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Souvenirs d'une autre vie

Chapitre 4

Inceste
Pauline, Anne-Marie et les amitiés particulières
Maryse suit son chemin… Yohann aussi…

Quelle idiote ! Comment ai-je pu en arriver là ? Je me cherche des excuses. Après ton gamin ! Cette erreur ne t’a donc pas suffi ? Il te faut continuer sur ta lancée et te taper maintenant les amis de ta copine ? Et pas un seul regret. J’ai apprécié doublement cette soirée. Elle m’a permis d’oublier ma solitude et en plus mon corps s’est fait plaisir. Oui ? Mais dans ta caboche de Vosgienne, il se passe quoi ? Voici que tu délires et te parles à toi-même ! Ma pauvre Maryse, la folie te guette. Ils sont deux à se battre dans mon esprit. Le petit avec son arc, tout de blanc vêtu et l’autre, moche, rouge et fourchu. La bataille qu’ils se livrent résonne dans ma tête. Aucun des deux n’a pour le moment le dessus sur l’autre. Je tourne tout ce qui vient de se passer dans tous les sens. Je ne trouve pas de bien, pas de mal.
On dirait que tout est normal. Normal de baiser avec tes amis ? Normal de prendre ton pied avec ton fils ? Non, mais ça ne va pas ? Tu ne veux pas voir la réalité en face, mais tu es traumatisée à tel point que tu as cru apercevoir… Pierre ou Yohann à la fenêtre de la chambre, tout à l’heure, juste avant le bain purificateur. Mais pauvre fille, le pire c’est que tu aurais presque désiré qu’il soit vraiment là, juste pour encore te grimper. La seule preuve, c’est que tu mouillais comme une vraie salope et que la bite de Moïse, tu en as bien fait ton quatre heures, non ? Ça tourne sous mon crâne, ça tourne dans ma cafetière. Et dès que j’ai pu, je suis partie, sortie de la flotte.
Les deux là-bas, continuent leurs folies et ça doit être bougrement bon. Pauline hurle comme une damnée, enfin comme un beau diable ! Mais que peut-il bien lui faire pour qu’elle s’égosille de la sorte ? Elle va finir par me faire à nouveau mouiller. Je vais allumer, peut-être reviendront-ils plus rapidement ainsi. Mais j’avoue qu’une langue de femme qui sait rouler sur mon clitoris… c’était la première fois, mais j’ai adoré. J’ai soif. Ah ! Oui, le vin blanc d’Alsace que j’ai mis au frais… après tout, il va nous désaltérer. Bon ! En attendant qu’ils rentrent, je vais chercher mon paréo et voir si la chambre de Yohann. C’est bizarre, ça avait l’air si… réel !
Tout est calme ! Nous buvons notre verre. Ils ne se sont pas fait prier pour boire. Elle est belle avec ses joues rosies par le plaisir. Comme j’aimerais avoir une tête comme la sienne. Merde, j’ai salement les tripes qui grouillent encore. J’ai envie de faire l’amour et eux sont heureux. Je ne parviens pas à me dire que c’est mal. J’aurais dû… inviter ce Sylvain. Au moins n’aurais-je pas cédé à la tentation avec mes amis. Pourquoi son visage me revient-il n mémoire ? Nous ne nous sommes croisés que deux fois. Et encore pas très longtemps ! Je… j’ai besoin de faire l’amour, mon corps réclame. Je suis certaine que le petit coup avec mon fils, s’il n’était pas normal, a pourtant réveillé quelque chose en moi !
Je ne vais quand même pas violer le compagnon de Pauline, ni appeler Yohann, alors que faire ? Ça me dévore de l’intérieur. J’ai bien senti en suçant le gaillard là que mon ventre criait famine. Pauline ne pourra pas satisfaire à tous mes désirs. Une partie j’en conviens, elle en a calmé seulement partiellement les attentes. Et lui, là son Moïse, elle a fini par le vider entièrement. Arrête Maryse ! Tu t’entends dans ta tête ? Tu ne peux pas penser ce que tu penses. Et pourtant… j’en suis au point que n’importe quel homme, non n’importe quelle bite ferait l’affaire. Il faut, c’est devenu un impératif, il faut que je baise.

Mes invités sont à la douche, les deux ensembles. Ils rient, ils jouent. J’en suis de plus en plus malade de cette envie qui me dévore le ventre. Mes doigts n’arrivent plus à juguler cette montée d’images pornographiques qui s’activent, qui s’empressent de me tenailler les tripes. Tant pis, il me faut faire l’amour, c’est impératif ! Attendre va me rendre totalement dingue. Mais où trouver un mâle ? Le seul disponible est déjà en main. Tant qu’elle a bien voulu me le prêter… mais je ne peux pas réclamer. De quoi j’aurais l’air de lui dire bien en face :« Tu veux bien que Moïse me baise, j’ai trop mal, je suis trop malade d’attendre ! »Je ne peux pas faire cela. Elle serait sans doute furieuse. Ce n’était déjà pas mal qu’elle me le laisse sucer… oui, mais c’était trop ou trop peu finalement.
Les deux jours qui suivent sont pour moi un interminable, un véritable calvaire ! Je les entends, les imagine partout dans la maison qui font l’amour. C’est une obsession, comme un leitmotiv qui me marque comme au fer rouge. Mais je crois que c’est mon esprit qui veut absolument entendre ce genre de chose. Même lorsqu’ils sont près de moi, les gémissements de Pauline retentissent dans mon crâne. Inutile de dire que quand ils reprennent la route pour rentrer, je suis enfin en paix. Enfin… pas tout à fait. Je prends le téléphone et j’appelle mon fils.
— Allo ! Maman ! C’est toi ?— Oui ! Je voulais savoir si tout va bien.— Oui ! Je révise et toi, tu as passé un bon week-end ?
— Oui ! Pauline est venue me voir avec son nouvel ami. J’ai passé trois jours avec eux, à la maison et ils viennent tout juste de partir.— Rien de particulier alors ? — Si… tu me manques Yohann ! Tu renteras en fin de semaine, oh ! Ne me dis pas que tu vas encore rester dans ta chambre.— Non, non ! Sois tranquille je vais rentrer ! Vendredi soir et pour tout le week-end !— Alors je ne te dérange pas plus longtemps et je t’embrasse mon ange… reviens-moi vite.— Bise à toi maman !
Le bip qui annonce la fin de conversation me met un coup au cœur. Le blues me rattrape, me tord les tripes et je me sens abandonnée. Mue par je ne sais quel réflexe, je vais visiter la boite à lettres. Elle est comme de coutume remplie de pub, malgré l’autocollant « no pub ». Je trie pour voir si par hasard une lettre ne se serait pas faufilée dans les pages des catalogues dont regorge la boite. Et un petit rectangle de papier, griffonné à la main s’échappe du lot et virevolte jusqu’au carrelage de la cuisine. Je me baisse pour remettre dans la pile l’étrange carton. Pourtant curieuse, je jette un œil sur les inscriptions.
Bonsoir !Je suis passé, mais il était trop tard et je n’ai pas osé sonner.Appelez-moi s’il vous plait !Sylvain.
L’écriture est hâtive, malhabile comme si celui qui avait tracé ces mots, l’avait fait sans y croire. Je reconnais le prénom de la signature. Et en retournant la carte de visite, le numéro de téléphone de Sylvain me saute aux yeux. Mon sang ne fait qu’un tour. Mais mon ventre aussi se met à me rappeler sa faim et plus encore ses envies. Comment est-ce que je compose les dix chiffres du numéro ? Je ne m’en souviens pas. Dans ma poitrine, mon cœur risque, à chaque seconde de se décrocher. Les trois sonneries qui me vrillent les tympans avant qu’un « allo » clair et franc se fasse entendre sont l’écho de mon attente. Il me parle et je ne sais pas quoi lui bredouiller.
