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Vacances, sexe et exhib.

Chapitre 9

SM / Fétichisme
Séance SM

Il fait jour ; le soleil de ce début d’été est déjà chaud. Je flemmarde un peu en me caressant tout le corps. Je me tords les tétons ; aujourd’hui, j’ai envie de trucs bizarres : de devenir l’esclave des filles, de je ne sais pas quoi... J’imagine des choses insensées, violentes, d’avoir mal aux fesses. Je m’imagine attachée et suspendue par les bras ; je ferme les yeux. Le fouet vient de m’arracher un cri ; mon entrejambe m’informe que l’envie est déjà là. La porte de la chambre s’ouvre avec violence, un hurlement me ramène à la réalité :
— Alors, espèce de flemmarde, encore au lit ?
C’est Tatiana qui me hurle dessus ; elle a des trucs dans les mains. Je commence à me lever, mais elle et Élodie sont plus rapides que moi : elles sautent sur le lit et me bloquent les bras. J’ai à peine ouvert la bouche pour protester qu’elles me mettent une boule tenue par un lacet noué derrière ma nuque ; je hurle, mais le son ne franchit pas mes lèvres. J’ai des bracelets en cuir aux poignets et aux chevilles. Mon souhait se réalise ; mon excitation est terrible, je mouille, je n’en peux plus. Tatiana me tire hors du lit ; les bracelets des poignets sont attachés à une laisse. Élodie m’envoie une terrible claque sur le cul. « Moi qui rêvais de douleur il n’y a même pas un quart d’heure, j’ai le pressentiment que je vais être servie… » Je dévale l’escalier, toujours tirée par Tatiana. Nous sortons devant la piscine.
— Tu as pris une douche ? me demande Élodie.
Ne pouvant pas parler, je fais « non » de la tête. Sur un coup d’épaule, je perds l’équilibre ; à peine le temps de retenir ma respiration que je me retrouve la tête la première dans l’eau fraîche de la piscine, à trois mètres de profondeur. Très bonne nageuse, je traverse en apnée le bassin dans le sens de la longueur pour ressortir par l’escalier. Les filles m’attendent ; elles reprennent la laisse.
— Ça fait du bien, n’est-ce pas… ironise Élodie.
J’affirme d’un signe de la tête. Le vent frais matinal me fait frissonner.
— Tu as froid ? T’inquiète, on va te réchauffer, me dit Tatiana en m’entraînant vers le garage.
Avant de passer la porte de derrière, Élodie me met un bandeau sur les yeux. Je n’y vois rien. Elle me tire ; je n’ai pas d’autre alternative que de les suivre. On me détache, on s’affaire autour de mes chevilles et de mes poignets qui sont tirés vers le haut, les bras et les jambes écartés au maximum. « Que sont-ils en train de faire ? Dame Erika ! La croix de Saint-André ! Les filles attachées nues, et le seigneur de crier "Foutez-moi ces sorcières !" »
Aïe ! La douleur est vive… Le fouet a sifflé à trois reprises : une fois sur mes fesses, puis la lanière s’est enroulée autour de mon torse et son extrémité m’a frappé les seins, et la troisième m’a certainement strié le dos. Plus rien. Le silence. Sans doute m’ont-ils laissée là. Non : mes bras redescendent, on me force à m’asseoir puis à m’allonger sur le sol ; sur un tapis, je pense. On s’affaire autour de moi. Pas un mot, pas une parole. Je stresse un peu, inquiète de savoir ce qu’ils vont maintenant imaginer.
Mes poignet sont entravés, je ne peux plus les rapprocher. Mes pieds sont tirés vers le haut. J’entends le bruit d’un cliquet, et mon corps s’élève inexorablement. Je suis la tête en bas, les bras tendus attachés au sol. On me palpe la vulve inondée par mon jus ; quelque chose entre dans mon vagin. C’est rond, un gode ? Il s’enfonce en moi ; il est gros de plus en plus gros. Il tourne. Ils sont en train de me visser un gode en forme de spirale ; j’en ai vus sur un site : plus tu tournes, plus il grossit. Il ressort, maintenant. Ça va mieux, j’ai cru que j’allais exploser ; mon vagin doit être rempli de cyprine.
