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Souvenirs d'une autre vie

Chapitre 3

Avec plusieurs hommes
Pauline, une si douce amie
La vie reprend parfois trop vite ses droits et les vertiges des sorties s’enchainent.

— Allo ! Ah ! C’est toi Pauline ! Ça va depuis la dernière fois ?— Oui ! Mais je n’ai plus de tes nouvelles, alors je…— C’est vrai, mais tu as raison, je suis négligente. Quand viens-tu me voir ? Tu es libre ce week-end ?— Je le suis même les trois jours avec le lundi férié… mais…— Ah ! Bon ? Il y a des mais… entre nous maintenant ?— C’est que… je ne suis pas seule… enfin mes affaires vont bien… côté cœur je parle.— Ben… qu’est-ce qui t’empêche de venir avec il ou elle ? C’est un ou une ?— À ton avis ? Je n’ai pas beaucoup d’amies, à part toi ma Maryse, c’est un mâle, tu penses…— Et tu as peur que je te le prenne ou vous aviez prévu autre chose ?— Non, non ! C’est juste que je ne voudrais pas t’imposer un invité supplémentaire ! Tu me connais…— Mon dieu, c’est dingue comme excuse, alors je vous attends demain soir pour l’apéro et je vous garde jusqu’à… ce que vous en ayez marre…— D’accord ça me va… — Je vais de ce pas faire quelques courses et… il y a un truc de spécial qui vous ferait plaisir, côté cuisine ? — Ah… non sauf que… mon coco ne mange pas de… porc !— D’accord alors, c’est noté ! À demain Pauline…
Et bien me voilà déjà survoltée ! Mon amie Pauline… la dernière fois que nous nous sommes vues, elle m’a abandonné avec son copain Sylvain pour partir en compagnie d’un beau black. Elle n’a jamais donné signe de vie depuis trois semaines. C’est tout elle ça. Mon mari lui avait laissé des parts de son affaire et elle en est propriétaire pour moitié désormais. Nous sommes très unies. Bien des souvenirs nous unissent et nous avons elle et moi traversé les années avec le même homme finalement. Pas pour les mêmes raisons, pas de la même manière, mais je me dis parfois qu’elle a dû être aussi, un peu amoureuse de lui.
L’a-t-il été lui, allez savoir avec les hommes. Il n’en parlait que comme d’une secrétaire. Elle est un peu forte, mais j’ai pu juger que ses façons de faire, sa bonne humeur et une petite tête joviale, font d’elle une séductrice née. Elle m’a surtout aidé à traverser la crise créée par le grand vide laissé par sa mort si brutale. J’ai donc des invités pour les trois jours à venir et je ne serai pas seule finalement. Yohann depuis notre… notre bêtise a respecté mon silence. Nous n’avons pas évoqué cette fameuse nuit où tout a basculé. Pas un seul mot sur ces évènements que je veux garder secret.
Il ne rentre pas ! Ses études à l’université lui prennent un temps considérable et il veut réviser au calme. Une excuse comme une autre pour ne pas être trop en ma présence. Il a sans doute des envies de mâle et je dois avouer que parfois, en le suivant des yeux, la folle idée de recommencer, de remettre le couvert, me traverse l’esprit. Mais je ne dois pas, ce ne serait pas correct. Il me tarde donc de voir arriver demain ma blonde amie. Elle ne vient donc pas seule et j’appréhende de voir qui va l’accompagner. Il doit être exceptionnel, pour qu’un temps, elle veuille me présenter ce type. Le célibat, celui qu’elle affiche avec une certaine fierté depuis si longtemps… va-t-elle enfin se résoudre à l’abandonner ? Comment savoir ?
Peut-être qu’il n’était en fait qu’une façade, un rempart, un leurre ! Elle vient avec un homme… comment a-t-il pu la séduire assez pour qu’elle se sente l’envie de me le présenter ? Enfin, laissons de côté toutes ces considérations idiotes et allons faire les courses.
— Mon coco ne mange pas de… porc !
C’est bien cette phrase qu’elle a prononcée ! Bon je vais voir pour trouver le moyen de pallier cette différence. Cette différence ? Une idiotie de plus, un a priori, un sous-entendu ? Je laisse de côté mes considérations, mes suppositions débiles pour aller en courses. Le supermarché n’est qu’à cinq minutes du chalet et je pars le cœur joyeux. Ces trois journées s’annonçaient tristounettes en solitaire, c’est un peu de joie que mon amie vient de m’offrir. Je file faire mes emplettes, marchant tranquille dans chacune des allées de ce magasin bien achalandé. Au détour d’une travée, un chariot poussé par un homme se frotte au mien.
— Pardon ! Ah mais ça par exemple… Maryse !
Je lève les yeux vers cette voix. Je la connais c’est certain. L’homme qui se confond en excuse également, son visage ne m’est pas inconnu. Voyant que visiblement je cherche, il rétorque doucement :
— Sylvain… le Montagnard… le restaurant, vous me remettez ?— Ah ! Oui, oui, ça y est ! L’ami de Pauline ! Vous m’aviez ramené à la maison l’autre soir.— C’est cela ! Vous allez bien depuis ce soir-là ? — Je suis toujours un peu dans la lune, comme vous avez pu le remarquer, mais l’un dans l’autre, ça peut aller. — Et Pauline ? Je n’ai revu ni elle ni vous.— Oh ! Elle semble avoir trouvé chaussure à son pied et je n’ai pas plus de nouvelles que vous.— Bon ! Je dois continuer mes courses, mais si le cœur vous en dit, vous serez mon invitée quand il vous plaira…— Merci, c’est gentil, mais je suis un peu… surbookée en ce moment ! — L’invitation tiendra autant de temps qu’il vous en faudra…— Encore merci alors, et qui sait un soir… pourquoi pas…— À vous de voir, à vous de décider, je saurai vous attendre.
Il a jeté un dernier coup d’œil vers moi. Il me dévisage sans fausse pudeur, sans être salace non plus. L’image que je lui renvoie doit être à son gout. Le sourire qui apparait sur ses lèvres me renforce dans cette conviction profonde que cet homme est charmant. Je ne suis tout simplement pas réceptive à ses signaux. Mais d’un autre côté, je l’observe aussi très minutieusement. Légèrement plus grand que moi et je fais déjà un mètre soixante-dix-sept, les tempes grisonnantes, les yeux d’un bleu délavé, il a une prestance, une élégance naturelle. Seules quelques ridules naissantes aux coins de ses yeux laissent entrevoir une dizaine d’années de plus que moi.
