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Ma vie de télépathe

Chapitre 2

Voyeur / Exhibition
CH 2
Après avoir eu mon Bac, en trichant lors des épreuves, ….. Oui je sais, ce n’est pas bien. Mais honnêtement, soyez sincère, si vous en aviez eu la possibilité : tricher sans risquer de se faire pincer, vous auriez sorti un discours du genre : « Non ce n’est pas bien, je veux être honnête » ? Non ? Bah voila. On est tous pareils. Toujours à choisir la solution de facilité. Quoi ? Qui a dit Oui ? Faites moi sortir cet hypocrite tout de suite.
Je disais donc, Après avoir passé mon Bac STT, la logique était de continuer sur un BTS dans la même branche. Etant passionné d’informatique j’ai opté pour une branche affiliée : Le BTS informatique de Gestion, option programmation. Comme c’était un sujet qui me passionnait, je n’ai pas eu à tricher durant ces deux ans. Franchement C’était le top. Bon j’étais absent de chez mes parents toute la semaine, je logeais à l’internat, mais mes retrouvailles avec ma copine de l’époque, le week-end étaient plus que chaudes….. Hormis pour notre rupture, quand j’ai découvert que j’étais cocu.
Un jour, en rentrant, je lui ai demandé comment c’était passé sa semaine et elle m’a répondu : « ça va, on s’est fait une sortie avec des copains ». Au moment où elle m’a répondu, j’ai de suite senti qu’elle éludait de son esprit ce qu’il s’était passé après cette fameuse soirée. Je sentais comme un malaise. En l’interrogeant avec des questions discrètes et à peine déguisées, je sentais qu’elle me cachait quelque chose. Je ne lui avais rien dit de mes aptitudes, elle ne savait pas. Pourtant, sans le savoir, elle arrivait à me bloquer. Ça arrivait parfois dans des moments de tension, Pourquoi ? Je ne sais pas. Vous savez, la chimie du cerveau … c’est un vaste sujet.
On s’est retrouvé chez elle, ses parents s’étant absenté, pour une soirée en amoureux. Et là, ça a été la douche froide. Par un simple contact physique cutané, je pouvais aller plus loin dans l’esprit des gens, parfois involontairement. Et alors que nous étions en plein ébats, tous les deux enlacés, moi à la prendre en missionnaire et elle savourant ce moment, alors que je ressentais mon plaisir mais aussi le sien, je suis tombé sur un souvenir. Ce souvenir était celui d’une soirée, cette fameuse soirée. Je la voyais se faire raccompagner par un mec. Elle le faisait entrer chez elle, … et c’est là que je les ai vus s’embrasser, se déshabiller et coucher ensemble. Je la voyais le sucer, puis en 69 et pire que tout elle se faisait enculer avec le sourire. Chose qu’elle rechignait à faire avec moi. Autant vous dire que mon érection est retombée d’un coup.
Prétextant une panne, On s’est arrêté là. J’étais sous le choc mais il fallait que je ne laisse rien paraître. Je ne voulais pas que cette garce sache que j’avais deviné ce qu’elle avait fait et surtout comment je l’avais su. Elle ne méritait plus que je lui dise la vérité. En voulant savoir ce qu’elle avait prévu pour la semaine, prétextant prévoir une sortie pour un weekend prochain, j’ai perçu, au moment où elle me racontait des bobards, qu’elle pensait à son prochain rendez-vous avec son amant. Je connaissais le lieu et l’heure. Ils avaient prévu de se voir chez elle, le mercredi suivant alors qu’ils seraient seuls. C’était parfait pour un flag’. Logeant dans une des chambres de pion à l’internat, je disposais tout de même de ma voiture et ainsi d’une certaine liberté. Ça allait me permettre de rentrer discrètement pour les surprendre en pleine action.
Le fameux mercredi arriva. Ce jour fatidique où elle allait se faire surprendre en flagrant délit. Avec ma voiture, je suis parti pour la maison de ses parents. Je me suis garé un peu avant pour qu’elle n’entende pas le bruit du moteur. Connaissant la combinaison pour ouvrir la porte automatique du garage au sous sol, j’ai pu entrer sans que personne ne me voie. Puis, en faisant le moins de bruit possible, je me suis posté juste devant sa chambre. Nul besoin de télépathie pour comprendre ce qu’il se passait dedans, les gémissements de plaisir s’entendant très bien à travers la porte. J’ai alors retiré la montre qu’elle m’avait offert pour mon anniversaire et sur laquelle elle avait fait graver « Pour toi, mon amour » et j’ai posé ma main sur la poignée.
