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Succube

Chapitre 1

Hétéro
1 - La genèse
Quand on parle de super héros vous pensez à quoi ? Un type aux attributs physiques bien visibles, en costume coloré faisant régner la justice et défendant la veuve et l’orphelin ? Oui c’est à peu de chose près la définition. Nul besoin d’avoir des super pouvoirs pour ça d’ailleurs.
Parmi tous les super héros connus, qu’ont-ils tous en commun ? Vous ne voyez pas ? Allez, je vous laisse réfléchir …. Vous ne voyez toujours pas ? Et bien, ils sont tous américains. Qui connait un super héros Français ? … OK, il y a toujours la caricature satirique de Gotlib ….Mais si, souvenez vous ! Ce type super fort et rapide, habillé en Marcel avec son béret et ses charentaises. Ce gros franchouillard chauvin qui s’affaibli au contacte d’un hamburger et qui retrouve sa vitalité en entendant la marseillaise et en picolant du gros rouge. Pour la petite histoire ce type est sensé être le fils caché du soldat inconnu, celui de l’arc de triomphe. Ça ne vous dit toujours rien ? Bon passons. Sinon, qui en connait d’autre ? Ah non ! Toi tu la fermes avec la mauvaise blague du super héros arabe qui vole des mobylettes et qui s’appelle « Musul-man », tu sors. Ce n’est pas drôle. Bon sinon, toujours Personne ? Ok alors laissez-moi vous en présenter un tout neuf. Ou plutôt une toute neuve. Elle s’appelle Succube.
Commençons par le commencement. C’est dans un petit village de province que vit Gaëlle. Une enfance sans histoire, une scolarité moyenne. Bref une jeune fille quelconque. C’est au moment du lycée que tout s’est bousculé. Cette fillette que beaucoup appelait « Gaga la bouboule » à cause de son surpoids au collège est aujourd’hui une belle jeune fille qui fait tournée bien des têtes. Une belle jeune fille mais très timide. Timide et naïve surtout. Ce n’est qu’à 18 ans qu’elle a connu son premier garçon. Le problème c’est que ce gars a profité de sa candeur. Après l’avoir séduite puis lui avoir fait connaitre les joies du sexe à plusieurs reprises, il l’entraîna dans une balade qui devait être des plus romantiques. Au lieu de ça, il la mena, les yeux bandés pour lui faire soit disant une surprise, dans un endroit isolé de tout. Quand elle a retiré son bandeau elle était dans une pièce sombre où gisait un vieux matelas pourris. Autour d’elle, étaient présent son copain mais aussi quatre autres gars qu’elle ne connaissait que de vu.
— B ….. Bonsoir, Qu’est ce qu’il se passe ? Je suis où là ? dit-elle d’un air inquiet— Tu es dans la vieille usine de chaussure désaffectée et eux ce sont mes amis.— Ok mais je croyais que tu m’emmenais dans un endroit « spécial » ?— Mais on y est. C’est ici que j’emmène mes fiancées pour les présenter à mes amis. Tu connais le proverbe : l’ami de mon ami est mon ami. Et bien comme tu es mon « amie », tu va aussi devenir celle des mes potes. Dit il en se rapprochant d’elle avec un air qui respirait le sadisme.— Ecoute, je crois que je devrais rentrer chez moi et ….— Tu restes là. Ta maman ne t’as jamais dit que c’était mal élevé de partir sans dire au revoir ?
Ce jeune homme, fils d’un homme haut placé dans l’administration, venait de la retenir par le bras et la poussa sur le matelas
— Tu me fais peur là.— Mais non, Tu verras, faut pas avoir peur. On sait être très gentils avec les filles. Pas vrai les gars ? dit il en regardant ses potes avant que tous n’éclatent de rire.
Gaëlle se retrouvait entourée par cinq jeunes hommes assez costauds. Comme tout le monde elle avait déjà vu des reportages sur les victimes de tournantes en milieu urbain et comprenait que c’était ce qui risquait de lui arriver.