Je le suis pendant qu’il s’engage vers les caisses pour régler ses achats. Sent-il mon insistance à le scruter ? Toujours est-il qu’avant de poser ses acquisitions sur le tapis, son visage se tourne vers moi. Nos regards s’affrontent et il sème une sorte de trouble en moi. Oh ! Pas la pâmoison des grands amours, non juste un petit émoi qui me fait monter l’adrénaline. Moi aussi je finis mes emplettes avant de regagner mes pénates. Je me retrouve avec des sentiments mitigés au fond de la tête. Bien vite ces idées sont chassées par la vie qui reprend ses droits. J’ai tout ce dont j’ai besoin et je rentre, vite à mon domicile.
J’ai droit à un grand ciel bleu et au soleil lors de mon lever ce matin. Ils arrivent dans la soirée alors, la cuisine m’accapare. J’ai découpé mon lapin, précuit celui-là. J’ai pétri la pâte qui devrait contenir la farce préparée hier, pour un pâté délicieux. J’ai également préparé le gigot, les flageolets et je me sens prête pour mon repas du soir. L’après-midi se passe au clame. Le vent qui vient du lac rafraichit ma peau. La balancelle qui me reçoit se dandine doucement au gré du flottement de mes pieds. Les touristes ne viennent jamais jusqu’ici, les grandes haies d’ifs ne leur permettent pas de voir mon jardin.
Alors au bout de quelques minutes d’une chaleur étouffante, je finis par me mettre à l’aise. D’abord ma jupe qui s’envole sur le banc de bois, près du salon sur la terrasse. Puis mon corsage, vite suivi dans son escapade par mon slip et mon soutien-gorge, retrouve le reste de mes vêtements abandonnés... Nue, le corps tourné vers « Ra », j’apprécie cette solitude qui à certains moments me pèsent tellement. Contradictions toutes féminines ! Je me love sur cette banquette mobile qui ondule gentiment sous mes mouvements doux. Je repense à Pauline, à sa fuite avec son mec lors de la dernière soirée. Je suis sûre qu’elle a pensé que je m’étais tapé son ami Sylvain. Les cheveux blonds de mon amie se mettent à danser derrière mes paupières closes.
Je songe à ses formes… généreuses et immanquablement je l’imagine, faisant l’amour à un homme. Je me demande, Dieu sait pourquoi, quelle position lui va le mieux ! Aime-t-elle avoir son amant sur elle ? Le préfère-t-elle derrière ? Pour une levrette ? Ou aime-t-elle la sodomie ? Autant de questions qui restent sans réponses tant elles sont d’une bêtise effarante. Encore un sourire à l’imagination de ses formes épanouies, mais ils doivent tous aimer cela les gars parce que des amants… elle en a comme elle veut. Une fois de plus je suis médisante ! Là, sur mon transat flottant, je sens le souffle léger du vent qui caresse ma peau.
La serviette étendue sous moi, je relève mes pieds, et m’allonge le plus confortablement possible sur ce lit qui bouge. Les images de sexe que j’ai associé aux charmes de Pauline se retournent contre moi. Je me sens toute remuée et mes mains ne se soucient guère de mes états d’âme. Elles sont déjà en conques sur mes seins pour en étirer les tétons. Je soupire presque d’aise à l’arrivée de ces doigts qui me gratifient d’une caresse langoureuse. Je ferme les paupières et laisse faire le ballet qui me donne la chair de poule. Les phalanges vont et viennent, à leur guise comme mues par leur propre vie. Ma source aussi attrape un coup de chaleur soudain. Alors comme pour conjurer le sort, j’écarte les cuisses, en gardant les talons joints, sur l’assise du hamac qui bouge.
Le fait d’ouvrir en grand le compas de mes jambes, genoux largement éloignés l’un de l’autre, me permet de sentir la brise peu violente qui frise les poils et rafraichit les lèvres. Elles baillent depuis un bon moment déjà quand mes doigts, lassés de tirer sur des bouts de seins qui se sont considérablement gonflés, mes mains arrivent sur le coquillage plus qu’humide. Il suffit d’un passage du majeur pour que tout soit, sens dessus dessous. Je ne maitrise plus rien et je m’envoie en l’air sans autre chose qu’un doigt et quelques images au fond de mon esprit. Mes soupirs sont gémissements et la liqueur de mon ventre ne se prive plus pour agrémenter la serviette sous mes fesses de larges taches de mouille.
Quand l’orgasme surprenant qui vient de me faire jouir me laisse enfin un peu de répit, j’en profite pour saisir une autre serviette sèche et propre celle-là, et filer vers la nappe d’un bleu azur qui frémit sous la brise. Je n’ai pas même songé ni pris le temps d’enfiler un maillot. Mais celui qui de loin pourrait apercevoir ma silhouette nue n’a pas assez de temps pour admirer mon anatomie. Déjà je suis dans ce bain plutôt frais et je fais quelques brasses avant de regagner le ponton, puis l’abri sûr de mes ifs et de ma pelouse. Je prends encore une bonne heure pour me sécher au soleil et je me prépare enfin pour l’arrivée de mes hôtes.
Là encore le cérémonial de la douche et du maquillage est monté en œuvre d’art. Rien n’est laissé au hasard, tout est étudié pour que mon corps soit mis en valeur. Dire que j’ai oublié celui-ci durant des mois, des années et que Pauline a réveillé mes instincts de femme, pour ne pas dire de femelle qui sommeillaient en moi. J’ai tout juste fini que déjà le carillon du portail sur le haut de la route retentit pour m’annoncer leur venue. J’appuie sur le bouton pour faire s’ouvrir les deux vantaux et je plaque sur mes lèvres le bâton de rouge qui va parachever le travail de beauté destiné à me mettre en valeur.