Au moment où j’ai ouvert la porte, C’était la surprise totale pour elle. Elle était à quatre pâtes au sol avec son amant la prenant en levrette. Son visage a changé de couleur et son sourire de jouissance avait fait place à une expression mélangeant peur, curiosité et appréhension. Je me suis contenté de lui jeter la montre sur le lit en lui disant : « tiens. Je te la rends. Je pense que ton nouvel ami en aura plus besoin que moi désormais. Inutile d’essayer de t’excuser. N’essaie même pas de me revoir ». Et je suis reparti par où j’étais rentré. En arrivant à ma voiture, je l’entendais m’appeler derrière moi. Elle voulait surement s’expliquer mais je ne voulais plus rien avoir à faire avec elle. Sans me retourner, je suis monté dans ma voiture et j’ai démarré. En passant devant elle à allure réduite, elle a tenté de m’interpeller en tapant sur ma vitre, en me courant après dans sa robe de chambre avec ses charentaises. Je n’ai jamais su quelle excuse bidon elle voulait me sortir. J’aurais pu le savoir mais ne voulant plus qu’elle m’approche, que ce soit moi ou ma famille, car ayant tenté de me revoir le weekend chez mes parents que j’avais prévenu de la situation, ils lui ont gentiment demandé de ne plus venir les importuner, j’ai fait au mieux pour ne plus jamais la croiser.
Parfois, j’aurais aimé ne pas avoir cette capacité car on apprend des choses que l’on n’aimerait pas connaitre. C’est ce qui est arrivé avec ma copine … mais aussi avec mon père quand j’ai appris qu’il trompait ma mère.
Mon père est agent administratif à la mairie du village. Il lui arrive parfois de rentrer tard car les préparatifs de la fête à la saucisse annuelle prennent du retard ou que les bureaux de vote pour les élections ne sont pas conformes et, donc, il doit rester pour s’assurer que tout est fait dans les règles. Un jour où j’étais en vacance et que j’étais revenu chez eux, il était resté travailler. Il est rentré tard le soir et ma mère était partie se coucher. Au moment où il a passé la porte, au lieu de sentir comme un sentiment de fatigue de sa part, une sensation de plénitude matinée de légèreté émanait de lui. J’étais à la fois troublé car c’était inhabituel mais aussi content pour lui car sa soirée n’avait visiblement pas été si pénible. En partant me coucher, je lui ai fais un bisou sur la joue et c’est lors de ce contact que je le voyais en train de culbuter comme un sauvage une des hôtesses d’accueil de la mairie. Il la prenait comme une brute sur son bureau alors qu’elle poussait les habituels cris « oh oui encore » pire que dans un porno.
Sur le coup, je l’aurais étranglé de mes propres mains. Toutefois j’ai gardé ça pour moi. Même si ça ne me plaisait pas, ça restait une affaire entre ma mère et lui.
Etant passionné de jeu d’aventure télévisé, j’ai grandis en regardant ce fameux jeu Télé ou un groupe doit trouver des clés dans une ancienne prison Napoléonienne au large de La Rochelle, le tout accompagné par un nain affublé d’un surnom ridicule tout en répondant aux questions d’un comédien mal grimé en papy plus que centenaire. Je suivais également ce jeu ou une quinzaine de naufragés, séparés en deux équipes, doivent survivre sur une île déserte et s’éliminer les uns les autres jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un (en votant bien sur, pas en se décapitant comme dans highlander). J’ai toujours rêvé de participer à un jeu de ce genre mais n’étant pas une célébrité pour le premier et ne me sentant pas capable de bouffer des vers et d’autre choses ragoutantes pour le deuxième, j’ai tenté ma chance avec un autre jeu. Ce jeu consistait, par équipe de deux, à faire une course tous les jours en suivant un trajet prédéfini en auto-stop et avec qu’un euro en poche pour bouffer et dormir chez l’habitant (interdiction de payer pour l’hôtel et le trajet, il faut se le faire offrir). Ce jeu me semblait à ma portée car, avec ma capacité, je me sentais capable de lire l’esprit des gens, de comprendre ce qu’ils voulaient me dire et au passage apprendre les rudiments des langues locales pour dialoguer. Je l’avais déjà expérimenté avec la copine allemande d’un ami sans jamais avoir ne serait-ce qu’aborder la langue de Goethe auparavant. Il ne faut pas le dire mais grâce à cela …… J’ai fini par me la serrer, l’allemande.
