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Trou de mémoire dans le futur

Chapitre 3

Hétéro
Ça faisait maintenant plusieurs mois que j’avais éclairci certains éléments de ma vie. Grace à ma femme et plus globalement à mon entourage, j’ai recommencé une vie de couple normale. Grace à mon associé, j’ai repris mon boulot mais à mon rythme et à ma façon. Ce qui en a étonné plus d’un (plus d’une surtout).
Je me souviens qu’à peine une semaine après mon retour au boulot, une femme du service comptabilité était venue me voir. Elle voulait négocier plusieurs après-midi de libre pour s’occuper de sa famille. Lors de la discussion je l’ai vu commencer à se déshabiller. C’était visiblement ma manière de faire avant : il fallait coucher avec moi pour obtenir la moindre faveur. Quand je lui aie dit que ça ne m’intéressait pas, elle s’est sentie insultée. Elle a dû penser qu’elle n’avait pas fait assez d’efforts pour que je la trouve suffisamment appétissante. Je lui ai accordé ce qu’elle voulait moyennant des aménagements de son emploi du temps.
Plus tard, j’ai découvert que, dans le système informatique de la boite, j’avais accès à un serveur privé qui m’était exclusivement reservé. J’y ai mis le temps mais j’ai fini par retrouver le mot de passe : celui que j’avais toujours utilisé pour mes jeux en ligne. Ce que j’y ai trouvé ….. Mon dieu quel horreur ! Des sextapes, j’y ai trouvé des centaines de sextapes me mettant en scène avec plein de femmes différentes. Il y avait des entretiens d’embauche, des négociations pour des augmentations de salaires et d’aménagement de temps de travail … je me voyais jouer les maitres chanteurs avec toujours le même sourire sadique, avec toutes ces femmes qui visiblement couchaient avec moi par contrainte. J’en étais malade. J’étais vraiment une crapule. Le pire c’est qu’il y a même eu un mec. Il était jeune, gay, imberbe et avait accepté de jouer le passif soumis habillé en femme. Dans un coin de mon bureau, j’y ai vu la caméra qui m’avait servi à filmer tout ça. Elle était petite comme un stylo à bille et transmettait sans fil à un terminal enregistreur.
Ce n’est pas que j’étais voyeur mais …. En fait si. Voyeur et surtout curieux. J’ai commencé à regarder ces vidéos. Quasiment à chaque fois je faisais comprendre que dans le monde d’aujourd’hui, on n’avait jamais rien sans rien et que si la personne voulait obtenir ce qu’elle attendait, il allait falloir « donner de sa personne ». C’est là que j’ai appris qu’une des conditions d’embauche pour les femmes était une sérologie négative pour pouvoir coucher avec sans capote, d’où les bâtards que j’aurais eu un peu partout. Je voyais nettement que certaines avaient honte de devoir se laisser faire sous mes coups de boutoir. Dans une vidéo, je me suis vu refuser un boulot à une jeune femme, lors d’un entretien d’embauche, rien que parce qu’elle suçait mal et que j’avais senti ses dents.
En étudiant la législation j’ai compris que les droits des travailleurs et le code du travail en général n’existait quasiment plus. Une crise sociale sans précédent avait éclatée suite à une montée fulgurante du chômage. Un référendum avait été lancé pour donner au patronat beaucoup plus de pouvoir qu’il n’en avait à l’époque, lui laissant ainsi tout loisir de refaire le code du travail à sa guise. Ces nouvelles méthodes mises en place permettaient d’embaucher plus facilement mais aussi de licencier aussi sec et sans forcément de motif valable d’ailleurs. Dans une telle situation, les employés étaient prêts à tout pour garder leur job et j’en avais profité largement. Ça expliquait aussi pourquoi aucune de mes « victimes » n’avait porté plainte.
Ainsi donc je profitais de cette situation pour me vider les balloches avec tout ce qui passe. Je comprenais mieux la demande de divorce de ma femme. J’étais devenu une véritable ordure. Grisé par le pouvoir, je me sentais tout puissant. Depuis mon amnésie, je n’étais plus ce patron tyrannique et profiteur que je fus. Tant mieux. Quand ma femme me regardait, elle me disait me retrouver tel que j’étais à notre rencontre. Visiblement, avec elle ça s’arrangeait et les enfants en étaient ravis.
Un jour, un homme est venu me rendre visite, un homme que je ne connaissais pas. Il s’est décrit comme étant un détective privé que j’aurais engagé avant mon accident. Ça faisait plus de six mois que je m’étais réveillé amnésique et je n’avais toujours aucuns souvenir des évènements passés durant ces trente-deux ans. Ce type m’a dit avoir « les documents que je lui avais demandé ». Bien sûr, aucune idée de ce que cela pouvait être. Je lui ai donné rendez-vous, des fois que ça me fasse retrouver la mémoire.