« OUAÏÏÏE ! Mes tétons ! La vache… C’est quoi ? Des pinces ? » Des pinces avec des poids me tirent les seins vers le bas ! Ça fait mal, mais j’aime, c’est clair ; et en plus, je suis maso… Aïe ! Oh, putain ! Je viens de prendre une claque sur les deux fesses à la fois, puis une autre et encore une : moi qui avais froid, eh bien me voilà réchauffée !
Je me sens descendre. Les pinces enlevées, je regrette presque que ce soit déjà terminé : ce fut intense et bon. Me voilà à nouveau allongée. Deux mains me prennent les chevilles ; je reconnais les mains puissantes de Pat, et deux mains de femme m’agrippent les bras. On me soulève, me porte comme un cochon pendu. Je suis littéralement jetée et atterris sur un transat ; enfin, je crois, il a l’air grand. Je suis de nouveau attachée en croix par les bras et les jambes.
Un liquide coule sur moi ; à l’odeur, c’est de l’huile de massage. Une main étale le liquide, puis une seconde, une autre, et encore une ; j’en compte six. Attachée je suis, obligée de subir, je savoure ce moment délicieux, cette douceur après cette violence que je désirais tant. Ce massage à six mains est extraordinaire !
On m’enlève le bâillon ; une langue le remplace. Je la connais : c’est celle de mon homme. Il m’embrasse avec fougue, nos langues jouent. Le bandeau glisse : enfin le jour ! Je ne peux pas bouger la tête non plus, il me la tient, me caresse les joues, les yeux et les sourcils. Il y a encore quatre mains et deux bouches qui m’explorent minutieusement. Chaque caresse, chaque coup de langue, chaque pincement m’emporte vers le plaisir décuplé sans doute à cause de ces liens. Une bouche aspire les lèvres de ma fleur, une autre lèche et pince mes tétons ; les mains parcourent mes cuisses, mon ventre, et Pat joue avec tendresse avec mon visage.
À l’intérieur de moi est en train de se préparer une tornade. Je la sens venir ; elle va être d’une telle violence que je vais me tordre de plaisir. J’essaie de bouger, mais c’est impossible : les liens sont tendus au maximum, ils me tirent sur les bras et les jambes. Je voudrais que Pat entre en moi, je ne vais pas tenir encore longtemps. Je le supplie du regard mais il semble ne pas comprendre. Heureusement, des doigts pénètrent en moi ; j’en voudrais plus. Je n’ai pas longtemps à attendre ; encore ! Des doigts forcent le passage ; une main, maintenant. Je m’ouvre le plus que je peux, ondule du bassin : c’est la seule partie de mon corps que je peux bouger.
L’orgasme arrive, je ne peux plus le retenir. Il m’envahit, puissant. Et cette main qui progresse toujours en moi et qui me bloque le bassin… Je n’ai encore jamais connu un tel orgasme. Habituellement, c’est tout mon corps qui est secoué ; mais là, ce n’est que l’intérieur qui vibre. La tête me tourne. Pat me lâche, la main sort de moi. Ils me détachent, me retournent et me rattachent. Cette fois-ci, c’est de la crème qu’ils m’étalent sur les fesses et le dos. La douleur a disparu ; sans doute qu’ils appliquent la crème pour éliminer les traces. Pat se penche vers moi :
— Ça va ? Pas trop mal ?— Oh oui, que ça va ! Vous êtes complètement fous : vous m’avez fait mal, mais c’est extraordinairement bon ! On recommence quand vous voulez. Merci, mon amour, tu es génial ; je t’aime…
Puis je lui souffle :
— Qu’est-ce que vous allez me faire ?— Chut, mon amour, mais prépare ton cul.
Je fonds de bonheur : mon cul… peut-être qu’ils vont agrandir mon trou ? Quelque chose de bizarre pénètre mon anus ; ça a l’air plat. L’objet glisse à l’intérieur de mon boyau, puis rapidement je le sens s’écarter de plus en plus. On me détache la main droite, on me la guide jusqu’au niveau de mes fesses pour saisir une sorte de poignée à deux branches ; une main m’accompagne et me montre comment la serrer. Quand je serre, mon anneau s’écarte de plus en plus.
— C’est toi qui va te le faire, on te laisse gérer. Enfin, si tu veux continuer.
Je reconnais la voix de Tatiana.
— Oui, je continue, je vais le faire.— Nous allons nous baigner ; ton chéri reste avec toi.