J’ai passé les sélections en secret et, à quinze jours de partir j’étais sur la liste principale. Quand j’en ai parlé à ma mère, je savais qu’elle ne serait pas contre, à l’opposé, je savais que mon père, lui, voudrait a tout prix m’en empêcher ; considérant ces émissions comme des pièges à cons. Alors, étant parvenu à savoir quand ils se voyaient avec sa maîtresse dans son bureau, je me suis pointé à l’improviste.

Quand l’hôtesse d’accueil m’a vu arriver, elle était un peu en panique.
— Tiens, bonjour. Vous venez voir votre père ?— Oui, ne vous dérangez pas je sais où est son bureau.— C’est que ….. non attendez …. Il est en rendez-vous. Me dit-elle en tentant de me retenir par le bras.— Oh mais je sais avec qui il est et ce qu’il y fait. Et visiblement vous aussi. J’ai justement un détail à voir avec lui concernant ce « rendez-vous ».
Puis d’un coup sec de mon bras je me suis libéré de sa main et je suis parti en direction de la porte visée. Je suis entré sans frapper et là j’ai pu admirer ce spectacle affligeant de mon père en train de sodomiser une jeune fille qui fut une de mes camarades de classe à l’école primaire. Mon premier geste en entrant fut de le prendre en photo avec mon Smartphone, vautré sur sa maîtresse sans qu’il n’ait eu le temps de réagir.
— < Glurp > Eric ….. Mais qu’est ce que tu fais là ?— Je voulais te voir …. Inutile de vous rhabiller je ne serais pas long et vous pourrez reprendre là où vous en étiez. Je voulais juste que tu saches que je sais tout depuis plusieurs mois et que je voulais en avoir le cœur net. Sache aussi que si jamais tu rends maman malheureuse je n’hésiterais pas une seconde à te rentrer dans le lard.— Mais comment t’as su ?— Tu devrais lui demander de mettre un autre parfum. De près, ça sent très fort sur ton col de chemise. Après ça, c’est facile de deviner. Bon moi j’y vais (fallait bien que je trouve une excuse bidon pour me justifier).
J’étais à peine reparti dans le couloir en direction de la sortie que mon père m’attrapa par le bras, reculotté à la va-vite.
— Dit-moi, …. Tu ne diras rien à ta mère ?— On verra. Lui ai-je sorti à la figure avant de tourner les talons.
Maintenant, je le tenais par les couilles. Sa maîtresse aussi mais pas pour les mêmes raisons. Du coup le soir, quand il est rentré, il tentait de faire bonne figure en embrassant ma mère mais voyait à mon regard que je n’oublierais pas les événements de l’après-midi.
C’est au moment du dîner que je lui ai balancé mon intention de participer à ce jeu télévisé dont j’avais passé les épreuves de sélections. Comme je m’en doutais, il n’était pas vraiment d’accord. Il est parti dans un monologue comme quoi je n’avais pas besoin de passer à la télé, que j’allais être manipulé, qu’ils allaient trafiquer les images, …. Ce qui allait peut-être être vrai mais moi c’était l’aventure sur le moment que je voulais vivre. Je n’étais nullement en quête d’une quelconque gloire éphémère. Je savais qu’après une courte notoriété de quelques mois, je ne finirais pas dépressif durant des années après, à courir constamment après les caméras et une notoriété aussi futile qu’éphémère. Il a continué son monologue en évoquant les cas de suicide dans les milieux de la télé-réalité mais c’est soudainement arrêté quand il m’a vu sortir mon téléphone de ma poche et tapoter sur la table avec mes doigts. Après deux secondes d’hésitation il a terminé son discours par : « En même temps, tu es majeur. Tu fais ce que tu veux, mais je t’aurais prévenu. ». Je voyais dans son regard qu’il comprenait que je me servais de ça pour lui faire du chantage. Il n’avait qu’à prendre du bromure pour calmer sa libido s’il ne voulait pas se faire pincer après tout.