— Bonsoir ! C’est Maryse ! J’ai trouvé votre mot dans mon courrier…— Bonsoir Maryse ! Je sais, j’aurais dû sonner, vous appeler ! Que sais-je, j’aurais dû venir vous trouver plus vite, mais je n’ai pas osé.— C’est gentil votre petit message : je vous en remercie.— Je… je voudrais vous revoir, ne pas rester sur une incertitude, sur des à priori ! Je me jette à l’eau, je crois que vous me plaisez et j’aurais voulu avoir le courage de vous le dire plus tôt !— … !— Vous ne dites plus rien ! Je vous ai fâché ? Je suis trop brutal en parole ? Mais je n’ai pas souvent eu l’occasion de rencontrer une femme telle que vous Maryse ! Alors, dites-moi si j’ai une chance de faire quelques pas dans la vie avec vous.— … ! Euh… vous me prenez au dépourvu ! Si nous en parlions devant un verre ?— Je veux bien, mais dites-moi quand et où ?— Je suis chez moi et n’ai guère envie de ressortir…— Demain alors ? — Vous ne voulez pas venir ? Je pense que vous connaissez le chemin maintenant.— Avec plaisir alors ! … à tout de suite si vous voulez… juste le temps de faire le chemin !— Oui, venez ! Je laisse le portail ouvert…— Dix minutes et je suis là…
Le vide à nouveau, puis la ligne qui sonne libre. Je suis étonnée par mon audace. Et maintenant que vais-je faire ? Il va venir et ferons-nous l’amour ? Je vais sans doute encore passer pour une salope, mais j’ai vraiment trop envie. Trop d’attente, trop de nuits à repenser à des moments tendres, à des instants furtifs et fugaces, à des étreintes perdues. Dans mon crâne résonnent encore les cris de ma blonde amie sur le ponton. Je veux ma part, je veux moi aussi hurler à la vie, je veux ce plaisir qu’il m’est de nouveau permis de prendre. Oh Yohann ! Tu as remis en marche la chaudière et je ne veux plus m’en passer.
Je passe quelques minutes à la salle de bain, comme si le fait de me faire belle pouvait avoir une incidence sur ce qui allait se passer. Un trait de rouge, un zeste de parfum et un peu rafraichie, je me sens plus sûre de moi. Mais bon sang ! Que mon cœur bat vite. Une midinette qui comme une collégienne attend son premier rendez-vous galant. Sauf que j’ai quarante-cinq ans et une vie derrière moi. Et depuis quelques jours une expérience de plus en plus fertile en rebondissements. Je veux retrouver les étreintes, les corps à corps avec un homme qui me protègera, m’aimera, m’entourera de ses attentions les plus simples. Sylvain sera-t-il celui-là ? On ne le sait jamais qu’après…

— oooOOooo —
Yohann

Jean-Baptiste m’a appelé hier soir. Au milieu de mes examens, il faut que ce soit rudement important. Mon portable était fermé et le message laissé m’invitait à le rappeler le plus vite possible. Je suis en train de composer son numéro.
— Allo ! Ah ! Yohann ! Je t’ai demandé de me rappeler parce que figure-toi qu’un type à qui j’ai passé notre maquette, m’a fait savoir qu’il cherchait un pianiste pour l’été. Il t’a trouvé si bon qu’il voudrait te prendre en tournée avec son groupe. Tu as juste la journée pour te décider.— Merde ! Ça tombe pas trop bien ! Je suis en examen toute la journée. Écoute, tu peux le contacter pour moi ? Tu lui dis que je serais d’accord, mais je veux connaître les lieux et les conditions… et pour le groupe, notre musique ne l’a pas emballé ?— Ben… il a trop rien avancé sur le sujet. Mais il a été très élogieux quant à ta manière de jouer et je crois que c’est la chance de ta vie… côté zique ! Tu te rends compte ? Une tournée avec un groupe, tout un été ! Tu ne pourrais pas rêver mieux.— Fais comme je t’ai dit et je passe te voir samedi… en soirée ! Il faut que je rentre chez moi aussi sinon ma mère va me péter un câble !— Plains-toi ! Ta mère c’est un ange… tu connais la mienne et alliée avec ma frangine… je te laisse imaginer. D’accord pour samedi ! Tu croutes avec nous ! Je dirai à mes femmes que tu viens. Tu as un ticket avec ma sœur… même si elle donne l’impression de faire la gueule ! C’est des minauderies de gonzesse. Dès que ton nom est prononcé à la mechta, elle dresse les deux oreilles sans en avoir l’air. J’ai bien compris ! — Ne raconte pas n’importe quoi. Elle est mineure Anne-Marie !— Non ! Là, tu te goures mon pote. On fêtera ses dix-neuf piges dans trois mois ! Alors ce que je peux lui dire, elle s’en contrebalance. Allez ciao et j’appelle Gonzague, c’est le prénom du gars en question ! Salut mon pote !— Salut à toi et encore merci…
Bon ! Je n’ai plus qu’à annoncer la bonne nouvelle à la reine mère. Pourvu qu’elle ne se fâche pas. Pour le samedi soir, passe encore, mais si j’étais pris tout l’été… je crains le pire. Je me ravise soudain. Non ! Je ne vais pas appeler, je lui annoncerai tout en même temps samedi matin ou vendredi soir à mon retour. Au moins, j’aurai ses réactions à chaud et je saurai à quoi m’en tenir. C’est pas tout ça ! Mais j’ai mes exams et je dois avoir la moyenne partout ! Allez mon petit Yohann, au boulot. Ta vie est devant toi. Fonce et bosse ! Le reste de la journée, je le passe à me battre avec des copies blanches au départ et bien remplies à l’arrivée. Je suis assez satisfait de mon boulot.
La route est bonne ! Pas trop de circulation et si ça continue comme cela je serai à la maison pour dix-neuf heures. Maman doit déjà guetter chaque bruit de voiture, attendre que la sonnette dirdingue. Je la connais tellement bien. Le panneau Gérardmer marque douze kilomètres, encore une dizaine de minutes et je serai chez nous. Un chez nous qui l’est de moins en moins pour moi ! J’aime l’odeur du pin qui a bercé mon enfance, j’aime cette baraque, même si mes plus grands chagrins sont liés à ces murs de bois. Comme prévu, je n’ai pas eu à sortir de mon véhicule que le portail s’est ouvert.
Le gravier crisse sous mes pneus et le chemin en pente m’amène devant le garage. Elle est là ! Paréo fleuri, sur un soutien-gorge rouge. Le bas du maillot de bain est dissimulé sous le fin tissu, mais de toute évidence, il est coordonné avec le haut. Ses longues jambes sont bronzées, tout comme les parties de son corps qui sont visibles. Elle porte son indémodable chapeau de paille blonde. Un des derniers cadeaux de mon père. Bon Dieu, qu’elle donne envie ! Quel mâle normalement constitué n’aurait pas d’idée en la voyant ainsi affublée ? Et je sais ce qui se cache sous les vêtements qu’elle promène sous mes yeux.
— Tu as fait bonne route mon chéri ?— Bonjour maman ! Oui, il n’y avait pas grand monde. — Un long week-end tout pour nous deux… comme j’attendais cela depuis quelques jours !— Oui… mais à ce propos… il faut que je te dise…
Et je lui narre par le menu ma discussion avec J-B et notre rendez-vous de demain. Je lui fais part de ma possible absence pour une partie de l’été. Je m’attends à une crise de larmes, mais non ! Elle me regarde avec un air maternel, puis lâche doucement :
— Je crois qu’il faut que je me fasse à l’idée que tu as grandi. Je ne m’en étais pas rendu compte, je ne voulais pas le voir sans doute. Tu es un homme maintenant. C’est donc l’heure de voler de tes propres ailes. Je sais bien que tu ne pouvais pas passer toute ta vie ici. Alors, ne t’occupe pas de ce que je pense ou ressens ! Trace ton chemin mon cœur ! Tu mérites tellement mieux. Tu as travaillé pour que cela et je suis fière de toi. Ton père le serait également, mais il te regarde, j’en suis persuadée.— Mais… et toi maman ? Tu devrais envisager une autre rencontre, un autre homme, enfin que sais-je moi !— La vie décide pour nous mon petit ! Tu sauras bien voir ça un jour… ne t’inquiète pas pour ta vieille mère.— Vieille ? Tu n’as pas cinquante ans et regardes toi dans le miroir ! Tu es tellement… belle !
