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Top Model

Chapitre 7

Travesti / Trans
13-Le départ pour New-York était prévu pour le mardi suivant. Je rentrai chez moi pour le week-end annoncer la nouvelle à mes parents. — Tu commences à entrer dans le grand monde alors, me dit papa avec une pointe de sarcasme— Chéri ! le reprit Maman. Soit un peu gentil avec Laurène. Elle a fait un choix de vie et des sacrifices. Et apparemment, ça paye. — Oui, oui, mais n’empêche ...
Si j’avais toujours un peu de mal à parler de moi au féminin, Maman avait vite pris le pli de me parler et de me considérer comme une fille à part entière. Son fils n’était pas mort, juste caché derrière les jupes de Laurène. Papa, lui, n’arrivait pas encore à franchir le cap. Et ne je pouvais pas lui en vouloir pour ça. J’étais son fils, quelle que soit ma tenue. Mais, et ça je commençais à peine à le comprendre, derrière son ironie et ses sarcasmes se cachaient une réelle inquiétude sur mon avenir, physique d’abord, et professionnel ensuite. Certes tout allait bien pour moi. J’étais sur un petit nuage. Mon patron m’avait à la bonne et les clientes m’appréciaient. Mais pour combien de temps ? C’était la question qui lui torturait l’esprit. Et aussi un peu le mien. Mais j’avais décidé de profiter pleinement de l’instant présent. Je gagnai bien ma vie, j’avais des pourboires plus que généreux, si toutefois Max ne décidaient pas de se les garder. Et ma première création avait été plutôt bien accueillie. Si je ne faisais pas de folies, je pourrai assurer un éventuel coup dur.
Le taxi nous déposa à Roissy Charles de Gaulle. Au fur et à mesure que l’heure du décollage approchait, mon ventre se nouait. L’embarquement et le passage à la douane fut une source d’angoisse. Bien qu’ayant des papiers officiels au nom de Laurène, ceux-ci n’en étaient pas moins des faux, puisque Laurène n’existaient pas aux yeux de l’état civil. Malgré les appels à la détente, je ne pus m’empêcher d’être crispé lors du passage devant l’officier des douanes. Max vint à mon secours en disant que c’était mon baptême de l’air et j’avais particulièrement peur. L’officier se fendit d’un sourire et me laissa passer. Max m’avait aussi briefé sur ma tenue à prendre pour le vol, éviter les objets métalliques. Je franchis le portique sans encombre.
On avait des places en classe affaires. Je ne savais pas comment c’était en seconde, mais ici, j’avais l’impression d’être dans le salon de Max. Fauteuils ultra confortable, écran télé dans le dossier, et coupe de champagne à peine installée. Etre riche avait quand même du bon. Le décollage ne fut pas aussi éprouvant que je l’avais imaginé. Certes, il y avait bien eu cette sensation d’être collé au siège et je plantai mes ongles dans le cuir des accoudoirs. Mais une fois l’avion stabilisé, tout allait bien. Seuls les nuages que l’on traversait et le sol qui s’éloignait de plus en plus indiquaient qu’on n’était plus sur le plancher des vaches.
Les hôtesses, toutes plus belles les unes que les autres, et les stewards étaient aux petits soins pour nous. Un premier repas raffiné, un film dont je ne vis pas la fin, un deuxième repas, plus léger cette fois. Mais à ma grande déception, ce fut un steward, Stéphane, qui s’occupa de moi et Max, alors que j’avais repéré une hôtesse aux jambes de déesses et au regard d’un bleu azur. Stéphane fut charmant, s’enquérant de mes désirs. — Je crois que tu as un ticket, me dit Max en souriant— N’importe quoi, rétorquai-je en haussant les épaules.
Plus tard, Max se leva pour aller aux toilettes puis se dirigea vers l’avant, là où se trouvait le personnel navigant. Il revint quelques instants plus tard un grand sourire aux lèvres.