Le jour du départ était arrivé. Une personne de la production est venue me chercher pour m’emmener à l’aéroport, une cagoule sur la tête, j’entendais les voix des autres concurrents dans le Jet privé qui avait été apprêté pour l’occasion. Contrairement aux autres, je savais déjà où nous allions, et je connaissais déjà les noms et prénoms de mes concurrents. Y allant seul, je savais déjà que la jolie blonde, assise trois sièges derrière moi allait être ma partenaire dans le duo dit « les inconnus qui ne se connaissent pas ». Je savais qu’il y avait un couple gay qui participait, un Papy de presque 60 piges et son petit fils de 18 ans, 2 cousins fusionnels, un couple marié, un couple naissant, des amis d’enfance, …. Enfin bref des duos tous plus hétéroclites les uns que les autres.
Une fois atterris, chaque duo avait été embarqué dans une voiture différente, toujours les yeux bandés, sur des sites de départs différents. Chaque duo étant accompagné d’un caméra-man à qui avait été confié notre matériel : carte, instruction, argent, ….
On nous a fait patienter durant de longues minutes, le temps que chaque duo soit prêt, avant de nous autoriser à retirer nos bandeaux. Je savais déjà que nous étions en Russie, sur une des places de St Petersburg. L’édition du jeu à laquelle nous participions était une édition anniversaire. Pour l’occasion, le parcours complet était le même que celui de la première édition : départ st Petersburg, traversé de la Russie jusqu’en Mongolie puis direction la Chine. Un joli voyage en perspective si on va au bout.
Contrairement à ma partenaire qui ne savait rien de moi, je savais tout d’elle. Je savais qu’elle s’appelait Vanessa, qu’elle était blonde, une silhouette athlétique, sportive, étudiante en commerce international. Je savais qu’elle parlait couramment anglais, espagnol et allemand. Raté ! Pour les langues asiatiques ça allait être à moi de jouer. Quand on s’est dévoilé et que je me suis décrit, j’ai ressenti comme une pointe de déception chez elle. Je n’étais pas sportif pour un sou et je l’entendais me qualifier de « boulet à son pied » dans son esprit. Charmant ! Dès qu’on a eu le top départ, on a couru vers un parking où on a espéré trouver une voiture. Elle s’est immédiatement lancé à négocier un transport en anglais mais n’y arrivait pas. C’était à moi de jouer. Juste à coté d’elle je négociais directement en Russe pour une voiture avec succès. Bon ce n’était pas parfait, en fait ça ressemblait plus à du yaourt mais ça suffisait. Un couple de jeune à peu près de notre âge s’était pris au jeu. Le fait de me voir dialoguer avec les locaux dans leur langue l’a mise sur le cul. Finalement je n’allais pas être ce poids mort qu’elle allait devoir se traîner.
On a enchaîné des voitures avec plus ou moins de succès, passé d’une étape à une autre sans gagner mais sans se faire éliminer. Une sorte de complicité s’était installé entre nous. J’étais la tête et elle, les jambes. Fallait voir son corps onduler entre les obstacles lors d’épreuve genre le parcours de santé. Elle était bien placée à chaque fois. Il faut dire qu’en lisant dans l’esprit de ses concurrents, ils avaient tous la trique…. Sauf pour un qui semblait plus intéressé par moi. Désolé mon grand mais tu va devoir te finir à la main. De mon coté lors des épreuves dites « cérébrale » je bénéficiais d’un atout considérable. Dès qu’un de mes adversaires avait la solution je l’avais aussi. En fait je laissais les autres travailler pour moi. Je me souviens de la fois où je devais monter un puzzle dont Vanessa était allé chercher les pièces en haut d’une échelle de corde. Dès que je les avais toutes eu en main, en faisant semblant de les examiner durant quelques secondes, il ne me fallu que quelques minutes pour le reconstituer alors que d’autres était là depuis presque une heure. Nous qui étions arrivés après tous les autres, ça nous a permis de combler notre retard et ….. Mais vous allez la fermer avec votre moralité sur le fait de tricher ? N’importe lequel d’entre vous en aurait fait de même à ma place alors la ferme.