J’ai failli dire désirable. Je me suis repris à la dernière seconde et elle me suit des yeux. Elle prend mieux que je ne le pensais mon absence de demain soir. Tant mieux. J’ai un sursaut que me fait avancer vers elle. Je la serre contre moi. Et zut ! Me voilà à nouveau bandant contre son ventre. Elle ne cherche pas à se défaire de cette étreinte. Elle ne se frotte pas non plus ostensiblement contre ma queue qu’elle ne peut en aucun cas ignorer. C’est seulement naturel. Ce qui l’est moins ce sont mes lèvres qui l’embrassent dans le cou. Elle rejette la tête en arrière, offrant une plus grande plage de cette peau si douce.
Dans son dos, mes mains sont allées instinctivement sur ses fesses et je la pousse, comme en dansant. Elle rit. Alors elle ne peut plus aller plus loin, la table de la cuisine en chêne massif la bloque. Sa bouche aussi me touche la joue. Elle ne bronche toujours pas quand je soulève le bas du paréo. Je suis maintenant sur le dos nu et mes doigts fourragent partout. L’élastique de sa culotte n’est pas un véritable obstacle. Je la détourne seulement de quelques centimètres et j’ai les poils de son sexe sous l’index. Ce doigt-là se rend vite à l’évidence. Elle mouille déjà abondamment. Ma langue se fait serpent. Je titille un lobe avec ferveur et elle se cabre.
J’ai seulement soulevé mes bras et elle est allongée sur la table. Je m’accroupis un peu et ses talons sur le tablier de bois verni entrouvrent largement l’entrecuisse encore emballé dans le coton rouge. Ça ne m’empêche nullement d’avancer le visage vers la motte dont j’entraperçois les premiers contours sous la lingerie. Je passe d’abord ma joue rasée, mais râpeuse contre les fibres qui me cachent le sanctuaire. Elle a simplement posé sa tête sur la table. Sa chevelure brune lui fait comme une auréole. Je n’hésite plus du tout. L’assurance vient vite. Mes doigts qui placent la culotte sur un côté sont sur la fente.
Je me rends compte qu’elle sent merveilleusement bon, alors que mon nez et toute ma figure sont si proches de sa caverne. Je lèche, caresse, entre en elle avec mes doigts. Son triangle m’attire comme un aimant et je ne me contrôle plus du tout. Ce n’est plus qu’une femme dont j’ai envie. Une femme qui veut du cul, qui en demande en râlant sans discontinuer. Qu’elle soit ma mère n’est qu’accessoire et pas un instant l’interdit ne me traverse l’esprit. Elle est offerte, je me sers ! Elle est ouverte et ne demande qu’à être remplie, alors je suis là ! À aucun moment elle n’a refusé une seule de mes caresses. Elle se berce sur le verni en psalmodiant des incantations que je ne déchiffre pas.
Je suis tendu, raide et vite remis sur pieds. J’ai sa mouille qui macule mon visage tout entier. Elle n’a cessé de gémir et ces petits cris me donnent encore plus envie. Je déboutonne la braguette de mon jean et mon vit sort comme un diable d’une boite. Je le tiens d’une main le faisant coulisser sans le faire pénétrer en elle. Je me frotte à cette fente dont je vois l’ourlet défait. Les grandes et petites lèvres sont là qui me narguent. Mais plus haut, une bite miniature s’amuse à me faire de l’œil. Elle a un clitoris aussi gros et grand que mon pouce. Mu par un instinct de bête en chaleur, je me penche à nouveau, écartant mon ventre de cette chatte ouverte.
Et je reprends avec la bouche mon chemin de croix. J’aspire, je suce, j’étire entre mes lèvres ce truc en songeant qu’avec une pareille bite dans la bouche, je suis un peu homo. L’image est délirante, et instinctivement ma sève est prête à jaillir. Je dois tenter de penser à autre chose… mais quoi ? N’y tenant plus je délaisse le phallus en herbe et elle geint un peu plus encore. Je me redresse et cette fois, je plante mon dard dans cette chatte qui est en larmes. Immédiatement son dos s’arc-boute. Et c’est comme si elle devenait folle. Ses deux mains en avant, les ongles s’emparent de tout ce qu’ils peuvent agripper. Ils me labourent les avant-bras, me griffent en laissant de longues trainées rouges.
Je ne suis pas long à jouir et mon éjaculation est féroce. Elle n’est pas restée allongée. Redressée, elle s’est littéralement empalée sur ma queue. Et ses bras passés dans mon dos elle s’est décollée de la table. Je tourne en donnant de grands coups de reins. Elle monte et descend sans arrêt sur ma bite et mon orgasme fait écho au sien. Je ne me retire pas, giclant tout mon sperme en elle. Elle est secouée par des spasmes qui n’en finissent plus. De tout son poids elle pèse sur mes frêles épaules. Nous restons ainsi de longues secondes, elle a contracté son vagin autour de mon sexe et moi debout, me vidant les couilles dans sa foufoune.
Quand enfin elle se détache de moi, se soulevant pour la dernière fois, laissant échapper ma pine qui n’a pas encore retrouvée des dimensions convenables, elle me regarde droit dans les yeux.
— Je t’ai tout montré ! Tu es vraiment un homme maintenant et tu dois voler de tes propres ailes. Bienheureuse la femme que tu aimeras ! Elle aura la chance d’avoir près d’elle quelqu’un de solide et de gentil…

— oooOOooo —

Sylvain
Putain cette maison tout en bois… Elle est chouette. La barrière avec deux vantaux électrifiés est ouverte. Elle ne m’a pas menti, elle m’attend et ça me rend tout chose. Je rêve tout éveillé, cette femme est une déesse. Bon Dieu qu’elle est belle. Ses cheveux sont brillants et dans la lumière, les reflets bruns sont d’une… irrésistible attirance. Sa poitrine m’a fait loucher alors que nous dansions et ses cuisses… j’ai eu je ne sais pas combien de fois la pulsion d’y mettre mes mains en la ramenant chez elle ce fameux soir.
Et me voilà tout près de cette… de cette exquise salope, c’est elle qui m’a invité. La porte d’entrée vient de s’ouvrir, à peine le premier tintement de la sonnette éteint. Elle est là ! Ses seins me sautent aux yeux. Ils tendent le tissu, beaux, pareils à ce que j’imagine depuis notre première rencontre. Le chemisier qu’elle porte est à boutons et ceux-ci sont sous pression. À moins qu’il ne soit trop petit ? Non ! C’est bien les seins qui tirent sur les boutonnières. Je n’arrive pas à cacher mon trouble. Elle va s’apercevoir que je la reluque d’une manière pas très… catholique. Que va-t-elle penser de moi ?
— Bonsoir Sylvain ! — Bonsoir Maryse !
Ma voix ! Elle est comme enrouée, mais ce n’est pas vrai ! Qu’est-ce qui m’arrive ?
— Entrez ! Entrez, je vous en prie !
Elle s’est effacée et je passe devant elle en m’excusant. L’intérieur est à l’image de l’extérieur. C’est… c’est beau ! Tu parles d’un con ! Quel qualificatif pour dire que c’est mieux que ça ! C’est chouette et elle a bon gout. Je suis engagé à avancer vers une sorte de salon. Un large canapé, deux fauteuils, le tout en cuir fauve, font face à une cheminée. Mes regards se promènent partout. Je vois que tout est prêt pour que cet âtre soit opérationnel. Mais en plus d’être sympathique, il flotte ici une odeur. Ça sent comme chez ma mère quand j’étais gamin… ça se le propre.
Je sais c’est con, mais ce sont les seuls termes qui me viennent pour décrire ce que je ressens dans cette maison. Elle me fait asseoir et elle en fait autant. Deux longues et belles jambes sont sous mes yeux. Après son buste, ce sont ses gambettes qui me font un effet… bœuf. Nous nous dévisageons tour à tour, sans savoir comment aborder le sujet qui nous tient à cœur. C’est elle qui choisit la méthode d’hôtesse pour me proposer :
— Vous désirez boire quelque chose ?— Euh… !— Allons, vous n’allez pas me laisser prendre un verre seule et j’ai… besoin d’un remontant.— Alors… je prendrai la même chose que vous…— Une vodka-orange vous ira ?— Ce sera parfait oui !