— oooOOooo —

Pauline

Maryse a tout de suite été d’accord pour que je vienne passer les trois jours qui arrivent avec elle. Ça va me faire un grand plaisir de la revoir. J’adore aussi l’immense chalet que Pierre et elle ont fait construire sur le bord du lac... Un calme impressionnant, un environnement d’exception aussi et surtout, j’ai envie de faire bronzette sur sa pelouse. L’endroit est fantastique ! Les grands ifs qui bordent toute la propriété sont d’une taille impressionnante. Et cerise sur le gâteau, Maryse est une cuisinière hors pair. Elle a toujours des idées, mais encore ne suffit-il pas d’en avoir, encore faut-il les mettre en pratique et je crois qu’elle sait faire cela, mieux que quiconque. Puis je voudrais lui présenter mon loulou.
J’ai rencontré Moïse le soir où elle et moi sommes allées diner chez Sylvain au « Montagnard ». Cette soirée, je m’étais comporté d’une manière assez peu correcte, poussant mon ami à ramener chez elle ma copine. J’avoue un instant avoir espéré que… lui saurait s’y prendre et qu’ils arriveraient à une entente sexuelle qui semble faire défaut à Maryse depuis quelques années. Je suppose qu’il est difficile de se remettre de la perte de son compagnon. Comme de toute manière je n’ai revu ni lui ni elle, je ne sais absolument pas si elle a franchi le pas. Je reste persuadée que le premier qui pourra coucher avec elle saura lui redonner le gout de ces choses-là ! De plus si je m’en souviens bien, Sylvain était avec moi, un amant prévenant et talentueux.
Mais lors de cette sortie avec Maryse, j’ai dansé et flirté ouvertement avec Moïse et depuis, mon lit est resté le champ de bataille de nos corps à corps privilégiés. Je ne compte plus les heures passées à se lécher, à se toucher, se tripoter sans relâche, à refaire mille et une fois les gestes qui nous emmènent vers des extases sans nom. Elle a aperçu mon coco ce soir-là, mais jamais je ne l’ai revue depuis. Donc elle va être surprise de le voir. Je me moque de l’avis des autres, mais celui de ma meilleure amie, j’ai l’impression qu’il va compter. Le fait que mon nouvel amant soit noir est déjà en soi tout une gageure. Depuis quelque temps, mon entourage me reluque bizarrement. Je n’en tiens pas compte, ils n’ont jamais vu sans doute un homme de couleur de si près, alors la méfiance est là !
Le premier soir j’étais accro de ce type. Quarante-huit ans, rien de bien extraordinaire, rien de compliqué non plus. Il m’a plu, l’inverse est vrai également, alors lui ne s’est posé aucune question. Moi un peu plus, mais j’ai craqué devant une étonnante douceur et une tendresse imprévue. Ensuite les clichés du noir à grosse bite ont volé en éclat dès le déshabillage. Son truc n’a rien d’exceptionnel, mais par contre, il a si bien su se servir de ses mains, de sa bouche, de sa langue que j’en ai oublié la modestie de son vit. Et quand il m’a prise pour la première fois, je crois que je n’ai plus jamais voulu le laisser partir.
Pourquoi ? C’est un grand, un énorme mystère. Et chaque fois que nous recommençons nos scènes d’amour, c’est la même chanson. Je me sens immédiatement emportée par une lame de fond, par un gigantesque raz de marée. Je ne suis plus sur terre, je suis ailleurs ! Où ? Quelle importance puisque c’est un coin paradisiaque, un endroit fantastique où je veux retourner encore et encore ! Le seul moyen de m’y rendre de nouveau, c’est de faire l’amour, donc pas de souci, je me donne à lui à la première occasion. Je crois qu’il a croisé aussi Maryse et qu’elle lui a tapé dans l’œil aussi. Je suis un peu jalouse…
Je suis prête et il doit arriver d’une minute à l’autre. J’attends avec impatience, mon sac avec quelques affaires à portée de main. Me voici comme une gamine, tournant en rond et guettant chaque bruit inaccoutumé. Ah ! Le moteur qui vient de s’éteindre c’est lui… Pour un peu, je battrais des mains. Il est là ! Je ne lui laisse pas le temps de sonner que déjà je lui saute au cou. Tout commence par son parfum. Un musc épicé qui m’enivre et me donne mes premiers frissons. Je me blottis contre sa poitrine et il a ses pattes qui m’entourent, se serrant dans mon dos. Je suis en nage. Son sac contenant des vêtements pour les trois jours a été jeté dans l’entrée.
Je suis vaincue avant même de m’être battue. Il me liquéfie dès qu’il me touche. Comme c’est bon ! J’aime être près de lui, et il ne se prive pas de mettre ses mains partout et par hasard le plus près possible de mes fesses !
— Nous sommes invités ! Alors, ne me décoiffe pas, s’il te plait. — Invités ? Par qui et où ? Moi qui comptais passer un séjour entre tes bras.— Chez Maryse ! Tu te souviens d’elle ? La brune du dancing…— Euh ! Je l’ai à peine aperçue… entrevue une seconde…— Menteur, je sais que tu t’es attardé sur ses formes. Elle contrairement à moi est menue et élégante. Une belle femme qui j’en suis sûre, t’a plu au premier coup d’œil… et sa maison est au bord du lac, tu vas voir, c’est un endroit de rêve. On pourra se baigner…— On pourra aussi faire… crac-crac ? — Idiot… ça on peut partout, du reste sa propriété est grande et son jardin borde l’eau avec des haies qui nous rendent invisibles des voisins…— Et elle ? Elle ne nous verra pas non plus ? Tu me la prêteras ta copine ?— Ça ne va pas non, je te veux pour moi toute seule… je ne partage pas, elle ne serait de toute façon pas d’accord.— Qu’en sais-tu ? Tu lui as déjà demandé ? — Non, mais… je la connais mieux que quiconque.— On dit ça…— Arrête Moïse, ne me déshabille pas s’il te plait… non ! Pas maintenant… nonnn…
Il insiste et je craque. Ma chemise n’a pas tenu plus de deux minutes. Ma jupe guère plus et me voilà la culotte en bas des jambes. Sa main large et douce folâtre dans ma toison. Salaud ! Que j’aime ça ! Il introduit un doigt dans ma chatte et je me contorsionne comme une cochonne. Nous sommes dans l’entrée et il me soulève comme si je ne pesais pas plus qu’une plume… une grosse plume quand même ! Je n’ai pas le temps de dire ouf, que mes fesses sont posées sur le bord de la table. Il me plie en arrière. Sa bouche se goinfre de mes seins qui plongent sous leur poids. Et il a pris place entre mes deux cuisses largement écartelées.
Ses lèvres ne se suffisent pas de mes nichons. Je suis maintenant bien à plat sur le tablier de la table. La bouche gourmande revient à la charge, mais cette fois dans l’ouverture qu’il maintient disponible. Il a posé mes talons sur ses épaules, il ne s’est pas même dévêtu. Le bruit du zip qui ouvre sa braguette me laisse entrevoir la suite logique de ce qu’il a si vaillamment débuté. Pas plus d’autres préliminaires, et déjà il me pousse dans le con son gland sans capuche. Ce n’est pas la longueur qui dénote, mais la circonférence. Malgré l’humidification de sa salive et ma mouille, l’intromission s’avère un moment… intense.
Il doit forcer un peu plus que la normale, s’enfonce jusqu’à la garde dans ma chatte qui appelle de toutes mes forces son vit endiablé. Il reste calé bien au fond, revient ensuite lentement, tout en remuant d’une manière tellement spéciale que je miaule immédiatement. Au bout de trois allées et venues, il est bien en place et un rodéo épique peut commencer. Il me pousse sur les talons qu’il tient aux creux de chacune de ses paumes. Mes jambes remontées de telle façon que l’accès à ma foufoune est complet, il me lime longuement sans marquer de temps d’arrêt. Je brame comme une biche en rut. Il est fort, il est rude, mais bon Dieu que j’aime ce qu’il me fait.
Immanquablement au bout de quelques minutes de ce traitement de faveur, je me sens l’envie irrésistible de lâcher des jets de cyprine. Je ne peux plus rien retenir, ma tête flotte dans un nuage et je hurle des mots que mes lèvres ne savent plus endiguer. Mes mains se crispent sur tout ce qu’elles touchent. Mes ongles labourent la peau de ce qu’ils empoignent. Il ne cesse pas pour autant ces manœuvres et je pars à plusieurs reprises pour un royaume où les couleurs sont toutes indescriptibles. Et voilà ! Mon maquillage est foutu, les cernes bleus sous mes quinquets ne sont que du rimmel qui a dégouliné, je suis folle et pourtant si bien dans ses bras ! Quand il asperge ma toison, après s’être brusquement retiré, c’est un cri rauque qui s’échappe de ma bouche, un appel au secours provoqué par le vide impressionnant qu’il laisse brutalement.