Avec Vanessa, on formait un duo de choc, Les Outsider que personne n’attendait. Mais parfois ça ne suffisait pas.
Lors d’une épreuve, alors que nous étions partis très bien placé au départ, on s’est retrouvé au point mort. Vanessa me voyait me démener comme un diable pour négocier un transport sur une sorte d’aire d’autoroute mais rien n’y faisait.
Oh, je te vois derrière à te marrer comme une baleine. Oui c’est bien de toi dont je parle. Toi le moralisateur qui te dit « c’est bien fait ! T’avais qu’à pas tricher, tel est pris qui croyait prendre. ». Bah ce n’était peut-être pas faux, je l’avoue. C’était peut-être le retour de bâton. Avec Georges, notre cameraman, on en parlait et il nous voyait mal barré pour la suite, mais ça c’était sans compter sur Vanessa. Voyant que je n’y arrivais pas, elle est parti dans l’espèce de boutique / bar / restaurant de l’aire d’autoroute pour tenter sa chance. Moi et Georges on s’imaginait qu’elle était partie pisser quand au bout de quelques minutes elle s’est pointée suivi d’un gros bonhomme, un routier qui finalement avait accepté de nous prendre. Ça m’épatait car d’habitude elle n’y arrivait pas.
C’est en voulant monter dans le camion que j’ai compris comment elle avait fait. Le chauffeur nous a alors dit « les mecs vous allez à l’arrière et la fille dans la cabine avec moi ». L’esprit de Vanessa étant concentré sur le reste de la course je ne percevais rien de la manière dont elle avait négocié. Par contre le chauffeur …. Je voyais dans son esprit le souvenir de la fellation que Vanessa lui avait fait dans les toilettes du bar. Ouh la vache ! Elle va très loin pour continuer la course. Avant d’embarquer je lui ai demandé si elle était sur de ce qu’elle faisait, à rester seule avec lui. Elle m’a dit que ça irait. Dans son esprit je lisais « ça fait partie du marché qu’on a conclu ». Je n’ai pas insisté même si, moi et Georges, on s’inquiétait un peu.
Le trajet a continué, avec moi et Georges à l’arrière dans la remorque et Vanessa avec Igor, notre chauffeur dans la cabine du camion. D’où j’étais je percevais les pensées salaces du chauffeur qui imaginait ce qu’il pourrait faire avec la blondinette. Je m’inquiétais pour elle. Durant le trajet, je voyais Igor déboutonner son pantalon et sortir sa queue tout en roulant. Il attrapait alors la main de Vanessa pour la glisser sur sa braguette et quelques secondes plus tard, elle lui taillait une pipe durant le trajet. J’avais les ch’ton de finir dans le décor. Heureusement que nous traversions de vastes étendues désertes sur de longues routes droites. Même si Georges ne voyait pas ce que je percevais, je sentais qu’il avait une idée précise de ce qu’il pouvait se passer dans la cabine du camion.
Plus tard, le camion s’est arrêté. On ne s’en était pas rendu compte mais la journée de courses était finie. On devait se trouver un logement. Le problème c’était : Où ? Il n’y avait rien à plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde. Heureusement, Igor ne nous a pas laissé tomber. Il a déplié une table à l’arrière de son camion et nous a invités à partager son repas. Ok c’était des rations de survie de l’armée russe qu’il avait récupéré mais au moins on avait quelque chose dans le ventre. Pour dormir, il nous a donné d’épaisses couvertures chaudes à moi et à Georges. Quand je lui ai demandé pour Vanessa, il m’a répondu « Vous êtes des mecs. Vous n’allez pas laisser dormir la demoiselle dans le froid de la remorque ? ». Non bien sur, mais du coup ça lui laissait tout le loisir de passer la nuit avec elle dans sa cabine chauffée.