L’Airbus atterrit enfin. Le personnel nous souhaita un agréable séjour mais Stéphane ajouta pour moi seule un « A très bientôt » qui m’inquiéta un peu. La sortie de l’aéroport fut une nouvelle épreuve, une vrai parcours du combattant avec comme ultime épreuve le passage devant l’officier de l’immigration aussi haut et large que l’armoire normande trônant dans ma chambre. Il me scruta d’un œil torve, tamponna mon passeport et d’un signe de tête me laissa passer.
Les tenues avaient été envoyées quelques jours plus tôt et nous attendaient à l’hôtel Central Park en plein cœur de Manhattan. Damien avait réservé une suite avec deux lits. On n’avait pas la vue sur Central Park mais pour une première visite dans la grande pomme, c’était déjà énorme. Le programme était simple : présenter la collection à des clientes potentielles, et prendre les mesures de celles qui seraient intéressées.
Le voyage m’avait épuisé, mais Max insista pour aller faire une première balade. Un taxi nous déposa dans la Cinquième Avenue, l’équivalent américain de nos Champs Elysées. On dina dans un restaurant et on rentra à l’hôtel. Je m’affalai dans le lit et m’endormis aussitôt.
Nous reçûmes nos premières clientes dès le lendemain matin. Je jouai mon rôle de mannequin avant de changer de casquette pour celles de couturière. L’après-midi était réservé pour la visite mais, alors qu’on déjeunait dans le restaurant de l’hôtel, mon téléphone vibra. Je pensai aussitôt à maman mais le numéro qui s’afficha m’était parfaitement inconnu. Malgré tout, je décrochai. — Allo ? — Laurène, bonjour, c’est Stéphane, le steward. Je ne sais pas si tu te souviens de moi. Je fus étonné par le tutoiement. — Oui, je me souviens, dis-je, sur la défensive.— Je repars demain et je me demandai si tu serais d’accord pour passer l’après-midi avec moi. Je pourrai te faire visiter. — Je ...— Vas-y ! chuchota Max qui avait tout entendu. J’ai des rendez-vous d’affaires. — Je passe te prendre à ton hôtel dans deux heures. — Mais ... Et il raccrocha. — Il ne sait pas où je suis, me plaignis-je. — Si, je lui ai dit hier dans l’avion, avoua Max. — Tu as tout planifié ? m’écriai-je en colère— J’avais remarqué que tu lui avais tapé dans l’œil. Et, ça m’arrange qu’il te chaperonne. — Bon d’accord, fis-je, dépitée de ne rien maitriser des événements.
On termina notre repas presqu’en silence. Je montai me changer pour mettre un jean et des baskets, plus adaptés à la randonnée urbaine. Stéphane fut ponctuel et, d’emblée, me fit la bise. — On y va ? Dès le départ, il se montra délicatement tactile. Il héla un taxi qui nous mena en ville. Il me fit visiter les hauts lieux de la ville avant de terminer dans Central Park. La nuit était tombée et nous dinâmes dans un restaurant qu’il connaissait. Galamment, il me raccompagna jusqu’à mon hôtel. — Vous ne vous refusez rien ! s’exclama Stéphane avec un sifflement admiratif devant le luxe de notre hôtel. On est bien logé mais pas à ce point. — Je ne fais que suivre, tu sais. Mais j’avoue que c’est pas mal. — Vous êtes dans une suite ? Ou vous faites chambre à part ? — Une suite, répondis-je. — Tu me fais visiter ? J’aimerai voir à quoi ça ressemble.Dans ma grande naïveté, je ne me suis pas méfiée et j’emmenai, sans le savoir, le grand méchant loup dans la maison de Mère-Grand.