Pat me détache mon autre main. Je regarde ce large bracelet de cuir noir avec son anneau et son mousqueton. J’ai une drôle d’impression : un sentiment de domination qui me fait peur et m’excite à la fois.
— Dis-moi, les bracelets, vous les enlevez quand ?— Pourquoi ? Tu ne veux plus ? Tu veux arrêter le jeu ?— Non, non, c’est juste pour savoir, c’est tout.— Oh, tu vas les garder encore un bon moment je pense, et j’ai un petit cadeau pour toi.
Je sens passer autour de mon cou un large collier qu’il ferme avec deux attaches. Je me sens encore plus soumise ; le sentiment de lui appartenir totalement est très fort. Je suis en train de vivre ce dont je rêvais : ne plus être maître de soi, obéir, ne rien dire, se soumettre à tous les caprices des uns et des autres. Jusqu’où vont-ils m’emmener ?
Je voudrai le sucer. Je tends la main pour attraper sa bite raide ; elle est là, devant mon nez. Je salive. Je presse la poignée du spéculum qui m’écartèle l’anus à chaque coup de pompe. Pat vient de me prendre cette main trop pressée d’atteindre le membre tant convoité pour l’attacher à l’aide d’un mousqueton au collier. Je regrette d’avoir pris cette initiative inconsidérée. En contrepartie, il me masse les épaules, le dos, les fesses, l’entrejambe, les cuisses et les jambes, sans oublier les pieds, avec une douceur et une délicatesse sublime. Maintenant totalement immobile, les yeux clos, je m’abandonne à ce plaisir. Le temps s’arrête ; c’est long, très long… J’ai faim, j’ai soif, je n’ose réclamer, j’attends en savourant cet instant.
Plus de caresses. On me prend la main droite, le spéculum se détend ; je vais souffler un peu, sans doute. On me détache les pieds et la main gauche. Je suis libre ! Une odeur de café. On me souffle à l’oreille :
— Tu peux t’asseoir et manger.
Je me retourne. Au-dessus de moi, trois têtes, le sourire jusqu’aux oreilles. Pat se penche sur moi, m’embrasse avec sa fougue habituelle puis se retire avec un « Bonjour, ma chérie ! » Élodie s’approche, me prend le visage entre ses mains, me dépose de petits baisers partout sur le visage ; c’est bon, doux, sensuel, puis elle se retire aussi avec un « Bonjour, Julie ! » Tatiana se penche à son tour, me prend la tête entre ses mains. Ses lèvres effleurent les miennes, sa langue les remplace, j’entrouvre la bouche, sa langue s’infiltre, j’ouvre encore, ferme les yeux. C’est la première fois que j’embrasse une fille ; c’est bon, mon cœur bat très fort. Nos langues se mélangent un court instant. « Il faut que j’apprenne à Pat à embrasser comme ça ! » Elle aussi se retire en me disant « Bonjour, Julie… Allez, mange un peu, prends des forces. » Son sourire en dit long.
Je me redresse. Le transat est très large : c’est un deux-places tout neuf. Je m’assois en tailleur, et Pat dépose un plateau de lit garni de café, jus d’orange, fruits, viennoiseries.
— Merci, merci beaucoup !— Prends tout ton temps ; savoure ton petit déjeuner. Nous, on te regarde, reprend Élodie.
Elles se sont installées, nues, sur la balancelle en face de moi et me dévisagent avec un sourire de satisfaction sur les lèvres ; je me demande si elles ne sont pas en train de mijoter un truc… J’avale la moitié du délicieux jus d’orange maison, puis j’attaque un croissant. Les filles, l’air sournois, se caressent en m’excitant par des balayages de langues sur les lèvres tout en simulant un début d’orgasme. Elles se lèchent, couinent comme deux chattes en chaleur. Tiens… Elles miaulent, maintenant ! Elles doivent avoir faim pour se téter les seins aussi goulûment. Elles me font mouiller, ces deux salopes… Je suis en train de déjeuner tranquillement, et elles se pelotent comme des folles !
Mon chéri s’y met, maintenant ; et que je te tripote, et que je te bisouille. Putain, je mouille comme une folle ! Le café est divin, tout est beau, magnifique ; je suis amoureuse et heureuse.