— Bah alors t’attend quoi ? dessape-toi.— Elle veut peut-être qu’on l’aide ? poursuivi un des types au physique bourru qui ne respirait pas l’intelligence.— Oui, c’est ça. On va lui filer un coup de main. A TABLE, LES MECS !

A ce moment là, ils se ruèrent tous sur elle. Sans réfléchir, par instinct et sans trop savoir comment d’ailleurs, elle réussi à les repousser. Puis, sans se retourner, elle fini par attraper son sac et couru à vive allure en pleurant à chaudes larmes, motivée par la volonté d’échapper à ses poursuivants. Elle n’a jamais autant couru et aussi vite de sa vie pour rentrer chez elle. Elle a filé dans sa chambre et s’est couché pour faire le tour de l’horloge, fatiguée par toutes ces émotions.
Ce n’est que le lendemain qu’elle réalisa vraiment ce à quoi elle avait échappé. Trop honteuse de ce qu’il s’était passé, elle disait juste que la soirée ne s’était pas passée comme elle l’aurait voulu à ceux qui lui posaient la question.
Le retour au lycée fut angoissant. Son petit ami (ex petit ami après ce qu’il avait essayé de faire) était élève du lycée, tout comme ses quatre complices. Mais curieusement, aucuns d’eux n’était présents. Elle assista aux cours jusqu’à ce qu’elle se fasse appeler dans le bureau du proviseur. Quand elle s’y est rendue, le proviseur était présent avec le père du jeune homme qui avait tenté de la violer avec ses amis. Elle se sentait de moins en moins à l’aise.
— Bonjour mademoiselle. Merci d’être venue. Vous connaissez ce monsieur ? Le père de votre petit ami il me semble ? S’il est venu c’est que son fils a été retrouvé blessé avec quelques un de ses amis ce weekend. il voulait vous parler pour savoir ce qu’il s’était passé.— Euh …. Oui ?
Le proviseur sorti de son bureau et la laissa avec cet homme qui, contrairement à son fils jouissait d’une excellente réputation. Ne voulant pas s’étaler sur des détails sordides, elle lui a juste dit qu’il avait eu un comportement déplacé, qu’il avait été insistant et qu’elle l’avait quitté après une « dispute houleuse ». Elle avait coupé court à leur rendez vous pour rentrer seule chez elle, ce qui était la vérité … dans les grandes lignes. A son regard, cet homme semblait deviner ce qu’il avait bien pu se passer. De son coté, il lui révéla que son fils avait été trouvé blessé avec ses amis là où elle les avait laissé. Ce qu’il voulait savoir c’était si elle avait la moindre idée de ce qu’il avait pu se passer après son départ. Son fils et ses complices avait dus être hospitalisés à cause de leur état. Selon les médecins, leurs nombreuses fractures étaient similaires à celle d’un homme percuté par une voiture en pleine vitesse.
— Ecoutez monsieur. Je ne sais pas quoi vous dire de plus.— Ce n’est pas grave. Je vous remercie de m’avoir accordé du temps. Il faut que vous sachiez, que dans son délire, dans l’ambulance, il marmonnait comme quoi c’était vous qui les auriez mis dans cet état.— C’est stupide. Ok je les ai poussés mais seulement pour sortir de la pièce.— Je connais mon fils et … je pense comprendre quelles auraient été ses intentions en vous emmenant là bas. J’ai vu le matelas. Et puis, vu votre carrure, il est évident que vous ne pouviez pas malmener cinq gaillards de ce type. Bon je vais vous laisser retourner à vos cours. Comptez sur moi pour que mon fils ne vous importune plus.— Merci. Après une telle soirée je considère que c’est fini entre nous.
Cet homme connaissait son fils et avait visiblement compris ce qu’il avait dû se passer. Le soir, une fois rentrée chez elle, Elle repensa à cette fameuse soirée et à ce que son ex avait dit dans l’ambulance. Au moment de se défendre elle avait ressenti une chaude sensation lui parcourir le corps. Sensation qui s’était arrêtée peu de temps avant d’arriver chez elle. Elle se revoyait les repousser ou plutôt les projeter contre les murs avec une étonnante facilité. Une poussée d’adrénaline peut-être ? Toujours est-il qu’elle calcula le temps qu’elle avait mis pour rentrer chez elle en fonction de la distance parcourue et le résultât lui paru bizarre : 40 Km/h. Purée ! C’était mieux qu’un médaillé d’or au J.O sur 100 mètres. Et elle, elle aurait tenue cette allure sur plusieurs kilomètres ? Non il devait y avoir une erreur. Comment aurait-elle obtenu une telle condition physique alors qu’elle n’est pas sportive du tout ?