14- — Whaaah ! C’est immense ! dit Stéphane en entrant dans la suite. Je suppose que tu dors ici, demanda-t-il en montrant le lit plus petit. — Oui. Il se posa sur le bord et tapota la couette. — Viens près de moi. Je m’assis à mon tour et Stéphane se colla à moi. La gêne m’envahit, mais je n’osai bouger. — Merci d’avoir passé cet après-midi avec moi. J’ai passé un excellent moment. — Moi aussi. Merci pour la visite et le restau. Sa main passa derrière mon dos et Stéphane se rapprocha encore plus. Je n’osai pas m’écarter, même si j’en mourrai d’envie. — Tu es très belle, tu sais, murmura-t-il à mon oreille. — Je ... je ne suis pas ce que je prétends être, dis-je tout de go, espérant calmer ses ardeurs. — Je suis au courant. Ton patron m’a tout expliqué. Stéphane avait jeté ses filets sur sa proie et je n’avais pas eu les réflexes pour m’enfuir à temps. J’étais faite et refaite. Il prit mon menton et tourna mon visage vers lui. Ses lèvres se posèrent sur les miennes. — J’ai très envie de toi, susurra-t-il. — Je préfère les femmes, dis-je, espérant échapper à son désir de plus en plus pressant. — Quel genre de femmes ? — Un peu comme ta collègue aux yeux bleus— Ah, Nathalie ! Elle est mariée et très fidèle, crois-moi, dit-il en massant sa mâchoire.
Il m’embrassa à nouveau. Sa langue tenta de se frayer un chemin entre mes lèvres. Il insista. Je capitulai. On échangea un baiser passionné. Sa main caressa mes cuisses. Il me bascula sur le lit, reprit son baiser.Il déboutonna mon jean, glissa sa main dans ma culotte, trouva mon sexe mou. Il le caressa quelques instants avant de quitter cet antre chaud. Il prit ma main et la posa sur sa braguette. Le message était clair. Ce n’était pas ma première fois avec un homme puisque j’avais déjà batifolé avec Max et Diamond. Mais là ce n’était pas pareil. Autant avec mon patron, cela tenait du jeu, autant avec Stéphane, il y avait une vraie démarche de séduction. Je ne pouvais pas dire que Stéphane n’était pas un bel homme. Une belle stature athlétique, un corps qui semblait sculpté, et plutôt beau gosse, même si je regardais plus les femmes que les hommes. Se faire draguer avait quelques chose de grisant. Stéphane n’avait pas manqué une occasion de me prendre la main ou de carrément me prendre par les épaules. Il s’était montré tactile mais sans être vulgaire. Une caresse, un effleurement. Toute la douceur que moi-même j’aurai pu déployer avec une conquête féminine. Sauf que la fille c’était moi. Et maintenant, je venais de franchir une nouvelle étape et pas des moindre !
Il m’aida à défaire son pantalon et timidement, ma main glissa sur le boxer. — Ton patron m’a dit que tu aimais bien avec les hommes à condition d’y aller en douceur. J’ai très envie de te faire l’amour, de te donner du plaisir comme ta compagnie m’en as donné cet après-midi. Ses yeux appuyaient ses paroles. Je pus y lire ce désir, cette envie de partage du plaisir des sens. Une caresse sur mon visage pour écarter une mèche de cheveux ajoutait à son charme.— Je sais ce que tu es mais je ne vois en toi qu’une jolie fille, très belle et très désirable, si fragile qu’on ne demande qu’à la choyer tendrementJe trouvai qu’il en faisait un peu trop mais comment résister. Je passai sous le caleçon et caressai son sexe déjà tendu. — Tu es douce. Il m’embrassa et délicatement, me poussa vers son sexe. Je le dégageai et le mis en bouche. — Oh oui ma chérie, comme ça. C’est trop bon. Avec dextérité, il baissa mon pantalon et caressa mes fesses. Son doigt s’insinua entre mes fesses, titillant mon petit trou. Je continuai la fellation, exercice qui me plaisait de plus en plus. Même si je ne désespérais pas me retrouver un jour dans les bras d’une femme et devant un minou humide. Stéphane se fit de plus en plus inquisiteur. Si j’avais espéré un moment qu’il ne se contenterait que de quelques baisers et d’une pipe, je compris que toutes ses belles paroles n’étaient pas que du vent. — Attends un moment. Laisse-moi me préparer.
J’avais pris tout le nécessaire, ne sachant pas si Max aurait besoin d’assouvir une envie. Mais je n’avais imaginé que cela me servirait dans de telles circonstances.