Elle se lève et passe dans une pièce voisine. J’entends des verres tinter, et une porte de buffet qui s’ouvre. J’en profite pour jeter un œil autour sur des photographies qui sont au mur. Un homme accompagné d’un enfant ! Le type à l’air heureux et le gamin n’a guère plus d’une douzaine d’années. Le cliché à côté de celui-là c’est elle, Maryse qui tient par le cou le même homme.
— Mon mari et mon fils ! C’était les jours heureux !— Oh ! Pardon ! Je me suis permis de… mais je ne veux pas vous paraître trop curieux !— Ne vous en faites pas, je n’ai rien à cacher. Mon mari est décédé et mon fils suit des études. Il a dix-neuf ans maintenant… il quittera la maison un de ces jours. Il n’est plus que très rarement là depuis qu’il est à Nancy…
Le son de sa voix est comme la mienne, un peu éraillée par l’émotion. Elle pousse devant moi un verre aux couleurs du soleil. Elle lève le sien devant ses yeux et murmure :
— À votre santé !
Je tends le mien et les deux là comme nos regards s’entrechoquent. Elle est belle. J’ai, je ne sais pourquoi, envie de cette femme. Cette attirance me tombe dessus comme un coup de tonnerre. Je me sens tout remué de l’intérieur et pourtant, elle n’a rien fait ni dit pour m’encourager.
— Vous avez des yeux magnifiques ! Vous… vous êtes merveilleusement belle !— Merci !
En prononçant ces mots, je sens qu’elle rougit. Ses joues sont rubis. Elle baisse la tête, s’absente dans sa boisson et ne répond rien que ce merci. Je suis face à elle, et elle me donne une érection fabuleuse sans bouger un cil. Ses cheveux lui font comme une corolle tout autour des épaules, j’adore le style de cette Dame. Mon sexe se trouve soudain très à l’étroit dans mon slip et mon pantalon. Heureusement que je suis assis, sinon elle verrait cette trique déformer ma braguette, j’en suis certain. Et mes yeux continuent leur périple, visitant chaque partie de son anatomie visible.
Les mains me surprennent également par la finesse de leurs doigts. Elles sont relativement longues et me semblent douces. Pas de bague, rien d’ostentatoire, rien de remarquable, des bijoux à elles seules en quelque sorte, des bijoux qui me donnent chauds. Pour reposer son verre, elle se penche légèrement en avant et ce simple mouvement de son buste projette vers moi, sa paire de loloches d’une taille… enfin ils me paraissent superbes eux aussi. En se redressant, elle sent mon regard sur elle, ses yeux brillent de mille paillettes.
— Vous savez, j’ai longuement hésité avant de vous faire venir ici. Il y a bien longtemps, que plus personne… un étranger je veux dire, n’est venu chez moi !— J’ai une chance inouïe alors ? Merci de cette marque de confiance.
Si elle connaissait les idées qui me trottent dans le crâne, me parlerait-elle aussi gentiment ? J’en doute ! J’ai l’impression que sa respiration est tout juste maitrisée, qu’elle fait des efforts pour rester naturelle. J’ose l’approcher ou je me garde loin d’elle ? Ses mains tremblent ou c’est un effet de mon imagination ? Elle s’est assise plus profondément sur son fauteuil. Moi, dans le mien, je n’en mène pas large. Elle place sa jambe droite sur la gauche, les croisant sur les genoux. Dans ce mouvement sa jupe aérienne se retrousse de quelques centimètres.
Ses mains tirent sur le tissu, pour cacher cette peau, je ne dois pas regarder. Son mouvement est-il instinctif, ou c’est pour m’avertir qu’elle n’ira pas plus loin ? Je suis perplexe et me voici déstabilisé par sa façon de remettre son vêtement, comme pour ranger ce que je ne dois pas voir. Inaccessible ? Elle se veut intouchable ? Pourtant ce mouvement de décroiser ses gambettes, je le jurerais prémédité, calculé, voulu. Et mes yeux ont plongé, sur cette fourche, qui l’espace d’une seconde m’a laissé deviner…
J’ai vu, ou j’ai rêvé ? Le tissu est sombre sous la jupe ! J’en parierais bien ma chemise. À moins que ce ne soit… non, ça ne me semble pas possible. N’aurait-elle pas mis de culotte ? Non ! Non ! C’est surement qu’elle est noire. Puis elle ouvre de nouveau le compas, c’est l’autre cuisse qui se plie et reçoit sa sœur siamoise. Là, je sais qu’elle en a une ! J’ai bien admiré, le geste s’est fait lentement comme pour me laisser le temps de voir, d’admirer. Sa voix mélodieuse me rappelle que je ne suis plus attentif qu’à son anatomie, et qu’elle me parle !
— Vous voulez une autre boisson ?— Pardon ? Je vous prie de m’excuser, je suis dans la lune…— Déjà ?
Elle a prononcé ce mot ambigu avec un sourire énigmatique. Je ne sais pas comment appréhender cette réponse. Elle aussi me fixe avec comme des étincelles au fond des quinquets et je me sens soudain transpercé par ces yeux. Elle se lève, je ne réagis pas. Un seul pas et la voici tout près de mon fauteuil.
— Venez ! Allons sur la terrasse, le soleil est encore chaud en cette fin de soirée.
Merde ! J’ai cru qu’elle allait… mais ce n’était que pour me faire sortir. J’ai la chair de poule, je suis comme un idiot. Je me lève et la suis. J’ai un décor de carte postale sous les yeux. En toile de fond la montagne et en premier plan, le lac avec son eau d’un bleu inouï. De légers frissons rident la surface. Tout autour de nous des haies qui montent vers le ciel. Bien taillées, épaisses, elles nous masquent les deux côtés et nous devons être invisibles pour d’éventuels voisins. Fantastique ! La route qui passe un peu plus haut n’est pas, elle non plus, à portée des regards.
Le lieu est fait d’une immense pelouse. Plus loin, tout au fond, un mur de vieilles pierres donne accès à un potager dont je devine les haricots, pois et autres légumes. Puis sur le bord du lac, une sorte de ponton qui donne accès à l’eau. Sans doute un bateau est-il amarré de temps en temps ici. On entend dans le lointain, les échos des rires de campeurs qui vivent dans leur tente, sur le bord de l’eau. C’est magique. Et au bout de la terrasse qui fait quelques dizaines de mètres carrés, une balancelle domine la table et les bancs qui doivent permettre les diners en famille ou entre amis.
Elle s’installe sur cette escarpolette qui ne grince pas sous son poids. Encore qu’en la regardant bien, elle ne doit pas dépasser les soixante kilos, elle est fine, bien faite. Je ne sais où poser mes fesses et c’est elle qui se pousse sur la balançoire, m’invitant tacitement de cette manière à prendre place auprès d’elle. Nos pieds restent au sol. Enfin les miens, parce que dès que je suis assis, elle remonte ses jambes sous elle. Et la jupe qui se retrousse me laisse entrevoir le début d’une paire de cuisses musclées et bronzées. Son profil vaut le détour, elle est… les mots me manquent, elle est belle de partout quoi !
Le vent qui marque le lac de son empreinte légère vient caresser ses cheveux et les mèches qui lui tombent sur le front, devant les yeux, font des virgules affriolantes. Elle remonte les rebelles dans un ballet de doigts dont ses mains sont les seuls chorégraphes. Elle a un port de reine et je suis un vilain, un serf, que sais-je ? Je ne suis rien d’autre qu’un visiteur du paradis, un voyageur de son jardin d’Eden. Et ses oranges d’or qui se dandinent sous mes regards de côté ne sont là que pour aiguiser un peu plus mon appétit de ce corps que je persiste à deviner sous le paravent de tissu qui les souligne.
