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Le syndrome du sauveur

Chapitre 1

Erotique
Histoire vraie comprenant quelques clins d’œils à Ratafolio (coucou :3)
Prénom modifié - un ou deux éléments de fiction.
Pas de scènes érotiques dans ce chapitre liminaire mais cela ne saurait tarder. ---
" Coucou ! Comment tu vas ? :)"" Avec mes pieds "
" Lucie.... Tu comprends très bien ce que je veux dire........ Comment tu te sens ? "" Avec ma truffe ! "
Je fixais ces quelques lignes affichées sur cet écran lumineux qui me brûlait les yeux. Un sourire à moitié amusé à moitié triste déformait ma bouche. Elle esquivait. Comme toujours.
Voilà à présent un peu plus de deux heures que nous parlions. Il était maintenant 3 heures du matin et je devais me lever dans moins de 2 heures. Et pourtant j’étais là, tel un idiot, à lui parler.
Je fermais les yeux tout en soupirant. Je savais que, comme à chaque fois, j’allais regretter d’être rester aussi tard pour lui parler. C’était le genre de plaisir immense qui ne durait qu’un court instant et qu’on finissait par longuement regretter : le plus beau des rêves que l’on saisit à bras le corps avant de finalement se réveiller et voir qu’il a déjà disparu, nous laissant haletant, les yeux grand ouverts et le cœur serré.
Mais qu’importe. J’avais besoin de lui parler. J’avais besoin de lui dire que...
" When I walk beside her, I am the better manWhen I look to leave her, I always stagger back againOnce I built an ivory tower so I could worship from above
When I climbed down to be set free, she... "
Ma main venait tout juste de s’abattre lourdement sur mon téléphone qui annonçait mélodieusement le début de la journée. Un grognement sourd sortait de ma bouche. Je m’étais encore endormie devant ce foutu écran. D’un œil fatigué, je regardais la fenêtre de l’ordinateur. Le petit cercle blanc à côté de son prénom indiquait qu’elle était déconnectée. Tel un mirage, elle avait l’habitude de disparaitre dès qu’une personne essayait de s’approcher d’elle. J’en connaissais les causes... Ou tout du moins une bonne partie. Je sentais le besoin irrépressible de l’entourer de mes bras, de la protéger du Mal, d’être son sauveur... J’étais près à me sacrifier pour elle, pour son bien-être... Et pour celui des personnes qui lui étaient proches.
Mais plus tard j’apprendrais qu’on ne peut poursuivre indéfiniment un mirage. Ce dernier garde toujours ses distances ou fini par purement et simplement disparaitre, nous laissant à genoux, dans le désert, avec pour seule réconfort nos bonnes intentions.
En effet, le mirage n’a pas besoin de nous pour exister mais nous avons besoin de lui pour survivre, pour...
" When I walk beside her, I am the bett... "
" Putain " grognais-je tout en éteignant le réveil qui venait à nouveau de sonner.
J’étais de retour à la dure réalité et je devais continuer à vivre. Tout en soupirant, j’ouvris quelques fichiers sur mon ordinateur, me déshabillai et, machinalement, entreprit de me masturber. Je ne ressentais absolument aucune envie, aucun désir, mais j’avais un besoin irrépressible d’arriver à la jouissance. Sans cela il m’était impossible de démarrer ma journée. Je finis par jouir. Je regardais les mouchoirs remplis de sperme et les jetai de manière léthargique par terre. Ma tête était vide.
J’éteignis rapidement mon ordinateur, baissai l’écran qui clapa froidement puis je commençai à me préparer pour la journée. Mallette, chemise, cravate, montre... J’en profitai pour regarder cette dernière et aperçu qu’il ne me restait plus que 40 minutes avant de devoir sortir par la porte, en trombe, comme la plupart du temps. J’entrai donc dans la salle de bain et me lavai rapidement pour ensuite avoir le temps de me masturber. La bouche entre-ouverte, dans une position plus que ridicule, ma main venait à nouveau s’activer sur mon appareil génital. Je devais faire vite si je ne voulais pas rater mon bus.
En sortant enfin de la salle de bain, peignoir sur le corps, je passai mon doigt sur le téléphone afin de le débloquer et regardai rapidement l’heure. Il ne me restait plus que 25 minutes pour m’habiller, me chausser et arriver à l’arrêt de bus.
" De toutes manières je ne l’aurais pas... " me suis-je dit, sachant très bien qu’il m’était possible de l’avoir et même d’arriver 5 minutes en avance.
Je rangeai donc mon peignoir, allai dans ma chambre et posai ma main sur mon sexe à nouveau dressé. A genoux sur mon lit, deux carrés de mouchoir devant moi, je visualisais des filles que je connaissais. Des " amies ", des collègues de boulot,  des connaissances, des connaissances de connaissances... Lucie...
Une fois la tâche finie, je m’habillai rapidement et regardai à nouveau l’heure. J’allais arriver en retard. Encore une fois. Pour la même raisons. Mais au moins, aujourd’hui, je viendrais au travail... Ce qui n’était pas le cas tous les jours.
En sortant de l’immeuble, l’air frais de ce mois d’hiver me fouetta violemment le visage. J’acceptais cette douleur avec le plaisir d’un masochiste. Je me disais " Tant mieux. Je mérite de souffrir ", comme si la douleur pouvait et devait expier ma saleté intérieure.
Arrivé au travail, mes collègues me jetèrent un rapide regard ennuyé puis continuèrent à vaquer à leurs occupations. Voilà longtemps qu’ils avaient arrêter de me demander pourquoi je venais en retard, pourquoi je ne venais plus, ce que j’avais fais cette fin de semaine, comment j’allais... Je pris un moment pour les regarder. Ils se souriaient entre eux, se faisaient des blagues. Mais en réalité ils étaient tous ternes, mornes et n’avaient aucun réel intérêt. Ils me dégoutaient. Leur joie me dégouter.
Une fois installé dans mon bureau, je me postai devant la grande vitre en verre et observai une belle femme aux cheveux châtain et aux reflets roux. Elle était assez nouvelle mais c’était très (trop ?) bien intégrée. Elle se permettait de côtoyer les autres responsables de manière régulière et, alors que j’étais son supérieur, osait même me balancer de petites piques sous la forme de phrases qu’elle décrivaient comme étant des " conseils " ou des " avis ". Cela avait tendance à m’agacer, d’autant plus que j’étais sensé avoir un certain pouvoir, une certaine autorité sur elle... Je savais que je ne pouvais pas la renvoyer à moi seul. Et puis la renvoyer pour quoi ?
En la scrutant, je me posais mille et une questions :A quoi ressemblait sa voix lorsque celle-ci était muée par le plaisir ? Quelles étaient ses positions préférée ?  Était-elle expressive, bruyante ? A quoi ressemblerait-elle, à genoux devant moi...
Puis je l’imaginais nue, en levrette... D’un côté sa petite frimousse joueuse, innocente et ses yeux rieurs tandis que de l’autre côté, ses deux belles fesses rondes tendues vers moi, telle une offrande faite à un dieu. Ses lèvres intimes merveilleusement maculées par ce liquide si doux et gouteux que je prendrais plaisir à récolter avec le bout de ma langue. Mes oreilles entendaient presque le claquement régulier produit par ses fesses lorsque je la...
Je ne pouvais plus tenir, je devais aller aux toilettes afin de jouir à nouveau. Je baissais les yeux, honteux de mes pensées, de mes besoins, de mes pulsions.
Soudainement mon cœur se crispa douloureusement. Une envie de vomir me vint.
Je suis malade, je suis satyriasique.
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