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Une nouvelle journée à la cure

Chapitre 1

Avec plusieurs hommes
Bonjour aux lecteurs de xstory. Voici une petite histoire que j’ai écrit à ma compagne lorsqu’elle est partie en cure pour soigner des problèmes respiratoires.Un fantasme qu’elle a apprécié à priori.Les noms sont bien entendus fictifs. Bonne lecture !
Une nouvelle journée à la cure. Tu viens tout juste de finir ta séance de soins contre la sinusite. Cette demi-heure à tremper dans ces eaux thermales t’a plongé dans une molle fatigue. C’est d’un pas lent et résolu que tu te rends au soin suivant. Mais lorsque tu réalises qu’il s’agit du massage relaxant que t’a prescrit le médecin du centre, un sourire radeau illumine ton visage, et ton pas se fait immédiatement plus léger. Il s’agit là de ta deuxième séance et la masseuse a été si efficace la fois précédente qu’elle a su te libérer d’une grosse partie de ton anxiété due à ces derniers mois de travail intenses. Tu arrives donc à la cabine de massage habituelle et pénètre dans le vestiaire. Comme la fois précédente tu ôtes ton maillot de bain et enfiles le moelleux peignoir blanc à ta disposition. Par la seconde porte tu accèdes à la salle de massages en elle-même. Tu y retrouves le délicat parfum fleuri qui embaume la pièce. Tu t’approches de la table de massage et ôtes ton peignoir avant de t’étendre. Tu attrapes un drap de bain pour t’en recouvrir et t’allonges sur le ventre, comme t’y avait invitée la masseuse, la dernière fois. La table est confortable, et une douce musique zen vient parfaire l’atmosphère relaxante de la pièce. Ne voyant pas la masseuse venir, tu te laisses aller à cette douce torpeur qui t’envahie.
Des mains expertes qui glissent habilement sur ton dos te sortent doucement de ton assoupissement. Sous l’efficacité et la précision des gestes et des effets relaxants qu’ils te procurent, tu refermes doucement les yeux en t’abandonnant. Le drap de bain a été replié sur tes fesses. Le parfum agréable de l’huile de massage parvient à tes narines. Les doigts glissent de ta nuque jusque tes reins, les massent avec dextérité, puis remontent jusqu’à tes épaules. Tu ne peux retenir un soupir de bien-être.
« Ça va vous relaxer » dit alors une voix grave derrière toi. Surprise, tu tournes la tête avec inquiétude. « Mais vous n’êtes pas Christine !? » t’écris-tu. « Non, Christine ne travaille pas aujourd’hui Mlle DUPRES, je suis Thomas, l’autre masseur kinésithérapeute du Centre. Mais ne vous inquiétez pas, je vais prendre aussi bien soin de vous que ma collègue ». Intimidée, tu répliques : « Mais c’est que je n’ai pas l’habitude de me faire masser par un homme ». Le jeune homme, à peine trentenaire, te gratifie de son sourire « ultra brite », mi-commercial, mi-amusé. « Je suis un professionnel Mlle DUPRES ! Allez, remettez votre tête dans l’alignement de votre corps, détendez-vous et profitez… ». Sans conviction, mais rassurée néanmoins par l’efficacité de ses mains aux vues du massage prodigué durant ta petite sieste, tu te repositionnes correctement. Le Kiné réenduit ses mains d’huile tiède et les applique à nouveau sur ton dos. Au bout de quelques minutes à peine, l’effet relaxant du massage réapparait. Tu ne peux t’empêcher de te faire la réflexion suivante : « Effectivement, ce garçon a des doigts de fée, il connait son job ». Et effectivement, chaque geste est précis, efficace. Tu sens tes muscles se dénouer sous l’action de ses doigts experts. D’abord ta nuque, puis tes trapèzes. Il glisse le long de tes omoplates jusqu’à tes reins et remonte habilement. La chaleur de l’huile de massage vient compléter la sensation de bien être qui t’envahit. Les gestes du masseur te semblent quelque peu langoureux, mais tu finis par te persuader que c’est ton imagination. Et puis, souriant intérieurement, tu te dis qu’elles doivent être nombreuses à t’envier, les petites mamies de la cure, de te faire masser par Mr Beau Gosse, le Kiné de Service. Et le fait est qu’il a de quoi plaire aux femmes, cela ne fait aucun doute. Tu te surprends à te remémorer en détails cet homme que tu n’as finalement qu’entraperçu lorsque tu as tourné la tête. Tu jettes un regard dans le grand miroir qui habille le mur opposé. Tu as alors une vue complète de la scène, toi étendue sur la table de massage et le kiné te massant habillement le dos. Très vite, ta première impression est confirmée. Le kiné est bel homme. Blond aux yeux clairs, la peau mate, le sourire charmeur. Son uniforme, un pantalon et une blouse en coton vert d’eau, laisse supposer un corps athlétique. Ses avant-bras sont d’ailleurs noueux et musclés par des années de pratiques du massage. La vision de ton corps à demi-nu caressé par cet inconnu éveille fugacement une agréable sensation en toi. Mais tu la chasses immédiatement de tes pensées en refermant les yeux.