Mes pieds, pour quoi avez-vous cette bougeotte que je ne peux réprimer ? Alors pour cacher mon manque de calme, ils se mettent à faire avancer et reculer le siège flottant. Elle ne dit rien, se contentant de ramener dans le rang un autre épi que le zef s’évertue à friser. Les mouvements faits pour mouvoir la balançoire m’obligent à écarter un peu les cuisses. Et l’une d’elles entre en contact avec un genou féminin. Elle ne réagit pas, ne cherchant nullement dans la dérobade à s’éloigner de ce câlin involontaire. Elle ne fait rien d’autre que d’entrouvrir les lèvres aussi rouges que le sang et se tourne avec ce qui apparait comme un sourire, vers moi.
— Cette soirée est d’une incomparable douceur, n’est-ce pas ?
Elle m’a scotché avec cette phrase, toute aussi à double sens que sont « déjà » de tout à l’heure. Mais mes mains aussi se sont mises à vouloir garder une indépendance dont je me passerais bien. Je suis secoué de frissons. Tous aussi visibles qu’un nez au milieu d’un visage. Et comme elle me fixe… elle ne peut en aucun cas les manquer.
— Vous avez froid ? Vous désirez rentrer ?— Euh… rentrer ? — Oui… si vous n’aimez pas ce vent qui nous arrive tout droit de la montagne.— Non ! Non ce n’est pas ça… c’est…— Oui ? Je vous écoute, c’est… allons dites-moi !
Je suis cloué sur ce lit flottant, sur ce canapé qui nage dans l’air d’un soir des Vosges. Comment sans avoir l’air d’un mufle lui faire savoir qu’elle me plait au-delà du possible ? C’est un véritable supplice que d’être ainsi conquit par cette femme, que dis-je, cette princesse sortie tout droit des mille et une nuits. Comment lui faire comprendre que je voudrais en écrire une supplémentaire, de page au roman de sa vie ? Et débuter le mien de livre, par la même occasion ! Je la regarde, elle en fait autant et je n’ai que la sensation de sa main qui part de ses cheveux pour venir sur mon visage.
Les doigts qui me touchent, doivent, j’en suis persuadé, laisser une trace brulante sur la joue. Ils sont d’une incroyable douceur et longent sans se soucier de moi, la ligne anguleuse et râpeuse de mon visage. Je suis pourtant parfaitement rasé de près, mais j’ai ce crissement dans les oreilles, celui de ma barbe que ses doigts effleurent. Je frissonne pour de bon et elle prend cela pour un geste de recul.
— Pardon ! Je ne voulais pas vous faire peur. — Mais c’est tout le contraire… j’adore votre main. Je les aime les deux…— Il y a tellement longtemps que je n’ai plus… touché une joue avec de la barbe qui repousse… je n’ai pas su résister à ce contact avec votre peau…— Je vous en prie, n’enlevez pas vos… oh oui ! Continuez, s’il vous plait ! Vous ne pouvez pas savoir ce que cela me fait. C’est… tout simplement trop bon !— Pierre aussi ! Pierre c’était mon mari, il aimait beaucoup cela le soir.
Ses yeux sont mouillés. Je ne sais plus quoi faire. C’est encore elle qui me prend la main, se remet debout et m’entraine vers le lac. Arrivés sur le ponton elle reste là, à regarder l’eau qui comme moi frissonne. Mais je suis si proche que je peux sentir son parfum. Étourdissante cette fragrance délicate qui émane de son cou. Je n’ai pas lâché sa main et je l’attire vers moi. Elle vient lentement contre ma poitrine.
— Si vous saviez comme il me manque !
Ceci n’appelle aucune réponse. Nous sommes toujours sur ce ponton aux planches blanchies par le soleil et les hivers. Sa petite tête est contre moi et je la sens qui respire. Son souffle court sur ma chemise. Elle est comme une chatte qui se serait perdue. Je serre plus fort ce corps qui m’impressionne, qui me donne le vertige. Alors ma main quitte son épaule pour venir relever son menton. Elle ne cherche pas à fuir, attendant seulement que… que nos lèvres se rejoignent et le premier baiser qui nous unit, a une saveur fantastique. Sa bouche est fraiche, sa langue est aussi docile.
Nous renouvelons ce merveilleux moment ! Nos salives se mélangent, se reconnaissent, s’adoptent. Elle ne dit rien et mes mains deviennent voyageuses. Une la maintient, pour que nos bouches se complaisent dans les baisers torrides qui nous réunissent les visages. L’autre, plus libre cherche déjà à dessiner les contours de ces reins que couvre une jupe simple, mais excitante. Je sens sous ma paume plaquée sur sa croupe, onduler la masse ferme de ses fesses. Pas un seul mouvement de recul, pas le plus léger signe de refus. Alors je ne me prive pas d’explorer ce lieu hautement symbolique.
J’ose enfin. Lentement, de peur de la réveiller et de prendre une gifle, je soulève en prenant l’ourlet, le coton fin qui cache ce trésor que je convoite. Mais c’est une peur bien inutile, car elle se frotte contre moi, semble même savourer cette érection qu’elle provoque. Elle ne me touche pas, mais elle ne peut l’ignorer. Ma queue dans mon pantalon est dressée, dure et incapable de faire un mouvement. La barrière de fils tissés camoufle bien une culotte. Mes doigts alors trouvent le moyen de glisser entre celle-ci et la peau du cul chaud comme de la braise. Je suis le long sillon qui sépare deux hémisphères que je devine sous ma main.
Elle tressaille, mais ne me demande pas de faire machine arrière. En avant toute alors, hardi matelot, à la grande voile déjà hissée, au mat debout qui se frotte à la cuisse de la belle. Maryse me tient le visage contre le sien, de ses deux mains. Signe de reddition dans un combat sans perdant ? Je ne me pose plus de question. Mes doigts sont bien engagés dans cette exploration bandante. Elle m’embrasse sans arrêt, me couvre de bisous sonores et se pousse de tout son corps contre ma poitrine.
Je sens ses seins qui cognent contre mon torse et cette avancée de son corps tout entier, m’empêche d’aller plus avant dans ma caresse. C’est sa main qui est venue au secours de ma queue trop compressée dans mes vêtements. La bagarre avec ma ceinture se perd avec l’ouverture de celle-ci, mais jamais défaite ne me fut plus jubilatoire. Elle a libéré comme si c’était tout naturel mon dard qui enfin retrouve une paume aussi chaude que lui. Pas de transition dans la température. Et elle sait comment ça fonctionne. Ses doigts encerclent la tige, se mettent en mouvement et je dois calmer ses élans pour endiguer une grande marée trop rapide.
Maryse est une femme, une vraie. Mes doigts ont parcouru la distance qui les séparait de son sexe. Ils pressent sur le haut des grandes lèvres, les écartent tout en restant dans la culotte. Puis, ils cherchent l’endroit, le sésame, le passeport chez toutes les clitoridiennes. Quand ils rencontrent enfin ce point crucial, c’est pour m’apporter la surprise de ma vie. Ce que je sens, là, entre pouce et index, ce n’est pas un minuscule bouton que j’imagine rose. Non ! C’est presque une quéquette d’enfant. C’est… ça me fait tout bizarre, mais elle a repris ses mouvements du poignet. Je suis aux anges et elle commence à râler.
Elle rejette en arrière sa tête et ses cheveux, secoués par un bercement continu, me frappent le visage. Je cherche à les éviter en fourrant mon nez dans sa gorge et bien sûr la naissance des seins m’accueille avec le bord de la dentelle de son soutien-gorge. Je me lâche dans cette vallée aux pommes d’or. Je lèche entre les deux ballons, je suis un gosse qui vient de découvrir un nouveau jouet. J’entreprends moi aussi de le sortir de son emballage. Pour cela, le chemisier et ses boutons risquent de souffrir. Mais non ! C’est facile ! En tirant et poussant, les uns se désolidarisent des autres.
Alors apparaissent à mes yeux, deux beaux globes enfermés dans un carcan rouge et noir, dans une gangue qui met en valeur ces deux trésors. Ensuite c’est la jupe qui s’évade pour rejoindre sur le ponton la chemise inutile. La culotte est à l’image du soutien des seins. Je fais glisser celle-là et dégrafe l’autre. Nue, debout contre moi, elle est à moi. Je ne sais plus si je dois me dévêtir ou si elle va le faire. Je reste là à la repousser du bout des doigts.