Elle oublia cette histoire, jusqu’au jour où, dans les toilettes du lycée, elle ressentie de nouveau cette chaude sensation. D’une des cabines, elle entendait des murmures s’échapper. En regardant sous les portes et en faisant le moins de bruit possible, elle remarqua un couple. Une femme était à genou devant son homme, pantalon baissé. Il était facile de deviner ce que ce couple était en train de faire. Puis, elle voyait l’homme s’assoir sur le siège et sa partenaire s’assoir sur lui. S’en suivi alors une partie de jambe en l’air. Cette chaude sensation se faisait de plus en plus intense. Se sentant bizarre, Elle se positionna en appuis sur le lavabo. Ce qu’elle éprouvait n’était pas désagréable au contraire. Elle avait l’impression d’être forte, puissante même. Tellement puissante qu’elle ne se rendit pas compte de suite qu’en serrant le lavabo trop fort avec ses doigts, il commençait à se fissurer. Le couple entendit le bruit de l’émail qui craquait et elle est très vite ressortie pour ne pas être vu.
Que lui était il arrivé ? Elle ne comprenait pas. Une fois rentrée chez elle le soir, après quelques heures consacrées à ses devoirs, elle mit un DVD dans son ordi et regarda un film. Un peu plus tard, comme ça arrivait parfois, elle entendait ses parents lors de leurs galipettes nocturnes dans la chambre à coté. Avant, ça la faisait rire mais cette fois elle ressenti une nouvelle fois la même sensation qu’avec le couple dans les toilettes du lycée. Elle parti à la cuisine boire un coup et en serrant trop fort, son verre lui éclata entre les doigts. En voulant, ramasser les morceaux elle se fit une entaille. En se nettoyant la plaie, elle la vit se cicatriser très rapidement ce qui lui a fait peur. Elle retourna se coucher après avoir tout remis en place mais se posait des questions sur ce qui lui arrivait.
Durant les mois suivant, elle tenta de comprendre ce phénomène en mettant à profil les ébats de ses parents ainsi que ceux qu’elle percevait à proximité occasionnellement. Durant ses expérimentations, elle testa sa vitesse de mouvement, sa force et ses différentes aptitudes physiques. Ce n’est qu’après le BAC qu’elle en tira les conclusions suivantes : elle absorbait une sorte d’énergie de l’excitation et des ébats sexuels à proximité. Elle stockait cette énergie comme le fait une voiture avec de l’essence dans un réservoir et pouvait s’en servir pour améliorer ses capacités naturelles (force, vitesse, acuité sensorielle, facultés de récupération, …).
Pas vraiment paniquée, elle y a vu une occasion de pouvoir faire plus de chose au quotidien. Ainsi il ne lui faudrait que peu de sommeil. A peine une trentaine de minutes quotidiennes lui suffirait, ce qui lui permettait de profiter du reste de la nuit pour faire autres chose. Tout ça expliquait également ce qu’il s’était passé lors de son agression. L’excitation des cinq garçons lui avait fourni la force nécessaire pour s’en sortir et pour courir à près de 40 km/h sur plusieurs kilomètres. Ça expliquait également les nombreuses fractures que ses agresseurs avaient eues. Ne se maîtrisant pas, elle ne faisait pas attention. Au moins maintenant tout était clair. Restait à acquérir plus de maîtrise pour éviter de blesser qui que ce soit.