J’ai terminé mon café. Elles se lèvent, s’approchent, me remettent le bâillon-boule, m’allongent sur le ventre et m’attachent à nouveau. Je suis immobilisée, la chatte et le cul exposés, offerts à leur merci. Ils doivent se régaler de ce spectacle… Je ne sais pas ce qu’ils me réservent, mais j’en suis déjà toute excitée.
Un liquide froid et gras coule sur mon anus et ruisselle jusqu’à ma chatte. Un objet rond entre dans mon vagin, s’enfonce ; un autre entre dans mon anus sans difficulté. Ils sont gros, de plus en plus gros. J’ai compris : ils veulent me défoncer m’ouvrir. Je serre les poings, anticipe la douleur. Elle ne vient pas : c’est une douce vibration puis une seconde qui m’envahissent. Elles sont de plus en plus fortes ; elles excitent mon point G, ce qui engendre la production d’une substance qui procure une sensation de bien-être puis va m’emporter vers l’orgasme. Sans prévenir, l’orgasme explose comme une bombe en moi. Je mords la boule, crie dans ce bâillon qui m’obstrue la bouche, je pleure de bonheur, crie de joie, gesticule comme une anguille. Je suis bien.
Le calme est revenu. Ils me débouchent. À ce moment-là je sens un souffle d’air entrer en moi par mes deux trous béants. Les yeux fermés, je me régale de ce moment de sexe intense et je m’endors attachée, bâillonnée.
Les rayons du soleil me caressent le dos. J’entends parler à côté de moi. Je n’ai plus de bracelets, de collier ni de bâillon. Je me redresse ; ils sont là, à boire l’apéro.
— Bien dormi ?— Oui, merci, c’était génial ! Merci infiniment, c’était extraordinaire !— Du moment que ça te fait plaisir, pour nous c’était excitant et très amusant ; j’aime bien jouer, surtout avec une poupée comme celle-là, me répond Élodie.— Je peux piquer une tête ?— Va, on fait une pause.
Il ne faut pas me le dire deux fois ! Je plonge. Les filles et Pat me rejoignent ; nous nageons et chahutons, les bisous sont aussi présents. Une fois bien rafraîchis, nous sortons. Sous la tonnelle, nous avons disposé des fauteuils et un canapé autour d’une table basse, le tout en faux rotin. Sur le plateau de verre de la table, l’apéro est servi : pour moi, un Pineau des Charentes blanc, c’est celui que je préfère, servi frais avec des glaçons ; les filles en ont pris aussi. Pour Pat, le Pastis ; et de Marseille, peuchère !
— Ma chérie, on fait une pause. Donne-nous tes impressions, qu’on sache si nous avons bien travaillé.— Je vous remercie pour le plaisir que vous m’avez donné ; j’en mouille encore, vous voyez ? je réponds en exhibant mon anatomie, cuisses grandes ouvertes sans aucun complexe.— Et tu veux aller encore plus loin dans la découverte ? me demande Élodie.— Oui, mais je ne sais pas quoi.— Ne t’inquiète pas : nous avons encore plein de choses à te faire découvrir, tu verras.— Super ! Quand ?— Ça…— Bon vous ne voulez pas me le dire, c’est ça ? Mais en tout cas, je peux vous affirmer que vous avez été géniaux. J’ai découvert des sensations nouvelles ; j’ai sincèrement tout adoré, et je crois que je vais devenir gourmande ou nymphomane. Je vais en faire une super histoire et la publier.
Nous rions de bon cœur. Si elles ont des idées, moi aussi, ce qui me met en joie : le picotement en moi est la preuve de mon enthousiasme.
Je trinque avec eux et leur raconte sans détours en sans pudeur mes sensations, mes envies ; je me lâche totalement. Les filles se sont aussi assises en tailleur, sans doute pour m’exciter ou pour me montrer que ce que je leur raconte les excite également. Je raconte, les yeux fixés sur leurs vulves humides où suinte doucement ce liquide, signe d’une excitation grandissante. Je détaille toutes les sensations : les coups, les entraves, les godes, le spéculum, l’exhibition, le resto…
Pat allume la plancha. Au menu : côte de bœuf à la bordelaise ; un régal ! C’est cuit. Nous passons à table. Tous participent, nous rions de mes exploits. Pat me félicite de ma détermination et admet prendre un très grand plaisir à participer à ces jeux et n’exclut pas d’aller plus loin.

[ à suivre ]
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