— Bon Dieu ! Que vous êtes belle ! Comme j’ai envie de vous…
Elle rit ! Rire de gorge, rire forcé ? Ou rire de peur, rire d’émoi ? Difficile à dire, mais la tension n’est plus un obstacle. La mienne est toujours affichée au centre de mon corps, quant à son envie à elle, elle se traduit par des traces luisantes sur les cuisses, mes doigts en gardent encore la marque également. Elle a fait glisser mon pantalon sur mes chevilles et j’ai un mal fou pour m’en dépêtrer. Qu’à cela ne tienne, elle rit de plus belle. Nu, tout comme elle, nous nous frottons l’un à l’autre et c’est à genoux qu’elle se laisse tomber soudain.
Sa bouche entame un autre baiser. Une caresse tellement… tellement bonne que je glousse à mon tour et que tout mon être se tend pour faire plonger mon sexe le plus profondément possible dans cet antre bouillant. D’abord il y a le contact avec la langue qui se love le long de la hampe. Ensuite, les mains qui me tiennent les bourses se font espiègles. Elle continue en saisissant en douceur le manche qui frémit et lentement tout en activant sa langue sur le gland, Maryse entreprend une incroyable gymnastique.
Je crois devenir dingue tant sa caresse est exquise. Elle recommence une lente descente vers mes couilles, tout en langueur et elle enduit de salive toute la longueur de ma queue. C’est simplement pour mieux revenir en plus affolante, en plus sensuelle et je soupire d’aise. Mes mains se posent sur la prieuse volontaire, frictionnant sa chevelure, tirant parfois quelques mèches sous les effets bénéfiques de la pipe magistrale dont elle me gratifie. Elle grogne aussi et ses gémissements ne font qu’accentuer les miens.
À ce rythme-là, je sens déjà les prémices de la montée de ma sève. Je calme les ardeurs de la belle brune, tentant de retirer de son âtre, source même de mon tourment, mon vit. Je me mets également dans la position qui nous rapproche et mes lèvres, après avoir léché les seins, courent sur des plages inconnues, sur des grèves au satin enivrant. Je trouve aisément le nombril, petit cratère que je déguste de la pointe baveuse de ma langue. La chair de poule qui lève les pores de la femme que je tiens dans mes bras me donne le la de notre partie de sexe.
Ses soupirs se mêlent aux miens, elle crie et se raidit alors que je suis aux abords de cette étonnante petite bite de femme. Je n’ai jamais vu ça, je ne savais même pas que cela pouvait exister. Une vraie impression de sucer un gland me surprend quand plein de fougue je m’empare de ce… clitoris surdimensionné. Plus le l’aspire dans ma bouche et plus j’ai la nette sensation qu’il prend encore de la longueur et du volume. Maryse est en transe et elle gesticule dans tous les sens. Elle bouge, se meut, rampe comme une damnée.
Et à force de contorsions, elle se retrouve la tête si proche de mon sexe que je n’ai qu’à le pousser vers son visage pour qu’elle ouvre la bouche et happe ma trique. Elle reprend une fellation ponctuée d’arrêts fréquents, pour respirer et surtout parce que ses sensations à elle sont si violentes qu’elle en oublie de me sucer. Mais je veux profiter de cette bouche, de cette langue qui me titille le pistil. Alors je glisse plus bas vers la fente qui est trempée. J’en écarte les pans, passe et repasse tranquillement pour en sentir tous les contours.
Je fourre ma bouche partout et elle reprend sa pipe. Mais je suis aussi au bord de l’explosion. Un coup plus appuyé de sa langue sur mon gland et comme un gamin je m’épanche sans pouvoir retenir le jet qui commence. Je pensais qu’elle allait se reculer et mettre ma queue sur le côté, mais il n’en est rien. La voici qui, non seulement ne recrache pas, mais lape jusqu’à la dernière goutte de ce sperme épais qui s’écoule par saccades dans son gosier. C’est seulement à cet instant que je reviens sur le pic qui se dresse près de ma bouche.
Dès qu’il est entre mes lèvres, j’aspire plus fort, maintenant le corps de la belle pour qu’elle ne puisse pas l’arracher à cette caresse qui la fait bander. Tout comme moi, elle se met à jouir avec des cris sauvages. Elle se trémousse, me hurle des mots que je ne veux même pas écouter, elle se cramponne à ma tête, écartant les cuisses, ouvrant le passage à un jet de mouille si conséquent que j’en prends plein les yeux. Et quelques secondes plus tard, elle remet cela. Une nouvelle rasade de son eau bénite me ruisselle sur le visage. Mon Dieu comme c’est beau, comme c’est bon et je rebande presque instantanément.
Alors que je suis retombé sur le côté, les yeux dans le ciel, c’est Maryse qui déplace son corps. Elle s’allonge dans un premier temps pour que nos bouches partagent nos saveurs. Puis féline elle vient se placer sur mon ventre. Sa main attrape ma queue, de nouveau raide, et elle coule mon nœud en elle. Je sens la chaleur de cette intromission puis elle débute de longs mouvements lascifs, qui la font aller et venir sur mon sexe. Sa figure est pleine de contraste. Elle donne l’air de sourire et d’avoir mal en même temps, mais elle insiste et bon sang, comme c’est fabuleux.
Ma cavalière danse ! Elle se fait plaisir sans s’occuper de moi, calquant son rythme sur les sensations qu’elle ressent. Parfois elle accélère les montées et descentes, mais à d’autres moments c’est si lent que je pourrais la croire immobile. Ses cris, gémissements sont tout de même là pour me prouver le contraire. Et elle part soudain. Son orgasme se traduit par des contractions inédites de son vagin sur ma bite. Elle serre mon truc, fait monter en moi une autre poussée de plaisir. Ils se confondent le sien, le mien ; revenant de toutes parts en plus fort en plus… plus… pas de mots pour décrire ça ! Ça se vit c’est tout.
Libération, éjaculation, jouissance qui nous entrainent vers des sommets jamais atteints en ce qui me concerne. Cette femme est une sorcière, c’est une bombe, une bonne, une cochonne dont je suis accro. Quand enfin nos sens sont apaisés, elle se laisse seulement tombée de touait sont long sur moi, bras en croix, nez dans les poils de ma poitrine. Son menton reste calé dans mon cou et ses mains jouent sur mon torse. Je suis bien, elle semble l’être aussi. J’ai joui violemment, je suppose qu’elle également. Donc notre repos de quelques minutes et bien mérité.

— oooOOooo —

Yohann
Jean-Baptiste a tout préparé, tout prévu. Il a un contrat que je lis dans tous les sens. Ce n’est pas vraiment l’argent qui m’intéresse dans ces papiers que je dois signer ou faire rectifier. Les clauses me semblent avantageuses financièrement, mais c’est toutes les vacances d’été qui seront dévorées par cette tournée. J’hésite, je tourne et retourne le stylo dans ma main, mais il faut un moment ou à un autre prendre une décision. Alors je serre les dents et j’étale mon paraphe au bas de la page.
— Tu es vraiment un homme maintenant et tu dois voler de tes propres ailes.
Ce sont bien les propres paroles de ma mère ! Alors son vœu est exaucé. Je fais comme bon me semble. Une pointe d’amertume me surprend et je regarde mon pote plier les documents pour les ranger. Il les remettra tout à l’heure au type qui par ce contrat vient de m’engager. Nous trinquons tous les deux et je le vois qui est heureux pour moi. Me voici casé pour les vacances et surtout j’aurai un joli pactole pour débuter l’année d’université à venir. Maman n’aura pas à fournir… comme elle l’a fait jusque-là.
Nous buvons et je suis fier de cet avenir prometteur. Anne-Marie n’est pas avec nous, mais je me refuse à poser des questions. Ça pourrait être suspect aux yeux de J-B. Quand arrive le type avec qui je vais partir cet été, je me mets au piano et je passe la majeure partie de l’après-midi de ce samedi à jouer des morceaux à sa demande. La musique c’est ma passion. Le piano, ma mère me l’a appris, elle est aussi excellente. Et le gars qui me pousse dans mes derniers retranchements est franchement content. Moi aussi, alors avec J-B nous reprenons nos morceaux à nous. Et alors que je ferme les yeux pour suivre le mouvement des notes douces écrites en collaboration avec mon ami, j’ai la certitude que l’on m’observe.