Le kiné abandonne alors ton dos pour venir masser, avec la même efficacité, la plante de tes pieds. ll masse un à un tes orteils en pressant délicatement la pulpe entre ses doigts. Ses doigts remontent sur tes chevilles, puis tes mollets. Il les roule de ses doigts fermes puis les masse à pleines mains. La sensation de bien-être remonte le long de tes cuisses. Cette sensation prend une nouvelle tournure lorsque ses mains atteignent le creux de tes genoux, puis remontent sur tes cuisses. Tel un préparateur sportif, il malaxe tes cuisses en ciblant précisément les points à soulager. Là encore il fait preuve d’un talent sans faille. Tu balaies tes appréhensions et savoure l’efficacité redoutable du massage.
« Vous savez, Mlle DUPRES, ça me change vraiment de masser une jolie jeune femme comme vous. C’en est un véritable plaisir » dit-il soudain. La promiscuité extrême de la situation mêlée à ce compliment ambigu te fait monter le rouge aux joues à vitesse grand V. Ne sachant que répondre tu restes silencieuse. Mais bizarrement, chacun des gestes du kiné te fait à présent crépiter de multiples sensations. Sensations plus qu’agréables s’il en est, mais que tu ne sais pas comment contenir. En particulier quand l’impression ressentie plus tôt sur l’aspect langoureux des caresses du kiné refait surface. Clairement, ça ne fait aucun doute, il s’attarde sur ton corps. Le point culminant arrivant lorsqu’il se met à masser le creux de tes cuisses en remontant lentement. Ses mains chaudes enduites d’huile glissant ainsi jusqu’aux prémices de ton intimité provoque en toi une incontrôlable montée de désir. Tu sens ta peau se couvrir d’une légère chaire de poule, de la pointe de tes orteils à la racine de tes cheveux. Une douce chaleur s’installe malgré toi au creux de ton bas ventre. Mais tu ne parviens pas à dire si les gestes du kiné sont déplacés ou si l’excitation n’est que le fruit de ton imagination. Il n’a certes pas touché à ton intimité mais tout de même…Ce doute ajoute à ton trouble. Pourtant, Christine, l’autre masseuse t’avait massé de la même façon. Et cela ne t’avait pas semblé ambigu. Elle t’avait même fait un massage des fesses des plus agréables. C’est alors que cette pensée te revient à l’esprit que tu réalises qu’il s’agit de l’étape arrivant juste après le massage des cuisses. Et alors même qu’un petit cri se coince dans ta gorge, le kiné fait glisser le drap de bain de tes fesses et pose ses mains brulantes sur chacune d’elles. Tout ton corps se raidit alors. Mais le massage se fait tout aussi efficace que celui de Christine. D’ailleurs, ses mains, plus larges que celle de la masseuse, malaxe encore plus habilement les muscles de tes fesses. Te résignant à l’idée que tu as imaginé des « choses », tu laisses le massage se poursuivre. Mais là encore, la sensation de bien-être a laissé place à une sensation plus sensuelle qui ne te quitte plus. Chaque geste provoque une douce vague de plaisir. Tu sens la pointe de tes seins se durcir contre le matelas. La chaleur de ton bas ventre ne cesse de monter. D’autant que les gestes du kiné te semblent aller au delà de la décence. Alors même qu’il masse tes cuisses en remontant jusque tes fesses, il te semble qu’un de ses doigts effleure ton intimité. Maladresse ? Geste intentionnel ? Tu ne saurais le dire. Mais ce frôlement de ton intimité t’électrise totalement. Te voila en pleine confusion, te surprenant à vouloir qu’il glisse un doigt en toi, ou peut-être plus…Le kiné, jusqu’alors a tes cotés pour te masser, change de position. Il vient se positionner à ta tête afin de pouvoir effectuer de longs et lents mouvements partant de ta nuque jusqu’à tes fesses, puis remonter et recommencer. Troublée par les sensations qui t’habitent, il te semble qu’il agrippe un peu trop fermement tes fesses à chaque passage. Mais cela éveille néanmoins un troublante et coupable plaisir. Tu entrouvres alors les yeux pour t’apercevoir que la posture du kiné veut que son bassin soit à quelques centimètres seulement de ton visage. Le massage se fait toujours avec dextérité et avec cette ambigüité troublante, mais ne dérape pas pour autant. Cela ne fait qu’attiser en toi ce qui est clairement à présent du désir. Tu ne peux t’empêcher de fixer ton regard sur son entrejambe, à peine à quelques centimètres de ta bouche. Tu ne pourrais le jurer en raison de l’angle de vue que t’offre ta position, mais il te semble pourtant que l’étoffe de son pantalon se déforme anormalement. Tu ne résistes pas à imaginer son sexe dans ta bouche et te surprends toi-même à saliver à cette idée. Les images les plus érotiques se bousculent dans ta tête, se mêlant divinement aux caresses habiles du masseur. Tant et si bien que le plaisir ne tarde pas à monter en toi. Tu sers les cuisses pour tenter d’endiguer cette vague intense. Mais la pression contre ton sexe brulant ne fait qu’aggraver les choses. Et c’est alors que tu es aux portes de l’orgasme, que le kiné s’exclame : « Voilà Mlle DUPRES, votre séance est terminée ! Vous risquez d’être en retard pour votre consultation avec le Dr Fouquet. »
Il se tourne alors vers le porte manteau où est accroché ton peignoir et te le tend, le regard amusé.
Les joues complètement rougies à la fois par la délicieuse tension éprouvée à l’instant, et par ce sentiment de honte que tu ne parviens pas à contenir, tu t’éclipses aussitôt dans le vestiaire.
A suivre...
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