— oooOOooo —
Maryse
La pendule de la cuisine indique dix-neuf heures. Pauline et son chevalier servant devraient être là depuis un bon moment déjà. Ce n’est pas que je m’inquiète, mais habituellement elle est si ponctuelle. Je revisite plusieurs fois le réfrigérateur, m’assurant par là, que je n’ai pas oublié de mettre une bouteille de blanc au frais ni que mes glaçons sont bien dans le seau. Puis c’est le carillon qui tintinnabule et je sursaute, avant d’activer l’ouverture du portail. Le gravillon de l’allée en pente douce amenant le véhicule vers la maison me renseigne sur l’avancement des deux tourtereaux. Un tourbillon blond vient d’entrer dans ma cuisine. Je suis happée par deux bras costauds et compressée sur une poitrine conséquente.
Quand elle me libère enfin de son étreinte ventouse, une tête aux lèvres roses me sourit. Ce visage est d’une noirceur irréprochable, seulement percé de deux billes blanches au centre sombre.
— Maryse… mon ami Moïse… ce n’est pas son vrai prénom, mais c’est imprononçable alors… mais je pense que vous vous êtes au moins croisés le soir de notre sortie.— Oui ! Entrez ! Entrez ! Monsieur Moïse. Faites comme chez vous ! — Vous êtes aussi belle que dans mes souvenirs… — Tu ne vas pas commencer ! Tu ne dragues personne quand je suis là ! Compris ?
Elle éclate de rire en lui prenant la main et en l’attirant vers elle. Le bras levé vers la porte-fenêtre qui donne sur le jardin elle lui dit :
— Regarde comme c’est beau ! Tu vois je ne t’avais pas menti. Maryse habite au paradis. Le lac est d’un bleu profond avec le ciel qui s’y reflète. C’est beau n’est-ce pas ?— Oui ! Vous avez une jolie maison et un paysage de carte postale Maryse. Vous permettez que je vous appelle par votre prénom ?— Bien sûr ! Les amis de Pauline sont toujours mes amis et les bienvenus chez moi. Je vous attendais un peu plus tôt…— Ah, ma pauvre Pauline, si tu savais… il me fait toujours craquer… et je ne sais pas lui dire non.
Je les regarde et je souris. Elle a l’air en pleine forme. Lui semble assez gentil avec elle. Alors ça me suffit pour me rassurer. Je ne pensais pas qu’elle s’enticherait d’un homme de couleur, mais après tout ce sont leurs affaires et je n’ai rien de mal à trouver dans ce couple.
— Si vous voulez, nous pouvons passer à l’apéritif sur la terrasse ! — Oui ! Oui ! Oh que oui !
Si son compagnon est réservé, ma blonde amie est enthousiaste à cette idée. Nous voici à l’ombre du chalet avec, face à nous l’eau azurée et de chaque côté, les cyprès bien taillés. Un décor de carte postale que l’ami de Pauline regarde envieusement. Elle, fofolle comme à son habitude, se sert une large rasade de Vodka et elle mouille simplement d’un trait de jus d’orange. Puis elle confectionne un second verre de la même mixture, le pousse devant son copain. Elle va pour poser la bouteille et se ravise en me voyant sourire.
— Tu veux la même chose ? Oh et puis oui ! Soyons fous, nous sommes là, heureux de te revoir, et ma foi ! Personne ne prendra le volant ce soir ou cette nuit alors…— Tu as raison… vivons l’instant présent, la joie de nos retrouvailles. Alors racontes… je veux tout savoir sur vous deux…
Elle me sert, remet la bouteille d’alcool sur la table, grignote un morceau d’une gougère que j’ai confectionné et le moulin à parole se met en branle. Je sais tout ou presque des frasques des deux qui me font face. J’ai l’impression que ce qu’elle me raconte met mal à l’aise le type. Il ne me quitte pas des yeux et je sens son regard pesant sur moi. Il me dévisage, soupesant sans doute la taille de ma poitrine, cherchant parfois à deviner ce qui se cache sous ma jupe de lin. J’écoute d’une oreille distraite mon amie qui insiste lourdement et sans rentrer dans les détails me narre par le menu, les parties de jambes en l’air, que son gaillard lui inflige.
Les prunelles brunes qui me scrutent sont comme deux charbons qui me transpercent. Elles me fouillent l’âme à la recherche de je ne sais quoi. Et la blonde qui sur sa lancée remet une seconde tournée. Nous dinons ensuite tous les trois sans que nous puissions endiguer le flot de paroles de Pauline. Mieux vaut ne jamais la mettre en marche finalement. Le repas terminé par un café, je dessers la table et elle veut m’aider. Mais j’ai besoin d’un peu d’air et de calme, je refuse son aide. Elle a alors une idée surprenante.
— Maryse ! Nous pouvons aller piquer une tête dans ton lac ?— Ce n’est pas mon lac et puis si vous n’avez pas peur de l’eau fraiche… faites donc. Vous avez des maillots ?— Oui ! Oui, ne t’inquiète pas pour ça, j’ai tout prévu…
Cinq minutes plus tard, je les vois les deux sur le ponton. Moïse, ou quel que soit son prénom véritable, quitte son pantalon et Pauline se met en maillot de bain. Ils avaient sans doute prévu cet intermède et ils les avaient passés avant de venir. Le type me semble baraqué, et ses muscles sont saillants sous la peau sombre. La blonde se jette la première à l’eau et je sens le regard de son compagnon qui se tourne vers l’endroit où je suis. Des yeux inquisiteurs qui interrogent la fenêtre à la recherche de ma silhouette sans doute.
Il m’a donné un frisson dans le dos. Finalement il est aussi dans le grand bain. Et j’imagine qu’ils n’ont pas même une serviette pour sortir tout à l’heure. Dans mon linge de maison, je furète pour trouver deux draps, ça leur évitera de claquer des dents à leur retour. Pendant que je vaque à mes occupations de maitresse de maison, j’entends leurs éclats de rire, surtout ceux de Pauline. Ceci fait, ils sont dans le lac depuis au moins quarante minutes et je vais leur porter les serviettes sur le ponton. Je ne vois que deux points noirs émergeant de l’onde bleue. A ma vue, Pauline nage vers moi.
— Viens ! Viens avec nous ! Elle est tellement bonne.
Lui est resté un peu en retrait, se contentant d’un signe de la main que j’interprète comme une invitation. Mais je n’ai aucune envie d’aller me mouiller dans cette grande baignoire. Pas ce soir en tous cas. Je leur crie que je n’en ai pas envie et elle repart vers son mec dans des gerbes d’eau. Lentement le bleu du ciel laisse la place à un rouge plus soutenu ; une annonce de grand beau temps pour demain. Ils nagent toujours comme deux gamins heureux. Pour moi des images qui reviennent me laissent un peu songeuse. Je te revois passer sous moi, m’arracher, enfin me baisser mon slip de bain, t’amusant comme un gosse à me mettre à poils. D’autres flashes encore ! Yohann et toi qui nagez de concert, le gamin tentant de te battre à la course. Combien de fois l’avais-tu laissé gagner ? Il en était si fier de ses victoires !
— Alors Maryse ! Vous ne voulez pas vous joindre à nous ? C’est vrai que c’est chouette chez vous… un pur bonheur cet endroit, un vrai bijou !— J’en profite toute l’année ! Et ce soir je suis dans mes souvenirs…— Bons ceux-là… j’espère ! Ce serait dommage que vous soyez triste. Pauline ! Tu reviens te sécher ? Nous t’attendons.— Je nage encore cinq ou dix minutes et vous rejoints. — Je vous laisse vous éponger !— Non ne partez pas… restez ! Ça me fait plaisir ! Votre amie est gentille, mais parfois… comme j’apprécierais qu’elle… se taise.
Je ris à cette boutade, mais comme il a raison. Elle est épuisante, cette pipelette qui ne sait pas s’arrêter. Il s’est levé et le drap de bain l’emmitoufle partiellement. Assise les pieds dans le vide, je détourne le regard. Il est là, à se frotter, tout proche de moi et mes yeux ont du mal à ne pas revenir sur ces muscles qui tressautent sous la peau d’un joli noir. Je me retourne à l’arrivée de Pauline qui remonte sur le ponton. Lui est là, face à moi et délibérément il laisse choir sa serviette.Nu comme Adam au premier jour ! Je ne vois que cette chose au milieu de son corps. Des bourses sous une sorte de toison toute frisée et au milieu de cette jungle, un sexe d’homme de dimensions raisonnables.
— Tiens ! Moïse ! Ta serviette ! Tu ne vas pas indisposer Maryse avec ta zigounette. Ça ne va pas non ?
Je crois que j’ai rougi. Pas parce que j’ai vu la bite de l’homme, mais surtout à cause des paroles de Pauline. Une pointe agressive et de jalousie à laquelle je suis soudain confrontée. Comme si c’était ma faute, prise en flagrant délit en quelque sorte. C’est drôle comme on peut se sentir fautif de tout et de rien, comme ça, par de simples mots. Dans ma tête c’est confus, ambigu et je ne parle pas de ce qui se passe plus bas, en moi. Mes tripes battent le rappel, elles se tordent dans un élan joyeux, je me sens mouiller. Finalement, si elle avait voulu un effet de respectabilité, elle ne trouve que l’inverse et me voilà à demi moite. Comment peut-on avoir les nerfs à fleur de peau et les hormones en alerte d’une façon aussi abrupte ?
Ils se sont séchés tranquillement et nous sommes de nouveau sur la terrasse. Café et cognac finissent le délicieux temps des retrouvailles. La nuit est douce, la lune monte dans un ciel de plus en plus sombre. Son reflet dérive sur l’onde noire désormais. Elle est déformée par les rides dues au vent, brise légère d’un soir d’été. Les amoureux sont sur la balancelle et celle-ci mollement va d’avant en arrière. J’observe ces deux-là, qui se tiennent la main. C’est beau le bonheur, ça déteint et rend les autres heureux. Un instant le portrait de Pierre revient se couler derrière mes paupières et je maudis la vie d’être si cruelle.