Robe bain de soleil, chevelure nouée en queue de cheval, elle est assise au milieu des escaliers, comme à son habitude. Mes yeux se posent sur cette jeune fille qui écoute nos accords. Le dos au mur, les pieds côté rampe et les genoux relevés, elle est immobile. Depuis combien de temps se tient-elle là ? Je n’en sais rien, mais j’adore la retrouver à cet endroit, c’est un peu comme si, enfin, les choses retrouvaient leur place. Je sais aussi que par instant elle entrouvre les paupières, pour s’assurer que je l’ai bien aperçue.
Quel est ce manège qui l’a fait se planter là, au milieu des marches, guettant un signe, un geste de moi ? J’imagine sous sa robe, des formes jeunes, celles dont, trop bête, je n’ai pas su profiter ce fameux matin. Aurais-je une nouvelle chance ? De temps à autre les genoux s’écartent et ses yeux viennent à la rencontre des miens. Je crois qu’elle me chouffe mais c’est peut-être seulement une vue de mon esprit. Je ne sais plus vraiment… quoi penser. Je superpose encore les cuisses qui sont à quelques mètres de moi et celles dans lesquelles j’ai fourragé il y a quelques jours.
Je sais bien que c’est malsain de faire l’amour avec sa mère ! Je sais aussi que cette fleur, là, devant moi est faite pour moi. Je voudrais être seulement sûr qu’elle aussi le veuille. Bien sûr que son corsage est moins rempli, qu’elle n’a pas l’expérience de… mais c’est Anne-Marie et j’ai soudain très envie d’elle. Ça commence par une sorte de chaleur qui monte dans mes reins, puis se diffuse partout en moi. Une érection que je ne domestique plus, qui me surprend autant que les précédentes, me submerge et me rend fébrile.
— Si tu joues comme ça en concert, ils ne vont pas apprécier… tu es encore dans la lune ?
Je suis vite remis en place par mon pote. Il a quand même une oreille musicale très développée. C’est vrai que plusieurs fausses notes successives ça se remarque par un musicien aguerri. J’arrête de jouer et je me lève.
— J’ai soif J-B !— Ok et tu veux quoi ?— Tu as du coca ? Ça m’ira très bien.— Amélioré ou pas ton…— Non, non ! Nature, l’alcool juste à petite dose, sinon je ne sais plus ce que je fais.
Il me tend une canette et en décapsule une autre pour lui. C’est l’instant choisi par sa sœur pour venir nous rejoindre. Elle se déplace avec grâce et souplesse. C’est vrai que c’est un beau brin de nana. En y regardant de plus près, la poitrine de la belle est d’un volume plutôt conséquent. C’est vrai aussi que je n’y avais jamais prêté attention. Et loin d’arranger mes affaires, cette constatation me donne encore plus de raisons de bander.
— Je n’aime pas le piano, mais je dois reconnaître que tu es doué… Tu as appris où à jouer de cette façon ?— Ma mère est bien meilleure musicienne que moi et depuis tout gamin, j’ai tripoté le piano à la maison. Ça aide ! J’ai passé des heures sur les touches, avec elle…— Elle n’en a pas fait son métier ? — Non ! Du reste elle n’a plus joué depuis que papa est mort. J’ai beau essayer de lui faire comprendre que la musique aide à oublier…— Il en avait de la chance cet homme-là, d’être aimé comme ça… — Il y a comme des regrets dans ta voix, tu aimes quelqu’un toi ?— Et si c’était le cas, tu penses vraiment que c’est à toi que je m’en ouvrirais ? Rêveur va !— Bon, vous deux-là, vous n’allez pas encore vous bouffer le nez… merde Yohann… et toi Anne-Marie tu n’es pas plus sympa que lui ! Qu’est-ce que vous avez tous les eux à être aussi cons que cela ?
Je baisse les yeux. Je crois qu’elle aussi et quand elle me regarde, je crois déceler dans ses yeux comme une petite larme. Je ne sais plus trop comment réagir. Et ce pincement que je ressens là au fond de moi, c’est quoi ? Une incroyable envie de serrer cette petite chose qui me fait face n’est seulement mise en sommeil que par la présence de J-B. Je me dis que ma vie déraille singulièrement depuis quelques semaines. Il y a bien des compensations, la première étant de ne plus être puceau. La seconde c’est que j’ai adoré faire l’amour et que la personne avec qui je l’ai fait soit ma propre génitrice, ne change rien à l’affaire.
Maintenant je ne comprends plus mes réactions face à la frangine de mon meilleur ami. Un petit quelque chose vient de me faire mal. Cette tristesse sur son visage, alors que son frère nous tançait vertement, j’aurais voulu la consoler. Mais sans doute n’attend-elle pas après moi pour être secourue. Si j’ai bien saisi, elle a quelqu’un dans son cœur, ou dans sa vie. Et donc je dois me faire une raison, elle ne sera pas pour moi. Mais Bon Dieu comme je voudrais l’aimer, et pas seulement dans le sens de la mettre dans mon plumard.
Après un diner léger fait de pizzas commandées au village, je vais me coucher. Derrière mes paupières closes, elles dansent les femmes de ma vie. Elles se font face et je suis bien incapable de choisir entre celle d’ici plus jeune et l’autre de chez moi, plus âgée. Mon sexe est resté d’une dureté qui me surprend. Je ne sais pas quoi faire et dans le noir, après avoir cueilli au fond d’une de mes poches de flute, un paquet de mouchoirs jetables, je fais la seule chose qui puisse me soulager.
Tout d’abord, je m’astique lentement, puis mes mouvements s’amplifient et ils se font plus cadencés ! Je rêve des fesses de l’une et de la bouche de l’autre, je les imagine même les deux ensembles, me donnant un plaisir sans nom. Il est bien évident qu’à ce rythme-là, mes pensées soutenues engendrent vite une montée en pression de ma queue. Le jet se retrouve catapulté dans le papier blanc qui éponge le tout. Vide de partout, je peux m’endormir en priant que le réveil sera aussi… abrupt que la dernière fois et gageons que cette fois, je ne cracherai pas dans… un kleenex !
La nuit est sans rêve recensé. Au petit matin, une envie naturelle m’oblige à me lever. Le jour ne perce pas les volets baissés et c’est donc à tâtons que je file vers les toilettes. À mon retour, en passant devant la chambre d’Anne-Marie, je m’arrête un instant indécis. C’est à ce moment que sa porte, devant laquelle je stationne s’ouvre soudain. Ébouriffée, en nuisette transparente, elle aussi marque un temps d’arrêt. Il faut avouer aussi que je n’ai pas pris la peine de me vêtir.
— Salut ! C’est toi qui fais ce ramdam ?— Euh… je ne suis pas habitué à votre maison.— Chut ! Tu vas réveiller tout le monde…
Et elle me prend par le poignet, et m’entraine vers ma chambre. Dès notre entrée dans celle-ci, elle ferme la porte et me plaque contre le mur. Sa bouche vient à la rencontre de la mienne et cette fois, je ne résiste plus. C’est délicieusement malhabile, c’est presque enfantin. Inutile de dire que je cherche plus profondément ce baiser qu’elle balbutie. Elle suit le mouvement et enlacés, nous tournons sur nous-mêmes, ce qui sans en avoir l’air nous amène… au bord du lit. Il ne faut guère plus de deux minutes pour que nous trouvions une position allongée qui me ravit. Je fouille sous cette nuisette qui me gêne encore. Elle lève enfin les deux bras et la ridicule barrière s’envole.
Sous sa bouche, alors que sa respiration et la mienne s’affolent, je caresse avec délectation tout ce qui peut l’être. Je vais sans itinéraire prédéfini de son cou à ses joues, de celles-ci à ses seins, et elle ne se dérobe pas. Quand enfin mes doigts explorent un pubis aussi lisse qu’un œuf, qu’ils tentent une intrusion dans cette coquille tellement attirante, elle se cabre un peu.
