demande. De toute façon, il n’y aurait rien eu que je puisse lui refuser, et je n’avais pas son expérience dans le plaisir de faire attendre son partenaire. Et puis un homme, c’est faible. Elle m’a dit avoir beaucoup apprécié mon corps. Je crois que c’était sincère, et j’avoue être assez fier de certaines parties. Qu’importe. L’inévitable fut bien sûr l’échange de cliché de nos sexes. Cette photo de sa vulve en contreplongée est encore dans ma mémoire. La photo était sombre. Faute qui incombait à l’obscurité de la cabine des toilettes, mais également à sa peau noire. Je n’arrivais même pas à savoir clairement si elle avait des poils au pubis ou non. Quoi qu’il en soit, j’étais affolé par cette photo de ses lèvres délicates. Elles semblaient fines, et me mettaient dans un appétit vorace.
    Evidemment les échanges de photos se faisaient plus récurrents. De sa jolie poitrine qu’elle prenait depuis sa voiture à mon sexe que je photographiais dans les toilettes du TER, nous n’étions jamais en manque d’imagerie pour satisfaire nos pulsions primitives. Mais tout cela encore manquait bien de sensations. Nous avions égayé nos pupilles, régalé nos sens, mais rien de concret.
    Le premier contact physique se produisit lors d’un cours dans une salle dont les rangs de table étaient très resserrés. Je ne saurais aujourd’hui dire si le placement était volontaire, car comme beaucoup d’homme, je manque autant de mémoire que de tact. Quoi qu’il en soit, Linda était assise sur la chaise devant moi, le dossier presque collé à ma table. Nos messages sur nos téléphones étaient bien entendu toujours aussi emplis de désir mais elle osa agir. Le plus en arrière possible sur sa chaise, elle avait tendu son bras derrière elle et avait commencé à me caresser la cuisse. Au milieu d’une classe pleine. Ses doigts délicats glissaient lentement sur l’intérieur de ma jambe, de mon genou à mon aine. Je ne suis pas certain qu’elle ait senti avoir touché le bout de mon sexe et globalement, l’ensemble du service trois pièces. J’étais vraiment excité, une érection me tenaillant à quelques dizaines de centimètres de mes camarades de classe. Je la sentais essayer de tendre le bras plus encore mais en vain. Elle ne put joindre ce qu’elle cherchait à attraper. Et une fois encore, les choses s’arrêtèrent. De mon fait.
    Nous avions atteint l’apothéose alors que l’année approchait de son terme. Le temps était clément, le soleil présent. Lors d’un cours toujours assez peu passionnant, alors que nous échangions encore par messages et que la température était montée en nous comme à l’extérieur des salles, j’osais.
« Je peux te masturber si tu veux ».« Chiche ? ».
    Je pense vraiment qu’elle ne me croyait pas. Moi, j’étais comme transi, pas vraiment sûr de moi, mais vraiment motivé. Je voulais toucher ce que je convoitais depuis longtemps, donner un terme à tous ces mois de vive frustration.
« Sors, et attends-moi dans la cage d’escalier ».
    Cette fille ne manquait pas de cran. Elle ne se fit pas prier pour quitter la salle. Je n’avais donc plus aucune solution de retrait et je devais la rejoindre, sous peine de passer pour un gros boulet.
    Je l’ai rejoint au bout du couloir, à gauche, dans la cage d’escalier. Elle m’attendait, dos au mur, et me regarda arriver avec envie. Je la dévorais également des yeux. Tranquilles dans ces couloirs vides alors que tout le monde étudiait, Je me suis collé contre elle, et sans cérémonie, j’ai glissé ma main sur le bas de son ventre pendant qu’elle déboutonnait son jean. Nous nous fixions dans les yeux. Trouver son clitoris fut assez simple puisqu’il est la première chose que ma main avait rencontrée dans sa culotte. Je l’ai caressé un peu, directement. C’est vrai qu’en général, les femmes aiment qu’on les prépare un peu, qu’on leur caresse les cuisses, le ventre ou même les bras. Mais soyons honnêtes, dans un couloir pendant les heures de cours, ce n’était pas l’excitation qui manquait, c’était le temps.
    J’ai rapidement essayé d’atteindre son vagin, pour un glisser un doigt, mais son jean était trop serré pour que ce soit confortable, et après quelques aller-retours, nous avons dû abandonner l’idée. Finalement, je l’ai touchée, mais c’était bref. Pas terrible. Enfin, c’était bien, très excitant et ça restera un souvenir impérissable. Mais les préliminaires, c’est sûrement ce sur quoi je suis le plus doué, et ce n’était clairement pas d’un niveau exceptionnel. J’aurais aimé lui mordre le cou lorsque ma main avait plongée entre ses cuisses. J’aurais aussi aimé que nous n’arrêtions que parce que nous avions entendu quelqu’un arriver, et non parce que j’avais peur d’être surpris. Car c’est moi qui ai arrêté ça.
    La suite n’est composée que de « si », et de légers regrets. Si c’était à refaire, nous aurions été dans une cabine fermée des toilettes qui n’étaient pourtant qu’à quelques mètres. Ainsi elle aurait laissé son jean tomber à ses chevilles, et collés sur la paroi, je l’aurais masturbée à pleine main, j’aurais joué de son clitoris, et doigtée complètement. Car bien sûr elle n’avait pas jouit dans la cage d’escalier, et je ne sais même pas si elle avait eu le temps de vraiment prendre du plaisir. Avec le recul, j’aurais voulu qu’elle s’assoie et qu’elle ouvre largement ses cuisses pour que je fasse ce que je fais le mieux avec ma langue. Et puis, sans compté qu’enfermés dans une cabine, elle aurait tenté d’extirper également mon sexe de mon pantalon. Elle m’aurait ainsi masturbé à son tour. Je ne crois pas qu’elle m’aurait sucé, mais voir ses jolies mains glisser sur mon sexe tendu au-dessus de sa jolie poitrine m’aurait comblé.
« J’aurais aimé qu’elle jouisse. »
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