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Véronique prend son pied

Chapitre 1

Voyeur / Exhibition
Un triple meurtre venait d’agiter la vie tranquille d’Arcoholong, petit village rupestre à la vie tiède et paresseuse où la langueur de la monotonie prévalait sur toute action. A ces meurtres, deux dénominateurs communs: la fréquentation assidue du cabinet de la masseuse de pieds Véronique nouvellement arrivée au village et le fait qu’auprès de chaque victime on avait retrouvé une chaussure identique de femme, comme une signature. Véronique s’était établie au village, depuis un an seulement, dans une fort luxueuse villa au bord de la grande falaise. Elle profitait d’un vaste jardin où il n’était pas rare de la voir bronzer nue au soleil, les fesses à l’air. Certains patients avaient même affirmé qu’elle les avait reçu nue dans son cabinet. De fait, les tendances exhibitionnistes de la jeune femme n’étaient un secret pour personne. Ce que d’aucun ignorait c’était que quelques années auparavant son corps s’étalait de tout son rose à l’intérieur de magasine en papier glacé pour adultes et adolescents en chaleur, en mal d’érection. Le nombre de sexe qu’elle avait émus ne se comptait pas sur les mains mais par mille. Tout le monde au village pourtant ignorait cette vie passée hormis le libraire qui l’avait reconnue et la faisait chanter depuis un an. Véronique n’avait pas honoré son dernier paiement et il menaçait d’attenter à sa nouvelle carrière en faisant des révélations sur son passé érotique : quelques vidéos et autres revues étant toujours en sa possession. Véronique dû convenir que la mort du maître chanteur était la seule issue et achèverait d’éteindre son passé. Elle ignorait cependant que ce dernier avait fait envoyer à la police une copie de ses vidéos ainsi que quelques revues à n’ouvrir qu’en cas de malheur. Sur une de ces cassettes on pouvait la voir attachée nue ou en train de se caresser nue avec une chaussure. Pour ne pas prendre de risque Véronique décida de se débarrasser de l’épouse du libraire en même temps au cas où elle aurait trempé dans le chantage et puis de cet abruti qui l’avait surpris dans ses manigances de meurtres. La police n’avait pas tardé à déceler un geste criminel reconduit dans chacun de ses meurtres, la chaussure retrouvée auprès des corps et ne leur appartenant visiblement pas semblait approuver la thèse du crime fétichiste. Véronique très sûr d’elle ne voyait pas comment ils aboutiraient à elle étant dans l’ignorance de l’envoi des preuves l’accusant. Et c’est triomphante que Véronique retourna à son occupation préférée : se bronzer nue dans son jardin et s’occuper de ses jolis pieds nus ou vêtus de chaussures aguicheuses. « HA HA je suis machiavélique, pensa telle, Jamais la police ne me soupçonnera… »Soudainement tandis qu’elle présentait son beau derrière rose pale qui en demandait qu’à prendre des couleurs au soleil rougissant un bruit de pas se fit entendre. C’était la police. Un seul policier : le jeune inspecteur chargé de l’enquête.Le policer demanda à Véronique de se rhabiller et de bien vouloir le suivre. Il ne fut pas sans remarquer que les chaussures que portaient Véronique étaient identiques à celle retrouvée à coté des victimes, même couleur, galbe et dessin, épousant d’élégance les pieds de la pulpeuse et nue blonde. Passée la surprise, Véronique fit mine d’accepter de le suivre…quant soudain elle prit un révolver dans son sac et se mit à courir dans le sens inverse en direction de la falaise… Ses seins tressautaient répondant au rythme cadencé de ses pas en fuite et ses fesses épousaient elle aussi le mouvement de sa fuite. « Il faudra d’abord m’attraper !! Je n’irais pas en prison jamais !! » cria-t-elle au policer dont le regard ne parvenait à s’extraire du derrière de la fuyarde« Quel cul ! » s’exclama-t-ilVéronique ôta ses chaussures qu’elle garda en mains tout en courant pour ne pas perturber sa course et de tant à autre elle se retournait pour tirer sur son poursuivant. Elle le fit 6 fois avant d’arriver au bord de la grande falaise.Voyant sa fuite barrée par le relief, Véronique se retourna. Elle menaça une dernière fois le policer mais celui-ci l’avertit qu’elle n’avait plus de balles dans son six coup. Véronique appuya sur la détende et l’arme demeura aphone. Ne sachant que faire la pulpeuse blonde recula oubliant la falaise derrière elle. Elle vacilla, lâcha l’une de ses chaussures à haut talons, tenta de se rattraper mais seul le vide l’environnait et finalement emportée par le poids de ses gros nichons elle disparu nue dans l’abîme tout en cris et gestes, le visage plein de grimaces, AAAAAAAAAAA…, se cramponnant inutilement à sa chaussure et à son arme aphone.Le policier qui l’avait poursuivie ne put s’empêcher de bander devant cette fin inattendue : « quelle fin horrible et toute nue en plus ! » se dit-il encore tout chose et il pensa aux victimes qui par cette fin trouvaient vengeance. Sur le sol son regard fut attiré par la chaussure que la meurtrière avait lâchée avant de faire le grand saut. Il la ramassa, la mis dans un sac plastique et nota : pièce à conviction principale.

FIN
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