C’est en cachette et conformément à ses instructions que j’ai rencontré ce type. Une fois sur place il me confia des photos, des documents, des enregistrements sonores et vidéos et un bout de papier avec des instructions. Sur les photos, on voyait mon associé en train de rouler des pelles à celle qui soit disant devait être ma nouvelle fiancée, celle qui s’était jetée sur ma braguette la première fois que je suis venu au boulot. Parmi les papiers, il y avait des bons d’expédition pour des produits interdits à la consommation ou illégaux. Sur le coup je n’ai pas compris. J’ai tout emballé et je suis parti avec. En fouillant plus, j’y ai vu un rapport d’expertise de ma voiture. Le système informatique de contrôle de la direction avait visiblement été infecté par un virus permettant de la contrôler à distance. Toute cette histoire sentait mauvais et j’étais inquiet de la suite.
Ça m’a tellement travaillé que durant la nuit, j’ai fait des cauchemars. Ma femme me voyait anxieux et elle a tout fait pour me changer les idées mais rien n’y faisait. Elle qui maitrisait l’art de la fellation à la perfection n’a pu me décrocher qu’une demi molle. Le lendemain, je me suis réveillé en sueur et je n’ai pas pu me rendormir. Puis, je ne m’en suis pas rendu compte sur le moment mais ces cauchemars était en fait des souvenirs revenus à la surface. Je me souvenais avoir découvert quelque chose de dangereux et d’illégale dans mon boulot. Je n’en ai parlé à personne et je suis retourné à mon bureau le lendemain. Si j’avais voulu protéger quelque chose, je l’avais surement caché dans mon serveur privé. Je suis allé voir et j’y ai trouvé un dossier crypté. J’ai tenté de l’ouvrir mais mon mot de passe habituel ne fonctionnait pas. C’est au petit matin que ma pseudo-nouvelle-future-femme est arrivée avec un café. D’après les photos que j’avais eues elle semblait liée à cette histoire avec mon associé. Elle s’est mise à me masser le dos. Il me fallait quelque chose pour endormir sa vigilance. J’ai alors pris sa main et je l’ai posé sur ma braguette, genre « t’as raison t’es plus bandante que ma femme, on reprend là où on en était ».
Ce n’etait pas de gaieté de cœur que je le faisais. Je savais que c’était dégueulasse pour ma femme mais au fond de moi, je savais que c’était important et que c’était surement lié à mon amnésie. Elle m’a sucé, elle ma branlé entre ses seins siliconés et elle était ravie que je lui crache la sauce en plein visage.
— Oh mon amour ! Je savais que tu me reviendrais.— J’ai juste eu des remords de t’avoir fait de la peine la première fois. Il va quand même me falloir du temps— Ce n’est pas grave je comprends. Tu veux que je repasse ce soir pour ma sodomie habituelle ?— Non ce n’est pas la peine. Il faut y aller progressivement.— Est-ce que ça veut dire que tu as retrouvé tes souvenirs ?
— Absolument pas ! Mais bon, je me suis dit que si je pouvais me faire du bien autant en profiter.— Enfin je te retrouve.
Elle est repartie avec le sourire. Moi j’allais pouvoir reprendre mes recherches. Un souvenir m’est soudainement apparu, un mot. Il était accompagné d’images. Mes souvenirs commençaient à revenir progressivement. J’ai utilisé ce mot qui semblait important et le dossier s’est ouvert. C’est là que j’ai tout compris. Quelqu’un se servait de notre réseau de distribution pour faire du trafic de matière dangereuse, le tout camouflé en transport de produit bio. Vu les photos dans lesquels on voyait mon associé et celle m’avait fait du bien, ils étaient visiblement impliqués. Ça semblait énorme. Je suis resté un moment seul à me demander quoi faire. Ma réflexion a soudain été interrompue par des cris de jouissance sur tout l’étage. Il y avait mon associé avec sa secrétaire, le comptable avec la petite stagiaire, le responsable des expéditions avec son assistant (le seul mec que j’ai enculé … juste pour tester). Je suis alors sorti prendre l’air sur la terrasse ouverte qui donnait sur la salle de pause.
J’étais sur cette terrasse, à deux étages au-dessous de celui de la direction. En levant les yeux, je voyais à travers les fenêtres, des corps s’entremêlés plaqués contre les vitres pour certains. Je me demandais ce que je foutais là. Tout cela me ressemblait si peu et en plus il y avait cette affaire de Traffic …. Je ne savais plus quoi faire
Je n’avais pas vu que des femmes travaillant dans d’autres bureaux étaient arrivées. Elles me disaient être ravies de mon changement d’attitude de ces derniers temps. Je les en aie remerciées et je suis retourné à mon bureau. J’ai pris mes affaires, copier les données pour mieux les examiner chez moi et je suis parti en direction du parking souterrain, vers ma voiture. C’est au moment où j’allais poser mon pouce sur la portière (ça faisait longtemps qu’il n’y avait plus de clé de contact. Tout se faisait à l’empreinte digitale) que j’ai reçu un violent coup sur la tête.
