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La tentation d'Adèle

Chapitre 10

Lesbienne
Rachel m’avait fait couler un grand bain chaud et parfumé aux fragrances de pêches de vigne.Idéal pour me remettre les idées en place.
—Je t’ai préparé ton pyjama sur la table basse. Prends ton temps! Je dois discuter sérieusement avec Cécile.
Je me laissai glisser dans l’onde apaisante.Impossible de rafraîchir l’écran. Le visage d’ange de Cécile avait marqué ma rétine à jamais.Que devait-elle penser de moi?Probablement exactement la même chose que moi et qui me répugnait. D’oie blanche, je m’étais muée en fille facile en deux coups de cuillère à pot.A croire que Rachel m’avait ensorcelée pour que je m’abandonne si vite jusqu’à tomber si bas.Elle ne me lâchait pas d’une semelle depuis notre rencontre. Son regard salace me bouleversait et m’attirait comme un aimant. Dès qu’elle me touchait, ses mains adroites me faisaient renier toutes mes bonnes résolutions de jeune fille sage.On prend vite goût aux plaisirs de la chair.
En bas, la guerre faisait rage entre Cécile et Rachel. Je ne devais pas être étrangère à leur différent.J’enfilai le pyjacourt archi court que Rachel m’avait offert.Sur la desserte posée près de la baignoire d’angle, paradait un grand sac brun contenant le sac Delvaux de mes rêves avec sa pochette assortie. C’était trop.Je dévalai les escaliers quatre à quatre, mon sac en bandoulière, pour tomber le spectacle ahurissant de deux amies qui se battaient pour moi.
—C’est quoi, ça?
—Cadeau ! Je te l’avais promis.
—Je ne sais pas si je dois accepter tes largesses, Rachel. Je ne le mérite pas. Je vais te parler franchement. Ce sac est magnifique mais c’est un peu comme si tu achetais ma complaisance.
—Le début de ta complaisance, mon bébé. Je plaisante. As-tu ouvert ton sac?

Le body transparent que je découvris m’ébranla au point que j’en restai coite.
—Tu le mettras demain pour réviser avec Cécile?
Pour Cécile, je me serais jetée du plus haut pont du Luxembourg. J’avais plus que craqué pour elle.
—Peut-être, je verrai. Où puis-je aller me coucher?
Rachel allait me proposer son lit quand Cécile la coupa sèchement.
—Je te laisse ma chambre si tu promets de ne pas chipoter mes armoires.
—Et tu dormiras où?
—Dans la suite royale que Rachel t’a louée.
J’avais à peine le dos tourné que les engueulades reprirent de plus belles.Laissez-moi cinq minutes et Arsène Lapine va vous retourner la chambre aux mille secrets!
Ce que je vis dans le premier tiroir me glaça. Un véritable arsenal de persécutrice confirmée. Fouets, chaînes et pinces diverses s’entassaient sur plusieurs couches.Le craquement des pas d’une espionne sur le parquet m’alerta. Vite, d’abord éteindre la lumière. Ensuite, se jeter dans le lit. Crise de tachycardie. La porte s’ouvre et une ombre silencieuse s’infiltre dans la pièce. Un corps brûlant se glisse sous les draps. La couverture se soulève et la chaleur intense d’une femme parfumée diffuse entre mes cuisses.Je ne bougerai pas puisque je dors.Une langue incandescente déplisse lentement mes pétales et s’enhardit.J’essaye de tenir le cap mais la tempête m’emporte encore et encore.
—Ne te réveille pas, Adèle! Je t’aime.
Quand son pubis trouva le mien, nos bouches s’unirent dans un orgasme céleste.
Cécile m’abandonna pantelante dans le lit inondé de notre plaisir amoureux.