Je revins, nue, mais le nez repoudré. Je me remis en position, maculant le sexe de mon amant de rouge à lèvres. Stéphane glissa un doigt dans mon trou. Je laissai échapper un gémissement. — Viens, me dit-il en se dégageant. Il termina de se déshabiller. Effectivement, il était taillé comme un athlète, les muscles bien dessinés, et des abdos façon tablettes de chocolat. Son corps était parfaitement épilé. Vraiment un très bel homme qui devait faire tourner les têtes de beaucoup de femmes. Ou presque... Je fis courir mes mains sur ce torse puissant et ses abdos de magazines. Sa queue pointait fièrement, tel un éperon. Je la suçai encore un peu.
Stéphane m’arrêta et me fit tourner. Il fouilla dans sa veste et j’entendis le bruit du préservatif que l’on déchirait. Il joua de se doigts mais aussi de sa langue. Ce n’était pas la première fois qu’on me faisait une feuille de rose et même si ce n’était pas ce que je préférai le plus, ce soir-là avec Stéphane, c’était savoureux. Il se redressa. Je sentis son membre à l’entrée de ma grotte. Il poussa, doucement, patiemment et entra de tout son long. Je soupirai.
Il me fit l’amour tendrement. Comme à une femme. Comme si j’étais une femme. Comme si j’étais sa femme. Cette sensation de féminité me troublait. Ce n’était plus une question de fringues, de talons hauts et de maquillage. C’étaient des mots, des attitudes envers moi, des mais sur mes hanches qui me rendaient femme. Me faisaient femme.Je me mis à gémis à l’unisson de ses coups de reins.
Jusqu’à présent, je m’étais conduite comme un travesti, un garçon habillé en fille, découvrant les plaisirs au masculin. Ce soir, je franchissais un cap. Soudain, je me dégageai de son étreinte — Ça ne va pas ? me demanda Stéphane, paniqué— Si tout va bien, dis-je en m’allongeant sur le dos et écartant mes jambes. Viens ! Car quelle position était la plus pratiquée par les couples hétéros, celle du missionnaire. Stéphane revint en moi. Je passai mes bras autour de son cou et l‘attirai pour l’embrasser. J’ahanai. Mon sexe mou gigota dans tous les sens. C’était merveilleux.
Stéphane se retira et me retourna une nouvelle fois sur le ventre, les bras et les jambes en croix. Il s’allongea sur moi, épousant mon corps frêle. Je sentis son sexe toujours dur s’infiltrer dans mon sillon, chercher l’entrée de la grotte. Il s’y insinua tout doucement. Je sentais son sexe avancer millimètre par millimètre. Pesant de tout son poids sur moi, sa bite en moi, je me sentis soudain vulnérable, totalement à sa merci. Il pouvait me faire subir le dernier des outrages sans que je puisse me défendre. Mais ce n’était pas son but. Il voulait juste me donner du plaisir et en prendre aussi. Je goutai à la soumission. Et il y avait quelque chose de jouissif, bien plus fort que dans un banal acte sexuel. Je commençai à entrevoir ce qu’éprouvait Diamond.
Stéphane se releva un peu et me pilonna de plus en plus fort. Et j’en demandai encore plus. Il s’arrêta net, fiché au plus profond de moi et éjacula dans la capote. J’étais vidé. Je ne savais pas si j’avais eu un orgasme, mais il était certain que je n’avais jamais ressentis de plaisir aussi fort. On s’embrassa longuement. — Merci, dis-je. C’était très bon. — Merci à toi, répondit Stéphane. Tu es une amante formidable. Tu te doutes bien que j’en ai eu pas mal mais toi tu es en haut de la liste. Et au ton employé, je savais que ce compliment était sincère. — Je peux prendre une douche ? — Oui, bien sûr.
Je lui dis au revoir sur le pas de la porte. J’étais toujours en tenue d’Eve. On s’embrassa encore une fois. — On se reverra ? me demanda-t-il. Je ne répondis pas, me fendant juste d’un grand sourire avant de me mordre la lèvre.
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