La nuit a été courte. Avec Georges, on a dormi tous les deux habillés, l’un contre l’autre pour garder la chaleur. Désolé pour ceux qui s’attendaient à autre chose mais, non, il ne s’est rien passé entre nous. De toute façon on n’avait pas la tête à ça. Tout le contraire d’Igor. Durant toute une partie de la nuit, je l’ai vu embrasser, lécher, caresser la jolie Vanessa qui se laissait faire. Si encore ça c’était résumé à ça je n’aurais rien dit mais quand il s’est mis à la prendre, la besogner, puis à l’enculer comme un sauvage là ce n’était pas facile. C’est simple je me revoyais à l’époque où j’essayais d’occulter les ébats de mes parents au début du lycée dans leur chambre. Autant vous dire que j’ai peu dormi ce soir là.
Le lendemain, C’est Igor qui est venu nous réveiller avec un thermos de café. Je n’aime pas le café mais là je me suis forcé. Il me fallait un bon coup de fouet. Je sentais dans l’esprit d’Igor qu’il voulait nous emmener jusqu’au bout. Parfait …. Même si Vanessa allait une nouvelle fois devoir le sucer durant le trajet.
La route s’est passée sans encombre. On avalait les kilomètres et Igor a même pris un raccourci qu’il connaissait. Résultât on avait rattrapé notre retard. On n’avait pas gagné mais on est arrivé second. Vanessa nous avait évité l’élimination mais a quel prix ?
Je me souviens de ce que m’a dit Igor juste avant de repartir : « Dis, elle est bonne ta copine. T’as jamais essayé de te la faire ? ». Oui au début, je l’avoue j’y ai pensé mais le quotidien du jeu est tellement prenant que …. On y pense plus. Georges, en bon professionnel était chargé de recueillir le ressenti de ceux qui nous aidait sur la route et ce qu’Igor lui a dit, la teneur de ses propos … était classé X. Après l’épreuve, il est venu me voir en me disant : « je ne sais pas comment vont réagir les techniciens qui vont faire le montage de vos images … mais je n’aimerais pas être à leur place ». Tu m’étonnes.
Après l’épisode Igor, la course a repris normalement. Nous n’étions plus qu’une poignée d’équipe et on arrivait en Mongolie. Tout ce qu’on peut dire c’est qu’il n’y avait pas beaucoup de bagnole. On était malgré tout parvenu à s’en trouver une. C’était un type, un jeune homme, qui retournait dans son village. Il s’était même proposé de nous héberger … si son père était d’accord. On a tenté le coup. On a appris que son père était le chef du village. Ce village, quand il en parlait, j’en voyais les images et l’ambiance dans son esprit. Ça faisait un peu comme à l’époque de Genghis Khan (sauf pour les fringues et avec de un peu d’électricité en plus). Ça allait être un choc culturel mais ça pouvait aussi être très sympa. Quand on est arrivé tout le monde nous regardait. C’est vrai que les occidentaux était rares dans la région … et une blonde encore plus. Notre chauffeur nous a mené jusque chez lui ou plutôt jusque chez son père. C’était un ensemble de yourte regroupée ensemble. On voyait des câbles électriques qui partait d’un générateur et secondé par des panneaux solaires. Un mélange de modernité et de tradition mongole.
Le père de notre guide et chef de village siégeait tel un seigneur conquérant. Le village vivait de l’élevage et de la vente des chevaux (de leur viande aussi parfois). Ne connaissant rien des usages en vigueur, on est resté là à attendre qu’il nous autorise à parler. Notre hôte était un homme imposant, et massif, habillé de vêtements rembourrés styles peau de bêtes. Il avait le style conquérant mongol avec sa fine barbe et ses petites moustaches tombantes. On se serait cru des siècles en arrière. Il a entamé le dialogue en anglais. Ça l’intriguait de nous voir ici et il a compris quand on lui a expliqué le jeu auquel nous participions. Durant tout le repas j’avais remarqué son regard sur Vanessa. Sur le coup je me suis dit que, ne voyant pas de blonde occidentale tous les jours en vrai, il la regardait par curiosité. J’ai vite changé d’avis quand j’ai lu ses pensées car il se voyait déjà au lit avec elle.
Et merde ! Encore un pervers ! De son coté Vanessa le regardait avec son look d’aguicheuse. Ah bah oui, mais non … Si elle aussi y met du sien, là c’est tendre le bâton pour se faire battre (D’ailleurs le bâton de monsieur était déjà bien tendu) ….. Peut-être aurais je dû lui dire que les femmes à ses cotés étaient son épouse et ses concubines.
