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Vieux con fort et bagatelle

Chapitre 1

Hétéro
Quelle galère de s’acheter à bouffer quand on est étudiant.Putain, mes vieux ont encore rogné sur mon chèque, ce mois-ci ! Soit disant qu’ils ont de plus en plus de mal à rembourser les mensualités de leur maison. Moi je veux bien. N’empêche. Je bouffe au restau U tous les soirs et c’est de plus en plus dégueulasse. Les cuistots doivent avoir eux aussi du mal à payer leurs factures.Moralité : la choucroute elle a de plus en plus de mal à passer. La choucroute t’en manges à midi, à six heures t’en manges encore !
J’essaie un peu de varier. Je me paie quand même le luxe de quelques extras : je vais à la superette qui est au coin de ma rue – du moins au début de mois, quand mes reums n’ont pas oublié de me filer mon chècos – et je m’achète des boîtes de pâtes ; ça me permet d’éviter de me farcir de temps en temps les tronches de cassos des habitués du soir du restau U.
Et puis, quand même, pour bûcher (et surtout bachoter à quinze jours des exams) il me faut un peu de carburant. Moi je méfu pas du shit, je ne paie pas de clopes (heureusement encore, ça me coûterait une blinde… je vois ce que les potes claquent là-dedans.)Je ne consomme pas non plus ces conneries de boissons énergisantes (le café c’est moins cher…)Alors je peux quand même m’offrir une de ces conneries sucrées que j’adore, mais dont j’essaie de ne pas abuser.
Bon, c’est vrai, j’ai pas à craindre pour ma ligne. Je suis fier de mon 38. Je revois encore la tronche de cake du vendeur gay la dernière fois que j’ai acheté un fute en boutique :
« Oh mais c’est vrai, ma parole, vous faites du 38, ça alors, j’en reviens pas ! » s’était-il écrié avec une voix de séraphin, de folle perdue, comme disait mon oncle – ils sont vraiment homophobes dans cette génération. Moi je m’en fous : je me suis juste dit : « toi, mon pote, tu peux toujours mater mon cul, je ne le prête qu’aux filles… » du moins quand elles daigneront s’y intéresser. Qu’est-ce qu’elles sont coincées et bourges dans cette ville de merde !
Pourtant, je suis assez content aussi de ma chevelure, toute bouclée ; elle faisait l’admiration des mères de mes copains. C’est dommage, elles étaient maquées. Et puis elles ne m’ont jamais permis de flairer le moindre espoir de début de piste d’un plan cul.
Donc, je rentre dans cette supérette low-cost. Avec les quelques dollars que j’ai pris. Une enveloppe budgétaire. Comme ça, pas de risque de se faire tenter et de dépenser des thunes pour des achats que je regretterai.
Je choisis les quelques « box » de pâtes à la con. Pas plus de 2 balles pièce, c’est la règle que je me fixe.Faut pas déconner. Quand tu vois la quantité qu’ils mettent dedans. Pour ce prix je pourrais me payer un kilo de pâtes crues, je suis pas une bille, je sais bien. Mais c’est tellement pratique, tellement rapide. Et je sais pas ce qu’ils mettent comme fromage, mais j’adore. Ce goût de fondu, de liquide… ça sent la petite fille qui se néglige. Du « râpé italien » comme ils disent chez Pasta Pesto, cette chaîne de merde hors de prix.Vaut mieux pas regarder la composition. Protéines de lait, ferments lactiques, enzymes… Je préfère pas savoir ce que c’est. Du dégueuilis de vache morte disent certains. Bon, passons…
Allez. Le rayon des confiseries, je prends et je me casse. Enfin, je passe à la caisse avant bien-sûr. Je cours vite mais le grand Black près de la porte aussi. Et je veux revenir ici une prochaine fois, j’en ai besoin, j’habite le quartier. Et je tiens à mes dents.
Les biscuits, les sucreries… merde ils sont où les Kindi Bono. Ah, là ! Bah, dis-donc, il n’en reste plus qu’un, la veine ! Je passais ½ heure plus tard et si ça se trouve…

Une voix derrière moi :
« - Ah mon petit, est-ce vous pourriez m’attraper le paquet qui est là-bas ? C’est au cas où j’aurai une petite faim, vous savez.— Oui bien-sûr Madame. » je réponds. « Celui-ci ?— Non.— Celui-là ?— Non, non. — Ah bah non, celui-là ? »— Non, non.— C’est ça ? »
Je galère, je tends le bras :
« - Madame, c’est celui-là ?— Excusez-moi, je vois pas très bien de loin. »
La vieille bique elle est déjà à la caisse. Elle se fout de ma gueule, ou quoi ? Je baisse les yeux sur mon étagère. Ah la vieille salope, elle m’a carotté mon Kindi Bono !!!
Non mais c’est dingue ! Elle voit pas bien de loin, mais alors de près, ça à l’air d’aller.Mais putain, c’est quoi ces vieilles qui enlèvent les chocolats de la bouche des jeunes cons comme moi ?!
Elle est bien gentille, elle est bien mignonne avec ses lunettes de super-mamie, et ses cheveux blancs bouclés à la Mamie Nova (même si elle a la ligne), mais faut pas déconner, merde !Quand j’ai pas ma dose de sucre, je deviens méchant, moi !
Attends, la vioque, tu vas voir, t’en veux des sucreries, tu vas en avoir ! Tu vas me le bouffer, mon Kindi Bono, et comme tu vois bien de près, je te garantis que tu vas le voir de près !

Je laisse tomber pour les sucreries aujourd’hui. Je passe à la caisse, paie mes nouilles dans leur boîte en carton, et je sors. La vieille chouette, elle peut pas déjà être bien loin.Tiens la v’là qui trottine là-bas, sur ses talons courts, ses godasses de vieille, avec son petit panier, son chemisier et son gilet, et ses lunettes toutes rondes sur le bout de son nez qui lui donne un air d’une institutrice à la retraite.
Je hâte le pas, je fais 50 mètres et je la rattrape. Je lui attrape le bras, elle est surprise. Mais bon, elle me reconnaît et me sourit. Ah la garce, elle se fout de moi !
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