— oooOOooo —

Yohann

Mes potes sont venus m’annoncer que nous devons nous retrouver mercredi soir pour une soirée de gala. Je n’ai pas pris mon smoking. Il est chez ma mère, à Gerardmer. Tout d’abord ça m’ennuie puis je me dis que j’y ferai un saut demain. Comme ça maman sera heureuse de me voir et puis, elle n’aura pas le sentiment que depuis notre… notre connerie, je m’éloigne d’elle. Je lui ferai la surprise et elle sera contente. Pas besoin que je m’éternise. Simplement quelques minutes, le temps de l’embrasser, de prendre mes frusques et de revenir. Soixante-quinze bornes aller et les mêmes au retour, ça peut se faire dans un après-midi. Je reconnais que je veux éviter de la revoir trop longtemps.
J’ai trop aimé faire l’amour avec elle. C’était… tout simplement sublime et j’hésite à affronter son regard quand je suis à la maison. Elle ne dit rien, se contente de sourire, comme si baiser entre nous avait été une parenthèse naturelle. Elle n’a pas dit un mot, aucune réprimande, aucun avis sur ce qui s’est passé. Elle n’a pas fait mine de m’éviter, c’est seulement moi qui tente de le faire. Je regarde les filles différemment maintenant ! J’en suis à me demander si une seule saura un jour me donner autant de plaisir que… ma mère. Je n’ai pas encore revu Anne-Marie, mais pas son frère non plus, là c’est normal donc.
J’irai demain après le déjeuner récupérer mon smoking. Je ne peux pas avoir l’air d’un plouc, ce ne serait pas convenable. J’ai une drôle d’idée… je me dis que si elle voulait… je recommencerais bien. Merde comme j’ai adoré la baiser… le mot est trop faible sans doute. Immergé dans mes bouquins je ne vois pas les heures qui filent. Et quand ce sont mes muscles et mes yeux qui demandent grâce à force d’être mis à contribution, la soirée est déjà bien entamée. Vingt heures et je ne me sens plus l’âme de continuer, j’ai besoin d’un vrai break. Alors après tout, pourquoi ne pas aller ce soir chercher mes affaires ? Je me ferai discret et juste quelques minutes pour embarquer mon costard. Si maman dort, elle ne saura même pas que je suis passé.
Dans le cas contraire, je suis sûr qu’elle adorera que je lui fasse une visite surprise. Aussitôt dit immédiatement fait. La route n’est pas très fréquentée ce soir. De plus, seule la partie entre la voie rapide et notre maison risque d’être plus complexe.Ca ne représente qu’une infime partie du trajet. Il est tout juste vingt et une heures trente quand j’aborde les derniers lacets du col. Je laisse sur la route, près du portail mon véhicule et je passe par le portillon dont je possède bien évidemment une clé. Le ciel semble s’être embrasé tout au-dessus de la ligne sombre des crêtes. Une voiture inconnue est dans la cour.
Sans faire de bruit, intrigué par cette berline, j’entre par le cellier. Les voix que je perçois sont à l’extérieur. Celle de ma mère et une voix d’homme que je n’identifie pas, puis celle plus archi connue de Tante Pauline. Je sais bien qu’elle n’est pas ma tante. Mais des années d’amitié avec maman et surtout sa compagnie bénéfique lors des évènements malheureux ont fait que ce surnom lui est resté. Il lui va bien, je trouve ! Dans ma chambre, sans faire de bruit, je chouffe par la fenêtre et ils sont sur la terrasse. L’homme me parait costaud, solide comme un roc. Et il se balance avec Pauline sur l’escarpolette. Tantine fidèle à ses habitudes tient le crachoir.
Personne ne me devine dans ma chambre et il est certain que si je ne bouge pas, aucun d’eux ne s’apercevra de ma présence. De mon perchoir, au coin de la croisée fermée, je vois le type noir qui a de son bras enlacée ma tantine. Elle, tout en se propulsant avec les pieds, elle a sa main qui flatte l’entrejambe du mec. Ma mère assise sur le fauteuil de jardin face à eux, ne peut pas rater leur manège. Je me dis qu’il doit bander comme un âne avec ce traitement de faveur. Je ne suis pas assez près et surtout je n’ai pas le bon angle de vue pour savoir si mes suppositions sont exactes.
— Je crois que je vais vous laisser… je ne veux pas être de trop !— De trop ? Mais vous ne voulez pas venir vous asseoir ici ? Là… il reste de la place ! — Allons ! Je vois bien que tu meurs d’envie de venir plus près…
C’est la voix un peu râpeuse de cet inconnu qui s’adresse à maman. Pauline vient elle aussi de l’inviter à se rapprocher. Elle ne dit rien secoue juste la tête. Elle veut dire oui ou non ? Je ne suis certain de rien. Le mec se laisse tripoter et Pauline a ouvert la fermeture de la braguette. Lui a sa main passée autour du cou qui se perd dans le chemisier de notre amie blonde. Je le vois qui, un à un déboucle les boutons de ce vêtement léger et ma mère ne bronche pas. Ses regards sont accrochés à la main qui dégrafe tante Pauline. Je suis sûr qu’elle va se lever et partir pour laisser un peu d’intimité à ces deux qui sont fous de désirs. Je me prépare à reculer dès qu’elle sera debout, ne voulant pas jouer le voyeur.
Maman s’est remise sur ses deux pieds. Elle n’avance ni ne recule. Et je vois l’homme qui tend la main pour lui saisir le poignet. A-t-elle eu une seule hésitation ? Je n’en sais rien, mais il la tient et tire doucement vers lui. Son geste est accompagné par les paroles de ma tante.
— Profite un peu ! Reste avec nous ! N’aie peur ! Nous ne te ferons rien que tu ne veuilles faire. Laisse-toi aller… regarde-moi cette belle soirée. Viens près de nous !
Elle a juste avancé un pied et elle est désormais assise contre l’homme dont Pauline a sorti le sexe. Elle le masturbe et je vois avec des yeux qui me sortent des orbites, ma propre mère qui sourit à ce délicat mouvement du poignet de tantine. Le noir s’est juste un peu reculé, remontant son bassin et ainsi la tige courte, mais d’une épaisseur étrange, luit sous la paume de la blonde. Elle insiste aussi auprès de maman
— Vas-y Maryse ! Ne te gêne pas pour moi ! Quand il y en a pour deux, il y en a pour trois. Je suis jalouse, mais pas au point de te faire une scène. Donne-moi ta menotte ma chérie !
Elle a lâché le vit dont j’aperçois le gland d’une couleur marron-violet. Et je ne crois pas ce que je vois… les doigts de ma mère qui encerclent la tige et se promènent sur le bout alors que le type soupire en se repoussant un peu plus encore sur l’assise de la balancelle.
— C’est bien ! Tu vois comme c’est simple ! Juste le temps de le dire et nous allons lui donner du plaisir, tu veux bien le faire avec moi ?
Elle se tait enfin et se penche sur le côté. Pauline a le visage qui vient frôler la chose noire que je regarde. C’est monstrueux et j’ai une trique d’enfer. Je ne parviens pas à me dire que ma mère est une salope. Mais elle aussi se penche de l’autre côté du type qui est entre les deux femmes. Mon Dieu ! Voici deux langues qui se font face, voilà deux langues qui longent la même bite et moi là, depuis ma fenêtre je me surprends à espérer la place de ce… de ce gars ! J’imagine cette tige enduite par deux salives différentes et je remarque que la bouche de ma tante s’approche, s’arrête de plus en plus près de celle de ma maman.
Elles ne vont tout de même pas… mais si… tout en gardant le gland entre elles, elles se roulent une pelle dont je suis certain qu’elle ne peut qu’être douce et avide. Oh ! Maman ! Toi si prude d’ordinaire ! Comment ai-je pu me tromper à ce point sur toi ? À moins que ce ne soit moi qui ai réveillé cette libido qui dormait, que ce soit moi qui ai sorti la cochonne de son sommeil ! Les pelles continuent, avec, mais aussi sans la queue pour les gêner et lui a une main sur les fesses de la blonde et la seconde sur celle de la brune. Il a baissé la culotte de ma mère et je vois disparaître les doigts, aspirés dans la fente que je suppose en éruption.
Il fait de même avec l’autre main, mais dans la chatte de Pauline et j’entends les soupirs des deux femmes qui semblent apprécier la caresse. Elles ont maintenant totalement déserté la bite pour ne se consacrer qu’à leur plaisir personnel, lequel passe par une série de baisers de plus en plus chauds. Maryse se lève et se dévêt entièrement. Le gars fait pareil et ils sont les trois nus. Je vois les formes de Pauline, épanouies, ses seins énormes que le gus tète comme s’il s’agissait d’un biberon, alors que ma maman, à ses genoux lui taille une pipe à m’en rendre vert de jalousie. Ma queue est raide comme un piquet de parc et j’en ai mal aux roustons. Il va surement les baiser les deux… et je vais assister à l’estocade de ces deux femmes ! Il va me faire jouir sans que je ne puisse rien faire ni dire.
De guerre lasse, je dégrafe aussi le bouton et baisse le zip de ma braguette. Maintenant mon dard est droit comme un I. Mes doigts s’en emparent, secouant le prépuce pour le décalotter. Je me branle en suivant la scène hallucinante qui se déroule trois mètres cinquante plus bas. Ma mère et Pauline ont roulé sur le gazon, emmêlées dans un bouquet bizarre. Je vois tantine qui lui écarte les deux cuisses, fourre son museau dans l’espace qu’elle maintient largement ouvert. Et le visage de maman qui disparaît dans l’énorme fessier de Pauline. Elles sont sur le côté et enfin la blonde se couche sur le dos, entrainant la plus menue, mais la gardant entre deux jambons conséquents. Je sais… je sais que c’est con, mais j’ai envie de rire de voir ces deux gouines qui se font l’amour.
Le mot m’est venu à l’esprit, spontané et vibrant, comme un cri du cœur ! Pourtant ma queue elle, n’a absolument pas baissé la tête et je tire dessus comme un dératé. C’est bien pire encore quand je vois l’homme qui se lève pour se mettre à quatre pattes derrière Pauline. Il entre en elle sans coup férir. Il marque un temps d’arrêt et puis se met à limer la blonde qui couine si fort qu’il me semble que les vitres de ma chambre vont voler en éclat. Ça dure un long moment pendant lequel Pauline se tortille du derrière écrasant le visage de ma mère entre ses deux cuisses qu’elle resserre à chaque avancée du nœud qui la perfore. C’est au moment où je les entends tous jouir ensemble que moi aussi j’offre à mon mouchoir jetable une formidable carte de France…