Son Bac était passé et en septembre elle intégra, dans une grande ville, un autre lycée pour suivre un BTS comptabilité. Elle aimait tout ce qui était chiffres et finance. Les chiffres ne mentent pas. 1+1 a toujours fait 2 et rien d’autre et c’est ce qu’elle aimait. Ça correspondait parfaitement à ce qu’elle cherchait. Ces études se passèrent sans trop de problème. N’ayant plus ses parents à proximité, il lui arrivait de passer par le quartier chaud de la ville. Chaque jour, elle passait devant tous les sex-shops et hôtel de passe d’où sortaient les prostitués et leurs michetons. Ainsi elle bénéficiait d’un apport d’énergie régulier pour s’entraîner la nuit. Sa dernière manie : s’amuser à sauter de toit en toit sur les buildings du centre ville.
C’est un jour où elle rentrait d’une ses petites escapade nocturne qu’elle comprit ce qu’elle allait pouvoir faire de ses nouvelles capacités. En entrant discrètement dans un parking couvert à étage, comme il en existe dans toutes les grandes villes, elle s’était amusée à soulever l’arrière des voitures. Après avoir passé plusieurs heures à se tester avec des modèles plus ou moins lourds, elle décida de rentrer en repassant par le quartier chaud. C’est au détour d’une ruelle sombre qu’elle entendit les cris d’une femme qui appelait à l’aide. En s’approchant, elle constata que cette femme en détresse se faisait malmener par trois hommes. En leur proposant de l’argent pour qu’ils la laissent tranquille, l’un d’eux lui répondit « ce n’est pas ton pognon qu’on veut mais ton cul ! » avant de la frapper. Réveillant chez elle un mauvais souvenir, ni une ni deux, elle décida d’intervenir. Même si elle s’était déjà bien dépensée dans le parking, l’excitation de ces trois mâles en chaleur allait lui fournir ce qui lui fallait. Quand ils l’ont vu, la pensant sans défenses comme l’autre, ils se sont précipités vers elle. Après quelques coups bien placés, elle les envoya valser dans les poubelles. Etant d’un courage plus que limité, ils se sont enfuis sans rien demander.
Ayant fait sa B.A du jour, Gaëlle ne voulant pas qu’on lui pose trop de question, ne prononça qu’une phrase avant de tirer elle aussi sa révérence : « J’ai bien fait de prendre des cours de self-défense. Vous devriez en faire autant ».
Elle avait enfin trouvé une utilité à ses pouvoirs : devenir une super héroïne (un super héros femme, pas une drogue dure, très additive). Seulement, il lui fallait rester anonyme et surtout se trouver un boulot pour subvenir à ses besoins. Après avoir été diplômé et trouvé un emploi en tant que comptable débutante dans un cabinet d’expertise, elle pouvait se lancer dans la préparation de sa nouvelle vie. Etant donné que ses pouvoirs dépendaient principalement de l’excitation des hommes, elle décida de vider son compte épargne pour investir dans ce qui allait être son meilleur atout pour les exciter : des implants mammaires. Plus vite elle les fait bander, mieux ce sera. Ensuite il lui fallait rester incognito. C’est en regardant un film sur une super héroïne au masque de chat qu’elle eu l’idée d’une combinaison en cuir moulante très sexe. C’est sur qu’avec une Parka de ski, l’effet n’aurait pas été le même.
Elle avait la tenue, la motivation mais il lui restait quand même une certaine appréhension. Il lui fallait s’assurer d’avoir un maximum de carburant pour ces interventions. Un jour, elle comprit que dans l’absorption de l’énergie des autres, il y avait beaucoup de perte en fonction de la distance et des obstacles. Lors d’un rapport direct, elle serait nettement mieux servie. Elle comprit cet état de fait lors d’une mauvaise rencontre un soir d’entrainement. Elle venait de faire des acrobaties entre les poutrelles d’un immeuble en construction durant plusieurs heures. Après s’être changée, sur le chemin du retour, elle se rendit compte qu’un homme la suivait. Ne voulant pas tenter le diable ni griller son anonymat, elle essayât de le semer mais il fini par la rattraper. Cet homme avait une carrure de bûcheron. Il était costaud et d’une main sur les hanches pour la tenir et l’autre main sur sa bouche pour la faire taire il l’entraîna dans un coin sombre. Une fois isolés, il voulu profiter de sa proie en sortant une lame de sa poche.