Georges lui était concentré sur, à la fois, les images qu’il devait filmer et son repas qui refroidissait. La cuisine mongole c’est particulier. Il faut dire que la graisse de yack ça sent très fort par contre avec 2 bouchées, t’es calé pour un mois. Malgré tout, c’est très goûteux. Après le repas, on est parti se coucher. Pour ne pas froisser notre hôte, on est parti partager la yourte de ses fils alors que Vanessa partageait celle de ses femmes. Sur le coup, je n’ai rien vu venir mais plus tard dans la soirée, alors que nous parlions avec nos colocataires, j’ai compris que notre hôte ne rejoindrait pas la yourte des hommes.
Ma portée télépathique s’était accrue avec le temps mais pouvait s’en retrouver perturbée à distance suivant les obstacles. Avec Igor, dans son camion, le fond de la remorque était à un mètre de la cabine. Même si la structure métallique du camion gênait un peu ça passait. Là c’était du bois et du tissu mais à grosso modo quinze mètres de distance. Je n’avais aucun mal à percevoir ce qu’il se passait. Je voyais les femmes pleines d’attention pour Vanessa. Elles l’aidaient à se laver, elles lui ont prêté une tenue mongole traditionnelle, … ça paraissait sympa. Sauf qu’en fait elle ne faisait que la préparer pour la nuit qu’elle allait passer avec notre hôte. Elle l’a compris quand elle l’a vu arriver dans la Yourte, que les femmes se sont reculées sur les parois et qu’il a commencé à lui caresser la joue.
— Si tu es gentille avec moi tout se passera bien et, demain, je demanderai à mon fils de vous emmener ou vous voulez. Lui a-t-il dit — ….. Ok mais je ne veux pas de violence. — C’est d’accord
Après ce qu’elle avait fait avec Igor et après avoir passée le repas à le charmer pour l’amadouer, elle était décidée à y aller à fond.
C’est là que je voyais notre hôte retirer ses fringues et s’affaler sur elle. Il l’a longuement caressé, léché et palpé. Il semblait fasciné par la blondeur de sa pilosité. J’avais deviné en lisant les pensées des femmes observatrices que la femme doit laisser l’homme agir. Du coup je me demandais « pourvu qu’elle ne fasse pas de conneries à l’énerver où en lui disant non ». Elle s’est laissé pénétrer par ce type à l’hygiène douteuse et qui sentait le yack. Elle a failli dire non quand il lui a enduis la rondelle de graisse animale avant de l’enculer brutalement.
Autant avec Igor elle avait pu tout négocier pour prendre un minimum de plaisir, autant là c’était moins agréable. Je sentais dans son esprit qu’elle pensait à la course et au trajet du lendemain. Dans notre yourte tout le monde dormais mais moi j’étais assailli par ce que subissait Vanessa. Quand il eut fini Les autres femmes se couchèrent d’un coté de la yourte entre elles laissant le mâle et Vanessa de leur coté. Il était évident qu’il allait remettre ça durant la nuit et c’est ce qu’il s’est passé Elle allait encore devoir se laisser faire.
Malgré tout ça, on avait quand même super bien dormis. Une yourte c’est super confortable, mine de rien. Bon faut la chauffer d’accord, mais on y dort bien. Vanessa n’a jamais su que j’avais suivi sa nuit avec le chef du village, pour Igor elle supposait qu’on avait deviné mais on n’en a jamais parlé ouvertement entre nous. Le lendemain, c’est elle qui est venu nous chercher pour le petit dej’. C’est durant ce repas qu’elle nous a annoncé que nous aurions notre chauffeur de la veille et le 4x4 de son père à notre disposition.
J’étais ravi bien sur mais vu la manière dont elle l’avait obtenu, ça me gâchait un peu ma joie. On est parti en voiture après avoir fini de manger. Curieusement la première dans la voiture était Vanessa. Elle était visiblement pressée de partir. Je la comprenais parfaitement.
Le trajet, on l’a avalé d’une traite …. Mais pas par la route. Notre chauffeur avait reçu des ordres de son père. Ceux de nous amener à destination le plus vite possible. Autant vous dire qu’il a conduit comme un malade à travers la steppe. A l’arrière Georges était malade et Vanessa s’accrochait à ce qu’elle pouvait. Moi, j’étais devant, à la place du mort. Je me demandais même si j’allais en sortir vivant. Imaginez un mec un peu fou, conduisant comme la bonne sœur dans le gendarme de Saint-Tropez au travers des steppes mongoles. C’est grosso modo ce qu’on a vécu.