— oooOOooo —

Maryse
La blonde caresse son type d’une manière éhontée. Un moment je songe à m’éclipser en douce. Mais ce n’est pas très fair-play de se mettre en retrait et ce sont mes invités de toute façon ! Puis sur le transat mobile, Pauline a fait glisser la fermeture éclair du pantalon de Moïse et dans sa main, bien que je ne vois pas grand-chose, elle secoue doucement ce truc qu’elle tient. Ce n’est guère long, mais ça a un diamètre qui me fait penser à un gros tuyau. L’image est idiote bien sûr ! Je décide donc qu’il est temps pour moi de prendre congé d’une manière civilisée de ces deux-là qui ont bien autre chose à faire qu’à converser avec moi. Je cherche les mots qui vont me délivrer. Je suis remuée bien plus que je ne l’aurais voulue.
Ma culotte est mouillée et je ne peux pas m’empêcher de regarder ces gestes simples, ces mouvements habiles que ma blonde amie fait pour tenir en haleine son copain. Dans la nuit qui descend, je me décide tout de même.
— Je crois que je vais vous laisser… je ne veux pas être de trop !
Ils lèvent ensemble les yeux vers moi. Puis Moïse me parle et ce qu’il me dit me stupéfie, me tétanise.
— De trop ? Mais vous ne voulez pas venir vous asseoir ici ? Là… il reste de la place !
Comment a-t-il pu deviner que… je mouille d’envie devant leurs caresses ? A-t-il seulement dit cela pour me mettre à l’aise ou plutôt dans l’embarras ? Je me remets debout et la main qui me saisit gentiment le poignet ne me fait pas vraiment violence. C’est Pauline maintenant qui cause, pour me garder encore un peu.
— Allons ! Je vois bien que tu meurs d’envie de venir plus près… profite un peu ! Reste avec nous ! N’aie peur ! Nous ne te ferons rien que tu ne veuilles faire. Laisse-toi aller… regarde-moi cette belle soirée. Viens près de nous !
Pauline a joint sa main à celle de son compagnon et ils m’attirent les deux vers la place vacante à gauche de l’homme. Elle a les seins qui sont à l’air. Deux grosses mamelles que je rezieute avec une certaine surprise. Je n’ai jamais vu de seins de cet acabit, de ce volume. C’est… tout simplement bluffant. Je voudrais fuir et d’un autre côté, je crève d’envie de faire l’amour. Je ne sais plus lequel me donne le plus envie. Lui ? Elle ? Les deux ? Sans importance, je suis désormais assise contre le type qui a la bite à l’air. Il y a toujours la voix de mon amie qui m’interpelle. J’ai bien saisi ou j’ai cru entendre ? J’ai cru que… mais non, elle a bien avancé une phrase…
— Vas-y Maryse ! Ne te gêne pas pour moi ! Quand il y en a pour deux, il y en a pour trois. Je suis jalouse, mais pas au point de te faire une scène. Donne-moi ta menotte ma chérie !
Elle a tiré sur ma main. Je ne la refuse pas et je me brule en touchant le boudin sombre dont je n’aperçois plus que le gland dès que je l’ai en paume. Mes doigts se referment difficilement sur le cylindre d’ébène et je ne fais aucun effort pour filer. Je secoue cette nouille raide. Elle s’est baissée et je la vois qui me regarde alors qu’elle monte sa langue sur le mat. Pourquoi ses yeux me donnent-ils l’idée de me pencher aussi sur le phallus qu’elle lèche déjà ? Deux, nous sommes deux à remonter le long de cette tige, couleur réglisse. Deux à nous rejoindre sur le gland sans chapeau. Je sens bien que la langue de Pauline lape la mienne à chaque passage ! Je ne voudrais pas… mais comment faire quand deux doigts écartent ma culotte, la poussent sur mes cuisses et s’introduisent dans ma fente humide au possible ?
Et puis zut ! J’ai désormais trop envie et je ne résiste plus. Les phalanges me fouillent entrent profondément en moi et naviguent sans encombre dans la mare qui doit s’amplifier de plus en plus entre mes fesses. De l’autre côté de l’homme, Pauline aussi subit les mêmes assauts et elle grogne de plaisir. Sa bouche ne s’occupe plus de la bite, seulement de ma bouche à moi. Je ne peux plus résister à ces émotions qui me submergent. Je ne cherche rien, mais je trouve tout. Comment nous retrouvons nous dans l’herbe bien taillée de mon gazon ? Je ne sais pas, je m’en fiche. Elle m’embrasse à bouche « que veux-tu », et je suis bien incapable de juguler mes envies bestiales. Nous roulons encore, emberlificotées l’une dans l’autre.
Mon visage se retrouve au niveau de son entrecuisse et je m’y enfonce avec délectation. Je sens cette chatte qui m’englue la bouche, le menton, les joues. Elle bouge affreusement dans tous les sens, mais elle aussi se met à me laper la foufoune avec avidité. Je suis sous elle, elle ferme le compas de ses jambes. J’ai du mal pour respirer. Puis elle se retourne à nouveau, entrainant ma frêle carrure dans sa rotation nocturne. Alors que ma bouche et ma langue honorent encore le minou excité de Pauline, Moïse, la tenant par les fesses, fait remonter les deux talons sur ses épaules. Il fait glisser son sexe sur la fente, s’enduisant autant de ma salive que des sécrétions de la blonde. D’un coup de reins sec, il est planté au fond de la grotte. Elle hurle avant même qu’il ne prenne le bon tempo.
Il entre à toute vitesse et ressort aussi prestement. D’où je suis, j’assiste à l’escalade du plaisir de Pauline et le mien va crescendo. Elle va jouir, j’en suis certaine, je le ressens aux contractions de son ventre. Du reste elle ne me touche plus, elle est emportée par son propre bonheur. Moi aussi je sens cette montée fulgurante qui m’enveloppe dans des spasmes terribles. Tout est bon, tout est beau et je sens sous ma langue qui lui caresse le clitoris, la sève que son compagnon vient de déposer en elle. Ce qui immédiatement me rend complètement folle. Je me rue dessus, lape, lèche et j’avale le trop-plein de cette manne qui déborde de la chatte gluante de Pauline.
Tous les trois nous retombons sans un mot sur le gazon, bras en croix et esprit libéré. Moïse ne fait pas un geste pour me prendre. Les derniers tressaillements de mon moi profond sont encore là, et rejaillissent par intermittence, en vaguelettes successives qui me font soupirer. Une fois encore, j’ai adoré et pourtant, il me semble que c’est une étrangère qui vient de se livrer à ces… comment dire ? À ces saloperies… pourtant si diaboliquement bonnes ! Au moment où je vais pour fermer les paupières, il me semble que tu me regardes… Pierre… depuis la chambre de notre fils… à moins que !… Je veux me tromper pourtant !

