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Spermatozoïde en détresse

Chapitre 1

Divers
Maître Lioubov, sur son bureau accoudé, menton posé sur la main, le regard dans le vague, s’interroge. Le doute s’est installé dans son esprit car après des années de calculs et avoir usé des dizaines de crayons à papier et s’être aidé d’un boulier chinois, le résultat des algorithmes qui en ressort vient de provoquer un éclair dans son cerveau ; un coup de génie, dit-on. Le résultat est là :
« Le spermatozoïde serait suicidaire s’il n’arrivait pas le premier à l’ovule. Pris de désespoir, il se suiciderait en accomplissant cet acte insensé dans un univers parallèle à onze dimensions en se pendant à l’aide d’une corde, telle que celles définies par la physique quantique. »
Mais le doute s’installe, et avant de publier le résultat de ses calculs sur le site mondialement reconnu de Xstory, il décide de faire vérifier cette théorie, juste pour ne pas passer pour un hurluberlu vis à vis de la grande prêtresse Érika, mais surtout vis à vis des membres de cette gigantesque assemblée de chercheurs. Car il les connaît bien : à la moindre erreur, il risque de voir débouler chez lui une horde de vieux loups et renards tels que Santiano33, Grave Before Shave, Julien66000 et d’autres encore pour lui siffler sa réserve de vodka. Mais le plus dangereux pour lui serait de voir débarquer toute une meute de chattes en chaleur comme DoubleC, MademoiselleThéa et Cyro82, miches en avant et fesses à l’air pour lui pomper le dard (à moins qu’il n’apprécie cette situation qui pourrait, j’en conviens, être des plus agréables).
C’est pourquoi, il m’envoya cette missive : « Hello, Pikatchu ! J’ai fait une découverte ; tu pourrais la vérifier dans ton labo ? »
Pikatchu, c’est moi, le directeur de Pikédex, le laboratoire mondialement reconnu spécialisé dans la recherche des Pokémons et de l’infiniment bizarre.
Ayant pris connaissance de cette incroyable découverte, je m’exclamai :
— Eh bien, mec, t’es pas dans la merde avec ce truc-là ! Il faut tirer cette affaire au clair.
Tout compte fait, je trouvais que cette théorie – certes ambigüe, mais fort intéressante – méritait bien de s’y arrêter et de demander une étude approfondie afin de prouver la véracité de cette lumineuse idée.
Maître Lioubov m’a demandé de faire des recherches sur le sujet, certes, mais mes compétences trop limitées et le manque de matériel m’ont obligé à demander aux deux éminents professeurs Pichu et Raichu d’effectuer cette étude et de me transmettre leurs conclusions dont je ferai un résumé.
Une longue, très longue attente débute, et c’est au bout de plusieurs mois qu’ils me font parvenir un rapport aussi volumineux que le Larousse en vingt-et-un volumes, dont je vous fais grâce de la totalité. Pour plus de simplicité, nous avons, les professeurs et moi, invité Maître Lioubov à assister en direct aux expériences menées pour confirmer ses calculs.
Nous voici réunis dans les laboratoires de Pikédex avec Maître Lioubov, les professeurs Pichu et Raichu, et notre couple de cobayes.

DÉBUT DES TESTS

En tout premier lieu, et pour bien comprendre cette étude, il est bon de planter le décor et de commencer par le début. Il faut expliquer le fonctionnement complexe et délicat de la production de spermatozoïdes et de la fécondation.
Prenons un couple : un homme et une femme, de préférence de sexe opposé ; si cette expression peut paraître étrange, voire comique, la précision est importante et primordiale pour bien comprendre la suite. Nos deux cobayes sont normalement constitués et en pleine possession de leur moyens ; nous parlons de leurs appareils reproducteurs, bien entendu.
Deux cas se présentent à nous.

Cas numéro 1.
Prenons notre couple désireux de faire l’amour ; amoureux d’un soir, ils sont là uniquement pour baiser, dirons-nous vulgairement parlant. Pour eux, il ne s’agit que de satisfaire un besoin purement animal, un soulagement hygiénique, ou encore de réaliser un fantasme, ce qui est un sujet aussi vaste qu’intéressant. Ouvrons une parenthèse pour en énumérer quelques-uns.
Pour la femme :
– faire l’amour en pleine nature dans un pré au bord d’une route, avec le risque de se faire prendre ;– troublée par l’uniforme, elle fera l’amour avec un pompier, elle nue sous sa robe et lui en tenue, avec juste le pantalon baissé ;– au cinéma, nue sous sa jupe ou minijupe, elle voudra être caressée par un inconnu dont elle ne verrait pas le visage ;– être attachée et prise par deux hommes, inconnus de préférence ;– au bureau en se faisant passer pour la secrétaire, elle passera sous le bureau et taillera une pipe au patron pendant que son homme demandera une augmentation ;– et plein d’autres fantasmes encore.
Pour l’homme :
– le faire avec deux femmes ; il serait attaché ;– trouver une belle et jeune auto-stoppeuse dévergondée en minijupe ;– être soigné par une infirmière, nue sous sa tenue ;– dans les toilettes d’un avion avec une hôtesse de l’air ;– faire l’amour dans des lieux insolites : l’ascenseur, une cabine d’essayage, etc.
Mais ce premier cas n’a que peu d’intérêt pour notre étude ; passons donc au second.