Ce trajet a été chaotique mais ça a payé. A rouler comme un taré, il nous a fait dépassé tout le monde. Il faut dire que la bagnole c’était plus un gros Humer de l’armée complètement sur boosté et, grâce à ça, on est arrivé premier. Enfin on l’avait notre victoire d’étape. C’est tout naturellement que j’ai laissé Vanessa porter fièrement la médaille du gagnant. Avec ce qu’elle avait subis, elle le méritait.
On avait enfin gagné une étape. Au moins on n’était pas bredouille et on avait montré aux autres que les outsiders étaient toujours là … mais à quel prix ? Enfin bref, on était toujours dans la course et s’était l’important. Malheureusement ça n’a pas durée longtemps car à l’épreuve suivante, on était super bien placés, en route vers l’étape suivante mais notre véhicule est tombé en panne en pleine compagne. Les steppes mongoles, c’est comme une immense étendue d’herbe sur des kilomètres mais sans aucuns arbres à l’horizon. Les seuls véhicules qu’on a croisés étaient ceux de nos concurrents qui nous sont tous passé devant les uns après les autres en faisant éclater leur joie de ne pas être derniers. Notre chauffeur a fini par réparer, on ne sait comment, mais, pour prévenir des risques, nous a demandé de l’argent en dédommagement.
Comme on ne pouvait pas (de toute façon on avait rien), on est resté immobilisés jusqu’à la fin de la course. Ça n’est que le lendemain que le car-régie de la production est venu nous trouver grâce à notre balise GPS. On venait de se faire éliminer à cause d’un problème mécanique qu’on a soupçonné délibérément provoqué par notre chauffeur pendant un moment pour nous soutirer du pognon. Enfin bref, on a pu offrir notre seul gain à la seule équipe avec qui nous avions sympathisé. Et on a pris la direction de l’aéroport pendant que les autres partaient disputer leur place pour leur entrée en Chine. Ok nos méthodes n’ont pas été très orthodoxes pour avancer mais on a fait avec ce qu’on a pu et avec ce qu’on avait.
Plusieurs mois plus tard, toutes les équipes se sont donné rendez-vous au siège de la chaîne diffusant le programme pour une projection privée du 1er épisode. Ça a été l’occasion de se revoir et d’enterrer les rancœurs s’ils y en avaient eu. A la fin de la projection, le présentateur, un certain Steven Roddenberg, est venu nous parler de notre aventure. Il nous a dit que les techniciens ont eu énormément de mal avec l’épisode Igor à cacher ce qu’il s’était passé. Heureusement qu’ils n’ont pas su pour le village en Mongolie parce que là, ils se seraient tirés une balle. Au moment où il nous parlait je sentais une phrase, qui m’a fait sourire, résonner dans sa tête. : « C’est pas vrai ! Chaque année, il y a une histoire de ce genre. Ça n’arrêtera donc jamais ? ». Ok donc, nous ne sommes pas les seuls à qui s’est arrivé.
Chez moi, tous les mercredis, avec mes parents, on regardait l’émission. Lors de l’épisode Igor, J’ai eu peur car on voyait son regard lubrique sur Vanessa. Quand il a été interrogé sur nous après notre nuit dans le camion, la traduction disait « Ils étaient gentils ces petits français. Très courageux de faire un tel périple ». J’ai éclaté de rire car je savais ce qu’il avait dit. Ses propos approximatifs étaient plutôt « Si vous en envoyez d’autre, des comme ça, prévenez moi. J’aimerai bien en niquer une deuxième. ».
Enfin bref. J’avais vécu mon aventure. J’étais content. Mais faut pas croire que tout ça m’a fait oublier les aventures extraconjugales de mon père. Je comptais bien le surveiller concernant son infidélité. Après tout ça, je me suis aperçu que cette capacité pouvait m’ouvrir de nouvelles perspectives professionnelles dans ma vie. Le fait de travailler dans l’informatique n’était pas forcement le meilleur choix après tout.
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