— oooOOooo —

Sylvain
Pourquoi faut-il que chaque fois que je rencontre une jolie femme, elle ne soit pas libre, voire pas du tout attirée par moi ? Cette Maryse, un sacré brin de gonzesse. Je ne sais pas y faire ou quoi ? Le soir où je l’ai raccompagné chez elle, j’aurais peut-être dû insister plus ! Mais je ne sais jamais comment faire, je n’ai pas osé. En tout cas entre elle et sa copine blonde, il n’y a pas photo. Le choix est vite fait. Je dis ça… mais bon ! Le soir où j’avais rencontré Pauline… faute de grive, j’ai mangé la merlette ! Cette blonde a un tempérament de feu, une louve, une femme qui aime le mec, mais je préfère un peu de calme et surtout beaucoup plus de suivi. Ce que l’amie de la brune n’a jamais voulu. Peur de s’attacher a-t-elle dit en guise d’oraison funèbre à notre nuit plutôt… chaude.
Je dois avouer que cette Maryse me conviendrait bien. Une femme comme elle et je crois que je me passe d’homme toute ma vie ! Je souris à cette idée, je ne suis pas gay pour un rond. Quand nous avons dansé l’autre soir, je me suis senti emporté par un élan vertigineux, elle m’a fait bander presque de suite. L’envie de la peloter m’a effleuré l’esprit et seule la peur de prendre une beigne m’a fait reculer. Dans mes bras elle était toute menue, toute légère et je n’avais qu’une idée, la protéger. De plus le chalet que j’ai deviné sous la route, l’immense propriété qui l’environne, tout me dit que cette femme est respectable.
Mon caddie a percuté celui de Maryse et mes vieux démons viennent de ressurgir. Comme elle me plait cette nana ! Il n’y a rien à jeter ! Un visage avenant, une quarantaine d’années, un sourire qui me fait bouillir d’impatience et des mains… pourquoi je kiffe ses paluches ? Aucune idée, ou plutôt si ! Trop d’imagination ! Je ne sais pas pourquoi, mais je rêve qu’elle me passe ses mains sur le torse, que je lui relève les cheveux, que je la câline doucement. Pourtant elle ne m’a donné aucun espoir quand je l’ai déposé devant son portail. Et là ! Pas plus que l’autre soir… je ne la sens pas attirée. Je ne sais pas ce que je donnerais pour avoir une femme telle que celle-là !
J’ai bien tenté de l’inviter avant qu’elle ne disparaisse, mais… l’allusion ne m’a pas semblé l’enchanter. Il faut dire aussi que j’étais pris de court, moi si loquace habituellement, je n’ai pas su trouver les mots.
— L’invitation tiendra autant de temps qu’il vous en faudra…— Encore merci alors, et qui sait un soir… pourquoi pas…— À vous de voir, à vous de décider, je saurai vous attendre.
Mes paroles un peu plates ne pouvaient amener qu’une réponse évasive. Je regrette maintenant de ne pas avoir su me montrer plus percutant, plus persuasif. Cette femme me fait un effet pas possible. Enfin, d’un autre côté je ne voyais pas lui dire de but en blanc :« Vous me plaisez et j’ai envie de baiser avec vous »Le meilleur moyen de la perdre ou de prendre une calotte méritée. Plus j’y songe et plus je me dis que j’aurais dû, que j’aurais pu et puis ci et puis ça… avec des regrets et tellement de « si » ! Mais je mettrais Paris en bouteille avec des « si », alors calme-toi Sylvain et fais-toi une raison.
Elle trop belle pour toi. Cette Maryse a surement des tas de mecs à ses pieds et elle n’a pas besoin d’un restaurateur, ex-skieur national sur le retour, pour faire sa vie. Je dois savoir me contenter de grosses cochonnes comme sa copine. Pauline… quand j’y repense une fieffée salope. Elle aime la bite celle-là ! Dommage qu’elle se fasse une religion de changer de mec plus vite que de chemise. J’ai aussi bien cru que le soir où elles sont venues les deux dans mon restaurant, elle allait me refaire le coup de la solitude.
Mais non ! Elle cherchait pour une raison qui m’échappe, à caser sa brune amie. Du reste elle a vite mis la main au collet de ce grand noir, qui un moment avant, s’intéressait dans la boite de nuit à cette Maryse. Je ne comprendrai jamais rien aux greluches. Finalement, ma croix, c’est de rester célibataire. Ce vendredi, les derniers clients sont partis. Quelle heure peut-il être ? Ah ! Pas loin de minuit, et moi qui pensais que la salle n’était pas pleine, nous avons tout de même fait plus de quatre-vingts couverts. J’ai besoin de prendre l’air, de bouger, de me dégourdir les pattes. Un peu las d’entendre parler en anglais ou en allemand, nos compatriotes ne sortent pas, ne viennent pas diner en semaine…
Ma décapotable, file vers le lac. Beaucoup de mes amis rient de me voir rouler en décapotable dans les Vosges. Mais ce soir… s’ils savaient, comme l’air frais est agréable, il me fouette le visage et souffle dans mes cheveux. Pourquoi cette destination ? Je ne sais pas, il n’y a pas d’idée préconçue dans ma caboche, juste l’instinct qui me pousse par là-bas. Je me mens à moi-même ! Je sais très bien que c’est le secret espoir de la voir, de l’entendre, de la sentir aussi peut-être. J’ai, depuis le soir où elle a dansé avec moi, gardé en mémoire la fragrance qu’elle portait. Un « Yves Saint-Laurent » couteux, un parfum délicat qui m’a ensorcelé à n’en pas douter.
Je me suis garé près du Casino ! Je n’irai pas jouer ce soir. La lumière du soir décline et le sang du ciel déteint sur l’eau. Je marche lentement, sur la voie piétonne qui borde le lac. Là-bas tout au fond, vers la forêt, une haute haie sombre, un ponton et une lumière qui me dit qu’elle se trouve chez elle. Je reconnais le chemin, je rejoins son portail. Une petite Citroën est garée en bordure de route. Un, une, des invités ? Je n’aurais pas osé la déranger de toute façon, alors c’est mieux ainsi. De son chalet, je n’aperçois rien, pas même le toit. Pourtant il est au fond de ce creux, au bord de l’eau. Un endroit super… j’ai la gorge serrée.
Je file doucement sur la droite de sa route, impossible de descendre, tout est fermé. Une ombre soudain se glisse par le portillon. Un jeune homme, souplement qui rejoint la voiture. Il porte un paquet sur le bras. Des vêtements ou quelque chose de ce genre. Il ne doit guère avoir plus de vingt piges si j’en juge par sa démarche. Il reste un long moment au volant, ne prête aucune attention au promeneur que je suis redevenu, dès son arrivée. Les phares s’allument, la petite automobile démarre doucement, fait un demi-tour et reprend la route vers Remiremont. J’ai le cœur battant ! Elle est là ! Seule peut-être et je suis si proche d’elle… mais ! Je reviens lentement vers le portail. Son nom, je veux connaître son nom.
La boite à lettres me saute aux yeux et je lis deux prénoms, associés à un patronyme familial ! Le jeune garçon serait donc son fils ? Oui ! Vu son âge approximatif, ça peut coller. Je donne un coup d’œil à ma breloque. Vingt-trois heures cinquante ! Impossible de déranger les gens au milieu de la nuit, ça ne se fait pas. Je fouille dans ma poche de chemise ! Une carte, stylo et j’écris dans le noir. C’est con, je sais, mais on ne se refait pas !
Bonsoir !Je suis passé, mais il était trop tard et je n’ai pas osé sonner.Appelez-moi s’il vous plait !Sylvain.
Je refais le chemin en sens inverse. Sur mon front de grosses gouttes de sueur qui dégoulinent dans mes yeux. Je suis trempé. Je me dis que je n’aurais pas dû mettre cette carte dans la boite. C’est idiot, c’est nul ! Non, mais je ne peux plus faire machine arrière. Demain, demain j’appellerai Pauline. Elle me donnera des nouvelles, elle saura me dire… oui, mais te dire quoi ? Gros nase ? Tu te prends pour qui ? La sueur me goutte dans le cou, elle me souille la chemise. Il fait dix-huit ou dix-neuf degrés et je frissonne. Un vrai collégien, amoureux en ne plus savoir quoi faire. Allez mon gaillard ! Va te coucher tu as assez fait de conneries pour ce soir. Mes amis, vous quoi riez de me voir rouler en décapotable… vous avec raison ! C’est nul d’être amoureux transi dans une voiture où le toit est baissé, surtout dans nos Vosges !
Je suis revenu à la discothèque ! Boire un verre devrait me faire le plus grand bien. Noyer ma déception dans de l’alcool, une idée comme les autres. Et la musique me bouffe les neurones ! Au moins je ne pense pas, je ne songe plus à rien. Je me surprends à penser que sur cette piste ou tout un tas de couples dansent, des femmes et des hommes vont s’envoyer en l’air en fin de nuit. Et moi ? Et bien je finirai comme si souvent je le fais, la verge à la main. J’astiquerai cette bite dont personne ne veut. Je branlerai cette poupée de chair ! Tous les hommes, à un moment ou à un autre, le font, beaucoup ne voudront jamais l’avouer. Au moins mes doigts eux, ne me feront aucune infidélité… jamais !