— Alors ma jolie, on t’a jamais dit que c’était dangereux de se balader seule la nuit ?— Qu’est ce que vous me voulez ?— Tu ne devines pas ? Pourtant tu devrais en avoir une petite idée dit il en faisant sauter un à un les boutons du chemisier de sa victime.— S’il vous plait ne me faites pas de mal.— Oh mais si t’es gentille avec moi je ne te ferai pas de mal au contraire. Je vais te faire beaucoup de bien. On va bien s’emboiter tous les deux.— Non pas ça.
Gaëlle commençait à deviner ce qu’il voulait et c’était parfait. Elle était à sec et cet abruti allait lui fournir tout le carburant qu’elle voulait. Il lui fallait juste un peu de temps pour accumuler l’énergie nécessaire.
— Ne fais pas ta mijaurée. T’es siliconée jusqu’aux oreilles et tu t’étonnes d’exciter les hommes ? Si t’es comme ça c’est que tu veux plaire, que t’es une petite pute qui ne cherche qu’à se faire remplir le ventre. Et bien je vais te satisfaire.— Ne faites pas ça, pitié — Ta gueule ! vire moi ses fringues. Si je le fait moi même, ce sera moins agréable alors magne toi.
Ce numéro de femme en détresse avait excité son agresseur. Elle le sentait mais il ne dégageait pas assez d’énergie pour un affrontement direct, surtout avec son couteau. Elle n’avait pas d’autre choix que de se laisser faire. En plus, elle avait toujours voulu savoir ce que ça donnerait pour elle avec un rapport direct. C’était l’occasion de tester.
Elle se retrouvait donc nue devant cet homme qui la scrutait de haut en bas avec un sourire sadique.
— Contre le mur face à moi et écarte les cuisses. Ordonna-t-il.
Elle s’exécuta en simulant une moue de résignation. Il déboutonna son froc, sortie son sexe qui était au garde à vous. Visiblement l’effet de la nouvelle poitrine fonctionnait parfaitement. Il se colla à elle et la pénétra avec vigueur. A ce moment là elle reçu un afflux massif d’énergie inonder son corps, bien plus qu’elle n’en avait jamais ressentie. Etant curieuse de ce que ça pouvait donner elle se laissa faire jusqu’au bout. Après quelques minutes, il lui ordonna de se retourner pour profiter de son anus. Elle émit une objection mais d’un ton sec et en lui prenant le menton il lui répondit : « Ecoute moi bien, salope. Soit tu me donnes ton cul soit je te frappe jusqu’à ce que t’acceptes. Alors ta réponse ? ». Elle se retournât il l’encula comme une bête. Quand il eut fini il s’apprêta à partir mais il était hors de question qu’elle le laisse s’en aller comme ça. Le pauvre ne compris pas ce qu’il lui arriva à partir du moment où il lui tourna le dos. D’un coup de pied elle l’envoya par terre. Par plusieurs coups bien placés, elle senti qu’elle lui avait cassé quelques côtes. ? Elle lui brisa les rotules et contemplait le résultat. Une fois rhabillée, elle s’approcha de lui. Il était tellement apeuré qu’il s’était pissé dessus.
— Alors, tu fais moins le fier là ?— Par pitié ne me tapez pas.— T’en fais pas je vais te laisser là. Sans le vouloir tu m’as appris quelque chose. C’est pour ça que je ne te transformerais pas en viande à kebab. Je n’appellerai pas les flics non plus ce qui veut dire que tu vas devoir te démerder tout seul pour rentrer chez toi. Ça va être dur avec des jambes dans cet état. Allez Ciao.
Grace à ce type elle venait de découvrir qu’elle obtiendrait un carburant de bien meilleure qualité avec un rapport directe. Du coup le mieux c’était d’aller se servir elle-même.