« Bon sang mais où je suis ? Bordel, j’ai une sacrée bosse » Furent mes premières paroles quand j’ai repris conscience dans ma voiture mais les portières étaient fermées et les vitres fumées et complètement opaques. Inutile de taper dessus. C’était une voiture haut de gamme et sur ce genre de modèle, les vitres sont faites dans une matière très résistante. Une sorte de polymère transparent et quasiment incassable à main nue. C’est alors que je cherchais un moyen de sortir que j’ai entendu une voix sortir d’une plaque, posée sur la banquette arrière. C’est au moment où je l’ai prise que le parebrise avant s’est éclairci.
J’étais visiblement dans un entrepôt. Devant la voiture, se tenait ma pseudo fiancée et mon associé. La voiture était visiblement insonorisée, c’est par l’intermédiaire de cette plaque que nous allions parler.
— Alors ? on a retrouvé la mémoire et on a rien dit ?— C’est quoi ce bordel ? pourquoi je suis là ?— Tu es là car tu as fourré … ou plutôt refourré ton nez là où il ne fallait pas. Ne pouvant effacer le dossier que tu avais constitué sans le mot de passe, J’avais fait placer un mouchard dans ton serveur. Dès que j’ai su que tu avais rouvert le dossier contenant toutes les infos de mon petit Traffic, Une alerte est arrivée sur ma plaque et j’ai su qu’il allait falloir faire en sorte que tu ne dises rien.— Je sais à peine de quoi tu parles.— Oui mais tu vas te souvenir et ça je ne peux me le permettre. La première fois que tu as tout découvert, j’ai loupé mon coup avec ton accident. Cette fois je ne te louperai pas.— Alors ce n’était pas un accident mais un attentat ? Et c’est toi qui en étais responsable ?— Tout ce que je veux c’est le contrôle total de la boite. Tu l’as toujours refusé. C’est pour ça que je t’ai mis cette fille dans les bras. Elle devait te séduire te faire divorcer et, au final, tu devais l’épouser. Ensuite, après un divorce couteux, elle aurait récupérer tes parts et ensemble on aurait eu les mains libres.— Mais que viens foutre mon accident là-dedans ?— Comme tu t’y refusais, j’ai eu l’idée de véroler ta bagnole avec un virus informatique. J’avais prévu d’en prendre le contrôle à distance et causer un accident et c’est ce que j’ai fait. Vive la technologie ! Mais je n’avais pas prévu que tu ais l’option d’appel aux urgences. Les secours sont intervenus très rapidement et ça t’a sauvé.— T’es complétement dingue tu le sais ça ?— Tu peux gueuler autant que tu le veux cette fois ta femme sera vraiment veuve.— Et tu comptes faire quoi ? C’est elle qui récupèrera mes parts pas toi. Tu vas faire quoi ? te la taper pour les récupérer ?— Non, j’ai plus simple. Comme elle ne travaille pas, elle va avoir besoin d’argent. Je vais juste les lui racheter.— Et moi je deviens quoi dans cette histoire ?— Toi ? Une crêpe écrasée sur le mur en face. Bon aller j’ai répondu à tes questions. Considère ça comme tes dernières volontés. Ah, au fait, inutiles d’essayer de t’enfuir. Contrairement à la dernière fois j’ai désactivé l’électronique embarquée. Cette fois moi seul contrôle la voiture. Même le frein à main a été neutralisé. Adieu.
Il s’est alors éloigné de mon champ de vision et a désactivé cette plaque à distance, mon seul lien vers l’extérieur. Même si je savais ça inutile, j’ai quand même tenté de casser la vitre à coup de pied. Soudain j’ai senti la voiture démarrer. Elle s’est reculée jusqu’au maximum et a ensuite accélérée à la vitesse maximal. Je voyais mon connard d’associé qui contrôlait la voiture de loin. En panique, j’ai essayé le frein à main et les pédales de frein : rien. Les ceintures de sécurité avaient été retirées et c’est là que j’ai vu ma vie défiler devant moi et tous mes souvenirs me sont revenus.
Voyant l’issue inévitable de la situation, c’est avec une petite larme et regrettant ce que j’avais fait que j’ai fermé les yeux. C’est au moment de l’impact que je me suis retrouvé dans un champ au volant d’une vielle bagnole qui me disait quelque chose. Il y a quelques secondes j’étais dans le sous-sol désaffecté d’une usine, enfermé dans ma voiture de luxe contrôlée par un malade mental qui voulait me faire la peau uniquement par l‘appât du gain. Je ne comprenais plus rien.
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