— oooOOooo —

Pauline
Comment en sommes-nous arrivés là ? Mon coco m’a fait l’amour alors que je léchais mon amie. Je n’aurais jamais cru qu’elle se lâche de cette manière. Elle est quand même bien foutue. J’ai de quoi être sacrément jalouse. Mais Moïse n’a pas vraiment cherché à la baiser. Il a sans doute apprécié de nous voir, toutes les deux, nous envoyer en l’air. Je ne comprendrai jamais pourquoi ça les fait bander les types, de reluquer deux nanas qui se branlent. Il en a bien profité aussi. Elle a dû lui sucer le gland, ce gros bout circoncis qui me donne un tel plaisir que j’en deviens incapable de m’en passer. Dire qu’elle l’a aidé sans doute à s’enfoncer en moi le plus profondément possible.
J’ai senti sa langue qui me laminait le clitoris alors que la bite me ramonait d’une façon si… divine. Nous sommes les trois, là, couchés sur le gazon et personne ne dit plus un mot. Dans le soir il me semble entendre un bruit de moteur, sur la route qui passe bien au-dessus de la maison. Quelle heure est-il ? Je m’en fiche un peu, mais il fait encore si chaud… et si nous allions piquer une tête ? Je devrais leur demander aux deux autres, là, qui ne bronchent plus ! Mais ouvrir la bouche, parler, ça va rompre le charme de cette soirée, ça va casser sans doute quelque chose. Nous avons le nez dans les étoiles. Le ciel est maintenant juste constellé de lucioles qui brillent.
Alors je me mets sur un coude, me relève à demi. Mon compagnon en fait autant ! Voilà le voile se déchire sur cette étrange soirée. Maryse, elle se met debout, mais ne cherche pas à fuir. Nus tous les trois nous attendons sans doute les réactions des deux autres, sans rien dire. Je me lève et prends la main de mon amie.
— Viens ! Allons nous baigner. Vous voulez bien ? Un bain de minuit… j’en ai toujours eu envie. — Pourquoi pas ? Tu as raison allons faire quelques brasses.
C’est Moïse qui vient de me répondre. Il est enthousiaste à l’idée de piquer une tête. Maryse n’a pas retiré sa main et nous voici, courant vers le ponton. La première à se jeter dans le pot au noir, c’est elle. Je suis et notre amant passager ferme la marche. Le bruit que font nos corps qui entrent dans la flotte troue la nuit. Je plonge et nage vigoureusement. La tache blanche de ma copine est à un mètre devant moi, et le sillage qu’elle fait m’éclabousse le visage. La fraicheur du lac nous a ragaillardis quelque peu. Puis elle fait un surplace qui permet à Moïse et moi de la rejoindre. Nous nous accrochons chacun à un des bras de la brune et nous nous mettons à tourner en rond.
L’homme a lâché prise et comme aspiré par l’eau, il se laisse couler. Il ne tarde pas à revenir, sous la surface, passer entre mes jambes écartées. Il en profite pour coller un instant sa bouche à ma toison blonde et embrasse ma chatte avant de refaire surface pour respirer goulument. Maryse en deux mouvements de bras s’est éloignée. Elle nage comme une sirène, ma parole ! Mon copain se colle à nouveau contre moi et je sens… qu’il rebande déjà. C’est à mon tour de me laisser glisser le long de son corps. J’ai pris une goulée d’air et en apnée je m’approche de ce serpent qui reste plaqué au ventre noir.
J’ai juste le temps de l’enfoncer dans ma bouche que déjà je dois remonter pour respirer. Il rit comme un gosse. Il est heureux et réclame en rigolant que je recommence. Mais cette fois, il se met en position allongée, étendu à la surface et fait la planche. Je me faufile contre sa queue et je peux enfin le sucer, la tête hors de l’eau. Je ne me perds pas en vaines recherches. Maryse reste hors de ma vue et je ne veux pas savoir où elle se trouve. Puis lui et moi revenons vers le ponton et quand il est remonté, il me tend la main pour me hisser sur le plancher. Il m’enlace de nouveau et je suis saisie par ses bras musclés. Il me pousse sans perdre de temps, et c’est à genoux que je dois lui offrir mon postérieur. Prière bien volontiers satisfaite, je me donne sans retenue.
Ses mains me tiennent par les hanches et son dard s’enfonce jusqu’à la garde dans mon fourreau, chauffé à blanc. Il prend son temps pour faire avancer son bassin contre mes fesses. Il me fait hurler de désir sur ces planches mal jointes, et je secoue ma tête à droite et à gauche en poussant des gémissements que la nuit amplifie. Je vais jouir, quand son sexe sans me laisser de répit, sort de ma caverne. Le blues que je ressens à ce vide soudain n’a pas de résonnance dans mon esprit que déjà, la dague se faufile entre mes fesses. Je veux dire non, mais aucune parole n’a le temps de franchir mes lèvres.
Le bout lisse n’a pressé qu’un court instant avant de s’introduire à toute vitesse dans l’étroit canal que je persiste à serrer le plus possible. Cette entrée violente me tire presque une larme. Mais il est trop tard pour refuser la prise de mon petit trou. Mon souffle est coupé, je ne respire plus, je redoute même le retour en arrière de l’engin pourtant d’une longueur modeste. Fine mouche, Moïse me tient par les hanches et se contente de rester le bassin collé à mon fessier. Lentement une de ses mains passe entre mes cuisses largement ouvertes. Un doigt vient chatouiller mon clitoris et je rue de plus en plus. J’en oublie qu’il est toujours fiché dans mon anus.
C’est moi maintenant qui remue la croupe, qui cherche à échapper à ces doigts qui pincent mon pic rose. Pour me défaire de cette étreinte, je dois bouger et chaque mouvement me fait aller et venir sur la queue qui me sodomise. Ensuite il s’agite en cadence, rythmant ses élans sur mes contorsions. Et dans la nuit étoilée, la magie du plaisir recommence. La louve que je suis aboie à la lune. La tigresse feule au gré des coups de reins de ce diable noir qui m’encule. Je ne veux plus qu’il quitte mon rectum, je ne veux plus qu’il abandonne mon clitoris, je veux avoir mal, je veux qu’il me baise sauvagement. Et je le dis crument, je le dis haut et fort. Je ne sais plus à quel moment sa main est partie, de ma chatte pour revenir faire péter sur mes fesses une claque sonore.
Je ne suis plus rien d’autre qu’une mare de mouille, je coule, je noie ma chatte sous des geysers de liquide. Je me pisse peut-être même dessus tant je ne peux plus rien réprimer. Il continue à me pistonner, à s’enfoncer vite parfois, plus lentement souvent, à sa guise, sa mentule qui me fait ululer comme une chouette, au bord de ce lac. Je l’insulte, je le chéris, je me donne totalement, sans retenue et je n’ai plus aucune notion du lieu ou de l’heure. Plus rien ne compte que cette communion de mon corps avec la bite qui l’anime. Il sait y faire et je n’oppose plus aucune résistance à cette forme de sexualité débridée que d’ordinaire je refuse dans sa globalité.
Quand je sens son foutre qui gicle en moi, c’est comme si je devenais folle, je hurle vraiment. Je me secoue, me crispe. Je serre les fesses refusant de sentir cette bite mollir. Je la veux, je ne désire que la garder au fond de moi. Je retarde l’affreuse déchirure de la sortie de cette queue qui me donne tellement de bonheur. Moïse, tu peux partir, mais je garde ta bite et tes couilles. C’est à moi, ce sont mes choses pour le reste, tu peux te tirer ! Salaud, je t’aime, comme je n’ai jamais aimé personne. Je te veux comme jamais je n’ai désiré qui que ce soit… ne me quitte pas. Pourtant au bout de longues secondes, l’épée qui me transperçait se glisse hors de mon cul, sans que ni lui ni moi ne puissions la retenir.
Dans un élan tout féminin, je me retourne et l’embrasse à pleine bouche. Il se laisse rouler une pelle que nous devons interrompre pour reprendre un peu d’air. Les mains de Moïse sont sur mon cou. Il me caresse les oreilles, cherchant sans doute à prolonger les effets bénéfiques de cet accouplement qui vient de nous emporter vers des sommets. J’ai adoré et je crois que je suis accro de ce grand gaillard à la petite pine. C’est pourtant bien vrai qu’il ne suffit pas d’en avoir une… encore faut-il savoir s’en servir et une petite vigoureuse vaut bien une grosse paresseuse. Je ris, je pleure, un délicieux mélange que l’extase d’un instant précieux me pousse à prolonger, de peur qu’il ne revienne… jamais.
Enlacés, amoureux, nous revenons vers la lumière. Maryse a allumé la terrasse, pour que nous soyons guidés vers le halo, vers la maison. Elle a passé un paréo et se tient assise sur son fauteuil d’osier. Sur la table, elle a posé une bouteille de vin blanc et trois verres. Mon compagnon et moi sans dire un mot attrapons chacun un de ces gobelets. Nous trinquons joyeusement sans chercher à définir quoi que ce soit. L’instant présent, et seulement celui-là, est bon à vivre. Rien ne sert d’avoir des remords, pas plus que des regrets. J’ai le dos en compote, les reins en marmelade et sans doute que j’aurais du mal de m’asseoir durant un temps plus ou moins long. Mais rien n’a d’importance si ce n’est que je me sens sur un nuage. Mon ami est celui qui pour le moment me convient le mieux.
Il fera jour demain. Profitons de cette belle nuit d’été. Nous sommes trois amis, nous sommes beaux, nous sommes heureux. Maryse garde sur les lèvres un énigmatique sourire. Je ne veux rien entendre de ce qu’elle peut penser de notre relation d’un soir. Je serais heureuse qu’elle ait aussi aimé cette union, ce prêt de la queue de mon ami. Mais si tel n’était pas le cas, elle a une langue et aurait pu, au lieu de se laisser faire dire non. Je ne la plaindrai donc pas si d’aventure, mais je n’en suis pas certaine, elle n’avait pas apprécié notre petite partouze !

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