Plusieurs soirs par semaine, elle se mit en tête de sillonner les bars en quêtes d’hommes pouvant « lui faire le plein ». En gros, elle se cherchait un partenaire sexuel. Elle ciblait principalement des hommes seuls, le plus souvent accoudés au comptoir. Après plusieurs échecs, elle comprit bien vite qu’elle aurait plus de succès avec des hommes murs, plus réceptifs aux charmes d’une « jolie poulette à gros nibards ». Après avoir choisis sa cible elle engageait la conversation, l’invita à boire avec elle et après plusieurs verres soit elle finissait par se faire prendre dans les toilettes, soit ils sortaient et faisaient ça dans la voiture de monsieur.
A force de coucher avec des hommes divers et variés, elle constata qu’elle aimait vraiment ça. Elle n’était pas la première dans ce cas bien sur mais c’était presque devenu une addiction pour elle. Il lui fallait sa dose de baise hebdomadaire.
Au départ totalement anonyme, elle châtiait des petits malfrats sans envergure. Pas très héroïque mais parfait pour débuter. Dans la presse, une rumeur se rependait de plus en plus concernant un mystérieux héros qui officiait la nuit en ville. Avec ses collègues, elle noyait le poisson en disant que c’était encore les propos d’un journaleux en quête d’histoire à sensation et que sans preuve, pour elle, cette histoire ne resterait rien d’autre qu’une rumeur. Ça l’amusait de se dénigrer comme ça. Ainsi personne ne penserait que derrière cette allure de jeune fille sage, se cacherai une justicière.
Un soir, après avoir fait le plein en ayant donné du plaisir à un sans abris (autant rendre service et donner un peu de bonheur à ceux qui en ont besoin), elle sillonnait les toits à la recherche de malfaiteurs à punir. Pour cela elle utilisait ses sens sur-développés par cette nouvelle énergie qu’elle puisait chez les hommes directement à la source. C’est dans une ruelle isolée qu’elle perçu une conversation entre un chauffeur de taxi et sa cliente. Le chauffeur voulait se faire payer en nature mais sa cliente ne voulait pas. L’homme était un clone du gros journaliste sportif de l’émission de Foot sur la chaîne cryptée mais en version chauve et barbu. Il avait verrouillé son taxi et s’était glissé à l’arrière avec sa cliente pour profiter d’elle. Du haut de son immeuble elle sauta sur le capot de la voiture. Avec le choc, elle avait bousillé les suspensions et le capot était déformé. Elle arracha la portière et fit sortir la cliente. Furieux, le chauffeur de taxi se jeta sur elle mais elle le fit valser jusque sous un lampadaire. Puis d’une main, elle souleva cet homme et ses 130 Kilos pour le plaquer contre le mur.
— Quand une femme dit non c’est non. T’as compris gros porc ?— Oui madame dit il d’une voix pas rassurée.— Normalement je devrais t’assommer et te laisser à poil devant un commissariat avec « violeur » écrit sur le ventre mais je vais te laisser porter mon message.— Tout ce que vous voudrez.— Tu vas dire à tout le monde que je suis là pour faire respecter l’ordre. — Oui madame.— La justice est en marche et je suis là pour la faire respecter compris ?— Oui maîtresse.— Bien.
Elle le jeta contre sa voiture d’une seule main puis l’homme se releva, les jambes tremblantes et voyait cette femme qui venait de l’humilier. Elle était en combinaison moulante noire en cuir, des bottes à talons épais et elle portait un masque sur les yeux. Chamboulé par cette rencontre et ayant peur de s’en prendre une autre, Il lui demanda son nom. Elle lui répondit : « Je suis la Succube, et je saurais te le rappeler si tu recommences ». Puis elle prit un peu d’élan et fit un bond de quinze mètres de haut jusqu’au toit de l’immeuble. De là haut, Gaëlle voyait le taxi s’éloigner à allure réduite. Elle lui avait fait peur et c’était le but.
Elle avait réfléchi longtemps avant de se trouver son nom de justicière. Elle avait préféré ça à Nympho-Man qui aurait été ridicule. Ce nom, tiré de la mythologie évoquant une créature qui vampirise la force des hommes qu’elle séduit, lui correspondait et inspirait la crainte à tous les criminels.
« Malfrat de tous bords, gare à vous. La Succube est dans la place. »
A suivre
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