— Doucement, doucement s’il te plait ! Tu es le premier à… visiter.— Tu… tu veux dire que tu es… vierge ?— Ça te surprend tant que cela ? Évidemment que je le suis ! Alors je veux bien… mais soit cool !
Ses mots sonnent comme de cloches qui tintent dans ma caboche. Je tremble d’impatience, mais je joue le vieil habitué et je viens d’abord avec ma bouche, lécher son minou glabre. Je salive un maximum alors que je glisse ma langue entre des lèvres bien ourlées et que je me délecte de cette odeur de fille. Elle râle sans trop se faire prier. Mes doigts aussi sont là pour tenir éloignées l’une de l’autre les deux babines de ce mufle qui s’offre à moi. Anne-Marie se tord et geint tout en m’appuyant sur le crâne.
Je suce, lèche, lape, titille, et je presse sur le capuchon qui masque encore son clitoris. Rien à voir avec celui de maman. Celui-ci n’est guère plus gros qu’une petite perle. Mais curieusement elle a les mêmes réactions que ma mère bien que son bouton ne soit pas du tout de la même taille. Je réalise donc que la taille et la forme n’ont rien à voir avec les sensations ressenties par mes partenaires. Mon visage coincé entre les cuisses de la belle, je débute ma visite. Et je ne suis plus rien d’autre qu’une langue, une bouche qui littéralement bouffe la chatte de cette fille. Elle m’épate vraiment en me démontrant bruyamment qu’elle en retire un certain profit.
J’ai, dans mes mouvements pour en arriver à ce point-là, glissé au fond du lit, mes pieds tendus dans le vide. Je reprends contact avec le sol et j’attire vers moi, la créature qui s’agrippe aux draps. Ma queue réclame sa pitance elle aussi. Alors j’approche le bassin d’Anne-Marie progressivement de mon vit. Elle garde les yeux fermés, attendant sans doute cette première fois qui devrait arriver. Quand enfin, je juge qu’elle est assez près de mon engin, je me baisse, fléchis sur les genoux et ma poupée de chair est à l’entrée de son sexe. Il est ruisselant. Ma salive ou sa mouille, j’avoue n’être pas certain de ce que c’est.
Je frotte un long moment ma trique sur les deux lèvres qui sont maintenant très ouvertes. Je ne sais pas comment m’y prendre pour… m’enfoncer en elle. Peur de lui faire mal, peur de ses cris qui risquent de faire accourir son frère, un tas de contradiction qui s’emmêlent dans mon esprit, tout concourt à me rendre hésitant. Alors chose incroyable, c’est une petite menotte impertinente qui attrape le mandrin et la fille d’un grand coup de reins, s’empale toute seule dessus. Elle a un long arrêt sans respiration, stase d’attente ou de douleur, puis elle relâche l’air de ses poumons. Elle le fait par petites saccades, comme si le fait de respirer en pointillé calmait la douleur.
Douleur que je ne peux qu’imaginer bien sûr. Elle s’est juste un peu redressée et ses yeux semblent me supplier. Mais je ne comprends rien de ce qu’elle désire à cet instant précis. Je suis là, comme un con à regarder cette nana qui s’est déflorée avec ma queue, et qui reprend son souffle.
— Alors tu vas rester immobile pendant des plombes ? Tu ne veux pas bouger un peu ?— J’ai… je ne voudrais pas te faire mal !— J’ai déjà mal alors peut-être que tes mouvements allègeront mes douleurs. Vas-y, remue-toi le popotin !
Elle a jeté ça avec une sorte de rictus aux lèvres. Je prends appui des deux mains, les bras tendus sur le lit, je m’allonge sur elle sans vraiment la toucher sauf avec ce qu’elle a en elle. Puis je recule et elle se crispe, fait comme une grimace. Mais moi désormais je reprends un peu du poil de la bête et cette fois-ci, je fais ces mouvements que les hommes font avec les femmes. Ceux innés qui se font depuis que le monde et monde. Je commence donc des allers et retours que je voudrais doux et langoureux. Petit à petit je vois ses traits qui se relâchent. Anne-Marie reprend également une mine moins tendue.
Elle se colle à moi, à chaque avancée de mon bassin, elle ne se raidit plus ou moins. Et soudain je la sens plus détendue. Elle se met elle aussi à onduler, à laisser son corps se balancer au rythme de mes gestes. Ses mains qui jusque-là serraient les draps se déplacent et c’est autour de mon cou qu’elle les passe. Elle m’oblige par une simple accolade à m’allonger totalement sur elle. Je sens de part et d’autre de mes hanches, ses deux jambes qui se replient et elle soulève son ventre.
— Vas-y ! Baise-moi ! Je n’ai plus vraiment mal maintenant ! Vas-y, je veux que ça soit au minimum bien cette première fois.
Encouragé par ces paroles, je rue désormais comme si nous étions amants depuis des dizaines de fois. Elle est trop bonne ! Enfin je n’ai guère de points de comparaison. Nous faisons l’amour elle et moi avec un nouvel élan. Je veux sentir cette fille, je veux ressentir les vibrations de ce corps jeune et souple qui se berce au gré du mien. Et si maintenant elle gémit, ce n’est plus de peur ou d’angoisse, si ses cris sont encore bien présents, elle aspire elle aussi à prendre un plaisir partagé avec le mien. Évidemment au bout de quelques minutes, mon sperme se prépare déjà à faire une sortie remarquée.
D’un grand coup de reins, je m’extirpe de ce ventre qui vient de s’offrir à ma bite et le jet éclabousse le minou délaissé ainsi que le ventre d’Anne-Marie. Elle se tortille toujours sur le lit.
— C’est… c’est déjà fini ? C’est tout ? Mais… c’est toujours comme ça ? Pourquoi les gens en font-ils tout un plat alors ? Rien de bien terrible.— Non ! Non ! Ce n’est pas comme ça… d’ordinaire ! Mais tu m’as tellement fait bander que… je n’ai pas su résister. Laisse-moi juste souffler un instant et je vais revenir…— Ah ! J’aime mieux ça !
Elle ne bouge plus, sauf sa main qui frotte la laitance blanche qui lui coule du nombril jusqu’au sexe. Elle se masse avec mon jus. Et de la voir ainsi jouer avec ma semence, me fait un effet étrange ! Je sens que la tête de ma bite se remet au garde à vous. Mon sexe se durcit de nouveau et me voilà enfin prêt pour un second set. Je la pousse un peu, l’invitant à se placer sur le côté. Je prends la même attitude et je suis derrière elle. Ma queue se frotte sur ses fesses, s’introduit dans la raie du cul et je la guide vers la foufoune un peu plus bas. Quand je touche l’objectif, elle est encore engluée par ma semence.
Il me suffit de donner un coup de ventre et je suis en place. Cette fois pas de grimace, pas de cris, juste un « ouf » de satisfaction. Et là je commence une autre équipée qui celle-là ne s’embarrasse plus de peur ou de tergiversations malvenues. Je fonce, je lime, je prends cette femme qui ne demande que cela. Et comme je me suis soulagé deux fois depuis hier soir, la machinerie est moins rapide à produire de la matière. Anne-Marie a tout le temps qu’elle veut ou qu’il lui faut pour jouir. Je suis surpris par l’ampleur de cette jouissance et elle râle cette fois de plaisir. Vexé que la première pénétration ne l’ait pas satisfaite, je mets un point d’honneur à la faire vibrer de partout.
Quand exténuée et pantelante, c’est elle qui me supplie de jouir aussi, je m’oublie en elle et les spasmes qui nous secouent sont bel et bien de concert. Nous subissons le même orgasme. Les sensations qu’elle ressent impactent totalement les miennes. Je suis elle, elle est moi et nous sommes un ! Alors je réalise que cela, ma mère amante, ne pourra jamais me l’offrir. Elle pourra sans doute me faire jouir, mais ce ne sera jamais cette osmose parfaite qui nous lie Anne-Marie et moi à cet instant précis. C’est là que sa petite voix troue le silence revenu.
— Oui ! Si c’est toujours comme ça, alors oui, je veux bien encore et encore recommencer. Tu es… enfin je veux dire que j’ai aimé ! Je crois… non, je suis certaine… il y a longtemps que je t’aime, tu sais.
— oooOOooo —
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