A midi, la plus belle enseignante du monde m’avait déjà fait réviser la moitié de la chimie et l’entièreté du cours de physique du premier baccalauréat en médecine.Elle me félicita pour mes connaissances en admettant qu’au Luxembourg, on ne badinait pas avec l’enseignement secondaire.De cette matinée, je garderai le souvenir impérissable de la découverte de sa belle âme et de ses gestes tendres.
Rachel ne s’était pas montrée pas de la matinée. Quand elle réapparut, ce fut pour reprocher à Cécile de m’avoir contrainte à réviser avec le body que j’avais revêtu pour elle. A midi trente, Cécile claqua la porte pour ne plus jamais revoir Rachel.Je me suis enfermée dans ma chambre pour établir un plan d’évasion. Le soir, Rachel m’appela pour partager son repas.Habillée de ma tenue la plus sage, je la rejoins avec la ferme intention de lui soutire l’adresse de Cécile. Tabou absolu et dîner glacial..
—Désormais, je serai seule pour te faire réviser. Demain, huit heures, introduction à l’anatomie. Avant de commencer les cours, tu passeras par la remise te changer. Bonne nuit!
Le lendemain matin, Rachel n’était pas encore levée.A pas de loup, j’ai quitté cette maison qui m’avait donné et repris l’amour de ma vie.J’ai pris le métro pour annuler mon inscription en médecine m’inscrire en philologie romane à Louvain-la-Neuve, trente kilomètres plus loin. J’ai eu la chance inouïe d’acquérir une chambre dans une maison communautaire.Les deux semaines de vacances qu’il me restait, je les ai passée à frapper à toutes les portes de la faculté de médecine dans l’obsession de retrouver Cécile.La veille du retour de maman, j’appris enfin que Cécile avait mis fin à son mandat d’assistante chercheuse et avait quitté l’université pour une adresse inconnue.
Mes années universitaires ont défilé à vitesse supersonique. Je suis retournée au Luxembourg pour effectuer les stages obligatoires liés à mon agrégation. Le désert de Gobi ressemblait à une oasis en regard de ma vie sexuelle de l’époque.Non pas que je manquais d’amis et d’amies mais je le répète, l’image de Cécile restait toujours aussi vivante en moi. J’ai débuté une carrière d’enseignante extrêmement peu valorisante qui m’a fait sombrer dans une dépression réactionnelle profonde.
Un beau soir d’août, les quelques filles qui me supportaient encore m’ont emmenée de force dans une boîte lesbienne de l’autre coté de la frontière allemande.Sur la piste, une danseuse magnifique mimait l’amour sans passion avec une barre verticale. Ses yeux vagues retrouvèrent immédiatement leur éclat. La foudre me frappa en plein cœur. Je m’approchai d’elle et l’enlaçai.
—Cécile! Tu es partie trop vite. Je n’ai pas eu le temps de dire combien je t’aimais.
La passion est éternelle et résiste aux années. Le baiser que nous échangeâmes scella notre union.Cécile avait plaquer la médecine et menait une vi de bâton de chaise dans une sorte de communauté lesbienne perdue au fonds des bois du sud Luxembourg belge.Je me suis installée avec elle quelques semaines, le temps de mettre sur pied notre projet professionnel.
Cécile ouvrit son cabinet médical et termina sa formation en expertise médicale entamée deux ans plus tôt. Je devins sa secrétaire médicale et nous vécûmes deux années de grand bonheur. Cécile parvenait à érotiser toutes nos activités et à m’insuffler son énergie intarissable.Nous étions belles et rayonnantes, tout le monde nous le disait mais ça, c’était avant.Nous nous sommes mariées hier, en catastrophe.Dieu n’a pas créé les hommes, les hommes ont créé Dieu.
L’histoire que je viens de vous raconter est véridique. Seules les noms, les dates et certains lieux ont été modifiés. Mon âge aussi. Une femme ne donne jamais son âge.Ma chérie, ton nom ne s’effacera jamais de ta plaque médicale, ni ton image de mes yeux.Je serai toujours ton bébé clown. Promis!Ne cherchez pas à savoir qui je suis! Je ne suis plus rien. Je me meurs avec elle. Ne me draguez pas, surtout pas! Je suis une femme mariée, moi Monsieur.
F I N
Quand cette histoire paraîtra, nous serons en voyage de noces si votre Dieu nous le permet.
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