Cas numéro 2.
C’est le cas qui nous intéresse car nous parlons de fécondation désirée.Revenons à notre couple, qui a pris l’importante décision d’avoir un enfant, résultat d’un amour profond et sincère ; nos deux cobayes se préparent à faire l’Amour avec un grand A. Notez que c’est important pour la suite, car dans ce cas les spermatozoïdes seront de bien meilleure qualité que lorsque l’on baise ou que l’on tire son coup ; il est important de bien comprendre la nuance.
La façon d’accomplir cet acte est primordiale : plus les préliminaires seront longs et appliqués, plus les spermatozoïdes seront de bonne qualité et, par conséquent, l’enfant sera plus beau et certainement plus doué et intelligent.
C’est l’homme qui va prendre la direction des évènements : il embrasse, cajole, suce, lèche toutes les parties du corps de sa chère et tendre compagne. En résumé, il va mettre le paquet dans ces préparatifs amoureux. Cette phase préparatoire – dite « des préliminaires » – est d’une extrême importance.
Allongé sur sa belle, on remarque que son sexe déjà tendu : il s’agit de l’apparition du désir. Il couvre la bouche féminine de doux baisers qui deviennent rapidement gourmands ; les langues se cherchent, se trouvent et s’enroulent l’une autour de l’autre. La belle blonde que vous voyez là ouvre la bouche et accueille l’autre langue. Regardez l’écran du scanner anatomique : les deux muscles jouent et dansent dans la cavité buccale ; remarquez le flot de salive se déverser dans le fond de la gorge de la belle.
Début de la phase 2 : les deux corps ondulent l’un contre l’autre ; les mains caressent avec précision le visage de l’une et le dos et les fesses de l’autre. Ils viennent de se séparer ! Les mains du mâle englobent les seins et pincent doucement, puis plus fortement les tétons érigés ; la femelle gémit, signe d’une montée de désir. Elle attrape le membre viril encore plus tendu et lui inflige un mouvement de va-et-vient : ceci est un message qu’elle envoie à son partenaire, message qu’il comprend et le fait savoir en se retournant et en se plaçant en position de 69 afin que les parties génitales de l’un et de l’autre soient simultanément sucées et pompées. Ces actions vont encore amplifier leur désir.
Observons comment l’homme plonge à présent sa tête dans l’entrecuisse de la femme, et comment il enfonce sa langue dans le vagin d’où s’écoule ce jus propre à la femme et dont le mâle raffole. Il le suce et l’aspire avec délectation, ce qui provoque chez lui une montée d’adrénaline supplémentaire qui déclenche une terrible excitation : écoutez-le respirer, et regardez-le fermer les yeux pour savourer encore mieux cet instant.
La femme ondule encore plus et, bien qu’elle ait la bouche pleine – on ne parle pas la bouche pleine, c’est une question d’éducation – alors elle gémit tout en engloutissant le gland et une partie du sexe gorgé du flux sanguin. Il est prêt à exploser – notez toutefois qu’il s’agit d’une image – et maintenant elle l’avale. C’est incroyable : elle lui fait une gorge profonde ! Regardez sur l’écran le sexe descendre dans l’œsophage. Maintenant elle lèche, suce, aspire le mandrin, la bite, le paf, le vit, la queue, ou encore le pivot de la joie : là encore, le terme varie en fonction des humeurs de chacun.
Observez à présent sur l’écran l’ovule qu’elle a produit : il est d’une qualité irréprochable. Il vient d’être éjecté vers la trompe de Fallope droite. Les deux amants sont en train de dépenser une énergie incroyable pour que tout soit parfait ; il s’agit d’un jeu, d’une sorte de danse comparable à la dance nuptiale de certaines espèces animales. C’est un mélange de caresses, de longs baisers langoureux, profonds, passionnés. Les corps s’enroulent, ondulent ; des soupirs se font entendre : leur amour est total. Nos deux êtres commencent à respirer plus fortement. Elle glousse, lui gémit. Le moment fatidique approche : elle ondule du bassin sous les mains et les doigts de son amant qui s’applique pour que cet accouplement soit parfait.
Laissons-les approfondir et peaufiner leurs préparatifs ; un café, une vodka, Maître Lioubov ?

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[À suivre]
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